Gengis Khan et l’empire Mongol – Marie Favereau, Laurent Seigneuret & Julie Poinçot

Titre : Gengis Khan et l’empire Mongol
Scénario et pages documentaires : SAGA
Dessins : Laurent Seigneuret
Couleurs : Julie Poinçot
Éditeur : Petit à petit
Nombre de pages : 72
Quatrième de couverture : Le nom de Gengis Khan est resté célèbre dans l’histoire. Mais que sait-on vraiment de l’homme qui se cachait sous l’armure du guerrier ?
À travers ce Docu-BD, découvrez comment la naissance d’un jeune garçon dans les steppes mongoles va bouleverser l’histoire. De l’intimité de son clan aux grandes conquêtes, en passant par les guerres de successions et l’incroyable héritage qu’il laissa, parcourez le destin extraordinaire de Gengis Khan et du plus grand empire de tous les temps. Agrémenté de pages documentaires riches en archives, cet album vous invite aussi à découvrir la vie nomade et les traditions des Mongols, leurs croyances, l’art des chamanes, l’architecture, la politique…

C’est une bande-dessinée documentaire. Je ne l’ai pas acheté pour moi mais pour mon fils. Il est fan d’histoire donc je pense que cela pourrait lui plaire. En ce qui me concerne, j’ai trouvé cette lecture longue.
Cela retrace l’histoire de la conquête de l’empire Mongol : de Gengis Khan jusqu’à Kubilai Khan, donc sur environ un siècle. On découvre les alliances, les stratégies politiques, les guerres de succession, etc.
Chaque période est entrecoupée de petits articles documentaires qui font le lien entre les deux parties.
C’était intéressant, j’ignorais que leur empire s’était étendue si loin et si vite. C’est impressionnant.

Je regrette surtout que l’histoire ne soit pas suffisamment romancée à mon goût, ce que je comprends tout à fait : en 70 pages, ce n’est assez pour s’étendre sur une époque aussi dense. Du coup, ça m’a laissée indifférente.
Les dessins sont assez classiques, je ne m’y suis pas attardée.

Rien d’autre à ajouter.
Maintenant que je l’ai lu, je vais pouvoir le filer à mon loulou et passer à une autre lecture.

The Promised Neverland, tome 18 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 18
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Malgré leurs efforts, Emma et Ray arrivent trop tard. Norman a mené son plan à bien : les démons de la cour et ceux du clan Geelan se sont entretués. Au milieu du charnier, Emma pousse un ultime cri du cœur pour tenter de convaincre Norman de renoncer à son projet de guerre d’extermination. Parviendra-t-elle à faire vaciller celui qui est désormais le “boss” d’une troupe de radicaux ?

Il se fait tard et je ne suis pas certaine de réussir à écrire une longue chronique sur ce dix-huitième tome. Non pas qu’il n’était pas bien, mais il ne se passe pas grand-chose.

Emma et Ray sont arrivés trop tard : Norman et ses hommes ont décimé la reine et la famille royale…. ainsi que leurs propres alliés démons, d’ailleurs, ce qui n’était pas top pour Geelan et les siens.
Bref, passons cette traîtrise et ce qu’elle m’a inspirée pour en revenir à nos héros. Bon, ils blablatent… pauv’Norman, t’es un enfoiré mais on t’aime, tu vas mourir mais on t’aime, reste avec nous on t’aime, survivons ensemble on t’aime… tant d’amour et de bons sentiments, ça m’a presque mis la gerbe… mais heureusement, la reine ressuscite et met un terme à cette émouv…uyeuse scène. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est devenue aussi monstrueuse qu’effrayante. Sur bien des points, elle m’a fait penser à Tetsuo dans Akira et sa transformation m’a fait le même effet qu’à l’époque (enthousiasme, angoisse, stress et l’impression d’assister à un événement grandiose !).
Tout semble perdu jusqu’à ce que Sonju et Mujika débarquent.

On en apprend justement plus sur nos deux démons préférés… surtout sur le guerrier en fait : ses origines, sa félonie, etc. On entrevoit à nouveau son côté mauvais et je suis toujours incapable de savoir si, dans ces moments, je l’apprécie davantage ou s’il me dégoûte.
Par contre, en ce qui concerne la “sang-maudit”, je l’aime de plus en plus… le discours emprunt de pitié qu’elle tient à la reine m’a laissée sans voix tellement je l’ai trouvé juste et beau… et cette phrase “pourquoi êtes-vous si misérablement affamées ?” m’a scotchée.
Je ne vais pas revenir sur ce que je pense d’Emma, Ray et Norman, je me suis suffisamment étalée sur le sujet dans les tomes précédents.
Pareil pour les dessins.

