Grimm Legacy, tome 3 : Le cauchemar Edgar Poe – Polly Shulman

Titre : Le cauchemar Edgar Poe
Saga : Grimm Legacy, tome 3
Auteur : Polly Shulman
Éditeur : France Loisirs
Nombre de pages : 353
Quatrième de couvertureAu lycée, Susannah est surnommée ” Sukie la Bizarre “. Il faut dire qu’elle vient d’emménager dans le manoir de sa grand-tante réputé hanté… et qu’elle est constamment suivie par le fantôme de sa soeur Kitty, décédée des suites d’une maladie. Depuis ce drame, ses parents ont perdu leur emploi ; voilà pourquoi ils se sont installés chez la vieille tante Hepzibah et pourquoi le père de Sukie doit vendre des objets au marché aux puces. Un jour où elle l’aide, deux jeunes gens lui réclament un vieux balai qui n’est pas à vendre : il s’agit d’Elizabeth et Andreas, qui travaillent au Dépôt d’Objets Empruntables de la Ville de New York. Cette extraordinaire bibliothèque n’accueille que des objets ayant un jour marqué l’Histoire ou la littérature. Or, Elizabeth est très intéressée par le manoir où vit Sukie, car il a été le théâtre d’une ancienne légende. Peut-être y reste-t-il des choses qui auraient leur place dans l’annexe Edgar Poe, spécialisée dans les romans fantastiques et d’horreur ? Sukie se renseigne sur cette fameuse légende : elle est extrêmement sombre, et il y est question d’un trésor disparu. Voilà qui pourrait régler les problèmes financiers de la famille… à condition que l’histoire ne soit pas fictive. C’est du moins ce que pense Sukie jusqu’à ce qu’elle pénètre dans le Dépôt et découvre que les merveilles qui y sont entreposées ont les mêmes pouvoirs que dans les romans dont elles sont issus…

C’est le troisième et dernier tome de la saga Grimm Legacy et comme les précédents, je l’ai lu en Lecture Commune avec Berellyn du blog the Witch Library. Et on a super bien choisi la période pour le lire : c’était une lecture idéale pour Halloween.

Cette fois encore, on suit un nouveau personnage : Sukie. Ses parents n’ont plus les moyens de vivre dans leur maison et la petite famille emménage dans le manoir de la tante Hepzibah, c’est l’occasion de s’occuper de la vieille dame. Sukie est capable de ressentir les fantômes qui hantent sa nouvelle maison, entre autres. Kitty, sa sœur décédée, la suit partout et la jeune fille est même capable de comprendre ce que l’esprit lui “dit”.
Elle accompagne ses parents à un brocante, et lorsqu’ils la laissent tenir seule leur stand, elle fait la connaissance de monsieur Plumet qui veut lui acheter le balai de sa tante pour une coquette somme, puis peu après, elle rencontre Andrea (le frère de Marc du tome 1) et Elizabeth Rew (l’héroïne du 1er – j’avais d’ailleurs oublié que c’était elle, merci Berellyn pour le rappel :p) qui travaillent au dépôt et veulent également lui acheter le balai. Comme elle refuse, ils se tournent vers d’autres acquisitions comme des boutons de portes d’anciennes maisons.

Dans ce tome-ci, l’auteure a parfaitement réussi à me mettre dans des ambiances telles qu’il y en a dans les histoires fantastiques du XIXeme siècle. On sent que c’est un thème qu’elle maîtrise et ce qui me conforte dans l’idée que ce n’ était pas du tout le cas dans l’expédition H. G. Wells avec les voyages dans le temps.
Elle nous plonge dans des histoires de familles passionnantes : j’ai adoré découvrir le récit de Phineas et Hepzibah Toogood, même si je me suis un peu perdue au début dans la généalogie de cette vieille famille.

Outre l’atmosphère un peu sombre, le second point fort de ce roman, ce sont les personnages. Autant dans les deux premiers, les héros m’avaient saoulée (Marc et Anjali dans la malédiction Grimm, Jaya puis Leo dans l’expédition H. G. Wells), autant là, j’ai aimé tous les personnages jusqu’au super vilain… Exception faite de la sœur fantôme, Kitty, que je ne sentais pas.
Je redoutais Andreas, allait-il être aussi exubérant que son frère et ses amis ? Heureusement que non, il est cool, serviable et ne prend pas toute la place.
J’ai adoré Sukie, elle est super attachante. Pareil pour Cole, pourtant au début, l’auteur essaie de nous le faire passer pour le méchant, mais je ne le sentais pas mauvais, un peu taquin avec ce surnom de Sukie-Houuu, pas de quoi fouetter un chat.

