Dallas, du 11 au 17 août 2022

Après notre épuisant séjour à New-York, nous nous sommes rendus à Dallas, dans la famille et ça nous a fait beaucoup de bien : non seulement ça nous a permis de nous reposer, mais également de passer du temps avec ma tante, mon oncle, mon cousin ainsi que son adorable femme et ses deux gentilles filles.
Pour des raisons personnelles et évidentes, je ne m’étendrai pas sur ces parties privées. C’était génial : beaucoup de souvenirs évoqués, de bons moments présents, deux semaines de bonheur.

Le premier jour, on a un peu visité le centre de Dallas, notamment le lieu où John Fitzgerald Kennedy a été assassiné. On n’a pas pu tout voir à pied, Dallas fait quand même 75km, donc on était pas mal en voiture. On est passé dans Downtown, puis direction des quartiers où des tagueurs s’entraînent : certains étaient vraiment beaux.

Le soir, mon cousin nous a emmené faire les boutiques surtout les Japan shop et on a trouvé notre bonheur, puis on a été mangé dans un restaurant japonais où presque tout est automatisé : il y a quand même plein d’employés entre l’accueil, le service et la cuisine.
La nourriture était acheminée grâce à des tapis roulants, et un robot ramenait parfois la boisson. C’était super bon et fun. En tout cas, ça nous a mis de bonne humeur.

Le samedi, on a été faire du roller. Je n’en avais plus fait depuis au moins 20 ans, mais c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas… non, c’est faux, j’étais trop raide et je ne compte plus les fois où j’ai failli tomber. C’était sympa, dommage que mes enfants n’aient pas participé, ça m’aurait amusé.
Puis nous avons été dans un mall, c’était immense ! Et on a fait un tour à la boutique éphémère Stranger Things, l’occasion de voir ce qu’il s’y vendait et de faire quelques photos.

Le soir, on a assisté à un rodéo. Je suis assez partagée quant à cet événement : le rodéo en lui-même, c’est-à-dire quand les cow-boys montent les chevaux ou les taureaux qui ruent, ça ne me dérangeait pas. Pareil lorsqu’ils attrapaient les cornes des veaux au lasso pour les relâcher avant que la corde ne se tende trop. Mais lorsque les bonhommes saisissaient les cornes des veaux pour les plaquer violemment au sol ou quand ils les attrapaient à deux par les cornes et les pattes… ça m’a chipotée.

Le lundi, on a été faire quelques achats, puis on a visité Terrell et Wills Point, notamment les vieux quartiers avec des maisons historiques d’une centaine d’années environ, assemblées, en kit. Il y en avait pour tous les goûts.


Le mardi, nous avons été à Southfork Ranch, le ranch qui a servi à la série Dallas.
Je savais que ce n’était pas très grand, mais bien plus que ce à quoi je m’attendais. C’est là que j’ai vu pour la première fois des Texas Longhorns : j’adore ces vaches, elles sont trop belles, mais leurs cornes doivent être lourdes à mort.

Le mercredi, on a eu la chance de visiter The Dallas World Aquarium.
Un aquarium qui recueille des animaux blessés, incapables de revenir à la vie sauvage. On a vu des animaux que je ne connaissais pas ou que je n’avais jamais vu en vrai : une loutre géante, un ocelot, un lamantin, des pingouins d’Afrique du Sud ou un dendrolague de Matschie… pour ne citer que ceux-là.
On y a passé un bon moment, c’était super bien.

Quant au soir, on a été au restaurant BBQ afin de goûter des viandes macérées typiques au Texas. La viande était tendre, c’était délicieux. Par contre, c’était servi sur du papier alimentaire et non sur des assiettes, c’était fort étrange, mais ça le faisait dans le contexte.
Ça a également été l’occasion de tester les célèbres macaronis au fromage. Bon, c’était très calorique, mais plutôt étonnamment bon.

MJ Musical

Quand on a préparé notre voyage aux États-Unis, et surtout à New-York, on s’est dit qu’il fallait absolument assister à une comédie musicale sur Broadway.
Après s’être concertés, on a opté pour MJ Musical : quand j’étais plus jeune (et maintenant encore), j’étais fan de Michael Jackson ; mon fils était moyennement motivé pour un spectacle chantant et dansant, mais celui-ci ne le dérangeait pas trop.

