L’Ombre du chardon, tome 2 : Hôzuki – Aki Shimazaki

Titre : Hôzuki
Saga : L’Ombre du chardon, tome 2
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 126
Quatrième de couverture : Mitsuko, libraire d’occasion la journée, entraîneuse dans un bar une soirée par semaine, vit seule avec sa mère et son fils sourd, né dans des circonstances qu’elle ne tient pas à élucider…

Une collègue m’avait offert le premier tome à mon anniversaire. Et fin novembre, elle m’a prêté toute la saga. J’avais prévu de lire celui-ci beaucoup plus tôt, mais tout a été bouleversé par les items éphémères. Si j’avais su que ça se passait en hiver, je n’aurais pas eu besoin de décaler cette lecture.
On m’avait parlé de l’habitude de cette autrice de faire le lien entre les romans d’un même cycle à travers des personnages. Je redoutais que ce ne soient des héros de moindre importance, ce qui m’aurait handicapé avec ma mémoire de poisson rouge. Mais ce n’est pas le cas.

Dans ce second tome, on suit le personnage de Mitsuko. Pour rappel, c’était le premier amour de Mitsuo dans Azami, elle travaille tous les vendredis en tant qu’entraîneuse dans un bar.
Sauf que là, ça se passe deux ans plus tard. Elle tient une librairie et élève Tarô, son fils sourd-muet avec sa mère. On découvre sa vie, son métier de libraire, mais également et vaguement ses extras au bar.
Quand une cliente aisée fait son apparition pour acheter des livres de philosophie, cela interpelle Mitsuko. Madame Satô a une fille de quatre ans, Hanako, qui s’entend bien avec Tarô. La bonne femme se montre insistante pour se lier d’amitié avec Mitsuko, ce qui éveille la méfiance de la libraire. On comprend pourquoi au fil des pages qui nous plongent dans son passé, ses choix et les premiers jours de vie de son fils.

J’ai bien aimé le personnage de Mitsuko. Elle est dure avec ses avis tranchés, parfois trop, mais vu ce qu’elle a vécu et ce qu’elle a à protéger, on peut difficilement lui en vouloir. Tarô est attachant, au même titre que Hanako.
Je me suis posée pas mal de questions en ce qui concerne madame Satô, et surtout sur la raison qui la pousse à se rapprocher de Mitsuko. J’ai assez vite compris de quoi il retournait tout en espérant me tromper. Dans les derniers chapitres, on a toutes les réponses nécessaires, et heureusement, ça aurait été frustrant autrement.

Une fois commencé, j’ai eu du mal à m’arrêter. J’ai dû faire une pause pour dormir, mais quand je l’ai repris le lendemain soir, je l’ai terminé d’un coup.
J’ai adoré cette lecture et je me demande sur qui portera le prochain.

Coupe des 4 maisons :
Strangulot (4ème année) – Un livre qu’il vous a été impossible de lâcher, une fois commencé40 points

Calendrier de l’avent
(un livre dont vous n’avez pas lu le résumé)