L’histoire est bien menée, l’auteure prend le temps de développer ses personnages avant de les faire intégrer le Dépôt d’Objets Empruntable de la ville. Pour les personnages précédents, ça a été super rapide voire même précipité pour Leo (dans l’expédition H. G. Wells), pas ici. Il a fallu attendre le chapitre 15, soit la moitié du roman, pour que Sukie découvre ce lieu – je me suis même demandée à un moment si elle allait s’y rendre ou si elle n’aurait que des interactions à l’extérieur ou téléphoniques avec Andreas et Elizabeth.
Pour moi, le seul bémol est l’atmosphère instaurée au sein du corpus Lovecraft. J’ai trouvé que c’était loupé : je ne me suis pas sentie oppressée, je n’ai pas eu peur de la fameuse créature qu’on entend mais qu’on ne voit jamais, je m’attendais à frissonner un peu et pas du tout. C’est dommage.
Par contre, l’ambiance de l’annexe Poe est idéalement sombre sans l’être trop.

Le cauchemar Edgar Poe est de loin mon préféré de cette trilogie et je suis presque triste de l’avoir terminé.
Un coup de cœur pour ce roman.

Voici l’avis de ma binômette Berellyn.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Club de duel (7ème année) – Lire deux livres du même auteur 2/2 – 70 points

Lucy et le royaume des morts – Aurélien Levray

Titre : Lucy et le royaume des morts
Auteur : Aurélien Levray
Éditeur : Mots en flots
Nombre de pages : 230
Format : E-book
Quatrième de couvertureLa silhouette se rapprochait lentement. À chaque pas, son image nous apparaissait un peu plus nette. Il s’agissait d’un personnage mesurant pas loin de deux mètres, vêtu d’une cape noire dont la capuche masquait la totalité du visage. Il avait une démarche incertaine, voire chancelante, un peu comme s’il n’avait plus marché depuis des lustres et redécouvrait peu à peu d’anciens automatismes. Soudain, la lune perça à travers le feuillage dense au-dessus de nos têtes et vint éclairer notre visiteur imprévu. Nous fîmes tous les trois un fantastique bond en arrière, trop terrifiés pour même parvenir à hurler de peur. Les rayons venaient de nous dévoiler un visage creusé, sale et entièrement dépourvu de chair. Devant nous, se tenait un authentique squelette.

Cette année, j’avais décidé de mettre les lectures d’Halloween à l’honneur. C’est le thème que j’ai choisi pour la lecture avec les enfants, j’ai lu en Lecture Commune le Cauchemar Edgar Poe avec Berellyn dont la chronique viendra ces prochains jours. Bref, j’ai tout fait pour me mettre dans l’ambiance.
J’ai donc opté pour ce roman principalement parce qu’il se passe le soir d’Halloween – j’avoue que la couverture m’a aussi bien motivée, elle me plaît beaucoup.

Lucy vit seule avec sa grand-mère depuis que ses parents ont mystérieusement disparu dix ans auparavant. En allant en cours, elle découvre un étrange raccourci qui passe par un vieux cimetière. Elle en parle à ses deux meilleurs et à eux trois, ils explorent cet étrange passage. Le soir d’Halloween, ils préparent une petite vengeance contre un groupe de pestes et leur donne rendez-vous au vieux cimetière pour les effrayer. Elles ne se pointent pas, par contre Lucy et ses amis rencontrent un passeur qui, contre la pièce que l’héroïne a trouvé quelques temps plus tôt, leur permet d’accéder au royaume des morts, mais ils doivent rentrer avant le troisième son de cloche.

