Bilan lecture du mois de mai 2022

Bilan de lectureCe mois-ci au niveau lecture, ça a été en dents de scie. Je n’ai pas eu beaucoup de temps à consacrer à la lecture – et surtout, j’ai passé plus de 3 semaines sur un roman…
J’ai lu 15 livres (3 bande-dessinées, 10 mangas et donc 2 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:


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J’ai adoré:
    


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:
  


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a trop déçue:
   

On arrive donc à un total de 3185 pages (217 en BD, 1981 en mangas et donc 987 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 11/20

Challenge Coupe des 4 maisons : 35 items – 1280 points

ABC 2022 : 11/26

Challenge Goodreads : 92/180

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 023/325


Actuellement, je lis :
L’appel du coucou
Robert Galbraith
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Actuellement, je joue sur PC à :

Emily, tome 2 : Emily et le monstre des profondeurs – Liz Kessler

Titre : Emily et le monstre des profondeurs
Saga : Emily, tome 2
Auteur : Liz Kessler
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 182
Quatrième de couverture : Imaginez une île paradisiaque.
Le soleil brille, l’eau est turquoise.
Emily peut nager en toute liberté et se faire plein de nouveaux amis parmi le peuple de la mer.
Ah ça, oui, la nouvelle vie d’Emily, mi-humaine mi-sirène, est tout à fait fabuleuse !
Si seulement elle n’était pas allée nager du côté du gouffre des Bermudes !
Si seulement elle n’avait pas réveillé le Kraken !
Car ce monstre des profondeurs n’est pas qu’une légende…

Je me rappelais que le premier tome ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, mais j’étais loin d’imaginer qu’il avait été aussi négatif.
Je m’étais même dit que je n’achèterais pas le 2… pourtant je le tiens entre mes mains. Soyons cohérente avec mes propos : je me le suis procuré parce que j’en avais besoin pour un challenge et il était en livre de poche à moins de 6€.
Il est bien mieux que le précédent (en même temps, ce n’était pas dur) : moins de répétitions, le ton des narratrices (elles sont 2 cette fois) est moins enfantin et ça avait un air de vacances.

Emily part habiter sur l’île aux points qui borde le Triangle des Bermudes, avec son père triton et sa mère humaine, afin qu’elle vive en harmonie entre les deux espèces.
Shona, sa meilleure amie, accompagnée de sa famille rejoint les Claquevent.
Les deux adolescentes se font deux copines sirènes qui leur font visiter l’île ainsi que ses recoins secrets et interdits. Elles incitent les nouvelles à enfreindre une règle et à pénétrer dans un paradis prohibé et notre très chère Emily se fait une joie de désobéir et provoque, bien sûr, une catastrophe.
Comment on peut être aussi conne !?
Alors non seulement elle fait de la merde, mais en plus, elle n’assume pas du tout ! C’est hallucinant.

Bref, Emily est un personnage que je n’aime pas… et comme si c’était pas assez rude comme ça, on a droit à une seconde voix : celle de Mandy, la peste de Brightport. C’est peut-être pour contrebalancer l’antipathie que génère son héroïne. En même temps, ça aurait pu être n’importe qui d’autre, ça me faisait le même effet : je n’apprécie pas davantage les autres protagonistes – ça, au moins, c’est raccord avec le premier.

Le développement de l’histoire semble très rapide : a priori, plusieurs semaines s’écoulent, mais comme il n’y a aucune indication, j’ai eu l’impression que ça s’était passé en 2 ou 3 jours… c’est assez désagréable comme si c’était bâclé
Le deux est mieux que le premier, mais ce n’est pas non plus transcendant : ça s’est laissé lire, c’était dépaysant.

Coupe des 4 maisons :
Un œil de triton (potion de longue décoction – si lu entre le 5 mai et le 1er juin 2022) – un livre avec des sirènes ??? points

To your eternity, tome 02 – Yoshitoki Oima

Titre : To your eternity, tome 02
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 184
Quatrième de couverture : Le « jeune garçon » a repris sa forme de loup pour sauver March. La petite fille lui apprend à s’exprimer et à bien se tenir pendant qu’ils sont conduits à Yanome avec Palona.

Je ne sais pas trop quoi dire de ce second tome.
Le début m’a ennuyée et surtout, ça ne m’a pas semblé très cohérent avec l’échec du rituel et la rancune d’Hayase qui en découle : Palona, March et Imm sont emmenés dans la ville de Yanome et là, ils découvrent la vie des citadins, la petite fille veut même écrire à sa famille, etc. Puis vient l’heure du repas et tout bascule pour nos héros : la nourriture contenait des somnifères. Et quand le trio se réveille, ils sont en prison – aaaahhh ! C’est déjà plus logique !

