Jeu de piste « Sur les traces du mal » à travers Strasbourg

Bonsoir jeunes filles,

Halloween n’est pas un soir comme les autres. C’est le soir de tous les possibles. Le soir où le voile entre les mondes est le plus fin… Nous pourrions jouer à nous faire peur, mais ce ne sera pas le cas.
C’est le soir idéal pour permettre au mal de s’étendre à travers le monde. Strasbourg n’est pas une zone de non-droit en la matière. Dans des temps plus ou moins lointains, les ténèbres se sont abattues dans plusieurs endroits du centre-ville.
Je vous propose donc de partir sur les traces du mal.

Donner aux joueurs un plan sans indice et sans nom de rue allant du point de départ jusqu’à la fontaine de Janus (18 place Broglie).


Fontaine de Janus

Organiser un pictionary : dessiner les titres de contes pour recevoir des morceaux de phrases.
(8 noms de contes : la belle et la bête, le briquet, la petite sirène, le petit chaperon rouge, la petite fille aux allumettes, le joueur de flûte de Hamelin, le petit Poucet, la princesse au petit pois)

  1. La fontaine de Janus a été dessinée par le célèbre Tomi Ungerer en 1988, pour les 2000 ans de la ville de Strasbourg.

  2. Le morceau d’aqueduc est formé de 5000 briques maçonnées autour d’une structure en béton. Il rappelle les origines romaines de la cité.

  3. D’un côté se trouve l’inscription « Argentoratum MM » (nom latin de Strasbourg) et de l’autre « Strasbourg 2000 »

  4. Au centre de l’aqueduc, se trouve la tête du dieu Janus, un dieu à deux visages, qui illustre la bipolarité de Strasbourg, la ville des routes partagée entre France et Allemagne. Un des visages regarde vers le centre historique de Strasbourg et l’autre vers la Neustadt.

  5. Janus est le dieu romain des commencements et des fins.

  6. Il représente également l’antagonisme entre le bien et le mal avec ses deux visages.

  7. Traversez la place Broglie pour rejoindre la rue de la Comédie. Puis prenez la première à gauche et remontez la rue brûlée jusqu’au bout. Traversez jusqu’à la Nouvelle Poste. Prenez la rue de l’Arc-en-Ciel.

  8. Arrêtez-vous devant la statue de la place St Étienne. Vous pouvez y aller.


Interlude 1 : La rue brûlée

Au milieu du XIVème siècle, une épidémie s’abattit sur Strasbourg, décimant 16000 de ses habitants.
Les juifs, qui habitaient dans le quartier de la rue brûlée, ont été accusés d’être responsables de cette maladie et la corporation des Bouchers a poussé la populace à se venger. 1800 juifs furent arrêtés, 900 furent brûlés et suppliciés.


Meiselocler

La statue a été offerte par la ville de Munich en 1929.

Donner l’Indice : quel est le nom de la reine qui provoqua la guerre de Troie ?
Réponse : Hélène

Donner le Message :
QJG, NGU ICTU, NC OCVKPGG GUV DGNNG
XQWT PG XQWNGB RCU SW’QP CKNNG CVVKTGT NGU OGUCPIGU ?
NC-DCU, FCPU NC HQTGV FW TJKP, QW FCPU NC EJCOR CWZ CNQWGVVGU,
KN A C FGU EHCTDQPPKGTGU, FGU OGUCPIGU DNGWGU, FGU OGUCPIGU JWRRGGU GP ITCPF PQODTG.
SWK P’C LCOCKU CRRCVG NGU OGUCPIGU P’GUV RCU WP XTCK ICTEQP
TGPFGB-XQWU FGXCPV NC ECVJGFTCNG RQWT WPG XKTGG GP GPHGT.

Traduction
« Ohé, les gars, la matinée est belle.
Vous ne voulez pas qu’on aille attirer les mésanges ?
Là-bas, dans la forêt du Rhin, ou dans le champ aux alouettes,
Il y a des charbonnières, des mésanges bleues,
des mésanges huppées en grand nombre.
Qui n’a jamais appâté les mésanges n’est pas un vrai garçon ! »
Rendez-vous devant la cathédrale pour une virée en enfer.