Globalement, j’ai aimé l’histoire. L’ambiance dans le royaume des morts m’a beaucoup fait penser à la fête des morts mexicaine, du moins en ce qui concerne le soir d’Halloween à Ghoston-Town.
J’ai grandement apprécié les personnages, et ce, jusqu’à ce qu’ils pénètrent dans la forêt : c’est le moment où les rôles s’inversent. Je m’explique : au début, Lucy est l’héroïne de ce roman qui porte d’ailleurs son nom, c’est elle qui découvre le raccourci, qui trouvent le mougoul (j’ai un doute sur l’orthographe et comme ça fait déjà quelques jours que je l’ai terminé, j’ai un trou), qui entraîne ses amis dans cette aventure, etc. Par la suite, elle passe au second plan. Puis dès qu’ils quittent la sécurité de Ghoston-Town, c’est Randall qui est mis en avant. Il est le chevalier servant , il protège les filles qui doivent rester en arrière, elles en deviennent limite des potiches et la pire des deux, c’est Britany qui passe son temps à pleurnicher… Ou presque. J’ai trouvé ça assez rétrograde, c’est dommage : ça a fait grincer des dents la féministe qui est en moi.

Ça ne m’a pas empêchée d’adorer cette lecture, d’autant que la période choisie pour le lire (la Toussaint) était idéale.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Beauxbâtons (3ème année) – Un livre dont l’auteur est français – 30 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Douceur de vivre – Jack O’Lantern (Halloween)

Yamada Kun & the 7 witches, tome 12 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada Kun & the 7 witches, tome 12
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : “Finalement, être une fille ce n’est pas si mal ! » C’est ce que se dit Yamada, un jeune lycéen qui vient de switcher de corps avec la jeune et jolie Urara ! Mais l’avenir lui réserve de nombreuses surprises.”
Yamada est le cancre au sale caractère du lycée. Un jour, il embrasse par hasard la meilleure élève de la classe. Et leurs corps se retrouvent échangés ! Incapables de comprendre ce qu’il s’est passé, ils vont devoir affronter cette nouvelle situation chacun à sa manière. Peu à peu, ils vont comprendre dans le regard des autres que l’idée qu’ils se faisaient l’un de l’autre n’était pas forcément la bonne…

Dans ce douzième tome, je m’attendais à ce qu’on ait une nouvelle intrigue puisque dans le précédent, deux indices qui semblent capitaux nous sont donnés : Asuka a ouvert un club d’échec avec l’ex-acolyte de Nene Odagiri (je ne me souviens plus de son nom), ce qui inquiète Miyamura et il n’a pas tort puisque l’ancienne assistante du président du comité des élèves possède deux carnets portant le titre “les 7 énigmes”. Du coup, je pensais qu’on en découvrirait plus là-dessus, mais non.

Au lieu de cela, Yamada se voit forcé de trouver les sept nouvelles sorcières pour protéger le comité des élèves. En faisant le vœux de supprimer les pouvoirs des sorcières, il n’a ôté que les pouvoirs de celles présentes à la cérémonie. Donc non seulement, de nouveaux personnages interviennent, mais en plus, elles ont de nouveaux pouvoirs…

Je ne sais pas trop quoi penser de ce tome. Une partie de moi se montre perplexe, est-ce qu’on n’est pas reparti sur une série de sorcières qui vont à nouveau toutes tomber amoureuse de Yamada ? L’autre partie a apprécié : les nouveaux amènent un peu de fraîcheur.
Je ne savais pas si j’allais tout de suite emprunter le treizième ou si j’allais mettre de la distance entre les deux. Mais une fois arrivée à la fin, je n’avais plus d’hésitation : il me fallait absolument le prochain.

Yamada Kun & the 7 witches, tome 11 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada Kun & the 7 witches, tome 11
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 183
Quatrième de couvertureLes sept sorcières sont réunies autour de Yamada !!
Le rituel peut commencer !!
Une cérémonie pleine de mystères… dont Rika Saionji, la dernière sorcière, possède la clé ? ! Le souhait de Yamada transformera-t-il le lycée Suzaku…

Un onzième tome étonnant de par la rapidité avec laquelle l’intrigue est résolue, même pas sûre qu’on arrive au premier tiers du manga :
Yamada parvient à libérer Shiraishi enfermée dans le corps d’Asuka. Il réunit toutes les sorcières dans la salle spéciale et fait un vœu… Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce souhait est radical. J’avoue m’être demandée ce que l’auteure allait inventer par la suite… La saga aurait pu s’arrêter là, avec quelques pages de conclusion : Yamada sort avec Shiraishi, Miyamura devient président du comité des élèves… Jusque là, pas de grosses surprises. Et puis, deux faits nouveaux apparaissent qui sont liés et qui, heureusement, relancent un peu l’intrigue.