Pour le résumé, cela risque d’être un peu compliqué : en effet, il y a quand même pas mal de dialogues et mon anglais étant assez basique, je n’ai pas tout compris dans les détails (heureusement que je connaissais la vie de Michael Jackson pour combler les trous). Je vais faire au mieux.
Michael Jackson s’entraîne avec ses danseurs pour une série de concerts (est-ce le history tour ?). Deux journalistes de MTV viennent l’interviewer et le chanteur revient sur les événements qui ont marqué son parcours musical : de ses débuts avec les Jackson Five à leur séparation, les relations que le roi de la pop a entretenues avec ses parents, mais aussi les maisons de disques notamment la Motown.

On a droit à vingt-cinq chansons parmi ses plus grands succès. Ça bougeait bien et je ne compte plus les titres que j’ai chantés tout doucement en même temps que la compagnie. La mise en scène était vraiment chouette, certains passages étaient impressionnants et m’ont laissée sur le cul : Heal the world juste avant l’entracte (moment où Cassandre a paniqué à l’idée que ça s’arrête là !) ou Thriller.
Les danses sont superbes et merveilleusement rythmées. Leur jeu d’acteur était impressionnant, mais celui qui m’a scotchée, c’est Myles Frost dans le rôle de Michael. Il était MJ en tout : si son visage ne correspondait pas, c’est bien la seule chose qui était différent. Sa posture, sa façon de se mouvoir, de danser, sa voix quand il parlait… il m’a bluffée.
Deux heures de pur bonheur quand on aime Michael Jackson.

Bilan :
j’ai adoré cette comédie musicale.
ma fille a également adoré,  elle en a pris plein la vue.
mon fils n’a pas accroché, mais il était fatigué et n’avait pas assez de place pour ses longues jambes d’adolescent dégingandé.
ma mère a assisté pour la première fois à une comédie musicale, elle n’a pas compris les dialogues, pourtant elle a bien aimé.
Je suis ravie que nous ayons décidé d’aller voir MJ Musical, ça restera un des meilleurs souvenirs de New-York.

Bilan lecture du mois d’août 2022

Bilan de lectureBon, mon bilan de lecture pour le mois d’août va être court puisque j’étais en vacances à l’étranger pendant trois semaines. Heureusement, j’ai emmené ma liseuse, j’ai donc pu lire un peu.
J’ai lu 5 livres (1 manga et 4 romans).
Commençons sans plus tarder:

Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:
 


Gif heureux
J’ai aimé:


Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
J’ai détesté:

On arrive donc à un total de 1758 pages (208 pages en manga et 1550 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 12/20

ABC 2022 : 19/26

Challenge Goodreads : 131/180

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 035/325


Actuellement, je lis :
Les prélats de Faneas, tome 1 : les terres d’exil
Charlotte Abécassis Weigel
(0%)


Actuellement, je joue sur PC à :

Ningyo – Mr Tan & Mato

Titre : Ningyo
Scénario : Mr Tan
Dessins : Mato
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : La forêt d’Aokigahara au Japon, autrement appelée “la mer d’arbres” ou “la forêt des suicidés”… Un homme y perd la vie, comme guidé par de mystérieuses créatures. Quelque temps après, Kai, son petit frère, arrive sur place, bien décidé à découvrir les raisons de sa disparition. Mais au fur et à mesure qu’il s’enfonce au cœur de cette forêt, le lieu semble se transformer… Et si la rencontre d’un humain et d’une sirène pouvait influencer l’avenir du monde ?

J’ai acheté ce manga pour plusieurs raisons :
– il est écrit par Mr Tan, l’auteur de Mortelle Adèle et d’Ajax (son chat). J’étais donc curieuse de voir ce qu’un manga (autre que Radiant) scénarisé par un français pouvait donner.
l’histoire se passe dans la forêt d’Aokigahara. Quand j’ai écrit Au-delà du torii avec Laure, j’ai fait pas mal de recherches sur cet endroit et je désirais découvrir l’explication que Mr Tan propose au sujet des nombreux suicides qui ont lieu dans ces bois.

