La fleur millénaire, tome 05 – Kaneyoshi Izumi

Titre : La fleur millénaire, tome 05
Auteur : Kaneyoshi Izumi
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Son échec à sauver son bien-aimé mentor plonge Aki dans le désarroi le plus total. Face à la souffrance de sa maîtresse, Hakusei infiltre l’endroit où les émissaires du pays de  le retiennent prisonnier. S’en suit alors une conversation à cœur ouvert entre l’élève et le maître où, pour conclure, Seitetsu lui conseille de rester aux côtés de la princesse pour la protéger dans la lutte féroce qui l’attend pour accéder au trône. Pendant ce temps, la redoutable reine de Do poursuit ses manigances à l’insu du roi…

Je ne sais pas trop quoi dire de ce cinquième tome… il est dans la droite lignée du quatrième.
Aki avait monté tout un plan pour libérer Seiitetsu prisonnier du pays de Â. Ça n’a malheureusement pas fonctionné comme prévu, pourtant ça promettait.
Donc une partie de ce tome est tourné vers le thème de l’adieu au mentor d’Aki et Hakusei, le chagrin de la princesse, la jalousie de l’esclave.
Bref, ça n’avançait que peu… jusqu’au moment où apparaît un nouveau personnage : Jahal le marchand. Je pense qu’il devrait relancer un peu l’intrigue, ce qui est un bon point.
Un second détail intéressant : les plans du roi de  sont dévoilés, dommage que la reine ait anticipé sa stratégie.

Bon, je n’ai malheureusement rien a dire sur ce manga, donc je vais blablater.
Le récit est plutôt plat et pas très intéressant.
Les dessins sont toujours aussi inégaux, souvent les illustrations s’améliorent au fil des tomes d’une saga manga, pas là.
Voilà, j’ai fait le tour, ce cinquième tome m’a laissée indifférente. Je suis un peu déçue par cette saga. Autant le premier tome promettait de belles lectures, autant la suite n’est pas à la hauteur. Je ne pense pas que je lirai les prochains.

Les Chefs-d’œuvre de Junji Ito, tome 1 – Junji Ito

Titre : Les Chefs-d’œuvre de Junji Ito, tome 1
Auteur : Junji Ito
Éditeur : Mangetsu
Format : E-book
Nombre de pages : 400
Quatrième de couverture : Neuf histoires exceptionnelles de Junji Ito, publiées au sein du magazine Asahi Shinbun, selectionnées parmi le meilleur du mangaka. Cette oeuvre en deux volumes, inédite en France et contenant de nombreux bonus, s’intègre dans une collection grand format, à la fabrication soignée, spécialement dédiée au maître de l’horreur.
Cette édition bénéficie d’une préface d’Alt236 (Berserk : À l’encre des ténèbres, Astra Mortem) et d’une analyse en fin d’ouvrage par Morolian, spécialiste francophone de l’auteur.

C’est une compilation de nouvelles écrites et dessinées par Junji Ito, le maître de l’horreur manga.
Chaque récit est suivi d’un texte de l’auteur expliquant son choix, son inspiration. J’ai trouvé ça super intéressant.

J’avais profité d’une offre promotionnelle (une des op allstars, il me semble) pour me prendre ce manga en e-book. Le point positif est que je l’ai eu à petit prix, l’inconvénient est la taille de ma liseuse : elle est de format poche pour un manga en format A5, pour les illustrations ça ne pose pas de soucis, elles sont toujours aussi belles, mais le texte ne s’y prête pas, il était beaucoup trop petit ce qui n’était pas très agréable.
C’est un tout petit bémol qui ne m’a pas empêcher de trouver ce manga génial : c’est un coup de cœur pour ce premier tome.

Le vieux vinyle : l’héroïne se rend souvent chez son amie Ogawa afin d’écouter un vinyle dont le chant d’une obscure chanteuse la captive. Elle demande à sa copine si elle peut lui prêter le disque, mais cette dernière refuse. La demoiselle n’en reste pas là et vole l’objet tant convoité.
Une entrée en matière assez lente, un récit malgré tout rythmé. J’avais hâte de découvrir jusqu’à quel degré l’héroïne pète sa pile.

Frissons : la voisine de Yûji est malade. Quand le médecin vient la soigner, elle hurle, ce qui perturbe notre héros. Régulièrement, elle se montre à la fenêtre en pointant son jardin du doigt, laissant apparaître un bras couvert de trous. Yûji a déjà vu ça chez son grand-père. Quel lien y a-t-il entre les deux ?
J’ai eu la bonne idée de le lire au petit déjeuner, me disant que le premier a été light donc que ça passerait. PAs du tout, celui-ci l’est moins.
J’y ai retrouvé tout le mystère et le bizarre qui me plaît tant dans les nouvelles de Junji Ito.

