Bilan lecture du mois de février 2018

Bilan de lectureCe mois-ci, au niveau lecture,cela a plutôt fait montagnes russes… Certaines lectures étaient rapides, d’autres atrocement longues… Un bilan moyen.
J’ai lu 9 livres (2 albums jeunesse, 2 mangas, 1 BD, 4 livres).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:


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J’ai adoré:


Gif heureux
J’ai aimé:


 

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Ça m’a laissée indifférente:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Je n’ai pas aimé:

On arrive donc à un total de 1671 pages (69 en albums jeunesse, 475 en mangas, 54 en BD, 1073 en livres).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 08/20

Challenge LEAF : 33/50

Challenge Coupe des 4 maisons : 32 lectures – 1900 points

Challenge Goodreads : 19/110

Challenge Réduit ta PAL à néant (illimité) : 15/70


Actuellement, je lis :
Loup, y es-tu ?
Henri Courtade
(5%)


Actuellement, je joue sur PC à :

L’homme que les arbres aimaient – Algernon Blackwood

Titre: L’homme que les arbres aimaient
Auteur: Algernon Blackwood
Éditeur: Arbre vengeur
Nombre de pages: 400
Quatrième de couvertureConsidéré par Lovecraft comme son égal, célébré pendant des décennies comme l’un des maîtres du fantastique, Algernon Blackwood n’a pas en France le public qu’il mérite. La richesse de son œuvre, la puissance de son inspiration, qui va chercher jusqu’au fond des forêts les mystères qui hantent l’humanité, et sa maîtrise narrative lui vaudraient pourtant de nombreux lecteurs. C’est que Blackwood n’est pas de ces bricoleurs d’épouvante qui se ressemblent tous. Avec lui c’est toute la Création et la Nature, à la fois attirantes et inquiétantes, qui sont convoquées face à des hommes effarés de découvrir ce que leurs âmes recèlent.
La formidable puissance de suggestion de ce génie de l’étrange, de cet homme que les mots aimaient, se retrouvera dans les cinq longues nouvelles choisies ici.
Pénétrez dans l’univers unique d’Algernon Blackwood, l' »homme fantôme » si cher au cœur des Anglo-Saxons.

On m’a offert ce recueil de nouvelles à mon dernier anniversaire. J’étais partagée quant à cette lecture : la curiosité me poussait à le lire mais je redoutais grandement le fait que le nom d’Algernon Blackwood soit associé à celui de Lovecraft… à ma grande honte (ou pas), je n’aime pas du tout l’auteur du mythe de Cthulhu, ce qui explique mes craintes.

Ce recueil se divise en cinq nouvelles :
Les saules : Deux hommes ont l’habitude de partir ensemble en expédition. Cette fois-ci, ils traversent le Danube en cru et se retrouvent bloqués plusieurs jours sur une île. La nuit, ils se passent des choses étranges: des bruits de milliers de pas, les saules qui les entourent abritent des êtres terrifiants… à moins que ce ne soit leur imagination…
Elle est longue à se mettre en place et à se lire, mais tellement entêtante qu’il a été difficile de passer à la suivante.
Passage pour un autre monde : Norman est invité par Diane, une femme qu’il apprécie particulièrement, à participer à une chasse chez l’oncle de la belle. Il s’y rend. Les gens du coin semblent superstitieux, ce qui étonne le héros. En se renseignant, il apprend que la nuit s’ouvre un passage vers ailleurs.
Je me suis ennuyée, par contre, la chute m’a surprise et cela m’a plu.
Le piège du destin : John Burley et sa femme héritent d’une maison qu’on dit hantée – quiconque y passe la nuit se suicide. Pour pouvoir la vendre et démentir cette rumeur, le couple accompagné d’un ami décide d’y rester lors de la nuit la plus courte de l’année. Ce fameux ami n’est autre que l’amant de la femme.
J’ai bien aimé cette nouvelle. Elle était certes prévisible mais bien mise en scène et pas trop longue.
Celui que les arbres aimaient : Mr Bittacy a une affection particulière pour les arbres. Il convainc sa femme d’inviter un artiste peintre du nom de Sanderson qui parvient à saisir toute la dimension de ces végétaux. Ce dernier répond à l’invitation et passe du temps avec le vieil homme à discuter de leur passion. Il tire la conclusion que les arbres de la forêt jouxtant à la maison Bittacy ont compris que le maître des lieux leur voulait du bien et qu’ils l’aimaient un peu trop.
Beaucoup de réflexions sur l’âme : les végétaux en ont-ils une ? Est-ce une hérésie de songer à cela ? S’ils sont dotés de vie et de conscience, cela signifie-t-il que l’on rejette Dieu ?
J’ai trouvé l’histoire longue, cela tournait un peu en rond et la fin était ennuyeusement prévisible.
La folie de Jones : Jones croit dans les vies antérieures. Il se rappelle l’une d’elle qui remonte à quatre cents ans où un homme l’a torturé. Il croit l’avoir retrouvé dans la présence de son directeur. Son ami imaginaire Thorpe le pousse à se venger.
Je suis partagée quant à cette dernière lecture : j’ai trouvé le début très long et surtout très confus. Jusqu’à la moitié, j’étais incapable d’en faire un résumé et puis à partir de ce point, le récit devient plus intéressant.

