L’Éden des sorcières, tome 5 – Yumeji

Titre : L’Éden des sorcières, tome 5
Auteur : Yumeji
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Après leur rencontre avec Aster, un ancien soldat vivant seul dans un refuge de sorcières, Pilly, Karen et Oak reprennent la route pour l’Éden. Hélas, les jeunes filles ne perçoivent plus la voix des amurds, qui semblent avoir complètement déserté la région…
Soudain, un murmure ténu parvient jusqu’à leurs oreilles ! À la grande surprise des trois compagnons, il provient d’une ville en ruine… Le loup a un mauvais pressentiment, et la découverte de plantes déterrées de façon grossière lui donne raison : c’était un piège de Zakum ! Pilly et Karen arrivent à s’enfuir, mais Oak est fait prisonnier. Pourront-elles le sauver ?

J’avais hâte de lire ce cinquième tome et de découvrir ce qui allait se passer. Le quatrième s’est terminé par la séparation entre Pilly et Oak : la jeune sorcière a dû fuir tandis que le loup retenait les chasseurs. C’était aussi surprenant que stupéfiant.
Oak a été fait prisonnier. Pilly n’est pas décidée à l’abandonner. Elle et Karen se rendent à la capitale. Malheureusement, y entrer est compliqué : il leur faut un laisser-passer.
Ça a été une lecture passionnante. L’histoire avance bien et on n’a pas le temps de s’ennuyer ni une minute pour souffler.

Oak n’est pas très présent, il m’a manqué.
Pilly prend les choses en main et elle morfle bien, la pauvre. Mais j’ai apprécié qu’elle ne lâche pas l’affaire et qu’elle fasse tout pour sauver son compagnon. J’aime la relation entre eux deux.
Karen ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, mais je l’aime beaucoup : sa relation avec Pilly est très chouette.
De nouveaux personnages apparaissent.
Roman, le médecin : il est honnête et gentil ; je l’apprécie beaucoup
Lyon : même s’il est soldat, me plaît bien. Il est sympathique.
Je me demande si lui et son acolyte n’étaient pas déjà présents dans les tomes précédents, mais j’ai un trou.
Adonis est imbu de sa personne. Il est beau, il aime les filles. Le gros stéréotype du tombeur. Et puis, il est étroit d’esprit, pas sûre de l’apprécier lui. On verra comment il réagit dans le sixième tome face à l’épreuve qui attend nos héros.

C’est un coup de cœur pour ce manga.
J’ai hâte que le prochain sorte, mais il faudra attendre encore un peu, début décembre… ça va être long.

Siúil a Rún, Maureen
(Irlande / Petit peuple / Mythes et légendes celtes / Nature Writing / Vert)

Les fées, le Roi-Dragon et moi (en chat), tome 4 – Aki (JP) & Kureha

Titre : Les fées, le Roi-Dragon et moi (en chat), tome 4
Mangaka : Aki (JP)
Scénario original : Kureha
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Voici que je suis maintenant témoin d’une guerre… J’aimerais tellement que le conflit cesse et que tout le monde en revienne sain et sauf ! Mais cela est-il vraiment possible ? Je me sens impuissante ! La nouvelle est tombée : Nadasha a fait partir ses troupes pour attaquer le Royaume des dragons. Les deux pays sont officiellement en guerre. Bien que le peuple des dragons ne semble pas alarmé par cette invasion, bien au contraire, Ruri est inquiète car elle apprend par Joshua qu’Asahi s’est jointe à l’armée pour sauver son amie. Craignant qu’un malheur n’arrive à la jeune fille, Ruri décide donc de se rendre également sur le champ de bataille. Mais les humains ont peut-être une stratégie spéciale pour affronter leurs ennemis…

Je ne sais pas trop par où commencer…
Je suis plutôt surprise par cette lecture. Je pensais que le tome 4 serait consacré en majeure partie à la guerre contre le royaume de Nadasha, mais c’est torché très vite et y a beaucoup de blabla, ce qui en temps normal ne me dérange pas surtout si ça apporte quelque chose au récit. Malheureusement ce n’est pas le cas et je me suis ennuyée.

Les événements s’enchaînent lentement et il ne se passe finalement pas grand-chose :
– la guerre contre Nadasha est terminée, Asahi et ses troupes ont perdu
– les pierres anti-magie sont découvertes
– la grande-prêtresse et ses acolytes sont prisonniers et jugés
– Ruri s’explique (encore) avec Asahi et pour la première fois avec les camarades qui la harcelaient
– Kotarô apparaît sous une autre forme.

