Death Note, tome 06 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 06
Scénario : Tsugumi Ohba
Illustrations : Takeshi Obata
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 215
Quatrième de couverture : L et Light qui ont pu suivre la réunion ultra-secrète tenue par 8 membres de la compagnie Yotsuba ont pu établir avec certitude leur lien avec Kira. Afin de découvrir la vérité, Light envoie Misa pour les espionner ! Elle est consciente du danger, mais lequel des membres de Yotsuba va la contacter ?!

Comme pour les tomes précédents, ce fut une lecture aussi passionnante que dense.

Ryuzaki a réussi à faire placer des caméras dans la salle de réunion des 8 potentiels Kira… enfin, maintenant, ils ne sont plus que 7. Nos héros découvrent donc la manière dont les assassinats profitant à la société Yotsuba sont orchestrés. Ils en viennent à éliminer un suspect et le contactent afin d’avoir un pion de l’intérieur. Petit à petit, ils déduisent l’identité de Kira et lui tendent un piège.

Heureusement que l’actuel Kira est un crétin fini, sinon ils ne l’auraient pas eu si facilement. Le plan monté par Light et Ryuzuke avait quelques failles, c’en est presque décevant venant d’eux.
Au niveau de l’avancée de l’histoire, c’est rythmé, mais par rapport à l’animé, ça va vite. On arrive à la fin du premier cycle c’est-à-dire au 26ème épisode sur 37. Je ne me souvenais pas trop des 11 derniers, donc j’ai cherché et ça m’est revenu : elle était nettement moins sympa, donc je redoute un peu la suite. Peut-être que ça me plaira, après tout, le manga est bien plus développé. Bref, je verrai lors du prochain.

En tout cas, j’ai adoré cette lecture, même si parfois, ça m’a semblé long.

Absinthes & Démons – Ambre Dubois

Titre : Absinthes & Démons
Auteur : Ambre Dubois
Éditeur : Éditions du Riez
Nombre de pages : 184
Quatrième de couverture : Qui est réellement Lord Nermeryl ? Le diable, comme le laisse sous-entendre la rumeur ? Ou un jeune dandy un peu trop excentrique dont le passe-temps morbide est d’enquêter sur des affaires surnaturelles ?
Au fil des énigmes, en compagnie de sa fidèle compagne, la Corneille, le jeune homme goûte la saveur des âmes des êtres humains, découvrant les travers de l’humanité et y apportant sa propre justice… d’une manière bien singulière…

Pour les besoins de mon challenge Coupe des 4 maisons, j’ai passé un appel à binôme pour une Lecture Commune et bebemeru a eu la gentillesse d’y répondre. On avait pas mal de livres en commun dont ce roman qui était dans nos Piles à Lire respectives depuis un bon moment. On s’est donc mise d’accord pour partager ce moment de lecture.
Ce roman est divisé en neuf chapitres, et tous les trois chapitres, on faisait le point.

Jorian Nermeryl est un détective tout particulier : il n’est appelé que pour des affaires étranges. Il se rend auprès de son client afin de savoir de quoi il retourne, il mène l’enquête, la résout et au passage, récolte des âmes pour son maître.

Je me suis ennuyée pendant cette lecture.
La plume de l’auteur est agréable, malheureusement c’est le seul point positif.
Les enquêtes sont simplistes, linéaires et sans surprises. Quelques rares m’ont plu comme “la dame des glaces” ou celle avec l’esprit des guerriers, mais ce n’était pas transcendant. En fait, elles n’étaient pas suffisamment développées, quelques pages de plus n’auraient pas été du luxe.

Mon plus gros problème reste cependant le personnage principal. Il est beau, attirant, froid, mystérieux, super classe… bref, il est parfait. Je l’ai surtout trouvé insipide et inintéressant. Le seul moment où il se dévoile et montre un côté humain, il est loin d’être attachant, il est juste pitoyable, en fait. Il m’a exaspéré.
Quant à l’identité de son maître, c’était décevant. Alors, c’était prévisible, pourtant j’avais espéré un peu plus d’originalité.
J’ai nettement préféré la Corneille, elle est plus sympathique et plus humaine que Jorian. Elle est tout aussi mystérieuse, pourtant elle ne m’a pas laissée une impression aussi négative, peut-être parce qu’une sincérité naturelle se dégage d’elle.

