Belphégor – Arthur Bernède

Titre: Belphégor
Auteur: Arthur Bernède
Éditeur: Libre de droits d’auteur
Format: E-book
Nombre de pages: 414
Quatrième de couvertureUn mystérieux fantôme hante le musée du Louvre. Un gardien est assassiné, le personnel est en émoi. Le commissaire Chantecoq, aidé de sa fille, la charmante Colette, doit débrouiller cette affaire, assisté par Jacques Bellegarde, jeune et beau reporter au Petit Parisien. Ils vont tenter de découvrir qui se cache derrière Belphégor, à moins qu’il ne s’agisse véritablement d’un fantôme…

J’ai commencé à lire ce roman pour un projet « personnel ». Je connaissais le personnage de Belphégor et une bonne partie de la trame. Seulement, j’avais besoin de connaître les détails de l’histoire, je me suis donc lancée dans cette lecture.

Malheureusement, je n’ai pas du tout accroché. D’ailleurs, arrivée à 48%, j’ai abandonné.
Hormis le fait que je me suis beaucoup ennuyée, un certain nombre de choses m’ont rebutée :
Le style d’écriture de l’auteur, dans un premier temps. Il est assez lourd. Très souvent, lors d’actions rapides, il utilise des verbes à l’imparfait au lieu du passé simple ce qui a énormément freiné ma lecture. Mais ce n’est pas ce qui m’a arrêtée.

Mon plus gros problème s’est situé au niveau des personnages. Je les ai trouvés énervants.
Le journaliste Bellegarde est assez insignifiant… à se demander comment Simone Desroches peut en être éperdument amoureuse. Quant à cette dernière, elle est décrite comme une poète médiocre qui, grâce à son statut social et sa fortune, est entourée de beau monde. Elle m’a particulièrement saoulée, j’avais juste envie de la frapper !
Les policiers sont vraiment nuls et encore, je suis gentille.
Heureusement, le détective Chantecoq semble sortir un peu du lot… mais rapidement, j’ai eu la sensation que ses déductions, basées davantage sur son expérience que sur des preuves, n’étaient en réalité que des suppositions qui miraculeusement tombaient justes. Ça sonnait assez faux et un peu facile.

J’ai poussé la torture jusqu’à 48% du roman parce que connaissant l’identité de Belphégor, j’avais envie de voir si cela changeait quelque chose sur le caractère des personnages.
Finalement, je n’ai pas eu le courage de continuer… dommage.

Challenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Le monstrueux livre des monstres – un livre que vous n’avez pas réussi à terminer – 10 points

Brocéliande, forêt du petit peuple, tome 1 : La fontaine de Barenton – Oliver Peru & Bertrand Benoît

Titre: La fontaine de Barenton
Saga:  Brocéliande, forêt du petit peuple, tome 1
Scénario: Oliver Peru
Dessin: Bertrand Benoît
Couleur: Élodie Jacquemoire
Éditeur: Soleil
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureDes Korrigans ont enfin trouvé le moyen d’obliger Orignace à leur écrire une histoire. Ils veulent que le Teuz invente un conte dans lequel eux auraient un beau rôle, mais Orignace est en panne d’inspiration. Et alors qu’il cherche des idées dans la forêt de Brocéliande, il assiste aux débuts de la passion entre Merlin et Viviane. L’enchanteur fait tout ce qui est en son pouvoir pour séduire la future dame du Lac et n’hésite pas à user de ses sorts les plus puissants… Rien ne l’arrête. Cela fait bien les affaires du Teuz, lui qui cherchait de l’inspiration va être servi ! Seul problème, les Korrigans ne sont habituellement pas friands d’histoires d’amour.

Cela fait plusieurs mois que je tenais à lire cette bande-dessinée qui me tenait particulièrement à cœur pour une raison toute simple : elle m’a été offerte par la maman de la puce que je gardais afin de me remercier… un geste qui m’a beaucoup touchée.

