Jeux #5 : Les Chevaliers de la Table ronde

Maintenant que les choses sont devenues plus calmes, on a pu reprendre les jeux de société. Je vous présente sans plus attendre :

Les chevaliers de la table ronde boîteLes Chevaliers de la Table ronde

C’est à nouveau un jeu de coopération qui se joue de 3 à 7 joueurs ; on incarne un des chevaliers de la table ronde, ça peut être Arthur tout comme un chevalier sarrasin du nom de sire Palomides (c’était mon personnage.)
Au début de la partie, on reçoit donc une fiche personnage contenant ses caractéristiques, enfin, surtout son pouvoir spécial qui intervient lors de son tour ou à la fin d’un combat, bref, c’est précisé dans l’encadré. On y trouve également les bonus qui s’ajoutent lorsqu’on gagne les quêtes. Comme c’était notre première partie, nous n’avons pas joué les félons, il fallait déjà maîtriser les autres règles et il y en avait un certain nombre.

Nos personnages commencent autour de la table ronde. Le but est d’y récolter plus d’épées blanches que d’épées noires : on gagne les claires en remportant des quêtes et si l’on perd, on a droit aux sombres mais j’y reviendrai plus tard. S’il y a 7 épées sombres autour de la table ronde, la partie est perdue. Il y a une autre façon de perdre : devant Camelot, il y a également 12 emplacement pour les engins de sièges ennemis qui ne doivent pas être remplis. On peut en ôter en utilisant des cartes spéciales claires Merlin.
Les chevaliers de la table ronde - pions

Au début, on nous distribue 6 cartes dont un Merlin
Les tours se passent ainsi, chaque joueur procède ainsi :
-il commence par le tour du mal (soit il pioche une carte noire qui donneront des “points” au mal, soit il perd un Point de Bravoure qui équivaut aux points de vie – on commence avec 4 et on ne peut pas en avoir plus de 6_ , soit on place un engin de siège).
-vient le tour des gentils (si on est à la table ronde, on peut piocher 2 cartes -on ne peut pas en avoir plus de 12 en main-, ou on déplace nos personnages sur les cases “quêtes”, on peut également jouer une carte blanche)
Les chevaliers de la table ronde - plateau de jeu

En ce qui concerne les quêtes, il y en a deux types : les répétables et les uniques.
Celles qui ne peuvent être refaites sont au nombre de 3 :
-Le Graal : on doit poser des cartes blanches Graal jusqu’à 7 seulement le mal dépose de son côté des cartes Désespoir qu’on ne peut enlever qu’en défaussant des cartes Graal blanche… bref, c’est super galère à réussir cette quête-ci parce qu’il faut avoir énormément de cartes et être nombreux sur cette quête.
-L’armure de Lancelot : c’est une quête combat. Il faut donc déposer des cartes “combat” au nombre de 3 fois la même carte combat + 2 fois une carte combat identique c’est-à-dire dans les deux cas ayant les mêmes points. Et le total de ces 5 cartes doit être supérieur à celui du total de Lancelot. Si la quête est perdue, elle passe en répétable mais l’armure est perdue.
-Excalibur : l’épée légendaire est au milieu du lac. Elle doit être ramené sur la rive blanche ou la rive sombre. Pour l’attirer vers le bien, il faut se défausser d’une carte qu’on a en main. Le mal gagne des déplacements lors du tirage de cartes noires au début de chaque tour.
Les chevaliers de la table ronde - Excalibur

Les quêtes non répétables sont les suivantes :
-Les 2 quêtes “Invasion” par les Saxons ou les Pictes : des pions sont placés d’un côté ou de l’autre du plateau, il doit y en avoir moins de 4 sinon, on se prend les malus et épée noire déterminés par l’encadré non loin des bateaux. Pour gagner, il suffit de réussir à déposer une suite de cartes combat allant de 1 à 5, sachant qu’on ne peut en poser qu’une par tour.
-Le chevalier noir : un seul joueur peut se placer sur cette quête et doit déposer 2 fois 2 cartes combat identiques dont le total doit être inférieur au total des cartes Chevalier noir déposé sur la quête et cela avant qu’il n’y ait 4 cartes noires.
-Le dragon noir : devient une répétable lorsque la quête Armure de Lancelot a échoué. Pour la gagner, il faut réussir à déposer 3 fois 3 cartes identiques avant que 5 cartes Lancelot ne soient déposées et la totalité des 9 cartes blanches doit être supérieure aux 5 noires.

