L’Appel de la Lune – Mercy Thompson 1 – Patricia Briggs

En l’espace de quelques jours, je viens de finir le premier tome de la saga Mercy Thompson, l’Appel de la Lune de Patricia Briggs. Habituellement, je ne lis pas ce genre de livre, j’ai d’ailleurs très peu de série Bit-Lit. C’est un genre que je n’apprécie pas: trop puéril, trop simpliste que ce soit au niveau de l’histoire ou des personnages stéréotypés. Mais je dois bien avouer qu’une fois n’est pas coutume, j’ai relativement bien apprécié ce premier tome. Cela contient bon nombre des défauts que j’ai sus-cité, pourtant, j’ai trouvé ce livre relativement frais: facile à lire -OK, en éternelle insatisfaite, je déplore quand même et principalement le manque cruel de description-, pas trop gnangnan, ni trop puéril, nettement plus adulte que du Twillight, pour ne citer que cette série n’ayant pas assez de références en la matière pour être totalement objective.
De plus, le personnage principale n’est pas une ado, elle n’est pas bêtement en extase devant un bel Apollon à exécuter ses moindres désirs… Pour une fois, elle a un peu de caractère et le peu de soumission qu’elle offre est le plus souvent réfléchis et expliqué. Après, soyons honnête, l’histoire est loin d’être novatrice, et il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard… mais l’univers en reste pour le moment sympathique et cohérent, on vivote entre loup-garou, vampires, faes, métamorphes… (merde, ça ne me change pas vraiment de TrueBlood, là 🙁 ); je dirai: à voir la suite si je m’en lasse ou pas.
En tout cas, j’ai bien aimé, ce qui m’étonne moi-même. Peut-être est-ce parce qu’au final, je m’attendais à pire ! Je m’interroge…

Résumé:  » Les loups-garous peuvent être dangereux si vous vous mettez en travers de leur chemin. Ils ont un talent extraordinaire pour dissimuler leur véritable nature aux yeux des humains. Mais moi, je ne suis pas tout à fait humaine.  »
En effet, Mercy Thompson n’est pas une fille des plus banales. Mécanicienne dans le Montana, c’est une dure à cuire qui n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis et à sortir les griffes quand le danger frappe à sa porte.
Mais ce n’est pas tout : son voisin très sexy est le chef de meute d’une bande de loups-garous, le minibus qu’elle bricole en ce moment appartient à un vampire, et la vieille dame très digne qui lui rend visite vient jeter des sorts sur son garage.
Au cœur de ce monde des créatures de la nuit, Mercy se trouve mêlée à une délicate affaire de meurtre et d’enlèvement…
« Excellent… Un pur moment de plaisir ! »

Kim Harrison, auteure de Sorcière pour l’échafaud

Les Comics et moi

Si tu viens sur mon site depuis quelques temps, tu dois te dire que je déconne: en effet, j’utilise des images de Psylocke, membre des X-Men, pourtant, je ne fais à aucun moment allusion aux comics. J’aurai peut-être dû; après tout, mon pseudonyme de Psylook, je l’ai choisi en fonction de mon personnage mutant préféré.
Lorsque j’ai créé mon site, j’étais dans une phase de transition, les comics étaient loin d’être ma priorité, je les avais arrêté quelques mois auparavant. Cependant, je ne m’en suis pas débarrassée, j’ai conservé ma collection parce que comme pas mal de livres que j’ai conservé, cela faisait parti de mon histoire et pendant des années, cela revêtait une certaine importance dans ma vie. Je goupillais mes semaines en fonction de ma recherche de comics rares, arpentant la ville et tous les bouquinistes d’occaz’ de Strasbourg, allant de la Krutenau au Tribunal en passant par les quais Turckheim. Deux heures de ballade minimum, parfois chargée comme un mulet de mes trésors, parfois moins.
Et je ne parlerai même pas des gens super que j’ai rencontré suite à cette passion: les forumers, ce qui nous a permis de nous rencontrer, de partager et d’échanger des moments conviviaux, d’inventer des histoires aussi drôles et pleine d’aventures les unes que les autres.
Cela fait très longtemps que je désirais créer une page sur les comics, bien dans les trois ou quatre ans que j’y réfléchis, malheureusement, je ne savais pas trop quoi faire, dire, etc…
Depuis un petit mois, j’entrevois une ébauche… Sûrement des sous-pages avec les magazines Sémic-Marvel en titre, un certain nombre d’images scannées (parmi celles qui me plaisent le plus, bien entendu), et des résumés sur les périodes les plus importantes. Par contre, cela prendra pas mal de temps: le temps de feuilleter les comics, choisir les images à éditer, les scanner sans abimer les volumes, créer un petit article et tout publier…
Bref, un travail de longue haleine m’attend mais je suis motivée !

