Candy Candy, tome 5 – Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki

Titre: Candy Candy, tome 5
Scénario: Yumiko Igarashi
Dessin: Kyoko Mizuki
Éditeur: Kodansha France
Nombre de pages: 270
Quatrième de couverture: Les aventures, les drames et les amours de Candy Neige, jeune orpheline américaine au debut du XXeme siecle, de sa naissance à l’age adulte. Elevée dans la maison de Pony où elle passe son enfance en compagnie de son amie Annie, Candy a un tempérament trop prononcé et ne parvient pas à trouver une famille d’accueil. Tous ses amis la quitte peu à peu, mais lors de son 12eme anniversaire, elle est choisie pour devenir demoiselle de compagnie auprés des enfants de la famille Legrand, Elisa et Daniel, bien décidés à lui en faire voire de toute les couleurs. Candy va vivre un véritable enfer avec pour seul réconfort l’amour qu’elle porte pour leur cousin, Anthony, et celui pour le petit prince de la colline de son enfance…

De tous ceux que j’ai lu jusqu’à présent, c’est probablement celui que j’aime le moins. C’est sûrement dû à la première moitié du manga qui m’a prodigieusement ennuyée.
Dans le tome 4, on avait quitté nos amis après que Candy et Terry soient tombés dans un piège tendu par Elisa : chacun a reçu un mot de l’autre l’invitant à un rendez-vous nocturne et comme de par hasard, la mère supérieure les a surpris. Notre héroïne devait se faire renvoyer, mais finalement, le fils Granchester a pris sa place et a quitté l’école pour repartir en Amérique. Candy a bien essayé de le rattraper, en vain.
Dans ce cinquième tome, elle a fugué pour rejoindre les États-Unis en bateau, ce qui est loin d’être gagné quand on n’a pas un sou en poche comme c’est la cas présentement. Mais c’est compter sans la persévérance de la demoiselle et les rencontres qu’elle fait, ce qui l’aident à poursuivre son chemin.
Une fois de retour chez Pony, elle a choisi sa voie : elle sera infirmière. Elle se rend donc dans la grande ville pour y faire son apprentissage.

Jusqu’à ce moment, c’était plat, du déjà lu, les mêmes astuces que dans les précédents volumes sont utilisés ici : elle rencontre des inconnus, sa bonne humeur et son espièglerie fait qu’ils s’attachent à elle et lui filent un coup de main.
Cela change quand elle arrive à l’hôpital Joseph : la directrice est une vieille rombière, antipathique dans un premier temps, à se demander comment elle a pu être amie avec mademoiselle Pony, pourtant, je la trouve drôle. La colocataire de Candy, Flany, est désagréable au possible et notre héroïne se retrouve sans un seul allié dans la place. Même sans connaître la suite, ce qui va se passer dans les grandes lignes est prévisible.

Un cinquième tome moins intéressant qui m’a donné la sensation d’être un volume bouche-trou. Beaucoup moins de planches mignonnes, leur taille est plutôt petite et les plus grandes images sont des souvenirs des jours heureux… sur ce coup-là, c’était un peu saoulant à mon goût. J’espère que le prochain sera mieux.

Espoirs – Laure Allard d’Adesky

Titre: Espoirs
Auteur: Laure Allard d’Adesky
Éditeur: Les éditions secrètes
Format: Ebook
Quatrième de couverture: L’espoir. L’espoir, c’est cette petite lueur qui nous laisse penser que rien n’est impossible. L’espoir, c’est ce petit souffle qui nous redonne de l’énergie. L’espoir, c’est aussi cette petite voix que l’on entend tout au fond de nous et qui nous dit d’avoir confiance en la vie.
Avec ce recueil, Laure Allard-d’Adesky s’illustre dans un nouveau registre riche en émotions. L’espoir se distingue de différentes manières. Quatre nouvelles. Quatre histoires différentes sur le thème de l’espoir.
La nouvelle « L’enfant dans le noir » a été sélectionnée pour participer au Bibliomobi 2017, organisé par le Centre National du Livre des Hauts-de-France.

Ce recueil est composé de quatre nouvelles qui si elles sont toutes plus ou moins sombres redonnent malgré tout une note finale d’espoir et ça fait un bien fou.

