Poèmes de Victor Hugo en BD – Collectif

Titre : Poèmes de Victor Hugo en BD
Auteur : Collectif
Éditeur : Petit à petit
Nombre de pages : 67
Quatrième de couverture : La lecture de ces quinze poèmes adaptés en bandes dessinées est l’occasion de se réapproprier les vers de notre enfance, tout en découvrant des facettes moins connues de l’œuvre de Victor Hugo. Chaque dessinateur apporte sa propre vision nous invitant à aborder le texte intégral des poèmes de manière originale et ludique. Les pages documentaires qui rythment les bandes dessinées dévoilent une personnalité hors du commun, un engagement de tous les instants, un talent incommensurable. «La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand.», Victor Hugo.

Je n’étais pas très motivée pour cette lecture. Le format ne m’attirait pas plus que ça : il y avait beaucoup de texte et donc moins de BD.
Pourtant, ça a été une agréable surprise.

Il y a cinq doubles pages de documentation qui retracent la vie de Victor Hugo : son enfance, son entourage, la révolution littéraire, son exil et ses grands combats.
Je connaissais une partie de la vie de l’écrivain puisque je l’ai vaguement étudiée en cours, mais je me suis rendue compte que c’était très succinct. J’ignorais la moitié des combats qu’il a menés.
Donc j’ai trouvé que c’était super intéressant et ça me donne envie de découvrir d’autres Docu-BD petit à petit.

Pour les petites bande-dessinées, elles sont sympathiques, ça se lit très vite. Elles illustrent chacune un poème, et leur style est différent puisque les auteurs sont variés.
Quant aux poèmes associés, j’en connaissais certains (pour quelques uns, j’ignorais qu’il en était l’auteur), j’en ai découvert d’autres.
J’ai pris plaisir à lire cette bande-dessinée documentaire que j’ai adorée.

Chat de Yakuza, tome 3 – Riddle Kamimura

Titre : Chat de Yakuza, tome 3
Auteur : Riddle Kamimura
Éditeur : Doki Doki (Seinen)
Nombre de pages : 158
Quatrième de couverture : Découvrez la suite des aventures de Sabu, le petit chaton tout mignon, en pension chez un ex-yakuza ! Sabu, un petit chaton tout mignon, fait désormais partie de l’équipe du café Fluffy, un bar à chiens et à chats, tenu par Jin, un ex-yakuza.Il a bien pris ses marques, et s’amuse comme un petit fou, mais certains clients sont… un peu particuliers !

Je pense que mon avis va être hyper court, parce que je n’ai rien à dire sur cette lecture.

Jin tient toujours son bar à chat/chien. Sabu a toujours peur de lui, mais quand même un peu moins. Les liens entre l’humain et le chaton sont relâchés, moins forts que dans les précédents, peut-être parce que Sabu a moins besoin de lui étant donné qu’il est accepté au sein des autres animaux et il s’épanouit dans ce milieu.
On a droit à des tranches de vie donc les chapitres sont courts et peuvent être lus indépendamment les uns des autres.

Bref, j’ai trouvé que l’histoire s’essoufflait, le fil rouge était mince et ça se ressent : le récit n’a plus beaucoup d’intérêt (pour moi). Je me demandais déjà depuis le précédent tome si j’allais continuer, sentant bien que seule l’atmosphère feelgood ne suffirait pas à me donner envie de continuer et pour le coup, je n’ai pas ressenti cette sensation de bien-être éprouvé avec les autres.

Les dessins sont aussi sympathiques que d’habitude. Sabu est tout mignon, surtout quand il fait le beau. Les autres chats sont moins mignons, mais quand même bien représentés.
J’ai à peu près fait le tour. Ce troisième tome m’a laissée indifférente. Je n’ai pas le suivant et je ne pense pas me le procurer.

