Zoélie l’allumette, tome 4 : Le voleur de tartes – Marie Potvin

Titre: Le voleur de tartes
Saga: Zoélie l’allumette, tome 4
Auteur: Marie Potvin
Éditeur: Kennes
Nombre de pages: 310
Quatrième de couvertureNous sommes en 1903 ! Comment est-ce possible ?
Baptiste et moi n’en croyons pas nos yeux. La maison d’Ange est comme neuve et sent la tarte aux pommes. Un garçon blond rôde dans les parages : C’est le vrai Cléo !
Ange nous a dit de nous dépêcher et de ne pas interagir avec les gens du passé. Mais qu’arrivera-t’il si Cléo-fantôme rencontre Cléo-vivant ?
Je ne veux même pas l’imaginer !!!!

Cette fois, je n’ai pas attendu dix-huit mois pour lire la suite et cela a rendu cette lecture bien plus agréable. Je n’avais aucun trou de mémoire quant aux personnages et cela m’a permis de lire la tête libre et légère.

A la fin du troisième tome, Cléo a disparu. Il est retourné en 1903. Du coup, Zoélie et Baptiste en font de même avec l’aide d’Ange. Pour que leur ami fantôme reviennent parmi les vivants, ils doivent l’empêcher de manger la pain empoisonné qui l’a tué. S’ils réussissent leur mission, ils pourront revenir avec un Cléo qui est à nouveau vivant.
L’auteure donne une explication que j’avais trouvée assez confuse sur cette « résurrection » possible, dans le tome précédent ; dans celui-ci, elle redonne quasiment le même éclaircissement, sauf que cette fois, je me suis basée sur mes connaissances du multiverse pour mieux comprendre et accepter le fait que même si Cléo ne meurt pas en 1903, cela n’aura pas d’incidence sur l’époque de Zoélie puisque l’histoire est déjà écrite… c’est là qu’entre en jeu les continuum espace temps parallèle…

Jusqu’à présent, j’avais du mal à me faire une réelle idée sur Baptiste, finalement, je l’aime bien au même titre que Cléo et Zoélie. Quant à Ange, elle a tout pour être sympathique, pourtant, une petite voix me dit tout au fond de moi que je ne dois pas me fier aux apparences et m’en méfier. On verra si mon intuition est bonne ou pas.
J’ai adoré cette lecture, c’était rapide et frais. J’attends avec beaucoup d’impatience la sortie du cinquième tome.

Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Duel de sorciers
– finir deux romans d’une même saga (+ Zoélie tome 3) – 60 points

35 kilos d’espoir – Anna Gavalda

Titre: 35 kilos d’espoir
Auteur: Anna Gavalda
Éditeur: Bayard poche
Nombre de pages: 111
Quatrième de couvertureGrégoire déteste l’école, si fort qu’en sixième il a déjà redoublé deux fois. Le seul endroit qu’il aime, son refuge, c’est le cabanon de son grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler.
Quand Grégoire est renvoyé du collège, pourtant, Léon est furieux. II renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. II est temps, peut-être, que Grégoire accepte de grandir…

J’ai acheté ce livre parce que ma fille l’a lu l’an dernier au CM1 et elle avait beaucoup aimé. De mon côté, je l’avais vaguement feuilleté sans avoir le temps de me pencher davantage dessus, donc quand je l’ai trouvé d’occasion, je n’ai pas hésité une seule seconde à le prendre.
J’ai été plutôt surprise par cette lecture… agréablement surprise. Je m’attendais à ce qu’il soit un peu plus gai, plus léger.

Grégoire rencontre énormément de difficultés à l’école, principalement parce qu’il déteste cela, donc il ne fait aucun effort, est rapidement découragé à la moindre difficulté. Il est plus manuel qu’intellectuel, le souci est qu’aucune des filières susceptibles de l’intéressé ne sont disponible à cet âge-là. De plus, les relations entre ses parents sont tendus, ils cherchent le moindre prétexte pour se disputer. Seul son grand-père est son allié… jusqu’à un certain point.

J’ai beaucoup aimé le personnage principal, il est totalement perdu dans le cursus scolaire traditionnel qu’il subit et on ne peut pas s’empêcher de s’y attacher. J’ai trouvé que ce qu’il vit est très réaliste. Combien d’élèves se retrouvent dans sa situation : à ne pas savoir quoi faire plus tard, à ne pas se sentir à l’aise dans l’école classique ?
Je me suis en partie reconnue dans le personnage de Grégoire, j’ai reconnu un peu de mes enfants également. C’est peut-être la raison pour laquelle j’ai tant aimé cette lecture.
C’est un coup de cœur pour ce roman.