Je n’ai pas aimé ce recueil de nouvelles. J’ai trouvé cette lecture laborieuse, beaucoup de descriptions ce qui habituellement ne me pose pas de soucis, mais là, l’auteur utilise souvent les mêmes artifices narratifs et cela m’a rapidement ennuyée. Dommage.

Challenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Pétards surprises
– un livre que l’on vous a offert – 20 points

Louison, la petite souris – Laure Allard d’Adesky

Titre: Louison, la petite souris
Auteur: Laure Allard d’Adesky
Illustratrice: Marine Karmowski
Éditeur: Anyway
Nombre de pages: 24
Quatrième de couverture:
Découvrez les aventures de Louison,
Une fée des dents pas comme les autres et apprenez comment on devient un jour la petite souris qui récolte les dents des enfants.

La fée des dents, la petite souris… selon les pays et les cultures, le mythe change. Ce n’est pas toujours aisé de choisir l’une ou l’autre version et c’est tellement ancré chez les enfants qu’ils ont du mal à intégrer que ce soit différent ailleurs.
Dans cet album, l’auteure nous propose une alternative aussi surprenante qu’intéressante en mélangeant les deux légendes, ce qui est bien joué : Louison la petite souris est sur le point de recevoir son diplôme de fée des dents. Pour elle, les choses sérieuses commencent ; jusqu’à présent, elle était étudiante, assistée dans sa tâche par une fée des dents chevronnée, mais désormais, elle doit voler de ses propres ailes et accomplir sa mission seule ce qui ne semble pas lui poser de problème tant qu’elle n’imagine pas le pire… c’est alors que le doute s’insinueHeureusement que sa mère est là pour la réconforter et l’encourager.

L’histoire est vraiment très chouette. En vingt-quatre petites pages, on découvre progressivement Louison, à travers ses expériences passées mais aussi ses espoirs et ses craintes. C’est un personnage attachant que j’ai bien aimé même si j’ai nettement préféré sa mère qui sait trouver les mots pour lui redonner confiance.

Les dessins sont à la fois originaux et spéciaux : tout en crayonné noir et blanc ce qui est loin d’être courant surtout pour un album jeunesse. Les planches contiennent de nombreux éléments qu’il est intéressant de détailler.
J’ai beaucoup aimé le character design des personnages, leurs grands yeux leur donnent un cachet particulier que ce soient ceux des souris ou ceux du chat – je les ai trouvés fascinants.

En ce qui me concerne, j’ai grandement apprécié cet album ce qui est également le cas de ma fille de 11 ans : elle a passé énormément de temps dessus, s’arrêtant sur chaque planche. Je me demandais ce qui l’avait tellement ralentie, maintenant, je sais : elle contemplait attentivement chaque illustration.

Candy Candy, tome 4 – Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki

Titre: Candy Candy, tome 4
Scénario: Yumiko Igarashi
Dessin: Kyoko Mizuki
Éditeur: Kodansha France
Nombre de pages: 270
Quatrième de couvertureLes aventures, les drames et les amours de Candy Neige, jeune orpheline américaine au debut du XXeme siecle, de sa naissance à l’age adulte. Elevée dans la maison de Pony où elle passe son enfance en compagnie de son amie Annie, Candy a un tempérament trop prononcé et ne parvient pas à trouver une famille d’accueil. Tous ses amis la quitte peu à peu, mais lors de son 12eme anniversaire, elle est choisie pour devenir demoiselle de compagnie auprés des enfants de la famille Legrand, Elisa et Daniel, bien décidés à lui en faire voire de toute les couleurs. Candy va vivre un véritable enfer avec pour seul réconfort l’amour qu’elle porte pour leur cousin, Anthony, et celui pour le petit prince de la colline de son enfance…

La première chose qui saute aux yeux quand on voit ce quatrième tome à côté des autres, c’est qu’il est bien plus épais, quasiment quatre-vingts pages de plus.
Contrairement aux précédents, il était également bien plus agréable et frais, même si ce n’était pas gagné au vu des premières pages.

Suite à l’insolence de Candy envers la mère Supérieure, Patty et notre héroïne sont punies. La première pour une journée, la seconde pour trois jours ce qui doit l’empêcher de participer au festival de mai. Mais c’est sans compter l’espièglerie de Candy qui, grâce à un cadeau de l’oncle William, parvient à s’évader et à assister aux festivités. Puis rapidement, l’année scolaire se termine et laisse place aux vacances.
La petite bande finit par se retrouver en Écosse où ils passent du bon temps. Pour Candy, c’est l’occasion de se rapprocher un peu plus de Terry.