Je conclurai tranquillou en précisant que j’ai aimé cette lecture et j’ai hâte de lire le prochain tome qui nous ramène à Grace Field.

Le soleil finit toujours par nous lever – Jeanne Raboutet

Titre : Le soleil finit toujours par nous lever
Auteur : Jeanne Raboutet
Éditeur : Jets d’encre
Nombre de pages : 151
Quatrième de couverture : Mafalda, infirmière en Nouvelle-Calédonie, est une femme volontaire, joyeuse, toujours pleine d’entrain et de projets. Sa prochaine aventure sera une marche sur la côte sauvage de l’île, à pied, en hommage à la vie. Elle a tout prévu : un sac à dos sur lequel elle invitera les passants à nouer des étoffes de couleur, des patients chez lesquels faire étape, une présentation du périple sur les réseaux sociaux… l’ensemble promet d’être merveilleux ! Mais il y a une chose que Mafalda n’avait pas envisagée : qu’au bord de la route, sans raison et sans pitié, un homme la violerait…Parce que le soleil finit toujours par nous lever et l’espoir par triompher, Jeanne Raboutet entreprend dans ce témoignage poignant un travail de reconstruction, tâche aussi rude que nécessaire pour de nouveau pouvoir aller de l’avant.

Je remercie Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Jets d’encre pour la confiance qu’ils m’ont accordée.
Parmi tous les livres qui étaient proposé, c’était celui qui m’intéressait le plus non pas pour les détails du viol (dont le récit est d’ailleurs court et c’est tant mieux parce que c’est bien assez éprouvant comme ça), mais pour le chemin de reconstruction qu’a tracé l’auteure, Jeanne Raboutet.

L’héroïne, Mafalda (non, son nom n’est pas Jeanne), est une force de la nature : elle a subi des événements difficiles au court de sa vie, mais elle a toujours réussi à s’en remettre. Elle est infirmière en soins palliatifs et s’occupe merveilleusement bien de ses patients. J’ai beaucoup aimé sa façon d’être avec eux.
Elle est attachée à eux et décide de célébrer la vie en faisant une randonnée de trois-cent trente kilomètres à travers l’île de Nouvelle-Calédonie où elle vit depuis vingt ans. Elle prépare son périple, part et rencontre des gens, des cultures différentes. Ça promet d’être un voyage formidable… jusqu’à ce qu’elle croise la route d’Abel, qui la jette violemment dans le fossé et la viole.

Un parcours du combattant commence pour elle : sa déposition à la gendarmerie, l’examen médical, les journaux, etc. Tout devient une épreuve. Elle va devoir se reconstruire pour elle, pour ses enfants, pour sa famille et ses amis… au bout de plusieurs mois, elle se rencontre qu’elle doit changer les termes qui la définissent ainsi que ce qu’elle vit : réinventer sa vie et non se reconstruire, etc. Cette lecture m’a rappelé à quel point il est essentiel de bien choisir ses mots, ils ont une importance capitale lorsqu’on doit se remettre de situations traumatisantes.
L’auteure a des mots qui sonnent justes et qui m’ont parlé, des réactions terriblement angoissantes qu’elle est parvenue à me communiquer. Heureusement, on ne tombe pas dans le pathos et les passages qui racontent les mois de vide et de douleurs après son viol sont courts et beaucoup dans les faits. Malgré tout, elle exprime des sentiments forts sans s’étaler, ce qui la rend attachante, elle mais également tous les gens qui l’entourent que ce soit sa mère, ses enfants, ses amis ou Ludo (que j’ai grandement apprécié, au passage).

J’ai beaucoup aimé cette lecture et j’ai hâte de découvrir le second tome… quand il sortira. Il faudra donc que je prenne mon mal en patience et que je surveille les sorties littéraires.