Challenge Coupe des 4 maisons :
5ème année : J.K. Rowling
(2nde validation) – finir un livre lors de la journée nationale du livre (23 avril 2018) – 25 points

La secte des égoïstes – Eric-Emmanuel Schmitt

Titre: La secte des égoïstes
Auteur: Eric-Emmanuel Schmitt
Éditeur: Le livre de poche
Nombre de pages: 125
Quatrième de couvertureA la Bibliothèque nationale, un chercheur découvre la trace d’un inconnu, Gaspard Languenhaert, homme du XVIIIe siècle, qui soutint la philosophie  » égoïste « . Selon lui, le monde extérieur n’a aucune réalité et la vie n’est qu’un songe. Intrigué, le chercheur part à la découverte d’éventuels documents. Mystérieusement, toutes les pistes tournent court. Conspiration ? Malédiction ? La logique devient folle, cette enquête l’emmène au fond de lui-même, emportant le lecteur avec lui dans des vertiges hallucinants.

J’avais grandement envie d’une lecture rapide et agréable, je pensais qu’en choisissant un roman d’Eric-Emmanuel Schmitt, c’était gagné puisque jusqu’à présent, j’ai adoré tous ceux que j’ai lu de cet auteur… tous, sauf celui-ci.

Habituellement, j’aime faire un petit résumé de l’histoire, mais là, ça va être très compliqué parce que ça part dans tous les sens… c’est du moins la sensation que j’ai eue.
Dans un premier temps, on suit le narrateur : il passe beaucoup de temps à faire des recherches à la Bibliothèque nationale, jusqu’au jour ou, pour faire comme tout le monde et essayer de se détendre, il tombe sur la description d’une philosophie égoïste enseignée par un certain Gaspard Languenhaert. A partir de ce moment, il est obnubilé par le personnage et mène des recherches pour en découvrir davantage sur lui.
On a droit à quantité de textes relatant les apparitions publiques de Gaspard, son ascension dans la société mondaine parisienne puis sa déchéance et son retour à la vie normale.

J’ai détesté cette lecture. Je me suis grandement ennuyée. Et je n’ai pas réussi à accrocher ni aux personnages, ni à l’histoire… peut-être est-ce la trame du récit qui m’a posée problème, je l’ignore, en tout cas, c’est loin d’être ce que j’attendais. Dommage.

Challenge Coupe des 4 maisons :
5ème année : J.K. Rowling
– finir un livre lors de la journée nationale du livre (23 avril 2018) – 50 points

Je rayonne jour après jour – Jean-François Ruiz, Peggy Tournigand et Carole Pirmez

Titre: Je rayonne jour après jour
Auteur: Jean-François Ruiz, Peggy Tournigand et Carole Pirmez
Éditeur: Marie Claire
Nombre de pages: 383
Quatrième de couvertureManque de confiance en soi, pensées négatives qui tournent en boucle, vie amoureuse insatisfaisante, besoin de changement, marre du train-train quotidien – d’être tout le temps fatiguée, envie d’avoir plus de temps pour soi et pour ses proches, sentiment de ne pas vivre pleinement…
Nous sommes nombreuses à vouloir changer quelque chose dans notre vie, sans réellement y parvenir. Il suffit pourtant d’une prise de conscience – essentielle – pour voir la magie du changement opérer !
Voici une méthode de coaching totalement inédite, qui a fait ses preuves.

Avant tout, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Marie Claire pour la confiance qu’ils m’ont accordée.
Je ne lis jamais de livre sur le développement personnel, ce fut mon premier. Du coup, je ne savais pas trop ce que cela donnerait. Je sais que c’est un genre qui a de plus en plus de succès et la curiosité m’a poussée à m’y essayer : comme les auteurs le disent dans le prologue, on connaît tous des personnes qui rayonnent, des personnes pour qui la vie semble simple et harmonieuse, etc. J’avais donc envie de découvrir leurs explications.

Le livre tourne autour de douze grands axes : amour, argent, santé, projets, relations sociales, apprentissage, passions, contribution, famille, travail, spiritualité et expression.
Maintenant que j’ai terminé ce livre de coaching, je peux dire que je suis totalement réfractaire à ce genre de lecture : plus je découvrais leurs conseils et plus je faisais l’inverse, lorsqu’ils disaient qu’on devait arrêter de râler, j’en ai été incapable et même pire, je râlais beaucoup plus que d’habitude – oui, c’est possible. Je n’ai pas du tout accroché sur les deux premiers axes (amour et argent), ils m’ont même énervée .
La section amour proposait presque de tout abandonné pour repartir à zéro ou de tout faire à deux… oui mais non. J’ai trouvé que pour un cheminement personnel, c’était assez moyen parce que ça intégrait déjà trop de tierce personne.
Quant à la partie argent, elle suggérait d’utiliser ses passifs pour se faire des sous (bien sûr, on est tous propriétaires de maisons, de voiture ou autre… tiens, je devrais peut-être penser à louer mon vélo quand je ne l’utilise pas… ou pas.), ils suggéraient également d’avoir une illumination quant à la création d’un emploi qui pourrait rapporter des sous… et si on n’y arrive pas, ben c’est qu’on n’a pas d’ambition… ce qui n’est pas tout à fait faux, mais pas tout à fait vrai non plus…
Après ce second point, j’en étais arrivé à la conclusion que si ça continuait, je ne rayonnerai pas jour après jours, par contre, il y avait de forte chance que je bougonne jour après jour – cela avait déjà commencé.
Bref, j’étais à deux doigts d’abandonner, mais comme c’était un Service Presse, j’ai persévéré et je suis assez contente de ne pas avoir lâché.
J’ai nettement préféré les autres chapitres, particulièrement celui sur la santé que j’ai trouvé très intéressant : j’ai beaucoup aimé les passages sur les chakras. Les autres étaient intéressants  même si je connaissais déjà pas mal des explications données soit que je les avais appris lors de différentes formations, soit j’avais déjà fait une introspection poussée et avais eu le recul nécessaire pour en tirer les conclusions qui s’imposaient, les mêmes qui incluent dans le bouquin.