De tous, c’est celui que j’ai lu le plus vite, ce qui n’était pas gagné puisque j’avais pas mal de fièvre.
J’aime toujours autant les personnages. Terry est beaucoup plus complexe que ce qu’il n’y paraît, ses réactions sont bien plus exacerbées et violentes qu’elles ne l’étaient dans la série. Archibald est un peu moins charmant, principalement dû à l’amour possessif qu’il porte à Candy, cela rend son lien avec Annie moins touchant ; par contre, j’apprécie toujours autant Alistair qui se montre sage et entame une relation attendrissante avec Patty.
On retrouve de nouveau une allusion à Capucin qui, je le rappelle n’est pas le manga, et un peu plus loin, Mr Albert est associé à Poupée qui est le nom de sa mouffette… ce qui relance la question de la traduction, entre autre.

En ce qui concerne les illustrations, je trouve que plus on avance dans les volumes, plus cela s’améliore : il y a de plus en plus de détails notamment dans les tenues ou dans les cheveux.
J’ai passé énormément de temps à m’attarder sur chaque planche et j’y ai pris beaucoup de plaisir.

J’ai adoré ce quatrième tome. Pour le moment, c’est mon préféré.

End, tome 1 : Elisabeth – Barbara Canepa & Anna Merli

Titre: Elisabeth
Saga: End, tome 1
Scénario: Barbara Canepa
Dessin et couleur: Barbara Canepa & Anna Merli
Éditeur: Soleil
Nombre de pages: 54
Quatrième de couvertureImaginez…
Si le monde autour de vous jamais ne se mouvait.
Si le murmure du vent et le chuchotement de la pluie se répétaient inexorablement dans leur devenir monotone…
Si le silence, souverain, régnait jusqu’à ce que l’invisible ne soit vôtre…
Tel est mon univers.
Un monde où la berceuse du temps a cessé d’entonner sa complainte.
Un monde anémié, privé de toutes couleurs, où les esprits et les âmes perdues trouvent enfin la paix dans leurs mausolées solennels et sans âge…
J’ai 13 ans.
Elisabeth est mon nom.
Mes cheveux sont blancs comme la vie.
Si le cœur vous en dit, vous pourrez me rencontrer.
Mais pour cela, il vous faudra mourir….

Cela fait très longtemps que je désirais lire cette BD, j’avais vu passer un certain nombre de planches que je trouvais aussi belles qu’intrigantes. Il y a un peu plus d’un an maintenant, mon amie Jess me l’a offert. J’avais prévu de le lire bien plus tôt, mais je repoussais systématiquement jusqu’à cette semaine.
Je n’ai pas fait le meilleur des choix, j’aurais dû attendre que ma grippe soit passée parce que cela a rendu ma lecture laborieuse et j’ai eu un peu de mal à me concentrer. Du coup, je n’ai pas pu en profité comme il l’aurait mérité. Je le relirai peut-être un peu plus tard.

C’est une édition spéciale ; elle est vraiment belle. La couverture est splendide : les contours du portrait ont un effet brillant à la lumière. La tranche est faite en tissu. Et sur la troisième de couverture, on trouve une enveloppe noire contenant une lettre et un portrait cartonné d’Elisabeth ce qui rajoute du cachet à l’édition.
L’histoire en elle-même est étrange et un peu floue.
Le récit s’ouvre sur l’enterrement de la cadette de la famille Weatherley, Élisabeth qui est décédée à l’âge de 13 ans dans des conditions inconnues. Mais la morte est revenue à la vie… ou pas… en tant que fantôme ou un truc du genre. Elle est accompagnée de trois bestioles mignonnes, au moins c’est le cas pour deux d’entre elles, qui étaient autre chose dans leurs vies antérieures.
D’autre part, ses anciennes camarades, menées par sa meilleure amie Nora, décident de mener l’enquête et de se rendre sur le lieu où Élisabeth est soit-disant morte. Tandis que la fille aînée des Weatherley, Dorothéa, se morfond sur la disparition de sa sœur et semble en savoir plus sur le sujet.

J’ai adoré les illustrations, elles sont magnifiques.
Les characters design des personnages sont vraiment sympathiques que ce soient les fillettes ou les compagnons d’Élisabeth. J’ai surtout accroché à celle du chat, Napoléon : il est trop beau, tout noir bleuté avec des yeux jaunes orangés absolument fascinants, quant à ses pattes, elles sont étranges mais tout s’explique lorsqu’on sait ce qu’il était dans sa vie précédente.
Mais en ce qui me concerne, je trouve que le gros point fort de cette BD, ce sont non seulement les couleurs qui sont sombres, féériques et harmonieuses mais également les décors. J’ai passé des heures à les regarder, à m’y noyer cherchant le moindre détail qui pouvait donner des explications sur l’intrigue.

J’ai adoré cette lecture. J’attends avec beaucoup d’impatience le second tome mais comme le premier est sorti il y a déjà 5 ans, je ne suis pas certaines que la suite sorte… ce qui serait dommage quand même.