Le mannequin : Iwasaki découvre dans un magazine, un mannequin au visage monstrueux. Son apparence est tellement effrayante qu’il a du mal à dormir et à se concentrer sur son travail. Il finit par s’en remettre jusqu’au jour où son équipe de tournage recrute une actrice et devinez qui postule ?
J’avoue que je comprends Iwasaki : elle fait vraiment froid dans le dos et elle est dérangeante, un truc de malade. C’est une histoire que je connaissais, j’ignore où j’ai pu la lire, n’empêche que j’ai tout du long eu une sensation de déjà-lu mêlée à la certitude des événements futurs.

Les ballons pendus : Kazuko est enfermée chez elle depuis plusieurs jours, tandis que sa propre voix venant du dehors l’appelle. Tout a commencé à dérailler lorsque sa meilleure amie qui ne supportait plus le monde du show-business dans lequel elle évoluait a mis fin à ses jours.
Une nouvelle qui met un peu de temps à se mettre en place, mais il faut bien ça puisque le récit nécessite un contexte détaillé. C’était bien glauque et dérangeant.

Le castelet : Haruhiko vit sur les routes avec son père (un artiste itinérant), son frère et sa sœur. Sa famille donne des spectacles de marionnettes – je sens que ça n’augure rien de bon pour la suite.
Je m’attendais à ce que l’histoire prenne ce genre de tournure, mais bien des points m’ont surprise. L’auteur a été une fois de plus bien au-delà de tout ce que j’imaginais et c’est super « agréable » de découvrir des récits inattendus.

Le peintre : c’est la nouvelle qui a inspiré Tomie. Un peintre réalise une série de peinture sur le même modèle. Mais lorsqu’il rencontre Tomie, il trouve finalement son modèle actuel fade. Il est fascinée par cette nouvelles rencontre et devient obsédé par Tomie.
Certains passages ont été repris dans Tomie parce que je me les rappelle bien, pour d’autres, je ne sais plus.
J’ai adoré retrouvé ce personnage et sa genèse.

Un rêve sans fin : Mami a tellement peur de mourir et d’être plongée dans le néant qu’elle est enfermée à l’hôpital. Son médecin traite en parallèle un homme, Tetsurō, qui a l’impression que ses rêves durent une éternité. Les deux personnages ont-ils un lien ?
J’ai trouvé cette nouvelle intéressante, du moins le sujet qu’elle aborde : la perception du temps différente selon les personnes. Elle n’était pas aussi angoissante que d’autres, mais ça n’enlève rien à la qualité du récit.

La lignée : Risa rentre chez elle, accompagnée de son petit ami, Makita. Elle a subi un choc et a perdu la mémoire.
Dès le début, je me suis méfiée du camarade de la jeune fille. Il peut lui raconter ce qu’il veut, elle ne se souvient de rien. Finalement, la vérité est encore plus dégueulasse que ce que j’imaginais.

Lipidémie : Yui vit avec son père et son frère, au-dessus du restaurant de son paternel. Les mur sont recouverts de graisse, tout comme la peau des deux membres de sa famille. Ça rend son frangin complètement fou.
Ça m’a beaucoup fait penser à l’Abura-akago, un yokai qui lèche l’huile des lampes à huile, ce n’est pas ce qui a inspiré Junji Ito, mais ça aurait pu. Quelques passages étaient dégoûtants à souhait.

Le mannequin, cadrage maudit : Eimi est engagée par une boîte de mannequinât. Elle rencontre une collègue à l’apparence effrayante, Fuchi qu’on a déjà rencontré auparavant dans la nouvelle « le mannequin ».
C’était hyper court… trop rapide pour que l’angoisse monte. Ça ne l’empêche pourtant pas d’être gore.

Les sorcières de Kinvar, tome 4 : L’héritage de l’ancien monde – Marie-Laure Junier

Titre : L’héritage de l’ancien monde
Saga : Les sorcières de Kinvar, tome 4
Auteur : Marie-Laure Junier
Éditeur : Litl’Book
Nombre de pages : 250
Quatrième de couverture : Emily et ses compagnons se sont réfugiés chez un vieil ami de la jeune fille, après une attaque d’une grande intensité. Mais Moonlight les prévient : un grand danger menace d’arriver prochainement. L’avenir du monde est en jeu…
Pendant ce temps, Charlotte se retrouve dans une situation périlleuse. Elle fuit de redoutables ennemis et se fait de nouveaux alliés dans le but de retrouver sa cousine, après plusieurs mois de séparation…

L’an dernier quand j’ai appris que la maison d’édition Litl’book fermait, je me suis empressée de prendre le quatrième et dernier tome de cette saga. Je n’ai malheureusement pas pu le prendre en version papier, trop peu d’exemplaires avaient été imprimés ou alors ils sont partis trop vite, heureusement, je l’ai tout de suite commandé en e-book pour ne pas me faire avoir.
J’ai donc profité du Pumpkin Autumn Challenge pour le lire, une époque parfaite pour lire des romans avec des monstres ou des sorcières.