Il y a quelques points positifs : le résumé du début permet de replacer l’histoire, les dessins sont toujours aussi beaux.
Par contre, les points négatifs m’ont davantage marquée. Cette fois, les personnages m’ont laissée indifférente, d’ailleurs j’ai eu du mal à me remémorer qui était qui. Le récit n’avance pas et j’ai trouvé cette lecture longue.

Je suis un peu déçue. J’avais adoré les premier, mais celui-là est beaucoup moins bien. C’est décevant.
Le prochain tome n’est pas encore sorti, mais à la fin, la mangaka laisse entendre qu’un nouveau personnage important va faire son apparition, ça me laisse dubitative et ça attise ma curiosité.

Mercy Thompson, tome 11 : Le souffle du mal – Patricia Briggs

Titre : Le souffle du mal
Saga : Mercy Thompson, tome 11
Auteur : Patricia Briggs
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 401
Quatrième de couverture : Mercy Thompson doit faire face à un ennemi mortel pour défendre tout ce qui lui est cher…
Mon nom est Mercedes Athena Thompson Hauptman, et je suis mécanicienne. Et changeuse coyote… Et la compagne de l’Alpha de la meute du bassin du Columbia.
Mais rien de tout ça ne poserait de problème si je n’avais pas accepté d’endosser la responsabilité de protéger tous ceux qui vivent sur notre territoire. Sur le moment, ça semblait être la chose à faire. Ça aurait dû se limiter à traquer des gobelins tueurs, des chèvres zombies et un troll de temps à autre. Au lieu de cela, notre foyer est à présent considéré comme une zone neutre où les humains peuvent négocier avec les faes sans danger.
En réalité, rien ni personne n’est en sécurité. Tandis que généraux et politiciens affrontent les Seigneurs Gris des faes, une tempête approche… Et son nom est la Mort.
Mais nous sommes la meute, et nous avons donné notre parole. Qu’importe le prix.

J’ai mis un temps fou à lire ce onzième, ce qui était particulièrement frustrant : comme les précédents, il était captivant, mais après une journée de cours, j’ai du mal à me pencher sur un bouquin et peu importe qu’il soit aussi génial que le souffle du mal.

Cette fois, Mercy doit affronter des zombies, très exactement des chèvres miniatures zombies… ça aurait pu être des créatures terrifiantes, ben non et tant mieux. Ce qui l’attend par la suite est bien assez éprouvant. En effet, les sorcières noires du convent Hardesty s’infiltrent à Tri Cities pour empêcher les négociations entre humains et faes. Rien ne semble pouvoir les arrêter.
Sur ce coup-là, je me suis demandés comment Mercy et la meute d’Adam allaient s’en sortir, c’était mal barré.
En tout cas, ça a de terribles conséquences sur certains personnages et les pertes sont énormes.

Zee et Tad sont présents et j’ai apprécié ça. Même si la contrepartie est que notre héroïne n’est jamais seule, j’aime ses moments de solitude et les réflexions qui en découlent et là, on n’en a quasiment pas… son enlèvement par Bonsara a laissé des traces.
On découvre enfin qui est Sherwood Post et ce qu’il est capable de faire. Il est impressionnant et ferait presque passer Adam pour un louveteau. Heureusement, il n’est pas dominant, c’est sûrement la raison pour laquelle l’alpha le garde parmi ses loups-garous.
Wulfe est également de la partie. Il a un côté effrayant et je n’aimerais pas me retrouver face à lui et sa folie – et encore moins maintenant que je l’ai vu à l’œuvre. Néanmoins, je l’ai trouvé amusant, il a de la répartie et ça m’a éclaté.

J’ai adoré cette lecture qui m’a tenue en haleine du début à la fin. Je me demande ce que nous réserve le prochain : une alliance ou un affrontement avec le roi des gobelins ?

