Solo leveling, tome 2 – Chugong

Titre : Solo leveling, tome 2
Auteurs : Chugong
Éditeur : KBooks
Nombre de pages : 260
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au coeur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

J’attendais avec impatience ce second tome pour découvrir les prochaines épreuves que Jinwoo aurait à affronter.
La première moitié su manga était assez moyen. Il se retrouve seul dans un donjon, il est attaqué par un lycan d’un niveau bien supérieur au sien, mais il réussit à le vaincre, ce qui lui permet de passer au niveau supérieur. Deux nouveaux monstres canidés font leur apparition, il les butte et level up ! Cela continue ainsi jusqu’à ce qu’il parvienne au boss.
Cette partie n’était pas terrible. En fait, ça manquait cruellement d’ambiance : je n’ai rien ressenti, aucun stress, aucun enthousiasme à l’idée de la bataille qui l’attend. Le boss est certes beau, mais en rien angoissant… et disons-le franchement, il est quand même un peu nul.
Je comprends qu’il était important de mettre Jinwoo en situation de combat solo afin qu’il prenne connaissance de ses nouvelles facultés, mais ça ne volait pas haut niveau scénario.

La seconde moitié est plus intéressante : le héros s’interroge sur son avenir : il est toujours rang E et ne peut donc pas prétendre à des donjons élevés. Il décide de rejoindre un groupe de chasseurs indépendants. Les événements prennent une tournure inattendue… ou pas.
Dans cette partie, si Jinwoo n’est que porteur de sac, pourtant, il va devoir sortir de son rôle. Si cette fois encore l’aventure est très calme, cela ne continue pas : Jinwoo démontre une puissance étonnante, mais c’est surtout la sensation qui se dégage de lui qui m’a impressionnée. Il est presque aussi terrifiant que l’était le boss du premier tome. Et j’ai trouvé cela génial.

Une lecture en demi-teinte : un début ennuyeux, uns suite bien plus intéressante. J’ai malgré tout aimé cette lecture et je me demande ce que nous réserve la suite.

Sous les arbres, tome 2 : Le frisson de l’hiver – Dav

Titre : Le frisson de l’hiver
Saga : Sous les arbres, tome 2
Auteur : Dav
Éditeur : La Gouttière
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : Au cœur de l’hiver, un renard maladroit n’ose pas aborder une jolie renarde…

J’ai profité d’avoir trouvé les deux premiers tomes de Sous les arbres pour les emprunter ensemble à la médiathèque.
Je ne savais pas à quoi m’attendre, j’espérais passer un aussi bon moment que pour le premier, tout en redoutant qu’il soit trop similaire. Mais il n’en est rien. L’auteur n’est pas tombé dans la facilité et a su « se réinventer « . Le style de ce récit est différent du précédent : il est plus drôle… beaucoup plus amusant et j’ai beaucoup ri.

L’hiver est bien installé : le sol est recouvert de neige (une période et un temps que j’aime également beaucoup). Monsieur Renard (il n’a pas de nom, donc appelons-le ainsi) traverse le village, sa trop longue écharpe autour du cou. On pourrait presque trouver qu’il a la classe si elle ne l’encombrait pas tant : il se prend les jambes dedans, elle reste accrochée aux branches des arbres, etc. Bref, une série de situations toutes plus grotesques les unes que les autres.
Quand il aperçoit une renarde qui lui plaît, il décide de l’éviter par timidité, mais c’est sans compter la maladresse engendrée par son écharpe.

J’adore le character design de monsieur renard : une attitude et une apparence proches de Nick dans Zootopie, un mélange parfait entre ce dernier et Robin des bois.
Je me serais cru dans un dessin animé et j’imaginais sans peine les mouvements, les chutes des renards s’animer sous mes yeux.
On a que des nouveaux personnages : les deux renards et les deux zozios. Y a quand même un clin d’oeil au premier tome avec l’apparition de monsieur Grumpf et ça m’a ravie.

Un second tome aussi chouette que le premier. C’est également un coup de cœur pour cette lecture. J’espère trouver le troisième la semaine prochaine lorsque j’irai à la médiathèque.