Et voici la page d’accueil de la rubrique qui verra le jour sous peu: Comics

La Rose de Saphir – La Trilogie des Joyaux 3 – David Eddings

J’ai fini le troisième volet de la Trilogie des Joyaux, la Rose de Saphir de David Eddings. Et là, je peux allégrement dire que des trois tomes, c’est de loin le meilleur. Il y a énormément de pages, pourtant, j’ai mis moins de temps à le lire que les précédents, j’y ai pris beaucoup plus de plaisir, et j’en viens même à penser qu’il était presque passionnant ! Bon, ne soyons pas mauvaise langue, il était vraiment bien, avec quelques hauts et quelques bas: le combat final était pas trop mal, un peu lent la bataille contre Azash, mais ce n’était pas trop dérangeant. J’avais hâte d’arriver à la fin pour découvrir la façon dont l’auteur la conterait, parce que la conclusion était prévisible, la grosse interrogation était: comment Eddings nous y mènera?. En arrivant au chapitre 31, c’est-à-dire l’avant-dernier, j’en suis même venue à avoir drôlement envie de lire la trilogie suivante… Malheureusement, l’épilogue m’a laissé un goût amer, une déception au delà de ce que j’aurai pu imaginer en avançant dans le bouquin: alors d’accord, elle était loin d’être prévisible, même si un ou deux dialogues auraient pu me mettre sur la voie en y repensant, et pour une fois que je ne la vois pas venir, ça aurait dû me stimuler, me mettre la pêche, me donner envie d’être à nouveau surprise dans les prochains volumes, mais non. J’ai juste la sensation d’avoir été flouée d’une vraie fin, l’impression de m’être prise un poids tellement pesant que cela a écrasé tout enthousiasme par rapport à ce tome.
Je reste objective, à part l’épilogue, le reste était super, mais la conclusion m’a quand même tout gâché, et surtout, m’a ôté toute envie de lire la suite… dommage 🙁

Résumé: Bonne nouvelle : Émouchet a retrouvé le joyau légendaire. Il libère la reine Ehlana du trône de cristal, ce cocon qui la maintenait en vie tandis qu’il cherchait un remède à son mal mystérieux. Quelle déception pour l’empoisonneur, qui avait programmé secrètement l’extinction de la dynastie ! Et quelle tentation pour l’immonde Azash, dieu aîné des Zemochs, qui a besoin de la pierre sacrée pour devenir maître du monde !
Alors Émouchet se retrouve soudain traqué par des assassins tapis dans la nuit. Et une autre menace plane, plus ténébreuse encore. Il ne suffit pas d’avoir repris le joyau, il faut maintenant le protéger.
Car si l’empoisonneur arrivait à ses fins, il ne se contenterait pas d’usurper le trône, il pourrait livrer à son maître caché le joyau lui-même !
Émouchet repart donc avec son écuyer, un novice, un jeune voleur et quatre chevaliers des ordres combattants : huit compagnons qui galoperont jusqu’au terme de leur quête, dans un tourbillon d’aventures et de magie, dans une gerbe d’étincelles et de gloires fulgurante, dans un fracas d’épopée où s’entrechoquent fortissimo et la plus haute bravoure et la plus noire infamie.