On s’est bien amusé mais le début comme beaucoup de jeux a été chaotique et lorsqu’on a réussi à assimiler toutes les règles, on s’était déjà pris une branlée donc dur de rattraper le coup par la suite. La fin était donc couru : nous avons perdu, non pas par les engins de sièges mais plutôt à cause des épées noires, le chevalier noir a déposé la 7ème arme… pfffff… le vilain.
Les chevaliers de la table ronde - fin de partieIl m’a beaucoup plu, je l’ai trouvé très beau, j’aurai vraiment aimé pouvoir faire une seconde partie, malheureusement, celle-ci a duré 2 bonnes heures donc à 23h30, on a arrêté et sommes rentrés chez nous.

La croix d’Ossements – Mercy Thompson 4 – Patricia Briggs

Mercy Thompson 4 - La croix d'ossementsTitre: La croix d’Ossements
Saga: Mercy Thompson, tome 4
Auteur: Patricia Briggs
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 382
Quatrième de couverture:
Marsilia, la Reine des vampires de la région, a appris que Mercy l’avait trompée en tuant l’un des membres de son clan… et elle n’acceptera que le prix du sang pour venger cette trahison. La jeune coyote-garou vient de tomber sur un os, car la sentence qui pèse sur elle en fait la cible de toutes les créatures à la botte des vampires. Heureusement que Mercy peut compter sur Stefan et sur l’Alpha si sexy qui a juré de la protéger. Mais s’ils étaient menacés par sa simple présence ? Et si, pour les épargner, Mercy n’avait plus qu’un seul choix : partir ?

Ça fait un moment que j’ai ce tome dans ma PAL, mon chéri m’avait offert jusqu’au 6, donc j’ai de quoi voir venir. Par contre, je pourrais les dévorer à la suite mais je préfère prolonger le plaisir parce que je fais quoi une fois arrivée au dernier, hein ?

Comme les tomes précédents, j’ai adoré… Peut-être un peu moins en raison de quelques longueurs. J’ai apprécié le fait qu’on se retrouve un temps loin des Tri-Cities mais certaines des scènes avec Chad m’ont paru longues même si au final, elles étaient essentielles parce qu’elles tissaient le lien entre notre héroïne et l’enfant.

Je n’avais pas lu le résumé, j’ignorais donc totalement de quoi cela parlerai. On avait un peu fait le tour des créatures fantastiques citées dans les premiers tomes : loup-garous, vampires, faes… Que restait-il ? Ben… les fantômes tout simplement. J’étais d’ailleurs très enthousiaste lorsqu’Amber arrive chez Mercy et lui parle de fantômes, il en existe toute une gamme (les anges-gardiens, les poltergheists, les esprits-vengeurs, etc…), ça aurait donc dû être super intéressant d’en faire le tour, mais finalement, c’est très succinct et on se cantonne au simple fait que celui-ci est différent des autres et très vite, on retombe sur le côté vampire qui prend le dessus et c’est bien dommage.
De plus, étrangement et contrairement aux 3 autres livres de la collection, je ne me suis pas sentie aussi oppressée sur la fin peut-être en raison des paroles de l’homme-chêne qui laisse à penser que ça s’arrangera -c’est comme ça que je l’ai pris en tout cas.

J’ai surtout apprécié trois choses : la première est que ce volume découle directement des précédents -les actes de Mercy contre André ont des conséquences et son horrible mésaventure avec Tim ne la laisse pas sans séquelles, séquelles sont d’ailleurs assez bien décrites et ressenties par le lecteur ; la seconde est qu’une partie de l’histoire se passe en dehors des Tri-Cities c’est-à-dire à Spokane ce qui nous permet de découvrir qu’ailleurs d’autres règles régissent ce monde fantastique, une ville de 500 000 habitants où la seule créature surnaturelle qui règne est un vampire… Argh, ça n’augure rien de bon ; la troisième c’est qu’on se retrouve face à Bran et on en apprend plus sur le passé de Mercy et sa vie dans la meute, même si ce sont des anecdotes, ça rajoute un côté personnel très appréciable.