Celui qui interruption surtout Hayase, c’est Imm. Elle a vu de quoi il était capable et décide de l’étudier. Je vais passer les détails qui n’ont que peu d’intérêt.
Le point positif, c’est qu’ils arrivent à fuir – heureusement, je ne me voyais pas lire tout le manga aux côtés des prisonniers. Le point négatif est que leur fuite se passe mal. Je crois qu’il va falloir que j’arrête de m’attacher aux personnages c’est presque pire que Game of Throne. À chaque fois, c’est un mal nécessaire pour permettre à Imm d’avancer.
Cette fois, il se retrouve avec la vieille Piolan qui s’est évadée avec Palona, March et lui, et avec elle, il fait des progrès fabuleux notamment en langage : il fait des phrases compréhensibles malgré quelques erreurs, il structure sa pensée. Ça le rend un peu plus sympathique.

La fin nous ouvre un nouveau chemin : Imm est soumis à une épreuve et dans le même temps, il rencontre son créateur. Beaucoup de questions se posent et faudra lire la suite pour avoir les réponse… encore faut-il que je me la procure – pour l’instant, je ne l’ai pas.
J’espérais que ce second tome soit aussi bien que le premier, mais ce n’est malheureusement pas le cas. Ça ne m’a pas empêchée de bien aimer cette lecture, ça n’était pas ce que j’en attendais et je mentirai si je disais que je n’étais pas un peu déçue.

Les dames du Lac, intégrale – Marion Zimmer Bradley

Titre : Les dames du Lac, intégrale
Auteur : Marion Zimmer Bradley
Éditeur : France Loisirs (Fantasy)
Nombre de pages : 805
Quatrième de couverture : La légende du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde n’avait, depuis longtemps, inspiré un roman d’une telle envergure, d’un pareil souffle. Et, pour la première fois, ce draine épique nous est conté par une femme à travers le destin de ses principales héroïnes. Bien sûr, Merlin l’Enchanteur, Arthur et son invincible épée Excalibur, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes, exceptionnellement attachantes, qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, grande prêtresse d’Avalon, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d’Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la Fée, soeur et amante du grand roi… S’appuyant sur plusieurs années de recherches, cette épopée envoûtante est bien autre chose qu’un roman historique de plus. Elle relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des Druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au coeur de la Grande Bretagne avant qu’elle ne devienne l’Angleterre. Au-delà du rêve et de la réalité, au-delà des passions tumultueuses, où l’amour charnel, loin de toute notion de péché, pouvait s’extérioriser librement, au-delà des intrigues de Cour, des larmes et du sang, voici une nouvelle et fascinante reconstitution de l’un des thèmes romanesques les plus impérissables de toute l’histoire de l’Occident. Eternelle histoire d’amour et de mort, vécue et ressentie intensément par celles sans lesquelles l’exaltante aventure des Chevaliers de la Table Ronde, opposant forces du mal et hommes de bonne volonté, n’aurait jamais existé.

J’ai lu cette saga il y a bien 20 ans. Et depuis quelques semaines, j’avais bien envie de la relire pour voir si l’histoire était aussi intéressante que dans mes souvenirs (oui !), si la légende de Morgane et du roi Arthur était semblable aux connaissances acquises sur le thème depuis des années (non, l’auteure a pris beaucoup de largesses – ce qui n’est pas pour déplaire : ainsi, Morgane n’est pas grande vilaine de ce mythe).

J’ai mis énormément de temps à lire la première partie de cette intégrale : Les dames du lac. Je pensais avoir oublié des pans entiers du récit, mais c’est loin d’être le cas. Il m’a tellement marquée que je me suis rappelée chaque détail au fil des pages et comme je savais ce qui allait se passer, j’ai traîné.
Par contre, en ce qui concerne la seconde partie : Les brumes d’Avalon, à part la scène entre Guenièvre et Méléagrant, je ne me souvenais de rien, du coup c’était comme une nouvelle lecture avec l’engouement qui va avec donc je l’ai lu assez vite.
Ce qui est paradoxal parce que j’ai nettement préféré Les dames du lac.

Je vais essayer de résumer le plus succinctement possible, mais ce n’est pas gagné parce que c’est un roman très dense.
Ygerne est fille de Merlin et la demi-sœur de Viviane. Elle est mariée avec Gorlois, duc de Cornouailles et élève leur fille, Morgane.
Ygerne et Uther Pendragon s’éprennent l’un de l’autre et on sait tous comment ça finit : en guerre entre Gorlois et lui – ai-je vraiment besoin de préciser qui l’emporte ? Le Haut Roi trompe son monde pour rejoindre la femme qu’il aime… et paf, conception du célèbre Arthur.
En coulisse, Viviane et Merlin œuvrent : Morgane part avec la dame du lac à Avalon afin de lui succéder, Arthur est élevé loin de ses parents pour le préserver des manigances mortelles de la cour.
Les années passent. Arthur et Morgane participent aux feux de Beltane (ensemble, oui, beurk !) et la prêtresse tombe enceinte de son frère, ce qu’elle vit très mal d’ailleurs.
Arthur devient Haut roi après le décès d’Uther : il prête serment de rester fidèle au culte de la déesse et reçoit Excalibur ainsi que son fourreau magique en récompense. Il s’entoure également de puissants chevaliers, notamment Gauvain et Lancelot qui sont ses cousins et il épouse Guenièvre.
Le souci est que la religion chrétienne prend de l’ampleur et elle n’est pas connue pour sa tolérance envers les autres croyances.
Je vais m’arrêter là pour le résumé, l’essentiel est dit.

