Les chats des neiges ne sont plus blancs en hiver – Noémie Wiorek

Titre : Les chats des neiges ne sont plus blancs en hiver
Auteur : Noémie Wiorek
Éditeur : HSN
Nombre de pages : 406
Quatrième de couverture : Morz est la terre la plus au Nord du monde. Des siècles plus tôt, la neige a cessé de tomber et la glace a fondu, devenue une boue informe et immonde.
Il y a une ombre dans l’Est de Morz ; celle de Noir, un esprit maléfique prêt à tout pour provoquer la ruine du royaume. Sur ses talons court le Second, un guerrier prodigieux, plus cruel et féroce que tous les séides gravitant autour d’eux.
Il y a un enfant sur le trône de Morz : on attend de lui la ferveur de ses ancêtres pour maintenir le royaume dans la Lumière. Mais le prince Jaroslav doute de sa place, de son pouvoir et ne souhaite qu’une seule chose : vivre en paix.
Et dans le Nord, près des montagnes, ourdissent les sorcières, vengeresses, dévorées par le rêve incertain de refaire un jour tomber la neige sur leur monde déchu.

Je n’ai qu’une chose à dire : ce fut une lecture laborieuse !
J’avais besoin de lire ce roman pour pouvoir valider trois challenges dont un qui se finissait hier à minuit, du coup, je me suis obligée à le terminer et vite… au moins, ça a eu le mérite de ne pas prolonger trop longtemps le calvaire… cinq petits jours qui m’ont paru interminables.

Je vais essayer d’être aussi précise que possible sur ce qui m’a déplu… en commençant par un résumé qui a été super dur à rédiger parce que beaucoup de détails ne sont pas clairs, certains le deviennent au fil des pages, d’autres pas du tout ce qui m’a saoulée. Les non-dits, les sous-entendus qu’il faut deviner, ça peut passer occasionnellement, mais là, c’était constamment, ce qui était pénible. J’aime quand un récit est clair. Il peut y avoir des zones d’ombre, mais pas autant !
Là on est plongé dans un univers fantasy qui existe et on nous jette dedans comme si on le connaissait et qu’on avait toujours vécu dans ce monde imaginaire, avec quasiment pas d’explications si ce n’est deux prologues tout aussi opaques que le reste de l’histoire. C’était violent.

Je vais quand même essayer de résumer en gros ce que j’ai compris : deux factions « s’affrontent ».
– L’une est un groupuscule de résistants dirigé par Noir et le Second qui vit avec les N’dus dans des grottes souterraines et a pour but de détruire les membres de la Lumière afin de permettre le retour de la neige. Ils sont aidés par les sorcières.
– L’autre est la « nation dirigeante » de Morz qui adule le dieu Eldan et redoute Noir. Ils sont gouvernés par un gamin complètement dépassé par les événements et manipulé par ses courtisans.

Le récit est tellement obscur que j’ai mis 120 pages avant de comprendre et d’admettre qu’Agniezska et le Second n’était qu’une seule et même personne : choix volontaire de l’auteur de nous mettre le doute ? Je l’ignore, en tout cas, c’est loin d’être un cas isolé et ça a rendu le récit laborieux et ennuyeux.
Il a fallu attendre 45% pour avoir quelques rares passages intéressants : surtout ceux avec les sorcières… malheureusement, ça n’a pas duré longtemps, 10% plus tard j’en étais à nouveau à songer à abandonner cette lecture.

Pour les personnages, je n’ai pas réussi à m’y attacher que ce soient ceux du côté Lumière (Jaroslav, Tomislav, Aislen ou Honorata) ou du côté des ténèbres (Agniezska, Noir, Draka, Olle, etc). Ils sont tous aussi froids et antipathiques les uns que les autres. Je pense que ça n’a pas aidé.

C’est une déception pour cette lecture, un sentiment rendu plus vif en raison d’un résumé prometteur : Noir l’être maléfique ? Non, juste un personnage insipide. Le Second cruel et féroce ? Au début quand on ne la connaît pas oui, par la suite plus du tout… elle rechigne à aller au combat, elle laisse Mirek se montrer insolent sans broncher, etc. Le seul intérêt pour moi était les sorcières, mais elles n’étaient pas assez présentes pour rendre ma lecture ne serait-ce que potable.

