Le Protectorat de l’ombrelle, tome 5 : Sans âge – Gail Carriger

Titre : Sans âge
Saga : Le Protectorat de l’ombrelle, tome 5
Auteur : Gail Carriger
Éditeur : Le Livre de Poche (Orbit)
Nombre de pages : 445
Quatrième de couverture : Lady Maccon est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société et celle du second placard préféré d’un vampire, sans oublier un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel…
Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et famille Tunstell au complet, elle embarque à bord d’un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction l’Egypte, une terre qui pourrait bien tenir en échec l’indomptable Alexia. Que lui veut la Reine vampire de la ruche d’Alexandrie ? Pourquoi un ancien fléau s’abat-il de nouveau sur le pays? Et comment diable Ivy est-elle devenue du jour au lendemain l’actrice la plus populaire de tout l’Empire britannique ?

Ça y est, j’ai enfin terminé le cinquième et dernier tome du protectorat de l’ombrelle. J’ai mis du temps pour le lire, non pas qu’il n’est pas bien, au contraire, mais j’étais prise par mon projet de reconversion professionnelle et le webinaire sur les métiers du numérique, ce qui me prenait la journée entière ainsi que les soirées.

J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire :
Deux ans ont passé depuis la naissance de Prudence et la vie des Maccon ainsi que celle de lord Akeldama est rythmée par les frasques de la petite fille. Une fois la nuit tombée, cette dernière vole les pouvoirs des surnaturels, et sa mère est obligée d’intervenir.
Tout au long de cette lecture, on découvre les capacités de l’Abomination, mais également ses limites, ce qui était intéressant.
Deux événements marquants se produisent :
– lady Kingair revient d’Écosse pour demander de l’aide. Son Bêta s’est rendu en Égypte pour enquêter sur la momie, mais il a disparu.
– Alexia et Prudence reçoivent une invitation que notre héroïne ne peut pas refuser, venue de Matakara la plus vieille des vampires. C’est ainsi que toute la famille se rend à Alexandrie avec les Tunstell – il faut bien une excuse pour voyager là-bas et quoi de mieux que d’accompagner la troupe de théâtre dont ils sont les mécènes ?

On sent que c’est un dernier tome : beaucoup de révélations sont faites que ce soit sur le Alessandro Tarabotti, sur Floote ou sur Biffy.
D’ailleurs les passages que j’ai préférés sont ceux avec le jeune loup dandy de la meute de Londres : il est tellement attachant que je ne peux m’empêcher de l’adorer. Quand il était là, ça se lisait tout seul et j’avais terriblement envie de savoir la suite.
J’ai eu un peux plus de mal avec les scènes en Égypte. Sûrement parce que j’apprécie énormément le côté anglais du récit et là, je me suis sentie déracinée : le contraste entre les deux cultures était trop violent et ce, malgré le fait que les personnages restent eux-mêmes et un peu guindés.
Malheureusement, l’atmosphère qui se dégage de ce pays m’a déplu : toutes ces étendues arides, ces dunes de sable, la ruche de Matakara tellement différente de celle de la comtesse Nadesky ou de la maison d’Akeldama.
J’ai fini par m’y faire, mais ce n’était pas aussi fluide que d’habitude.

Ça n’empêche que j’ai beaucoup aimé cette lecture, surtout les derniers chapitres qui m’ont fait hurler, l’angoisse totale !

Reine des Neiges (femme de pouvoir, féminisme)

Coupe des 4 maisons :
Multiplettes (4ème année) – Un livre de science-fiction (dystopie, steampunk, space opéra,…)40 points