L’histoire, je la connaissais déjà donc sans surprise, je savais que j’allais aimé et le gros point fort pour moi, c’est la réhabilitation de Morgane la fée. Je m’explique.
Souvent, dans les mythes arthuriens, elle a le rôle de méchante, de traîtresse, de créature impie qui a abusé de son frère et a donné naissance à un fils encore plus maléfique qu’elle, Mordred – et la faute retombe systématiquement sur Morgane ; on ne connaît pas la raison de ses actes, le pauvre Arthur est la victime de ces manigances. Bref, une vision très chrétienne du mythe.
Dans les Dames du lac, elle n’est pas monstrueuse, même si l’église la fait passer pour une sorcière, ni responsable de l’inceste : elle sert la déesse, elle ignorait que le Roi-Cerf serait son frère et d’ailleurs, elle vit très mal la situation au point d’en vouloir à Viviane et de quitter Avalon.

Morgane est indéniablement mon personnage préféré : je n’ai eu aucun mal à m’y attacher, à la comprendre et ses diatribes contre la religion et son intolérance me parlent à un point…
Par contre, j’ai bien moins aimé les autres protagonistes :
Lancelot est beau et c’est la seule chose qu’il a pour lui, j’avoue que je ne comprends pas trop l’attirance qu’on toutes les femmes pour lui
– j’exècre Guenièvre. Elle se comporte comme une gamine capricieuse et égoïste. Elle est à la limite de l’hystérie dès qu’il s’agit de foi. C’est un pantin à la solde de l’évêque Patricius.
– en ce qui concerne Arthur, je suis partagée. Je l’appréciais au début, il jonglait entre anciennes croyances et nouvelle. Son rôle de Haut Roi chargé d’unir tous les peuples de Grande-Bretagne est rude. Mais très vite, il m’a gonflée : chaque fois, il cède aux caprices de Guenièvre au point de rompre tous ses serments pour calmer ses colères de gamine. Finalement, c’est un faible qui n’a rien à faire au pouvoir ; il ne doit sa survie qu’à la magie grâce à Excalibur et surtout au fourreau brodé par Morgane qui lui permet de guérir de ses blessures.

Même si j’ai mis quasiment deux semaines pour terminer ce roman, je l’ai adoré et je suis ravie de l’avoir relu – à noter que mon impression actuelle est relativement semblable à celle d’il y a 20 ans, la seule différence est qu’à l’époque, c’était un coup de cœur, pas là : mais c’est bien normal, je vis les choses avec moins d’intensité.

 

Coupe des 4 maisons :
Bibliothèque de Poudlard (7ème année) – lire une intégrale 70 points

Complots à Versailles, tome 2 : La dame aux élixirs – Carbone, Giulia Adragna & Annie Jay

Titre : La dame aux élixirs
Saga : Complots à Versailles, tome 2
Scénario : Carbone
Illustrations : Giulia Adragna
Autrice : Annie Jay
Éditeur : Jungle ! (Miss Jungle)
Nombre de pages : 65
Quatrième de couverture : Pauline et Sylvère décident de faire croire à des fausses fiançailles pour ne plus se faire embêter. Mais cela ne plait pas à Mme de Montespan et Charlotte de Mail-Beaubourg. Elles essaient par tous les moyens de les séparer, jusqu’à tenter des messes noires. Cécile et Guillaume se lancent dans une enquête discrète auprès d’une herboriste qui semble être l’intermédiaire de ces messes.

Décidément, je n’ai pas la côte avec les tomes 2 cette semaine. J’avais adoré le premier, mais celui-ci m’a laissée indifférente et je me suis ennuyée au début.

L’intrigue tourne principalement autour de Pauline et Silvère des Réaux : ils se sont fiancés aux yeux de tous, mais c’est une ruse pour permettre à chacun des deux parties d’y gagner sa paix… sauf que cette histoire déchaîne les jalousies et la pauvre mademoiselle Saint-Béryl est la victime des complots à Versailles, mais c’est sans compter la perspicacité de son amie Cécile.
Le récit se révèle plus compliqué et le premier tome a des répercussions sur celui-ci. C’est sûrement ce que j’ai le mieux aimé, notamment avec toute la partie chez madame Jouvence que ce soit la pratique de son métier ou son passé ainsi que celui de ses acolytes.

J’ai aussi moins apprécié les dessins. J’ai eu l’impression que beaucoup étaient moins travaillés, surtout au début : moins de détails dans les robes ou les décors, un character design un peu plus simple alors que la couverture semblait annoncer des illustrations encore plus belles que dans le premier et ce n’est pas le cas.
Même si l’histoire devient plus intéressante au fil des pages et que j’ai terminé ma lecture sur une note positive, je suis quand même un peu déçue : j’attendais une intrigue aussi poussée et qui m’aurait autant surprise que dans le précédent, mais ce n’est pas le cas. Dommage.