Daichi a une vie parfaite, mais il se rend à Aokigahara afin de s’y pendre. Son frère Kai ne comprend pas cet acte et décide de se rendre sur les lieux du suicide de son frangin pour trouver une explication à son geste.
Il est loin d’imaginer ce qui l’attend.

Et j’avoue que moi non plus. Je connaissais le surnom de « forêt des suicidés » donné à Aokigahara, mais j’ignorais celui de « mer des arbres ». Ça rend le choix du scénario et surtout des créatures cohérent.
J’ai adoré les textes. Les souvenirs de Kai rendent le récit nostalgique et les explications de Ningyo sont poétiques. Je me suis laissé bercer par cette ambiance.

Au début, j’ai eu un peu de mal avec le character design des personnages, enfin surtout celui de Kai : j’ai trouvé que ça faisait vieux. Par contre, j‘ai adoré celui de Ningyo, je n’ai pu m’empêcher de détailler attentivement les mouvements de sa robe que j’ai trouvés fascinants.

J’ai beaucoup aimé cette lecture, il faudra que j’essaie de me procurer le manga Jizô des deux mêmes auteurs.

Gueule de Truie – Justine Niogret

Titre : Gueule de Truie
Auteur : Justine Niogret
Éditeur : Mnémos (Hélios)
Format : E-Book
Nombre de pages : 252
Quatrième de couverture : L’Apocalypse a eu lieu.
Pour les Pères de l’Église, elle a été causée par Dieu lui-même. Comme la Terre est morte, ils n’ont plus qu’un seul but : détruire le peu qui reste, afin de tourner une bonne fois pour toutes la page de l’humanité.
À leur service, Gueule de Truie, inquisiteur. Dès le plus jeune âge, on lui a enseigné toutes les façons de prendre la vie. Caché derrière le masque qui lui vaut son nom, il trouve les poches de résistance et les extermine les unes après les autres.
Un jour, pourtant, il croise la route d’une fille qui porte une boîte étrange, pleine de… pleine de quoi, d’abord ? Et pourquoi parle-t-elle si peu ? Où va-t-elle, et pourquoi prend-elle le risque de parcourir ce monde ravagé ? En lui faisant subir la question, Gueule de Truie finit par se demander si elle n’est pas liée à son propre destin, et si son rôle à lui, sa véritable mission, n’est pas de l’aider à atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé, et peut-être même d’apprendre à vivre.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant cette lecture, à un récit post-apocalyptique peut-être sur fond d’Inquisition ? Oui, mais non.

Gueule de Truie est envoyé par les Pères de l’Église afin de débusquer les derniers humains et de les détruire. Ce qu’il fait. Jusqu’au jour où il rencontre la fille à la boîte bleue. Pour lui, elle n’est pas comme les autres Gens : elle possède le mot qu’il recherche. Il décide de le découvrir en l’accompagnant.

C’est un roman très dur que ce soit de par sa narration rythmée qui claque comme un coup de fouet ou de par les événements.
Au début, j’ai eu des difficultés à entrer dans l’histoire : je me suis laissé entraîner par la plume de Justine Niogret qui me plaît beaucoup. Le récit est confus, beaucoup de détails restent dans le flou et on n’est sûr de rien, pas même des mots employés. Ainsi le lecteur est dans le même égarement que les personnages, les doutes de Gueule de Truie deviennent les nôtres. C’est très perturbant : ça donne une sensation brouillonne et pourtant voulue.

J’ai eu du mal avec Gueule de Truie, je crois que je le préfère presque au début quand il se montre froid et impassible plutôt qu’après sa rencontre avec la fille où son caractère est encore plus exécrable : il est d’une violence rare, se montre colérique et imprévisible.
J’ai mieux aimé la fille, mais la pauvre en prend plein la tête. J’admire sa force mentale qui lui a permis de survivre, même si je ne comprends pas toujours ses choix par rapport à Gueule de Truie.

La fin m’a laissée un goût amer parce que je suis passée à côté. Autant j’ai aimé la partie avec le Cerf, autant celle avec Surtr m’a ennuyée : j’ai eu la sensation qu’elle n’apportait rien.
Je suis assez mitigée quant à cette lecture : j’ai adoré la plume de l’auteure, moins l’histoire.

ABC 2022 – Lettre N
19/26