L’esprit indomptable de Jo March
(Place de la femme / Indépendance / Ambition / Rêve / Sororité / Théâtre / Écrivaine)

The Rising of the Shield Hero, tome 02 – Kyû Aiya et Yusagi Aneko

Titre : The Rising of the Shield Hero, tome 02
Oeuvre originale : Yusagi Aneko
Mangaka : Kyû Aiya
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couvertureDans un monde semblable à un jeu de rôle d’heroic fantasy, Naofumi est devenu le héros au bouclier : il possède une arme défensive exceptionnelle, mais qui lui interdit d’attaquer, et donc de gagner en expérience. Pour remédier à cela, il acquiert une jeune esclave, Raphtalia qui deviendra son bras armé… si elle parvient à surmonter les traumatismes de son passé. Sur le plan mental, Naofumi et Raphtalia devront être également bien armés, alors qu’une vague de monstres, les calamités, s’apprête à déferler sur le royaume…

Un second tome un peu moins sympa que le précédent, surtout parce qu’il y a des changements comportementaux, ce qui m’a foncièrement dérangée.
Dès le début, Raphtalia est devenue adulte alors que seulement dix jours se sont écoulés. Naofumi la voit toujours comme une enfant. La croissance de l’esclave peut se déduire facilement : elle a pris de l’xp et ça l’a fait grandir, une explication qui peut tenir la route. Mais comment s’explique son brusque changement de comportement ? Elle est passée de réservée à directive. Sur des mois, je veux bien admettre que c’est possible, ça change progressivement, mais pas en dix jours.
C’est un détail, me direz-vous, mais ça modifie profondément les relations entre les personnages.

Quelque part, c’est nécessaire vu ce qui arrive dans ce tome :
la première vague arrive, si les 3 héros armés s’occupent des monstres sur leur lieu d’apparition, Raphtalia et Naofumi pensent au village qui les a accueillis tantôt, et le protègent. Une réaction cohérente avec son rôle de héros au bouclier.
– pendant les réjouissances organisées pour fêter la victoire des chevaliers, Motoyasu qui s’est épris de Raphtalia défie son maître en duel pour libérer l’esclave.
On en apprend plus sur cette saloperie de Myne, ça explique bien des choses.

L’histoire continue tout doucement à se mettre en place. Ce second tome se penche davantage sur la profondeur de la relation qu’entretiennent nos deux protagonistes. Naofumi nous fait un putain de retour en arrière… ça montre qu’il n’est pas si méchant que ce que les autres pensent, mais j’avoue que je le préfère quand il est mauvais.

Les dessins sont moins sympas que dans le précédent. J’ai tiqué à plusieurs reprises : les yeux qui sont beaucoup trop écartés ou en décalage l’un par rapport à l’autre… y en a eu d’autres couacs, mais ce sont surtout les yeux que j’ai retenus.
J’ai moins aimé ce second tome. Il est bien, y a des passages qui m’ont plu, certains m’ont même captivée, mais j’ai moins accroché sur les personnages et je pense que ça m’a déçue.

Légende de la hache noire
(Médiévale / Chevaleresque / Quête / Épopée / Illustré / Fantasy)

Solo Leveling, tome 11 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 11
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Décidément, chaque fois que je lis ce manga, je prends une claque ! Chaque fois que je lis un tome de Solo Leveling, la motivation n’est pas là… j’ai la désagréable sensation d’avoir fait le tour et je redoute de m’ennuyer. Pourtant, ça n’arrive jamais et celui-ci ne fait pas exception. Une fois commencé, il m’a été impossible de m’arrêter, surtout qu’on arrive à un moment crucial du récit :

Sung Jinwoo a obtenu la clé pour retourner dans le donjon initial qui a fait de lui ce qu’il est. Quand il est convoqué, il s’y rend.
Pour avoir des réponses à ses questions, il doit passer des épreuves… facile, me direz-vous avec toutes ses ombres surpuissantes ! Eh ben non. Il est nerfé ce qui rend le combat ardu.
En parallèle, des portails de niveaux S ont popé un peu partout dans le monde, on ne suit que celui du Japon et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça pue.

On a enfin quelques réponses à nos questions ; c’est loin d’être complet, mais c’est suffisant pour me satisfaire jusqu’au prochain tome.
Les dessins sont toujours aussi beaux, je pense que la colorisation joue énormément, elle fait très pro et ça contraste d’autant plus que certains webtoons n’ont pas cette qualité graphique.
L’auteur ne s’appesantit pas sur les personnages, il n’a pas le temps. Il développe davantage le côté politique, mais aussi épique. Souvent, ça me dérange et ça me coupe de la lecture. Pas là, bien au contraire, je trouve ça passionnant.

Bref, j’ai adoré ce onzième tome. Vivement le prochain !