Le diable et la cathédrale

De nombreuses légendes courent sur la place venteuse de la cathédrale.
L’une des légendes dit que ce sont les sorcières qui tournent autour de la cathédrale : d’après certains, c’est pour empêcher le diable d’y entrer, d’après d’autres c’est pour l’empêcher d’en sortir.

La légende la plus répandue raconte qu’en allant observer la Terre en chevauchant le vent, son fidèle destrier, le diable entendit parler de cette nouvelle construction érigée en l’honneur de son ennemi juré. Piqué de curiosité, il fit descendre sa monture vers Strasbourg afin d’observer si la cathédrale était bien à la hauteur des rumeurs qui lui étaient parvenues !
Arrivé devant, il fut marqué par la beauté du bâtiment. Ce ne fut cependant pas cette magnificence qui frappa le plus le diable. Il fut plutôt extrêmement surpris et flatté de voir qu’une représentation de sa personne trônait au-dessus d’un des portails de la cathédrale. Sculpté sous le visage du Tentateur, il était en train d’essayer de séduire les Vierges Folles. Il est ainsi représenté sous les traits d’un jeune homme séduisant, tenant fièrement une pomme. De son dos sortent des crapauds, des lézards et des serpents, bestiaire représentant la traîtrise et plus généralement le mal.
Le diable, extrêmement flatté de se voir ainsi représenté, décida de rentrer dans le bâtiment afin de voir si son intérieur égalait la beauté de son extérieur. Il est certain qu’il chercha également à savoir si un nouvel hommage lui était rendu dans les multiples sculptures qui arborent le sein de la cathédrale. Néanmoins, lorsque le diable entra dans le bâtiment, il fut surpris par un office religieux. Il fut alors pris au piège au sein de la cathédrale pour les siècles à venir. Enfermé depuis ce jour dans un des piliers de le bâtiment, la présence du diable à l’intérieur se ressentirait à travers un courant d’air frais qui parcourt l’édifice à tout moment de la journée…
Le diable ainsi piégé, sa fidèle monture, le vent, ne se décida pas à l’abandonner. Si un jour il parvenait à en sortir elle serait là, prête à l’emmener au plus vite loin de la cathédrale. Le vent attend ainsi toujours sur le parvis de la cathédrale que son maître en ressorte et, impatient, tourne en rond autour du bâtiment depuis des siècles. C’est ainsi que depuis, le vent souffle toujours, non pas sur la Bretagne armoricaine, mais sur le parvis de Notre-Dame de Strasbourg.
(Histoire trouvée sur le site : https://spokus.eu/diable-vent-cathedrale-strasbourg/)

Trouvez au-dessus des portes de la cathédrale la sculpture du diable (indice : il tient une pomme à la main). Donner une photo de la statue du tentateur
Comme si le mal était attiré par la cathédrale et son diable, un obus s’est encastré dans la façade d’un bâtiment, suite aux bombardements de la ville par les prussiens en 1870. Donner une photo de l’obus
Avant de lancer la prochaine épreuve, quelle est la véritable raison pour laquelle le vent souffle si fort et constamment autour de la cathédrale ?
Réponse : la place sur laquelle la cathédrale a été érigée est le point le plus haut de Strasbourg.

Puis inventez une chanson pour inciter les serpents à vous guider jusqu’à la prochaine étape.
Voici la chanson des filles :
Kha les serpents portés par le vent
Ils sont lents, mais nous attirent comme les aimants
Ils nous servent d’ornements
On devient très charmants
Suivez nous au lieu d’âtre malveillants
Kha les serpents portés par le vent


Interlude 2 :  la place du marché aux cochons de lait.

Sur la place, se trouve un puits surmonté d’une structure en fer forgé qui daterait du XVIIIème siècle. Il s’agirait d’une réplique de l’un des quatre puits qui se trouvaient sur l’ancienne place d’Armes (place Kleber), que l’on aperçoit sur une gravure de Jean Hans vers 1800. Donner la photo :


Pont du corbeau

Du XIVème siècle au XVIIème siècle la place s’appelait le pont au supplice. Elle devient la place du corbeau en 1849.
Au Moyen-Âge, c’était un lieu d’exécution publique. Les condamnés étaient enfermés dans une cage et exposés au regard des passants pendant quelques jours avant d’être jetés à l’eau.