Pour toutes ces raisons, j’ai adoré ce quatrième tome et il faut absolument que je me trouve un moment pour lire le prochain ^_^

Challenge ABC2015Je passe à 3/26

Le fils de la sorcière et du loup – Chris Donner & Emmanuelle Houdart

Le fils de la sorcière et du loup - Chris DonnerTitre: Le fils de la sorcière et du loup
Texte: Chris Donner
Illustrations: Emmanuelle Houdart
Éditeur: Grasset
Nombre de pages: 24
Quatrième de couverture:
Pablo a du mal à s’endormir. Il a décidé de prendre son courage à deux mains et d’éteindre la lumière. Mais derrière le rideau de sa chambre, se cache le fils de la Sorcière et du Loup…

On a emprunté ce livre à la bibliothèque. Je ne m’attendais pas à grand chose, pourtant, j’ai réussi à être déçue. L’histoire est vraiment sympathique et un brin effrayante pour de jeunes enfants : un petit garçon qui se convainc qu’il est un grand mais qui lorsqu’il parvient à prendre confiance en lui et à se comporter comme un grand se retrouve face au “mangeur de grand garçon”, c’est rude comme leçon ; heureusement, la fin permet de rassurer les petits angoissés qui craignent que ça leur arrive. En ce qui me concerne, c’est probablement la chute que j’ai le moins aimé pourtant le reste de l’histoire m’a beaucoup plu.

Le fils de la sorcière et du loup p17Par contre, je n’ai pas accroché du tout sur les illustrations. J’ai même détesté. Les proportions des personnages ne sont absolument pas respectées : les têtes sont énormes, ne parlons pas de leurs cheveux brushés, les fesses sont toutes aussi disproportionnées, les bras trop courts puisque les mains arrivent aux hanches. Alors si ça ne pose pas de problème pour les monstres, pour les humains, c’est une autre paire de manches.
En ce qui concerne les couleurs, bof ! Elles sont brutes et trop contrastées, ça manque de nuances. Il y a un certain nombre de fonds roses et ça pêche avec le rouge du fils de la sorcière et du loup. La seule illustration que j’ai aimé, c’est celle-ci contre.

Autant l’histoire m’a plu, autant ce n’est pas le cas des illustrations. Dommage ! Du coup mon avis est plutôt négatif, j’ai eu envie de finir rapidement l’album.

Lou ! Journal infime – Julien Neel

Lou ! journal infime - Julien NeelTitre: Journal infime
Saga: Lou ! tome 1
Auteur: Julien Neel
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture:
Lou est une petite fille qui ne connaît pas son papa, qui vit seule avec sa maman et le petit chat qu’elles ont adopté. Toutes les deux ont une grande complicité, elles jouent à la console, dînent dans des pizzerias… Lou est amoureuse de son voisin d’en face mais, bien sûr, n’ose pas lui avouer… C’est une petite fille très à la mode avec des dons de styliste. Sa meilleure copine s’appelle Mina, et ensemble elles partagent beaucoup de choses. Lou se dit aussi que Richard, qui vient d’emménager sur son palier, pourrait très bien plaire à sa mère. D’ailleurs, elle va se débrouiller pour les faire se rencontrer…

Ça fait un moment que je voulais le lire donc quand je l’ai vu à la bibliothèque, j’ai proposé à ma fille de le prendre ; elle était bien partante, je pense que la profusion de rose sur la couverture l’a convaincue d’essayer cette bande-dessinée. De mon côté, ça m’aurait plutôt fait fuir, mais je n’ai plus 8 ans.

Je ne suis pas mécontente de l’avoir empruntée, elle est vraiment très très drôle. On suit Lou, une collégienne qui vit seule avec sa mère qui elle-même est encore très jeune d’esprit (elle joue aux jeux vidéos pendant des heures, réagit comme une ado prit en flagrant délit, est incapable de se concentrer plus de deux secondes sur le livre qu’elle écrit, etc…)
J’ai adoré les personnages, je les ai trouvés aussi amusants qu’attachants. On les découvre progressivement, ce qui est très appréciable : au début, on se retrouve avec Lou et sa mère qui observent Tristan dont la fillette s’est éprise, leur chat arrive au bout de quelques pages, ainsi que le voisin Richard. Ne parlons pas de l’horrible grand-mère que je sens finalement davantage cœur tendre que ce qu’elle laisse présager.
Généralement, on a droit à une histoire par page -parfois, ça se prolonge sur une ou deux pages mais rarement plus-, c’est court, les chutes m’ont éclatée et j’ai au mieux ri, au pire souri.