Un nouveau dévoreur de livre dans la famille

Bon, je l’avais déjà spécifié lors de l’article sur Un amour de tortue, j’avais déjà annoncé la couleur en précisant qu’il y avait de forte chance pour que mon fils poursuivre avec un vrai livre: Charlie et la chocolaterie… mais alors, j’étais loin d’imaginer que sa passion pour la lecture prendrait de telles proportions. Alors oui, il a lu Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, un livre de 194 pages avec relativement peu d’images. En une semaine, il l’avait torché. Mince, il a mis moins de temps que moi à l’époque pour le lire, bon, il faut dire aussi que je l’ai lu peu après avoir vu le film, j’étais déjà adulte, et je dois bien avoué que c’était moyennement intéressant; après, je m’y attendais, c’est un livre pour enfant, ce que je reprochais le plus au bouquin, c’est qu’il manquait de fraîcheur! Ce qu’il y a de bien, c’est que maintenant, j’ai au moins l’avis d’un enfant et lui, a vraiment beaucoup aimé, au point de demander à ce qu’on l’aiguille vers d’autres lectures.
Résumé: Charlie ne rêve que de chocolat, mais son père, visseur de capuchons sur tubes de dentifrice, ne peut lui offrir qu’un bâton de chocolat par an, pour son anniversaire. Un jour, le petit garçon apprend que monsieur Wonka, le directeur de la chocolaterie, invite les cinq enfants qui auront découvert un ticket d’or dans leur barre de chocolat à visiter sa fabrique… Rivières de chocolat, papiers peints comestibles, bonbons éternels et oreillers en guimauve… Un savoureux classique de la gastronomie enfantine.

Je me suis donc empressée de répondre à la demande de mon garçon en ressortant quelques livres de mon enfance, j’avoue que je n’en ai malheureusement que peu gardé. Mon choix s’est porté sur L’histoire d’Helen Keller de Lorenaa Hickok. Il avait certes 246 pages et sans images, mais les caractères d’imprimeries étaient gros. De plus, c’était un livre que j’avais vraiment adoré lorsque j’étais plus jeune, j’avais dû le lire en quelques jours. Des souvenirs que j’en ai, j’avais adoré le début et la fin, un morceau du milieu était un peu long, mais cela ne m’avait pas découragé et je l’avais fini sur une touche positive. Là, pour mon fils, il en a étrangement été de même, en une semaine, il l’a terminé: il a beaucoup aimé le début, un peu moins le milieu, pourtant, il a continué et je l’en ai félicité (un bon principe que de finir les livres qu’on commence) et la fin lui a tellement plu, qu’il en garde un très bon souvenir !
Résumé: Quel avenir peut avoir une petite fille de six ans, aveugle, sourde et muette ? Les parents d’Helen sont désespérés jusqu’au jour où Ann Sullivan arrive chez eux pour tenter d’aider Helen à sortir de sa prison sans mots, ni couleurs ni sons. Les premiers échanges sont houleux, mais la persévérance d’Ann, l’intelligence et le désir d’apprendre d’Helen parviennent à vaincre l’impossible.

Maintenant, et après concertation avec son père, nous lui avons donné à lire le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Là encore, dire qu’il le dévore est un euphémisme. En 3 jours, il a déjà lu la moitié du bouquin. Il n’y a qu’une chose qui m’embête, je ne suis pas sûre que ce soit la version intégrale, c’est une édition plus toute jeune et il n’y a rien écrit à l’intérieure… Bon, peu importe, même si c’est une version plus courte, ça lui fera tout de même 290 pages à son actif, c’est toujours ça de pris ! Cela le baigne un peu plus dans la lecture, ça ne peut pas faire de mal. En ce qui me concerne, j’avoue à ma grande honte que je n’ai jamais lu un seul Jules Verne, je ne peux donc pas donner mon avis sur la question. Je le lirai lorsque j’aurai fini la liste de lecture que je me suis faite !
Résumé: En 1872, un riche gentleman londonien, Phileas Fogg, parie la moitié de sa fortune qu’il fera le tour du monde en quatre-vingt jours. Il quitte Londres séance tenante avec son valet de chambre français, Jean Passepartout. Le voyage ne s’effectue pas sans incidents. Sauront-ils vaincre, à force de courage et d’intelligence, l’hostilité des éléments et la mauvaise volonté des hommes ? C’est au bout du voyage, quand la victoire semblera à portée de main, que la partie va se jouer.