Jeu du pendu : Mots à trouver – ténèbres, corbeau, monstres, halloween, enfer, torture, démon, meurtre, bourreau, sarcophage
Chaque mot trouvé donne une coquille d’œuf contenant un morceau de papier :
– Vous êtes arrivées jusqu’ici
– sans encombre.
– Bravo !
– Maintenant, rendez-vous
– place Saint Thomas
– où vous attend
– la célèbre momie
– de l’évêque Adeloch.

Direction place Saint Thomas.


Place Saint-Thomas, devant l’église.

Un endroit placé sous le signe de la destruction. Lors du grand incendie en 1007, l’église fut détruite. Puis en 1144, c’est la foudre qui à son tour détruit entièrement l’édifice. La reconstruction dura jusqu’à 1521.
Le bâtiment abrite plusieurs monuments funéraires : (distribuer les photos de chaque monument)
– le sarcophage roman de l’évêque Adeloch (27ème évêque de Strasbourg de 817 à 822), commandé en 1130 et sculpté dans du grès rose.
– le mausolée de style baroque tardif du maréchal Maurice de Saxe, brillant militaire au service de la France qui a participé aux guerres de succession de Pologne (1733-1738) et d’Autriche en 1740.
– la plaque funéraire datant de la Renaissance de Nicolas Roeder de Tiersberg (mécène de Strasbourg). Une plaque qui représente un cadavre en train de se décomposer, érigée en 1510.

Jeu du serpent : action et vérité. (Tête de mort : recule de 2 cases)

Dès qu’un joueur a passé l’arrivée, donner un bonbon puis leur donner une carte itinéraire.

A partir de là, le temps nous a manqué. Nous avons donc raccourci le jeu. Direction place de  l’homme de fer.


Place de l’homme de fer

La guerre est un fléau qui a souvent frappé la ville de Strasbourg. Et ce, depuis des siècles. Il fallait bien que les chevaliers, la milice ou les malfrats puissent s’équiper. Il y avait un forgeron d’armes au centre de Strasbourg, sa boutique était située place de l’homme de fer.
La place doit son nom actuel au soldat en armure que le forgeron en question a fixé au XVIIIème siècle à quatre mètres de hauteur sur sa façade.
Elle est toujours là, trouvez-la et prenez une photo avec vos téléphones. Donner la photo de l’armure

L’épreuve sémaphore a été donnée à la fin du jeu, à la maison.


Place des Halles : ancienne synagogue.

Donner aux filles une photo de la synagogue.
La synagogue a été construite en 1896, dans un style néo-roman dans du grès rose.
Le 30 septembre 1940, elle est incendiée par un commando des jeunesses hitlériennes composé de Badois et d’Alsacien.

Ce drame a fâché le fils du Rabbin qui a créé un golem de glaise afin de se venger, mais la créature s’est emballée et est devenue incontrôlable.

Le golem a 75 points de vie. Il a 2 attaques :
– coup de poing : inflige 3 points de dégâts à un ennemi.
– crachat de glaise : touche 3 joueurs et leur inflige 1 points de dégâts à chacun.
C’est à vous de l’arrêter lancer 1D8 pour savoir la créature que vous incarnez.

  1. Loup garou 2. Méduse 3. Banshee 4. Vampire 5. Démon 6. Gargouille 7. Vouivre 8. Will O’wisp

Quand le golem est vaincu, donner aux joueur un petit cœur qui s’ouvre, avec la clé d’un cadenas dedans avec un mot  » le trésor vous attend à la maison » et rentrer pour ouvrir le coffre rempli de bonbons.

Une fois rentrés, les joueurs ont pu faire les 2 épreuves tronquées :
– faire le puzzle créé pour l’occasion à partir d’une photo
– donner le message sémaphore (pour plus de fun, laisser les joueurs reproduire le message en leur donnant 2 drapeaux), puis leur remettre l’alphabet en sémaphore pour qu’ils puissent traduire le message.