L’homme sur le quai : un homme attend sur le quai le passage d’un train. On comprend rapidement qu’il est désespéré jusqu’à ce qu’un événement imprévu retarde ses plans.
Une très bonne entrée en matière: rapide à lire et qui nous rappelle qu’il y a tant de bonnes raisons de rester en vie.
C’est une nouvelle qui a été source d’angoisse pour moi en raison d’un vécu personnel, j’ai très rapidement cerné le sujet et ce que le personnage principal s’apprêtait à faire donc jusqu’à la conclusion, ce fut la panique.

L’arc-en-ciel : chaque jour, le boulanger se rend à son travail. Il se force à sourire mais il est loin d’y mettre le cœur. Un jour, une petite fille entre dans sa boulangerie. Puisqu’elle ne quitte pas son échoppe, il lui parle et sympathise avec elle sans le vouloir.
À travers les paroles de l’enfant, l’auteure nous fait passer un très beau message : il faut profiter du temps que l’on a tant qu’on peut encore le faire… un texte très émouvant, d’autant plus qu’on devine la fin au fil des mots.
Il n’y a qu’un point qui serait à débattre, c’est lorsque la fillette dit qu’il n’y a que les adultes qui gardent tout pour eux quand ça ne va pas… certains enfants également et le boulanger ne la détrompe pas, sûrement parce qu’il n’est que rarement en contact des petits d’homme.

La promesse : Anne rend visite à sa grand-mère, Babette qui ne peut plus s’occuper d’elle-même. La jeune femme ne peut s’empêcher de faire un parallèle entre sa grand-mère d’avant et celle qu’elle est devenue, notant la triste transformation des sentiments qu’elle éprouve pour cet être auparavant si cher à son cœur.
On a tous une façon différente de réagir face à la vieillesse annonciatrice de faiblesse puis de mort. L’auteure nous en propose une : la peur de perdre l’autre qui nous pousse à nous éloigner et à prendre de la distance, une manière de se protéger soi-même. Souvent, face à cette réaction, il est difficile de retenir celui qui fuit… pourtant, des paroles bien choisies, le fait de s’ouvrir à ceux qu’on aime peut tout changer.

L’enfant dans le noir : un enfant qui vit dans une famille déchirée par la violence et l’abus d’alcool.
Une nouvelle très courte et pourtant poignante. On est désolé pour ce petit garçon qu’on découvre partagé par l’amour qu’il éprouve pour ses deux parents, et ce, malgré les événements douloureux qu’il subit.

Laure Allard d’Adesky nous livre un recueil magnifique et surprenant et parvient à travers des mots simples à faire passer des messages subtils, aussi forts que divers à travers des personnages sont variés, et des événements qui le sont tout autant. Le titre « Espoirs » annonce la couleur mais en commençant ce livre, j’ai eu un doute : allait-on vraiment trouver des lueurss d’espoir dans ces nouvelles ? C’est la première fois qu’une lecture me donne ce sentiment que, quelle que soient les situations vécues, rien n’est perdu.
C’est un gros coup de cœur pour ce recueil.

Challenge Coupe des 4 maisons :
7ème année : Bloclang
– un livre qui n’a qu’un seul mot pour titre – 70 points

Loup, y es-tu ? – Henri Courtade

Titre: Loup, y es-tu ?
Auteur: Henri Courtade
Éditeur: Folio SF
Nombre de pages: 388
Quatrième de couvertureEt si les êtres maléfiques des contes de notre enfance existaient réellement ?
Sans doute ces créatures vampiriseraient-elles notre planète. Elles seraient de tous les génocides, manipuleraient les plus grands dictateurs. Bref, tapies dans l’ombre d’Hitler ou sous le feu des projecteurs des plateaux télé, elles auraient entre leurs mains expertes le devenir de l’humanité.
Sinistre tableau !
Si de tels êtres vivaient, il serait à souhaiter que leur alter ego bienfaisant existe également. Qu’en ce début du XXIe siècle, ces personnages merveilleux s’éveillent et décident de se battre.
Et alors, qui sait de quel côté la balance pencherait…

J’ai mis quasiment quinze jours à lire ce roman, non pas qu’il n’était pas bien, mais j’ai eu du mal à entrer dedans – on passera le fait que j’étais occupée.
J’ai adoré la trame de base : que se passerait-il si les personnages de conte avaient survécu et traversé les siècles jusqu’à notre époque ?
La méchante reine Marilyn Von Sydow vit dans le monde actuel et a bâti un empire grâce aux nouvelles formes de communication. Elle traque quatre princesses de conte de fée – enfin, au moins trois : Cendrillon, la Belle au Bois Dormant, Blanche-Neige et le Petit Chaperon Rouge. Elle parvient par différents stratagèmes à se débarrasser de deux d’entre elle, notamment grâce à l’aide du Loup avec qui elle s’est associée. Elle recherche les deux dernières survivantes mais c’est sans compter l’aide des Veilleurs et du Traqueur.