Sous les arbres, tome 1 : L’automne de M. Grumpf – Dav

Titre : L’automne de M. Grumpf
Saga : Sous les arbres, tome 1
Auteur : Dav
Éditeur : La Gouttière
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : L’hiver approche. Les animaux de la forêt s’y préparent et M. Grumpf, un blaireau bien connu du voisinage leur vient en aide. Il est tellement serviable que les feuilles d’automne s’entassent sur le pas de sa porte. Finalement, sa gentillesse est récompensée.

Il me semble avoir vu cette bande-dessinée tourner il y a quelques mois sur le net avec des avis positifs, et ce qui me conforte sur ce point, c’est que dès que j’ai vu la couverture, je me suis souvenu des bons échos lus et j’ai su que ce serait une bonne lecture. Ce fut encore mieux que ce que j’imaginais.

On fait la connaissance de monsieur Grumpf, un blaireau qui balaie les feuilles d’automne tombées sur le pas de sa porte. C’est l’occasion de découvrir ses voisins : la famille écureuil où le papa essaie de faire une réserve de gland tandis que ses petits, turbulents, jouent de manière brusque, le hérisson toujours prêt à venir boire un ver, la souris qui a perdu son cerf-volant, etc.
Tout le monde lui parle et on sent que ça le saoule un peu (mais pas trop quand même), il ne dit rien d’autre qu’un « grumpf »… au début mécontent puis par la suite dépité.

J’ai adoré le blaireau. Sous ses airs bougons, il est super attachant, un sentiment renforcé par ses réactions face à la détresse de ses voisins : il a beau grogner à chaque nouvelle rencontre, on sent qu’il les aime bien ses voisins. D’ailleurs à chacun de ses « grumpf », je n’ai pu m’empêcher de sourire et d’éprouver davantage d’affection pour lui.
Les autres personnages sont vraiment secondaires et m’ont laissée indifférente.

Les dessins sont très beaux :
– les décors sont magnifiques, dignes d’un Disney.
– le character design des héros est plaisant, leur visage détaillé est expressif.
– les couleurs sont chaleureuses et harmonieuses, parfaites pour la saison d’automne que j’aime tant.
J’ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture, elle m’a fait sourire et m’a mise de bonne humeur. C’est un coup de cœur pour ce premier tome.

Blindsprings, tome 1 – Kadi Fedoruk

Titre : Blindsprings, tome 1
Auteur : Kadi Fedoruk
Éditeur : Hachette (comics)
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : La princesse Tamaura a juré, pendant la révolution, de vivre aux côtés des esprits pendant trois cents ans. Alors que cette période s’achève, un jeune homme libère malgré elle la princesse de son serment. Elle se retrouve brusquement dans le monde qu’elle a quitté trois siècles auparavant.

Je ne vais pas me mentir, c’est la couverture qui m’a décidée à emprunter ce comics à la bibliothèque. J’ignorais tout de l’histoire.

La princesse Tamaury vit dans une forêt sous la protection des esprits avec qui un pacte a été signé. Elle suit sa voie jusqu’à sa rencontre avec Harris, un jeune garçon qui envisage de devenir Académicien et de délivrer la jeune fille. C’est ce qu’il croit faire, 10 ans après, mais elle refuse de le suivre donc il la kidnappe et les conséquences sont terribles… ou pas.
C’est l’occasion pour elle comme pour nous de découvrir la ville de Kirkhall, les différents mondes parallèles, ainsi que le contexte : les raisons qui opposent les Académiciens et les Orchiques.

Ça s’est laissée lire. J’ai bien aimé, mais je n’ai pas grand-chose à en dire si ce n’est que cela manquait de surprises.
J’ai bien aimé les personnages : Tamaury est douce et sympathique, Imogène est attachante, Larue se montre forte mais par moment sans cœur. Harris est ambitieux, arrogant et désagréable.

Les gros points forts, ce sont :
– le character design des personnages. J’adore celui des esprits et la chevelure de Tamaury est fascinante.
– les dessins sont beaux, que ce soient les personnages ou les décors.
– les couleurs sont harmonieuses et chaleureuses… le seul bémol est que dans les scènes nocturnes, elles sont trop sombres, au point où certaines planches manquent de visibilité. C’est un peu dommage.

J’ai aimé cette lecture et j’espère pouvoir trouver le second tome à la médiathèque la semaine prochaine.