FIN

Bilan lecture du mois d’octobre 2022

Bilan de lectureJe crois bien que c’est le meilleur bilan de lecture réalisé depuis le début du blog. Bon, je sais bien que ce n’est pas une compétition, que l’essentiel est de prendre du plaisir à lire (ce qui est le cas), mais c’est satisfaisant de savoir que j’ai pu lire à loisir.
J’ai lu 23 livres (2 BD, 14 mangas et donc 7 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
    


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:
      


Gif heureux
J’ai aimé:
   


Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:
 


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Je n’ai pas aimé:
 


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a trop déçue:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
J’ai détesté:

On arrive donc à un total de 5050 pages (208 en BD, 2565 en mangas et donc 2277 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 12/20

Pumpkin Autumn Challenge :
07/14 livres, 10/15 mangas et 10/15 films/séries

Challenge Coupe des 4 maisons : 10 items – 325 points

ABC 2022 : 22/26

Challenge Goodreads : 175/180

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 049/325


Actuellement, je lis :
Cauchemars, tome 3 : Sluagh
Sophie Fischer
(78%)


Actuellement, je joue sur PC à :

Une journée d’automne – Wallace Stegner

Titre : Une journée d’automne
Auteur : Wallace Stegner
Éditeur : Gallmeister (Totem)
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Suspendue au bras de son mari Alec, Margaret guette avec impatience l’arrivée du train de sa sœur Elspeth, venue d’Écosse pour vivre avec eux dans l’Iowa. Vive et malicieuse, s’émerveillant d’un rien, Elspeth respire la joie de vivre et ne tarde pas à illuminer leur vie de riches fermiers bien installés. Mais alors que l’automne s’annonce, un triangle amoureux se forme peu à peu entre Alec et les deux sœurs. Lorsque survient l’irréparable, celui-ci ne tarde pas à se transformer en piège dramatique. Il faudra alors sauver ce qui peut l’être.

Eh ben, ce fut une lecture rapide : si j’avais pu lire hier soir, je l’aurais terminé en 24h.
Elspeth vient vivre chez sa sœur aînée Margaret et son mari Alec qui habitent dans une ferme en Iowa.
Elle se sent seule et s’entend bien avec l’un des employés de son beau-frère, mais comme ça ne plaît pas à sa sœur, elle prend ses distances pour se rapprocher d’Alec.
On sent bien qu’il va se passer un truc entre eux deux… et s’en est angoissant.

J’ai apprécié le personnage de Margaret, elle est un peu trop collet-monté, mais ce qui lui arrive et sa douleur la rendent attachante.
Je suis plus mitigée pour Elspeth. Dans un premier temps, elle s’est montrée joyeuse et solaire, mais sa naïveté m’exaspérait un peu.
Par contre, dès le début, j’ai détesté Alec et sa manie de raconter n’importe quoi. Ses histoires sont censées être amusantes, elles le sont probablement quand on a 8 ans, ça ne devrait pas l’être quand on a vingt-quatre ans comme Elspeth.

J’ai adoré les descriptions : celles du premier chapitre m’ont un peu ennuyée, mais par la suite, quand elle va se balader, les décors sont magnifiquement détaillés… je m’y suis cru. Les personnages sont tout aussi bien dépeints, de manière réaliste : ils sont humains, avec leurs qualités et leurs défauts.
Ce fut une lecture courte, mais passionnante. J’ai adoré ce roman.

Coupe des 4 maisons :
Citrouilles géantes (item éphémère Spooky Boo) – lire un livre se déroulant à l’automne, ou en octobre 85 points

 

Octobre

Titre : Octobre
Réalisateur : Soren Sveistrup
Casting : Esben Dalgaard Andersen, Danica Curcic, Mikkel Boe Folsgaard, David Dencik, Iben Dorner, Lars Ranthe
Durée : 50 minutes/épisodes
Nombre d’épisodes : 6
Genre : Policier, Thriller
Synopsis : Une jeune femme assassinée gît sur une aire de jeux de Copenhague. Au-dessus d’elle est suspendu un bonhomme fabriqué avec des marrons.

C’est une série danoise en 6 épisodes adaptée du livre de Søren Sveistrup, et à priori, l’auteur a participé à la création de la série.