Comme un garçon, tome 4 : Les hommes fragiles – Jenny

Titre : Les hommes fragiles
Saga : Comme un garçon, tome 4
Auteur : Jenny
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : En plus de partager le même intérêt pour Charlotte, Gabriel et Amaury partagent maintenant la même chambre. Ils se lancent un challenge pour savoir qui de l’un ou de l’autre aura les faveurs de la belle. Si le jeu est puéril, leur antagonisme semble se changer en connivence. Gabriel accepte même d’apprendre à nager à Amaury, ce qui, après l’incident de la rivière, ne sera pas chose aisée…

Bon, je croyais que ce quatrième tome était le dernier puisqu’il est sorti en 2019… mais vu la façon dont cela se termine, ce n’est pas la cas. Et je n’ai trouvé aucune information sur la date de sortie du 5.
La couverture laisse présager une histoire de triangle amoureux. Ce qui est le cas. C’est la trame du début mais moins par la suite :

Pour être sur un pied d’égalité par rapport à Charlotte, Amaury change de chambre et s’installe avec Gabriel, ce qui rend ce dernier furieux. Si dans les premiers tomes le blondinet était un vrai connard, il l’est un peu moins dans celui-ci, il essaie de se faire pardonner son comportement au collège… c’est fait de manière maladroite, mais ça le rend touchant.
Le défi de conquérir Charlotte est lancé, mais ce n’est qu’un prétexte : rapidement, le plus important pour chacun des personnages est de dépasser leurs limites.
Amaury apprend à nager pour réaliser son rêve.
Gabriel lutte contre la mauvaise image qu’il a conservée de lui.
Charlie se lance dans l’apprentissage du combat afin de se défendre seul.
Bien sûr, ils se confrontent à des obstacles extérieurs mais aussi intérieurs, notamment leurs peurs.

J’ai bien aimé cette lecture, elle est un peu moins fun que le tome précédent, surtout à la fin où Héloïse, dépitée, reprend son rôle de méchante.
Les dessins sont aussi beaux qu’au début.
J’ai beau chercher, je n’ai rien d’autre à ajouter.

Comme un garçon, tome 3 : Bas les masques – Jenny

Titre : Bas les masques
Saga : Comme un garçon, tome 3
Auteur : Jenny
Éditeur : Delcourt (jeunesse)
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Charlotte avait parié avec son demi-frère, Xavier, qu’elle passerait une année à la fac déguisée en garçon et sans se faire démasquer ! Ce pari totalement insensé lui pèse fortement car elle aimerait bien vivre son histoire d’amour naissante avec son colocataire, Gabriel. Mais les démons du passé de Gabriel prennent de plus en plus de place et il se pourrait bien que cela ternisse leur histoire de manière radicale.

C’est l’avant-dernier tome de cette saga et l’intrigue avance un peu.
Amaury rencontre Charlotte de façon fort stupide, faut bien le dire. Il découvre qu’elle connaît Charlie et Gabriel. Elle lui plaît bien et décide de la conquérir. À l’idée que cette fille inconnue sorte peut-être avec Charlie, cela fâche Héloïse qui décide de l’inviter à leur partir de poker… cela pose problème : impossible pour notre héroïne de se dédoubler. Mais Gabriel a une solution. Je dois bien avouer que même si cela fait l’affaire de nos héros, c’est un peu gros… mais bon, passons. Du coup, Charlie en abuse et en profite pour reprendre son apparence, participer à l’une des soirées d’Amaury qui tourne mal, etc.
C’est à partir de là que les choses évoluent : Charlie en a marre de la situation, et fait tout pour que Gabriel abandonne ses idées de vengeance.

J’ai adoré ce troisième tome :
– l’auteur use et abuse des têtes SuperDeformed des personnages et c’était du bonheur, allié aux situations amusantes c’était super drôle. J’ai beaucoup ri.
– la fête d’Amaury est costumée et j’ai pris beaucoup de plaisir à détailler chaque vignette où les personnages sont déguisés pour trouver les références geekesques.
– l’introduction d’un nouveau personnage, Thomas, qui est drôle et ajoute de la fraîcheur au récit.
– les passages où ils sont entre potes et surtout au camping m’ont plu et apaisé.
l’évolution des personnages :
Amaury sous ses airs arrogants et plein d’assurance dévoile une faiblesse et une phobie qui le rendent plus humain
Gabriel se montre moins froid, il laisse deviner ses sentiments au lecteur. Il n’est pas que jaloux d’Amaury, il a peur de perdre Charlotte à qui il tient de plus en plus.

J’ai adoré ce troisième tome et je suis ravie d’avoir le quatrième que je vais lire dans l’après-midi.