La divine comédie, tome 1 : L’enfer – Dante Alighieri

Titre : L’enfer
Saga : La divine comédie, tome 1
Auteur : Dante Alighieri
Format : E-book
Nombre de pages : 225
Quatrième de couverture : Peut-on encore aujourd’hui aimer Francesca, être troublé par Ugolino, trembler aux tourments des damnés de la Comédie ? L’Enfer de Dante, poétique et médiéval, n’a-t-il pas pâli irréparablement auprès des Enfers tout proches, et actifs, que notre époque n’a pas encore fini, semble-t-il, de susciter ? L’imagination créatrice de Dante est si puissante, et si précise, qu’elle semble décrire par avance, parfois, l’inimaginable horreur moderne.
Le gigantesque entonnoir de l’Enfer, qui se creuse jusqu’au centre de la terre, est dépeint comme le réceptacle de tout le mal de l’univers, comme une sorte de sac où viennent s’engouffrer tous les noyaux, tous les atomes de mal épars sur la planète. Mais nous lisons aussi autre chose dans L’Enfer plus que le catalogue effrayant des péchés et des châtiments possibles, il correspond pour nous au départ de l’exploration, à la première étape du grand roman initiatique d’une civilisation qui est la racine de la nôtre.

Il y a de cela presque deux ans, je me suis décidée à lire la divine comédie : un roman d’une telle influence, c’était une hérésie de ne pas l’avoir lu plus tôt.
J’ai donc commencé avec une version en vieux français. L’édition Jean de Bonnot, très belle : couverture reliée (en cuir me semble-t-il) avec des dorures, une police sympathique, des images. C’était charmant au début, malheureusement, la lecture en est rapidement devenue laborieuse.
J’ai donc opté pour une version un peu plus moderne où le traducteur, Rivarol (traduction parue vers 1784) a fait le choix de ne pas traduire mot pour mot le texte, mais plutôt le sens global. Donc c’est plus compréhensible et moins fastidieux (ouf !), mais on perd la « mise en page » c’est-à-dire le côté chant et j’ai trouvé ça dommage.

Pour l’histoire, tout le monde la connaît : Dante rencontre Virgile qui lui propose de visiter l’enfer et ses neuf cercles. Il y rencontre des « célébrités » de son époque et aussi antérieure, qui lui racontent leur histoire où ce qui a entraîné leur chute. Au bout du chemin, Beatrix doit l’en faire sortir.

Il y 9 cercles en enfer où sont répartis les pêcheurs en fonction de leur crime, sauf que sur les derniers cercles, Dante triche un peu : si dans les premiers, les vices sont explicitement définis, ce n’est pas aussi clair dans les trois derniers, il a donc fallu les séparer – le 7ème en 3 tours, le 8ème en 10 vallées, le 9ème en 4 girons.
Je m’attendais à plus de descriptions pour cette lecture : il y en a quelques unes qui sont d’ailleurs prenantes au même titre que certaines actions (et là, je parle notamment de l’affrontement des démons qui fut certes bref mais intense), malheureusement, le plus souvent, c’est une vitrine de personnages historiques célèbres que Dante et Virgile croisent, avec qui ils discutent… des références historiques trop obscures pour qu’un non-historien s’y retrouve (dispute d’untel ou tel au Sénat, coup de pute de l’un à un autre, etc). J’ai repéré quelques évocations de personnages littéraires, mais là encore, pour beaucoup c’était trop pointu pour que je les reconnaisse tous alors que j’en connaissais certains (merci les notes).
En ce qui concerne les supplices, j’ai trouvé que Dante restait souvent bien trop vague : s’il n’y avait pas eu les notes pour les expliquer, je serai passé à côté. J’ai, par moment, eu l’impression de lire une ébauche de roman.

J’ai honte de l’avouer, mais je n’ai pas aimé cette lecture. Je me suis ennuyée… c’était très chiant. C’est dommage parce que le principe des 9 cercles est génial et les châtiments que Dante décrit (quand il le fait) correspondent bien au crime et certains font froid dans le dos.
Je me demande si le côté traduction « non littérale » ne m’a pas perdue. C’était peut-être plus compréhensible, mais ça perdait de son charme. Je me suis aussi souvent demandée au fil des pages si les références historiques floues ou trop pointues étaient du fait de Dante ou du traducteur qui au final s’est laissé emporté ? Mystère – et je n’ai pas le courage de relire la version vieux françois pour en avoir le cœur net.
En l’état, une question me taraude : pour le prochain, dois-je reprendre l’édition jolie ou renouveler l’expérience avec une traduite globalement ?