Deux enquêtes se croisent : celle de Christine Hartung, fille de la ministre des familles qui a disparu, l’affaire est classée. Et celle des bonshommes en marron où des mères sont tuées et amputées, pas forcément dans cet ordre-là. Qu’ont en commun ses deux affaires ? C’est ce que vont devoir découvrir l’agent Thulin et son nouveau coéquipier, Hess.

Je dois bien avouer que ce ne sont pas des super flics : Thulin n’a aucun instinct policier, y a plein de détails qui auraient dû faire tilt ; Hess n’est pas mauvais, mais il fait bande à part et se prend pour un super-héros en intervenant tout seul plus d’une fois et en se mettant en danger (je suppose que c’est ce qu’il cherchait, mais quand même). En fait, ils auraient pu être bons s’ils avaient partagé et croisé leurs informations.
Par contre, humainement les personnages sont top, je les ai bien aimés.

Dans le rythme, ça m’a beaucoup fait penser aux films les enquêtes du département V. C’est lent, mais intéressant : plus on avance, plus ça le devient ; les liens entre les personnages et les intrigues apparaissent au fil des minutes et tout se fait jour. Certaines révélations étaient prévisibles, d’autres pas.
J’ai adoré cette série, et mon homme également.

Automne douceur de vivre
La maison Slanghsters (série audio)

La Moïra, tome 1 : Le chemin de la louve – Henri Loevenbruck

Titre : Le chemin de la louve
Saga : La Moïra, tome 1
Auteur : Henri Loevenbruck
Éditeur : Le Livre de Poche (Jeunesse – Fantasy)
Nombre de pages : 253
Quatrième de couverture : Aléa, une jeune orpheline de treize ans, hérite, sans le vouloir, d’un don étrange et unique.
Est-elle devenue le Samildanach, annoncé par la légende comme le sauveur des peuples de l’île ? Obligée de fuir sa ville natale pour des petits larcins qu’elle a commis, Aléa va devoir faire face à de redoutables ennemis : les fanatiques soldats de la flamme, ou le conseil des druides, qui lui envient son pouvoir. Dans l’ombre, tel le reflet d’un miroir, une louve solitaire vit une aventure étrangement parallèle à celle de la jeune orpheline.
Leur avenir est encore flou, mais une destinée unique attend la louve et l’enfant.

Ça fait très longtemps que j’ai ce premier tome dans ma PàL et s’il n’y avait pas eu les items éphémères Spooky Boo du challenge coupe des 4 maisons, je ne l’aurais probablement pas sorti avant un moment.

On suit plusieurs personnages :
Aléa est orpheline et doit se débrouiller pour survivre. Elle trouve dans la lande le cadavre d’un vieillard. Quand elle le touche, elle est soufflée par une mystérieuse force. Elle récupère sa bague et fuit vers le village pour prévenir le capitaine.
Phelim, un druide qui tente d’en savoir plus sur le corps qu’a trouvé Aléa, ce qui effraie la jeune fille.
Imala, une louve prête à mettre bas, et qui s’est mise à dos sa meute.
Mjolln, un nain que rencontre Aléa après avoir fui le village.

Il y a plein d’autres personnages, notamment les méchants, l’apprenti druide William, les Thuathann, etc. En fait, on passe de l’un a l’autre et c’est assez désagréable.
Les passages qui me plaisaient le mieux étaient ceux avec Aléa et ça se lisait tout seul, mais régulièrement, c’était entrecoupé par les autres récits ; ça cassait le rythme et j’avais beaucoup de mal à reprendre.

J’ai adoré la relation que notre jeune héroïne entretient avec Mjolln, le nain est un poète dans l’âme : certains de ses discours étaient empreints de lyrisme. Et puis, il est drôle.
J’aimerais pouvoir dire qu’il a sauvé cette lecture, mais ce n’est pas le cas. Ça m’a paru long et les constantes interruptions m’ont empêchée de rentrer dans l’histoire. Ce roman m’a laissée indifférente. Dommage parce qu’il y avait beaucoup de points positifs !

Coupe des 4 maisons :
Canons de Chudley (item éphémère Spooky Boo) – lire un livre à la couverture orange80 points