Je trouvais et trouve toujours la couverture très jolie – j’espérais que l’intérieur serait tout aussi beau et je n’ai pas été déçue le moins du monde.
Les dessins sont vraiment chouettes, un côté un peu classique mais pas que… certaines planches et postures de personnages m’ont fait penser à un style orienté vers les comics… Et ça passe très bien avec l’histoire.
Les couleurs s’accordent à merveille avec le récit et sont particulièrement harmonieuses.

Quant au scénario, et surtout avec un nom comme Brocéliande, je m’attendais forcément à un univers médiéval en rapport avec les légendes celtiques pourtant, l’auteur a réussi à me surprendre grâce à des personnages étonnants et attachants.
On suit le lutin Orignace qui se voit contraint par deux korrigans de raconter une histoire – je n’en dis pas plus à ce sujet. En manque d’inspiration, il part en quête d’une idée et tombe sur une jeune femme qui se fait courtiser par un beau parleur. On découvre assez vite leur identité : Merlin et Viviane. Lui est aussi surprenant qu’amusant.

Je dirais bien que je l’ai lu rapidement mais pas tant que ça, finalement, parce que j’ai vraiment profité un maximum des illustrations, m’y arrêtant de longues minutes, m’attardant sur les dessins et cherchant les moindres détails.
Bref, ce fut un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de me procurer la suite.

Walking dead, tome 01 : Passé décomposé – Robert Kirkman, Charlie Adlard & Tony Moore

Titre: Passé décomposé
Saga: Walking dead, tome 01
Scénario: Robert Kirkman
Dessin: Charlie Adlard & Tony Moore
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 143
Quatrième de couvertureRick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus.
Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

J’ai découvert la série télévisée il y a de cela deux ans et j’ai adoré, au point d’avoir dévoré les cinq saisons en quelques jours. Je souhaitais donc lire le comics qui l’a inspirée et les deux premiers tomes m’ont été offerts à mon dernier anniversaire par mes amis Barbouille et Geo – d’ailleurs je les en remercie sincèrement.

Les illustrations sont en noir et blanc et je dois bien avouer que, pour la majorité, j’ai eu beaucoup de mal à m’y faire. Mais une fois habituée, ça passe mieux et maintenant, lorsque je les regarde, je les apprécie particulièrement.
De plus, le style de dessins s’accorde vraiment bien avec le genre gore des zombies. Certains passages sont un peu dégueulasses et je suis bien contente qu’ils ne soient pas colorisés – même si ça ne sera jamais pire que la série télé.

D’ailleurs, en parlant de la série, inutile de dire que j’ai été obligée de comparer les deux
Le fil rouge est à peu près le même : Rick est blessé et tombe dans le coma ; quelques mois plus tard, quand il se réveille, l’hôpital est vide et les zombies sont partout. En rentrant chez lui pour chercher sa femme, Laurie, et son fils, Karl, il trouve une maison abandonnée et rencontre Morgan avec qui il sympathise. Puis il se met en quête de sa famille, direction Atlanta.

Par contre, dans les détails, on en est très loin : la série télé est bien plus longue, il a donc fallu meubler. Je savais que certains personnages n’existaient pas comme Daryl mais je pensais qu’il y aurait quand même le frangin Dixon qui faisait un méchant presque idéal.
Je m’attendais à ce que l’histoire traîne plus en longueur et pas du tout puisque ce premier tome couvre les deux premières saisons de the Walking Dead, cela va donc très très vite.

J’ai adoré ce premier tome, c’était agréable et dépaysant.
Je redoutais que la série ne soit qu’une copie conforme du comics, heureusement, non – alors bien sûr, il y a quand même des similitudes dans certains événements et c’est bien normal, le contraire aurait été surprenant ! Mais, ce n’est nullement dérangeant et surtout, ne sachant pas ce qui coïncide, chaque rebondissement est presque une surprise.
J’ai la suite et j’en suis ravie, j’espère bien m’y mettre rapidement, même si cela signifie qu’après, il n’y aura pas les suivants avant un moment ! Scrogneugneu !