Billie – Anna Gavalda

Titre : Billie
Auteur : Anna Gavalda
Éditeur : Le Dilettante
Nombre de pages : 223
Quatrième de couverture : Franck, il s’appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo (Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Allô Maillot 38-37 et tout ça) (si, si, ça existe…) et moi, je m’appelle Billie parce que ma mère était jolie de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She’s just a girl etc.). Autant dire qu’on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu’on n’était pas programmés pour se fréquenter un jour… Non seulement Franck et Billie n’étaient pas programmés pour fredonner les mêmes refrains, mais en plus, ils avaient tout ce qu’il faut en magasin pour se farcir une bonne grosse vie de merde bien ficelée dans la misère – misère physique, misère morale et misère intellectuelle. Vraiment tout. Et puis voilà qu’un beau jour (leur premier), ils se rencontrent. Ils se rencontrent grâce à la pièce On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset. Billie a été tirée au sort pour jouer Camille et Franck, Perdican. A un moment, dans cette scène qu’ils doivent apprendre par coeur et déclamer devant les autres élèves de leur classe, Camille lance à Franck : Lève la tête, Perdican ! et à un autre, un peu plus loin, Perdican finit par avouer à Billie : Que tu es belle, Camille, lorsque tes yeux s’animent ! eh bien voilà, tout est là et tout est dit : ce livre ne raconte rien d’autre qu’une immense histoire d’amour entre deux vilains petits canards, lesquels, à force de s’obliger mutuellement à lever la tête et à se rappeler l’un l’autre qu’ils sont beaux, finissent par devenir de grands cygnes majestueux. En fait, on dirait du Cyrulnik, mais en moins raffiné. Là où Boris aurait employé les mots «gouffre» ou «résilience», Billie, quand elle est heureuse, lâche en ricanant : Et tac. Encore niquêe, la vie. Bah… À chacun, ses maux et sa façon de les écrire… A. G. Billie est le sixième ouvrage d’Anna Gavalda paru aux éditions Le Dilettante. Elle a aussi signe la traduction du roman de John Williams, Stoner.

Je ne suis pas sûre que j’aurais lu ce roman avant longtemps sans mon Challenge coupe des 4 maisons. J’avoue que la couverture me laissait dubitative, et jusqu’à la dernière partie, je m’interrogeais sur la présence de l’âne dessus.

On entre dans le vif du sujet sans préambule : c’était plutôt violent et confus.
Billy et son ami Francky ont fait une chute ; on suppose que c’est lors d’une randonnée, d’un week-end campé ou un truc du genre… on en saura plus qu’à la fin, ça m’a un peu saoulée de devoir attendre l’explication.
Francky est plutôt mal en point, et Billie se retrouve à prier toute la nuit sa bonne étoile en lui racontant son passé : comment elle a mal grandi dans les Morilles, sa rencontre avec Francky, la pièce de théâtre qui les a rapprochés, leurs années d’éloignement pour mieux se retrouver, etc.

J’ai eu un peu de mal avec cette lecture : des difficultés à entrer dans l’histoire, une incapacité à m’attacher aux personnages, à aucun d’ailleurs… si, peut-être Boubou, mais il n’est pas assez présent pour sauver cette histoire. Je pense que c’est dû au ton oral du récit donc à la façon d’être de Billie : elle est cassante et agressive, donc je me suis sentie brutalisée par elle, ce qui était particulièrement désagréable.
L’histoire en elle-même aurait pu me plaire, mais la façon dont c’est amené et conté m’a posé problème : non seulement ça ralentissait ma lecture, mais ça cassait le rythme de mon avancée. Donc je préférais encore faire le ménage que de lire.

En conclusion, j’ai détesté ce roman et même les quelques passages qui m’ont intéressée n’ont pas réussi à me faire changer d’avis, ne serait-ce qu’un peu.

Coupe des 4 maisons :
Bloclang (BUSES) – Un livre dont le titre est en un seul mot?? points

Ayati, tome 1 : La légende des cinq pétales – Sandra Violeau & Fabien Fernandez

Titre : La légende des cinq pétales
Saga : Ayati, tome 1
Scénario : Fabien Fernandez
Illustrations : Sandra Violeau
Éditeur : Jungle ! (Miss Jungle)
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Dans une Inde ancienne et fantastique, Ayati, 14 ans, élevée par son oncle et sa tante, vit une enfance difficile. Un jour, elle sauve la doyenne de son village, assaillie par des pirates. C’est alors qu’elle découvre son don.