ABC Imaginaire 2021 – lettre W :
25/26

Coupe des 4 maisons :
Des épines de porc-épic (Potion de Longue Décoction) – pour l’utiliser, lisez un livre avec un objet tranchant sur la couverture??? points

Cold Winter Challenge :
Marcher dans la neige
– Pôle Nord (froid, hiver, neige, pays froid)

Sorceline, tome 3 : Au cœur de mes zoorigines – Sylvia Douyé & Paola Antista

Titre : Au cœur de mes zoorigines
Saga : Sorceline, tome 3
Scénario : Sylvia Douyé
Illustrations : Paola Antista
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Maintenant que tout le monde sait enfin qui transformait les êtres vivants en statues de verre, on se demande bien comment le coupable a procédé. Tandis que Willa tente d’éclaircir les zones d’ombres qui planent encore au-dessus de ce mystère, Sorceline part à la conquête de ses origines en cherchant à découvrir d’où vient cet étrange animal qu’elle est la seule à voir. Malgré tout, il faut aussi s’occuper des créatures en détresse. Justement, l’arrivée d’un nouveau malade et la découverte de sa véritable nature vont jeter un voile trouble sur la ténébreuse île de Vorn…

Bon, j’avais bien dit que je n’arriverais pas à tenir et que je n’attendrais pas avant de lire le troisième tome. Voilà, donc j’ai craqué cet après-midi !

On avait découvert que finalement, ce n’était pas Sorceline la responsable de la métamorphose de ses camarades en verre, mais plutôt Alcide. En ce qui me concerne, quelque chose ne collait pas avec cette version et je tablais plutôt pour un autre coupable.
La question se pose toujours sur les origines de Sorceline, heureusement ce point est en partie réglé à la fin et la révélation est de taille ! Notre héroïne s’interroge également sur sa santé mentale… bien normal quand on voit une créature que personne d’autre ne ne peut voir.

Certains points sont prévisibles mais comme c’était cohérent et bien amené, ça ne m’a pas dérangé. On a pas mal de révélations qui m’ont surprise, dommage qu’on n’ait pas encore droit au fin mot de l’histoire… espérons que ce soit dans le prochain.
Pour les personnages, si Tara continue à me gonfler, j’ai bien apprécié Arlène dont les talents se révèlent progressivement, son comportement a aussi changé et elle s’avère plus sympathique que dans le premier.

Pour les dessins, je les ai trouvés moins beaux et moins travaillés que dans le second tome… c’était un peu semblable au premier tome, du moins en ce qui concerne le character design des personnages (les yeux pas forcément symétriques, moins de détails dans les traits du visage, etc). Les couleurs sont tout aussi féériques que dans le précédent.. Du coup, je me suis davantage concentrée sur le récit que sur les illustrations.

J’ai aimé ce troisième tome et j’espère que je trouverai le quatrième la prochaine fois que j’irai à la médiathèque fin décembre.

Sorceline, tome 2 : La fille qui aimait les animonstres – Sylvia Douyé & Paola Antista

Titre : La fille qui aimait les animonstres
Saga : Sorceline, tome 2
Scénario : Sylvia Douyé
Illustrations : Paola Antista
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Les élèves poursuivent leur stage de fantasticologie chez le professeur Archibald Balzar. Mais Sorceline est rongée par la culpabilité. En effet, comme elle pense être responsable des disparitions de ses camarades, elle peine à se concentrer en classe et perd toutes ses capacités. Il lui est alors de plus en plus difficile de cacher ses états d’âme surtout face à Alcide qui est un peu trop prévenant, Willa, trop curieuse, ou Mérode… décidément très étrange. Pourtant Sorceline n’est pas la seule à faire des cachotteries. Et d’ailleurs quand sonnera l’heure des révélations, personne ne sera épargné par la stupéfaction !

Quand j’ai vu le tome deux et trois de Sorceline à la médiathèque, je n’ai pas hésité un seul instant à les emprunter, parce que ça fait des mois que je zieutais la série et jusqu’à présent, je n’avais jamais vu plus d’un tome à la fois.

À la fin du premier tome, Sorceline est persuadée que c’est elle qui est responsable de la transformation de ses camarades en verre… une conclusion logique : chaque fois qu’elle a maudit quelqu’un, le terrible sort l’a frappé. Le seul à connaître cet atroce secret, c’est Mérode ce qui déplaît autant à Alcide qu’à Willa (mais pas pour les mêmes raisons).
Dans ce second tome, l’énigme fantastocologique qui accapare le professeur Balzar et ses stagiaires est celle d’un bébé dragon que les gentilles Lullabis ont attaqué. Étrange comportement…

J’avais adoré le premier tome, mais celui-ci est encore mieux. Les stagiaires ne sont plus que quatre et c’est appréciable parce qu’on a le temps de les découvrir eux et leurs talents secrets, de suivre leurs échanges et de les apprécier… ou pas.
L’histoire est prenante et j’ai eu la bonne idée de la lire d’une traite, donc pas de frustration… que du bonheur. Je ne pensais pas que le récit prendrait cette tournure, ni que le second tome serait mieux que le premier, pourtant, c’est le cas.

Les illustrations sont superbes, les couleurs harmonieuses. Les décors et les créatures fabuleuses sont magnifiquement dessinés. Je suis super enthousiaste, mais c’est parce que j’ai pris un plaisir énorme à m’arrêter sur chaque planche et à contempler les dessins.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et je suis ravie de pouvoir lire rapidement le tome suivant.