En ce qui me concerne, cela ne m’a pas apporté de rayonnement. Je connaissais déjà tout de mes peurs, de mes réactions plus ou moins inappropriées, de mes réserves et des raisons qui en découlent. J’avais déjà fait ce travail de cheminement. Par contre, cette lecture n’était pas totalement inutile, cela m’a confortée dans certains des choix de vie et de comportement que j’avais fait.
Une fois arrivée à cette conclusion, une question s’impose : pourquoi est-ce que je ne rayonne pas ? Parce que je l’ai choisie, tout simplement. J’aime râler, j’aime bougonner, j’aime me montrer sarcastique et parfois méchante – gentiment et affectueusement cassante, surtout. C’est un comportement qu’on pourrait qualifier de négatif mais je ne le vis pas ainsi, ni même mes amis, parce que cela se termine toujours par des sourires ou des éclats de rire.

Challenge Coupe des 4 maisons :
5ème année : Vitmagic
– un livre sur le développement personnel – 50 points

Candy Candy, tome 9 – Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki

Titre: Candy Candy, tome 8
Scénario: Yumiko Igarashi
Dessin: Kyoko Mizuki
Éditeur: Kodansha France
Nombre de pages: 205
Quatrième de couverture: Les aventures, les drames et les amours de Candy Neige, jeune orpheline américaine au debut du XXeme siecle, de sa naissance à l’age adulte. Elevée dans la maison de Pony où elle passe son enfance en compagnie de son amie Annie, Candy a un tempérament trop prononcé et ne parvient pas à trouver une famille d’accueil. Tous ses amis la quitte peu à peu, mais lors de son 12eme anniversaire, elle est choisie pour devenir demoiselle de compagnie auprés des enfants de la famille Legrand, Elisa et Daniel, bien décidés à lui en faire voire de toute les couleurs. Candy va vivre un véritable enfer avec pour seul réconfort l’amour qu’elle porte pour leur cousin, Anthony, et celui pour le petit prince de la colline de son enfance…

Ça y est, je suis arrivée au neuvième tome qui est également le dernier. Cela me rend triste parce que j’ai pris énormément de plaisir à lire cette saga et j’aurais bien aimé avoir une vraie fin, ce qui n’est pas le cas.
Dans tous les cas, je suis contente d’avoir relu la série entière, je n’ai bien entendu pas réussi à me défaire du dessin animé, donc je comparais systématiquement mes souvenirs avec ma lecture. Il y a forcément énormément de similitudes mais également un certain nombre de différences. C’était agréable de voir ce manga sous un autre jour avec ses longueurs, ses passages bien trop courts, les joies et les peines qui peuplent le petit monde de Candy.

Dans le volume précédent, Candy est cherchée par un inconnu qui se dit envoyé par Terry – pour rappel, l’acteur vedette du Stratford a soudainement disparu sans laisser de traces.
Personnellement, je m’étais doutée que c’était un piège tendu par Daniel et en effet, ça n’a pas loupé. Malheureusement, rien ne se déroule comme le fils Legrand l’espère et Candy se défend puis part.
Le malheur continue de frapper la petite troupe et cette fois, c’est Alistair qui en fait les frais. Je ne vais pas rentrer dans les détails, il serait dommage de spoiler.

C’est vraiment un tome de conclusion dans le sens où l’auteure répond à pas mal des questions qu’on pouvait se poser depuis le début de cette saga, mais aussi au fil des pages : que devient Terry ? Qui est l’oncle William ? Qui était le petit prince des collines ?
Des neufs volumes qui composent la série, c’est le seul qui m’a ému à ce point, je l’ai trouvé très triste. Malheureusement, la fin m’a déçue : je n’ai pas accroché… pour moi, ce n’est pas une vraie fin. Je la trouve bâclée, en deçà du reste de l’histoire qualitativement parlant.
Du coup, je reste sur une touche un peu négative et c’est dommage.

Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : La tapisserie des Black
– lire toute une série de BD/manga (d’au moins 4 tomes – 60 points