Ça sent le tome final. Les sorcières de Kinvar associées aux Garous prévoient d’anéantir les hommes. Emily et ses amis s’organisent pour les en empêcher.
Je redoutais un peu cette lecture. Le tome précédent était bien, mais le fait de suivre d’autres personnages qu’Emily et ses marionnettes me dérangeait… et comme ils sont également présents dans ce tome-ci, ça ne m’a pas motivé à avancer vite.
D’ailleurs, les personnages secondaires sont tellement nombreux qu’on passe moins de temps aux côtés d’Emily et comme certaines de ses marionnettes se sont rapprochés des autres protagonistes, leur relation est beaucoup moins forte, leurs interactions moins nombreuses et ça me manque.
Les seuls passages que j’ai vraiment aimés sont ceux du début lorsque Charlotte était captive des Garous parce que j’y ai retrouvé l’ambiance qui me plaisait tant au début de cette saga.

C’est un tome qui bouge, il se passe plein de choses : on n’a pas le temps de s’ennuyer. De plus, on en découvre encore davantage sur l’histoire des créateurs et leur lien avec les autres créatures surnaturelles. Malheureusement, je n’ai pas réussi à me plonger dans cette aventure. J’ai lu sans réelle conviction… je pense que cette période de ma vie n’est pas propice à la lecture : l’envie d’ouvrir un bouquin n’est pas là, le plaisir retiré par cette activité est trop light.

Ce quatrième tome m’a laissée indifférente, seule la fin m’a titillée : l’autrice coupe court à la grande bataille, ça m’a laissé une sensation d’inachevé, pourtant j’ai quand même trouvé la conclusion intéressante, du moins en ce qui concerne les deux derniers chapitres.
Bref, je suis contente d’avoir été au bout de cette saga.

Perfectly Splendid
(Fantôme / Famille / Manoir / Possession / Gothique / Drame)

Le renard et le petit tanuki, tome 5 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 5
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Animaux magiques et folklore japonais : un conte touchant pour faire grandir les petits… et les grands !
Rendu fou de rage par des souvenirs douloureux qui lui sont revenus, Senzo ne fait plus la différence entre ennemis et amis ! Sa fureur est telle qu’elle brise même son collier et permet à ses pouvoirs de se libérer…
Manpachi et ses compagnons tentent tant bien que mal de le raisonner, mais en vain. Ce qu’ils ignorent encore, c’est qu’au cœur du monde des âmes un esprit perturbateur est venu s’immiscer dans la conscience du pauvre renard… Parviendront-ils malgré tout à l’apaiser ?

Ce que c’était bien comme lecture ! Aussi captivant que les quatre premiers.
Senzo se laisse débordé par sa colère et perd complètement le contrôle. Pas besoin d’être un génie pour comprendre que ce sont les miasmes néfastes du maléfique Gyokumen qui l’empoisonnent.
En tout cas, ça chie ! Personne n’est épargné. Heureusement, les loups, les coqs et les renards travaillent de concert pour contenir le mal.

Un nouveau personnage est apparu à la fin du quatrième tome et je le redoutais. Il a finalement été une bonne surprise… et même si j’avais anticipé ce revirement de situation, ça a été bien au-delà de mes espérances.
Manpachi, le petit tanuki, découvre le passé de Senzo… il revit ses souvenirs comme des flashbacks, c’était touchant. Ça m’a émue au point d’avoir plus d’une fois les larmes aux yeux. Un retour dans le passé qui m’a rendu encore plus attachant nos deux héros.
Et puis j’adore Senzo en bébé renard, je fonds tellement il est chou et émouvant.

Bref, c’est un coup de cœur pour ce cinquième tome. Plus qu’un et il faudra attendre la sortie française du 7 pour continuer cette saga…

Pomme alors ! C’est le goût de la tarte aux amaudes !
(Animaux / Mémoire / Intergénérationnel / Thé / Gourmandise / Altruisme / Tendresse / Aide / Guide)

Bilan lecture du mois de septembre 2023

Bilan de lectureComme je l’avais annoncé, j’entame une année de vache maigre niveau lecture… Ce mois-ci ce n’est pas encore catastrophique, mais je ne suis pas sûre du tout de garder le rythme, je verrai bien. Je pense que pour l’instant, ce qui ne me fait pas encore lâcher l’affaire est que le Pumpkin Autumn Challenge a commencé et j’ai une pile à lire (même si elle est principalement constituée de mangas).
J’ai lu 11 lectures (9 mangas et donc 2 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
  


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:


Gif heureux
J’ai aimé:
  


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Je n’ai pas aimé:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a trop déçue:
   

On arrive donc à un total de 2787pages (1682 en mangas et donc 1105 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 13/20

Pumpkin Autumn Challenge : 1/5 romans, 5/8 mangas, 0/1 film

Challenge Goodreads : 149/250

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 065/408


Actuellement, je lis :
Les sorcières de Kinvar, tome 4 : L’héritage de l’ancien monde
Marie-Laure Junier
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Actuellement, je joue sur PC à :