Je suis un peu plus mitigée quant à la manière dont l’histoire est menée. On alterne entre plusieurs chapitres dans les années 2000 (2001 et 2001) entrecoupés par des récits passés qui placent le contexte.
J’avoue que mes passages préférés étaient ceux d’antan. Je trouve qu’ils apportent beaucoup à la narration et surtout aux personnages ce qui est logique puisque les héroïnes sont amnésiques en 2011. Malheureusement, ça les rend un peu fadasses et je pense que c’est la raison pour laquelle j’ai eu tant de mal à entrer dans l’univers.
J’ai bien plus accroché aux Veilleurs, leur mémoire n’est pas touchée, ils ont soufferts et partagent leurs tourments avec nous. Bref, on peut s’attacher à eux.

En conclusion, je dirai que c’est une bonne lecture, mais sans plus.

Challenge Coupe des 4 maisons :
5ème année : Animagus
– un livre dont le titre comporte le nom d’un animal existant – 50 points

Une vie au zoo, tome 1 – Saki Yamuara

Titre: Une vie au zoo, tome 1
Auteur: Saki Yamuara
Éditeur: Nobi nobi !
Nombre de pages: 175
Quatrième de couvertureHaruko est soigneuse au zoo Hidamari, un établissement qui rencontre des difficultés financières. Elle est enthousiaste mais sa maladresse lui attire les foudres du directeur, qui lui confie les animaux les plus compliqués.

J’ai offert ce manga à ma fille il y a deux petites semaines. Et puisque ma puce était absente la semaine dernière, j’en ai profité pour découvrir ce premier tome d’une série en 4 volumes.

Les premières pages ne m’ont pas convaincue mais cela s’améliore par la suite.
L’héroïne, Haruko Miyamoto, se rend au zoo pour un entretien d’embauche. Malgré son manque d’expérience, elle est embauchée d’office, mais à l’essai. Elle fait de son mieux pour conserver son poste, néanmoins, elle accumule les bourdes comme de mal fermer la cage de Kiba le lion.
Haruko a pourtant une capacité qui lui donne un avantage certain : elle possède un odorat particulièrement développé et avec la bonne interprétation, elle peut améliorer les choses que ce soit pour les animaux du zoo ou pour les soigneurs.

Au fil des pages, on en apprend davantage sur l’héroïne. Enfant, elle était aussi solitaire que l’est l’éléphante Sumire dont elle doit s’occuper. Elle est gentille et pleine de bonne volonté, mais elle n’est pas douée. Pourtant, sa persévérance finit par payer et c’est également ce qui la rend si touchante, pas que le fait qu’elle est détesté par les autres employés.

Les planches sont chouettes, on sent que la mangaka prend un soin tout particulier à dessiner les animaux avec un maximum de détails. De plus, pour que son histoire soit cohérente, elle a fait pas mal de recherches et elle nous donne en fin de tome une liste des ouvrages qui lui ont servi de références.

J’ai bien aimé ce premier tome, il est sympathique et cela se lit vite.

Bilan lecture du mois de février 2018

Bilan de lectureCe mois-ci, au niveau lecture,cela a plutôt fait montagnes russes… Certaines lectures étaient rapides, d’autres atrocement longues… Un bilan moyen.
J’ai lu 9 livres (2 albums jeunesse, 2 mangas, 1 BD, 4 livres).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:


Gif heureux
J’ai aimé:


 

Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Je n’ai pas aimé:

On arrive donc à un total de 1671 pages (69 en albums jeunesse, 475 en mangas, 54 en BD, 1073 en livres).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 08/20

Challenge LEAF : 33/50

Challenge Coupe des 4 maisons : 32 lectures – 1900 points

Challenge Goodreads : 19/110

Challenge Réduit ta PAL à néant (illimité) : 15/70


Actuellement, je lis :
Loup, y es-tu ?
Henri Courtade
(5%)


Actuellement, je joue sur PC à :