Je ne vais pas m’étendre davantage sur le sujet. Je n’ai pas aimé cette lecture, il y avait de bonnes idées, mais c’était fade.

Coupe des 4 maisons :
Échecs version sorciers (BUSES) – Un livre lu en lecture commune avec un.e autre élève de Poudlard (avec bebemeru des Poufsouffle)?? points

Lulu et Nelson, tome 2 : Le Royaume des lions – Charlotte Girard, Jean-Marie Omont & Aurélie Neyret

Titre : Le Royaume des lions
Saga : Lulu et Nelson, tome 2
Scénario : Jean-Marie Omont & Charlotte Girard
Illustrations : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil (Métamorphose)
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : À leur arrivée en Afrique du sud, Lulu et son père ont été malmenés : ce dernier s’est fait arrêter pour avoir tenté de défendre un jeune garçon noir, Nelson. Dans l’attente de sa libération et grâce à l’aide de ce nouvel ami, Lulu a trouvé refuge dans la ferme de Mary, une femme militante. Lulu et Nelson sont désormais sur les traces des lions du bush, sans se douter du danger qui les guette…

Comme pour le premier tome, ça s’est lu à une vitesse folle. C’était tellement bien que ça n’a rien d’étonnant. Ce second tome est un peu moins dur que le précédent.

Lucia et Nelson sont hébergés chez Mary. Cette dernière essaie de faire libérer le père de la jeune fille, arrêté lors d’une manifestation à laquelle il ne participait pas et où il a sauvé Nelson (si mes souvenirs sont bons).
Nos deux héros passent leurs journées ensemble dans la savane. Ils ont le tort de discuter librement, se croyant seuls, malheureusement le fils du cet enfoiré de Hendricks surprend une de leur conversation et va tout rapporter à son père qui missionne un de ses “employés” d’espionner ce qui se passe chez Mary, il doit enquêter sur le père de Nelson.

J’aime toujours autant les personnages. La relation de Lulu et Nelson est touchante et j’ai adoré passer du temps auprès d’eux. En ce qui concerne l’espion Danny, j’ai beau connaître son rôle et savoir, d’après ce qu’en dit Lucia dans sa lettre à sa petite fille, qu’il participera aux futurs événements catastrophiques qui attendent nos héros, je ne parviens pas à le détester. Il dégage une telle gentillesse que mon instinct me dicte qu’il n’est pas si mauvais – ce serait bien la première fois que mon instinct me plante.

L’histoire est vraiment sympa, l’intrigue bien menée (et loin d’être finie). Bon nombre de passages m’ont apaisée.
Les dessins sont superbes, les couleurs harmonieuses à souhaits. J’ai pris mon temps pour tout détailler. C’était un vrai plaisir.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce second tome et j’espère pouvoir trouver le troisième à mon retour de la médiathèque.

Le Roi Cerf, tome 1 – Nahoko Uehashi & Taro Sekiguchi

Titre : Le Roi Cerf, tome 1
Œuvre originale : Nahoko Uehashi
Mangaka : Taro Sekiguchi
Éditeur : Casterman (Sakka)
Nombre de pages : 304
Quatrième de couverture : Van était autrefois un valeureux guerrier du clan des Rameaux solitaires. Défait par l’Empire de Zol, il est depuis leur prisonnier et vit en esclave dans une mine de sel. Une nuit, la mine est attaquée par une meute de loups enragés, porteurs d’une mystérieuse peste. Seuls les rescapés du massacre, Van et une fillette, Yüna, parviennent à s’enfuir. L’Empire de Zol ne tardant pas à découvrir leur existence, il mandate Hohsalle, un prodige de la médecine, pour les traquer afin de trouver un remède. Mais Hohsalle et Van, tous deux liés par le fléau qui sévit, vont découvrir une vérité bien plus terrible.