Challenge Coupe des 4 maisons :
3ème année : Waddiwasi – 3 BDs/Manga en moins de 24h – 30 points

Les enfants de la baleine, tome 02 – Abi Umeda

Titre: Les enfants de la baleine, tome 02
Auteur: Abi Umeda
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 190
Quatrième de couvertureLes enfants de la “Baleine de glaise”, gigantesque vaisseau prisonnier des sables, rêvent du monde par-delà les dunes.
Certains par curiosité, comme Chakuro, jeune scribe du navire.
D’autres par impatience, comme Ohni, leader d’une bande de délinquants.
Ils n’ont qu’une trentaine d’années à vivre et une terrible soif d’espoir, loin d’imaginer quel péril les attend, prêt à surgir des confins du désert…

Cela fait un long moment que j’ai lu le premier tome, en avril 2017 – ah, je pensais que ça remontait à plus loin… cela fait malgré tout bien trop longtemps à mon goût, il fut donc difficile de me plonger dans celui-ci et même le résumé qui est pourtant bien fait a à peine suffit à me remémorer tous les détails tant l’histoire est riche.

On débarque donc en plein combat… hum, qui sont les attaquants ? Pourquoi ?
Heureusement, le scénario est suffisamment bien écrit pour qu’on se rappelle, au fil des pages, les événements passés.
Les assaillants sont là pour récupérer le vaisseau échoué du nom de Lycos et, au passage, détruire la baleine de glaise sur laquelle vivent nos héros mais les choses ne se passent pas comme prévu principalement parce que les habitants de l’île, malgré leur côté pacifiste, ont décidé de se défendre comme ils peuvent.

J’ai beaucoup aimé ce second tome.
Les dessins y sont aussi beaux que dans le précédent même si j’ai toujours autant de mal à distinguer les garçons des filles.
Le contexte et les événements rendent l’atmosphère bien plus triste.
Le monde dans lequel vivent les personnages change irrémédiablement les obligeant à évoluer, à modifier leur schéma de pensée (Ohni qui désirait quitter la baleine se pose des questions… du moins, c’est l’impression que l’auteur nous donne) mais également leur vie. Attention, ce n’est pas le cas de tous, certains restent fidèles aux anciens, suivant aveuglément leurs ordres comme de braves petits soldats, quelque soient les conséquences ; on a donc droit à une confrontation intéressante et ce, après une pause permettant à chacun de faire son deuil.

Et comme souvent dans les dernières pages, l’auteur nous abandonne sur un détail qui suscite suffisamment l’intérêt du lecteur pour le pousser à lire le prochain. Je ne fais pas exception à la règle et j’ai vraiment hâte de découvrir la suite.

Challenge Coupe des 4 maisons :
3ème année : Waddiwasi – 3 BDs/Manga en moins de 24h – 30 points

Bilan lecture du mois d’octobre 2017

Bilan de lectureCe mois-ci, contrairement aux précédents, j’ai lu bien davantage. Ma panne livresque commence à passer… tout doucement. Ce n’est pas encore le top mais je trouve que je m’en suis plutôt bien sorti, la preuve ci-dessous :
J’ai lu 6 livres (1 BD et donc 5 livres).
Commençons sans plus tarder:

Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:


Gif heureux
J’ai aimé:

 

On arrive donc à un total de 1093 pages (48 en BD et donc 1045 pages en livre).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 07/20

Challenge LEAF : 26/50

Challenge Coupe des 4 maisons : 8 lectures – 340 points

Challenge Goodreads : 74/125

Challenge Réduit ta PAL à néant (illimité) : 44/70


Actuellement, je lis :
Belphégor
Arthur Bernède
(3%)


Jeux Vidéos :

J’ai terminé Dragon Age Origins et le Dragon Age 2, j’ai donc repris le 3 : Dragon Age Inquisition, cela me permet de mieux en comprendre les tenants et les aboutissants.