Lou ! Journal infime p5J’ai bien aimé les dessins, le character design des personnages est plutôt rond, avec une tête plus grosse que le corps. Leurs yeux sont très basiques, souvent deux points (comme sur la couverture) pourtant, ça n’empêche pas les visages d’être très expressifs.
Les couleurs sont pimpantes mais nullement agressives, elles sont chaleureuses et m’ont donné envie plus d’une fois de m’arrêter sur les planches.

Bref, j’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome de Lou ! à voire si les prochains ne seront pas un brin répétitifs. En tout cas, ça ne saurait tarder, on a emprunté le second volume aujourd’hui ^_^

Le pays des contes, tome 1 – Le sortilège perdu – Chris Colfer

Le pays des contes - le sortilège perdu - Chris ColferTitre: Le sortilège perdu
Saga: Le pays des contes, tome 1
Auteur: Chris Colfer
Éditeur: Éditions Michel Lafon
Nombre de pages: 414
Quatrième de couverture:
Il était une fois, dans une ville parfaitement ordinaire, des jumeaux prénommés Alex et Conner… Le jour où leur grand-mère leur offre un livre ancien, Le Pays des contes, leur vie plutôt morose change du tout au tout.Et pour cause !Ce grimoire se révèle magique et les transporte dans un univers où les contes sont devenus réalité. Sauf que ce monde est beaucoup moins merveilleux que celui des belles histoires qu’ils ont lues. Boucle d’Or est une criminelle recherchée, Blanche Neige dissimule un lourd secret, et le Petit Chaperon Rouge n’a même plus peur du loup. Pour rentrer chez eux, Alex et Conner n’ont qu’un seul moyen : rassembler huit objets magiques comme la pantoufle de Cendrillon ou encore des cheveux de Raiponce, tout en tentant d’éviter les foudres de la Méchante Reine. Car cette dernière semble avoir un plan machiavélique qui pourrait bien piéger les jumeaux dans cette étrange contrée. À tout jamais.

Ça fait un sacré moment que je tenais à le lire. Je suis tombée amoureuse de la couverture, je la trouve magnifique, elle donne envie de le lire tout en donnant le ton jeunesse de l’œuvre. J’ai d’ailleurs une nette préférence pour la version française qui a un côté plus féérique que pour l’anglaise qui me fait penser à de vieux jeux vidéo genre Torin’s Passage (cf plus bas)

Commençons sans plus tarder avec les points forts. J’ai adoré le début.
On prend le temps de découvrir les personnages, Alex et Conner, leur monde qui ne diffère pas réellement du nôtre, disons-le, leur univers, leur entourage (leur mère, leur grand-mère, leur professeur), leur façon d’être, de se comporter, etc… Ça nous permet de nous attacher aux héros, d’assimiler leur caractère et de mieux comprendre leur rapport avec les contes.
Chaque chapitre commence avec une petite image qui illustre relativement bien ce que contiendra la suite.
J’ai tout autant aimé la fin. L’auteur prend le temps de terminer proprement l’histoire, même si finalement, un certain nombre de point était prévisible. Je le suis retrouvée dans l’ambiance du début et ça m’a plu.

The Land of Stories - Chris ColferJ’ai beaucoup moins aimé le milieu : à partir du moment où les jumeaux débarquent dans le Pays des Contes, le rythme change. L’auteur a essayé de donner une sensation de course, un besoin impérieux de rentrer rapidement chez eux pour ne pas inquiéter leur mère donc de retrouver les éléments nécessaires au Sortilège des Vœux, une course contre la montre car ils ne sont pas les seuls en lice, malheureusement, je trouve que ce n’est pas bien rendu. A aucun moment je ne me suis sentie pressée ou stressée par leur quête, j’ai trouvé ça assez mou et calculé, les moments de surprise tombent à plat. Et c’est un peu trop facile, genre les larmes d’une fée triste ; je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler.
Du coup, ça donne la sensation que c’est très voire trop jeunesse.
Et malheureusement, ce qui m’a le plus déçue par la suite, c’est qu’on ne prend plus le temps de découvrir les mondes qu’ils traversent. Chaque chapitre saute d’un royaume à l’autre et c’est tellement rapide qu’on n’a pas le temps de découvrir ce pays des contes… J’ai eu la sensation qu’ils jouaient les touristes mais des touristes qui sont pris de court dans chaque étape de leur voyage… C’est au mieux désopilant.

Ça a été une lecture relativement agréable, un peu décevante mais malgré tout sympathique. Je pense que je lirai le deuxième parce que j’ai envie de voir comment les personnages évoluent.

Challenge ABC2015Je passe à 2/26