Ça fait un moment que je tenais à lire ce manga, mais comme souvent, je repoussais… sans réelle raison.
J’ai eu un peu de mal à me plonger dans l’histoire. Les informations du début ne sont pas super claires, et le seul moyen de tout comprendre est d’avancer dans le récit.

Van est prisonnier, on ignore pourquoi. Il parvient à s’échapper quand une meute de loups attaque sa prison et tuent sans distinction tout le monde, que ce soient les geôliers ou les captifs.
Les loups transmettent une maladie mortelle, le Mittsual ; le seul qui survit à leur contact est Van. Ce dernier fuit avec une fillette du nom de Yuna. Tous deux sont recueillis par une tribu nomade qui tentent désespérément d’élever des pyuikas (l’espèce de cerf qui est dessiné sur la couverture). Ils peuvent se poser un peu, malheureusement, leur répit est de courte durée.

Plusieurs choses ont motivé mon choix quant à ce manga :
la couverture est superbe
la curiosité : ça me faisait penser à princesse Mononoke, y a-t-il des similitudes ? Pas trop, si ce n’est que le héros principal monte un pyuika et le Mittsual, l’épidémie qui touche les hommes et qui me fait penser au mal qui ronge les dieux de la forêt.
l’envie de découvrir ce manga avant de regarder le film d’animation éponyme.

J’apprécie les personnages : Van et Yuna sont attachants.
En ce qui concerne les autres, je les aime bien, mais sans plus. Même ceux qui complotent ne m’ont pas semblé antipathiques parce qu’ils ont tous une bonne raison de faire ce qu’ils font. Ça n’excuse en rien leurs actes, mais ça n’en fait pas des méchants pour autant.

Les dessins sont chouettes. J’ai pris plaisir à détailler les illustrations, à contempler les paysages et à chercher le moindre détail.
J’ai bien aimé cette lecture, malgré quelques passages qui m’ont paru un peu brouillon.

Trappeurs de rien, tome 1 : Caribou – Thomas Priou, Olivier Pog & Johann Corgié

Titre : Caribou
Saga : Trappeurs de rien, tome 1
Scénario : Olivier Pog
Dessins : Thomas Priou
Couleurs : Johann Corgié
Éditeur : La Gouttière
Nombre de pages : 42
Quatrième de couverture :
Croquette est une véritable légende du Grand Nord, un trappeur intrépide, un chasseur mythique, un pisteur infaillible. Enfin, c’est ce dont sont convaincus Georgie et Mike, ses meilleurs amis, ses fidèles compagnons. Ils sont prêts à le suivre partout, et pas plus tard qu’aujourd’hui sur les traces du grand caribou !

Je n’avais aucune attente quant à cette bande-dessinée, si ce n’est la vitesse de lecture. L’histoire est cependant sympathique.
Mike, Georgie et Croquette décident de passer un bon moment ensemble, dans un gîte. Mike a organisé une chasse au caribou sans l’avoir dit aux autres. Ça met mal à l’aise Croquette, mais il n’ose rien dire.

Je ne sais pas trop quoi penser des personnages :
Georgie, le crocodile, m’a laissée indifférente, il est présent sans vraiment l’être.
Mike, l’ours, m’a déplu. C’est lui qui a organisé la partie de chasse, il pousse Croquette à tirer alors qu’on sent bien que le canard cherche des excuses pour ne pas tuer.
j’ai beaucoup aimé Croquette et encore plus son couvre-chef raton qui soutient le canard.

Les dessins sont chouettes. J’ai pris plaisir à détailler les grandes étendues enneigées. Les couleurs sont harmonieuses. Le character design est amusant.
J’ai beaucoup aimé cette lecture.
Le gros point fort est la morale de l’histoire, même si je déplore qu’il n’y ait pas de véritable fin. Peut-être dans le suivant.