Je dois bien avouer que si cette bande-dessinée n’avait pas fait partie de la sélection des 48h BD, je ne l’aurais probablement jamais lue. L’histoire se passe en Inde et je ne suis pas fan de cette culture.

Ayati est orpheline. Elle vit chez son oncle et sa tante qui lui font faire toutes les corvées. En se rendant au village, elle tombe sur une attaque de pirates. Ses pouvoirs se réveillent et elle tente de défendre la doyenne, mais elle est attaquée par derrière et capturée.
Son aventure ne fait que commencer : son évasion, la rencontre avec le chinge (messager des dieux), celle avec Svaame, la découverte de ses origines, etc.
Bref, pas facile pour l’héroïne d’accepter tout ce qui lui arrive et la destinée qu’on lui promet.

Sans grande surprise, ce n’était pas une lecture transcendante.
C’était très jeunesse : l’intrigue est simpliste, ça avance très vite et les obstacles rencontrés sont aisément balayés par une héroïne stéréotypée.
Ayati est forte et un brin rebelle… idéale pour qu’un jeune public puisse s’identifier à elle. De mon côté, j’ai passé l’âge ; je n’ai pas réussi à m’y attacher.
Les dessins sont sympathiques, les couleurs harmonieuses. J’ai pris plaisir observer chaque planches. C’est le seul point positif.
Bon, je vais m’arrêter là. Cette lecture m’a laissée indifférente.

La fleur millénaire, tome 04 – Kaneyoshi Izumi

Titre : La fleur millénaire, tome 04
Auteur : Kaneyoshi Izumi
Éditeur : Kazé (Shôjo)
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Après avoir dévoilé à Aki son passé avec sa mère, l’heure est venue pour Seitetsu de se constituer prisonnier. Cette séparation est déchirante pour la princesse qui commence à nourrir des sentiments ambigus pour son mentor. Mais voilà que, selon les rumeurs, le pays de  souhaiterait l’extradition de celui-ci. Aussitôt, Aki, aidée de son fidèle Hakusei, décide d’agir pour empêcher que le commerçant ne tombe entre les griffes de la cruelle reine de Do, et le sauver d’une mort certaine…

Je n’étais pas très motivée pour commencer ce manga. Le dernier tome m’a laissée indifférente et je n’en garde quasiment aucun souvenir, pourtant je l’ai lu il y a moins de quatre mois.

Dans ce tome, Seitetsu s’est constitué prisonnier, il doit être livré au pays de Â… non de Dô ! Raaaahhhh ! je ne sais jamais quel pays est de quel côté, ils ne pouvaient pas avoir de vrais noms ?
Bref, l’ambassadeur ennemi doit venir chercher le prisonnier, mais ce n’est pas du goût de Aki qui va monter tout un plan pour empêcher cet échange.

Les dessins ne sont pas terribles, ils me laissent indifférente. Et pour l’instant, il n’y a pas de réelle amélioration. Je ne me suis pas attardée dessus, il n’y avait pas de raisons.

Le personnage de Aki est toujours aussi fade. Je ne parviens pas à m’y attacher. On a l’impression qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut : dans les premiers tomes, elle semblait amoureuse de Hakusei, dans celui-ci, c’est Seitetsu… passons le fait qu’il est bien plus vieux qu’elle et qu’il pourrait même être son père.
Hakusei joue le gentil chien-chien, un rôle plutôt inintéressant. Rien à dire de plus.

Le scénario m’a laissé dubitative. Le plan de Aki pose plein de questions et notamment sur le bien fondé de son action : cela va forcément créer des tensions supplémentaires, voire la guerre. Heureusement, l’intrigue est finalement bien fichue donc ça passe.

Je n’ai rien à dire de plus si ce n’est que j’ai aimé cette lecture.