Obie Koul, tome 3 : Résurrection – Pierre Makyo & Alessia Buffolo

Titre : Résurrection
Saga : Obie Koul, tome 3
Scénario : Pierre Makyo
Illustrations : Alessia Buffolo
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Suite à son altercation avec le Ragginazor, Obie a enfin découvert son incroyable pouvoir. Mais il doit absolument le garder secret car il ne sait pas encore à qui il peut faire confiance. Pendant ce temps, une sombre machination met à mal la relation politique entre Nagams et Tétrakols sur la planète Oxythol. Une guerre s’annonce et la vie du père d’Obie est en danger…

Le troisième tome est sortie cet été, je ne pensais pas le trouver déjà à la médiathèque et pourtant si. Donc j’en ai profité pour l’emprunter et je suis bien contente de l’avoir fait parce qu’il est trop bien.

À la fin du 2, Obie découvrait ses pouvoirs : la capacité de ressusciter les gens en leur soufflant dans leur bouche. Mais comme il est malin, il se dit que ce serait stupide d’en parler et que ça le mettrait en danger et il a bien raison, donc il garde le secret.
En parallèle, son père est parti en mission chez les Tétrakols, mais suite à un subterfuge des Konaliens, les barbares du nord sont persuadés que ce sont les Nagams (le peuple d’Elzeki) qui sont responsables de la mort de leur roi, donc le paternel de notre héros est fait prisonnier.

Comme dit plus haut, ce fut une agréable lecture. C’est l’occasion de découvrir des personnages qui, jusqu’à présent, avaient bien peu d’importance : les oncles d’Obie. Zorcor me déplaît depuis le début sans trop savoir pourquoi, dans ce second tome, il se démasque un peu plus et n’est pas le tonton sympa qu’il semblait être. Par contre, je n’arrivais pas à me faire une opinion sur Otakanac qui se montrait froid et distant, mais lui aussi se dévoile et finalement, je l’aime beaucoup.
Et puis pour une fois, Obie est un peu plus acteur dans l’histoire, il ne subit pas les choix des autres, que ce soit les petites frappes, son père, sa mère ou même son grand-père. Il a pris confiance en lui et ça change la donne. Ça le rend plus attachant.

Au niveau des illustrations, j’ai constaté une amélioration dans les détails que ce soient pour les décors ou les personnages, surtout les cheveux un peu plus naturels dans le mouvement. J’ai pris un grand plaisir à m’y attarder.

J’ai adoré ce second tome, il était dépaysant.

Le monde de Milo, tome 02 – Richard Marazano & Christophe Ferreira

Titre : Le monde de Milo, tome 02
Scénario : Richard Marazano
Illustration : Christophe Ferreira
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Ce second épisode du Monde de Milo nous transporte de l’autre côté du lac. Milo et Valia y découvrent un drôle de village peuplé de gens tout petits. Leur arrivée ne passe pas inaperçue, et ils sont bientôt recherchés par un puissant sorcier. Ce dernier envoie des animaux fantastiques détruire le village. Les deux enfants, suivis par la petite Mindhi, doivent fuir, pourchassés par l’homme-crapaud et l’homme-aigle qui, apprend-on, sont à la solde du sorcier. Mais pourquoi Milo a-t-il tant d’importance de ce côté du lac ?

Quand on a quitté nos héros dans le premier tome, le village qui les avait capturés a été attaqué et détruit par les axolotl, des monstres à la solde du vilain sorcier.
Au début de cette bande-dessinée, les habitants sont furieux et chassent Milo ainsi que Valia. C’était sans compter la petite Mindhi qui les suit et qui se fait attraper par le crapaud à la solde du méchant de l’histoire. Son père, Zhong, suit les traces de sa fille jusqu’à nos héros. ces derniers le mènent au poisson d’or et à partir de là, tout se précipite.

Un second tome surprenant, pour deux raisons :
le nombre de révélations est énorme (la vérité sur la mère de Milo, qui sont les trois tantes, le passé du sorcier, les origines de Valia, etc.) Il y en a tellement que je ne peux pas toutes les citer.
l’ultime combat contre le sorcier a déjà lieu… étrange pour une saga qui compte dix tomes.

Les dessins sont toujours aussi sympathiques. Les couleurs sont toujours un peu sombres, pourtant là, je n’ai pas trouvé cela désagréable contrairement au premier, bien au contraire : ça fait le charme de ce second tome.
J’ai apprécié les personnages. Les trois tantes m’ont fait rire tant leurs conversations sont décalées. Milo a pris du galon, il prend plus de décision et m’a semblé moins effacé ce qui est moins énervant. Quant à Valia, je n’ai toujours pas réussi à me faire une idée plus précise malgré le fait d’en savoir plus sur elle.

J’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de découvrir le troisième.