Un final très rapide qui clôt l’histoire des sept sorcières en un tiers. Les deux tiers suivants sont prévisibles sauf pour deux événements.
L’auteure utilise toujours les mêmes astuces scénaristiques… Pas du côté de Yamada parce qu’il a quand même évolué mais de la part des autres qui n’étaient pas comme ça au debut. Si dans les dix premiers, c’était drôle, ça en devient lourd.
La relation entre Yamada et Shiraishi est bloquée, ils ont vécu des situations si étranges qu’il est difficile pour eux d’être naturel dans une amourette normale. Heureusement, ça se décante un peu avec le tour des librairies qu’ils font après les cours, mais c’est sans compter Miyamura qui leur met des bâtons dans les roues… Volontairement ou pas ? Là est toute la question.

Ça s’est laissé lire, mais sans plus. À voir ce que donne le prochain, je redoute d’être déçue parce que je m’attends à ce que l’intrigue relancée soit plus intéressante.

Le Mystère de Herobrine, tome 1 : Menace sur Zombie-Town – Mark Cheverton

Titre : Menace sur Zombie-Town
Saga : Le Mystère de Herobrine, tome 1
Auteur : Mark Cheverton
Éditeur : Castelmore
Nombre de pages : 378
Quatrième de couverture : Gameknight999 est de retour dans Minecraft… pour sauver sa petite sœur !
Après avoir risqué sa vie face à des Endermen, des ghasts et un terrible dragon, Gameknight999 s’était juré de ne jamais retourner à l’intérieur de Minecraft… jusqu’au jour où sa petite sœur, Monet113, se fait piéger à son tour dans le jeu !
L’Utilisateur-qui-n’en-est-pas-un brise sa promesse et s’embarque alors dans une aventure palpitante et dangereuse. Heureusement, il pourra compter sur l’aide de ses amis Crafter, Hunter et Stitcher pour combattre le redoutable roi zombie Xa-Tul, qui sème terreur et chaos sur son chemin.
Tiens bon, Monet113 ! Gameknight999 revient et il a de nouveaux tours plein son inventaire…

J’ai lu ce premier tome pour l’item éphémère Inferi du challenge Coupe des 4 maisons. J’avais abandonné en catastrophe le roman Alice au pays des zombies, je n’ai donc eu que deux jours pour terminer ce premier tome. J’avoue que même si ça glissait tout seul, en si peu de temps, c’était quand même un peu rude.

Herobrine oblige les zombies à terroriser les PNJ jusqu’à ce qu’intervienne l’Utilisateur-qui-n-en-ai-pas-un Gameknight. Mais ce dernier n’est plus qu’un joueur lambda retourne dans Minecraft comme tout joueur lambda : refuse de risquer à nouveau sa vie en se servant du numériseur. Il retourne voir ses amis PNJ comme un utilisateur normal. Les choses se compliquent quand sa soeur se connecte à l’ordinateur de son père toujours allumé en se servant du numériseur, sans savoir que son frère a laissé tourner un mod zombie. Argh !

Ce n’est pas le premier roman à mettre en scène le personnage de Gameknight, mais ça n’a posé aucun souci : ses aventures précédentes sont expliquées au fil des pages. Du coup, je n’ai pas eu la sensation qu’il me manquait des informations. Et ça, c’est appréciable.
Le point faible est que certains sentiments du héros reviennent en boucle et sont répétitifs à la longue : régulièrement, le personnage se plaint de devoir prendre soin de sa sœur, que son père n’est pas là et que ça devrait être lui qui sauve la peau de Monet, etc. C’est un peu chiant au bout d’un moment.
La plume de l’auteur est agréable et fluide. On a droit à pas mal de descriptions courtes mais malgré tout intéressantes et suffisamment bien dépeintes pour que le lecteur n’ait aucun mal à se l’imaginer.
Les personnages passent bien aussi. J’ai bien aimé Monet et Gameknight. Les villageois m’ont laissée indifférente contrairement aux zombies, surtout les jeunes, que j’ai trouvé étonnamment attachants. J’ai également préféré découvrir Zombie-town et ses alentours, j’ai presque préféré les moments auprès de ces monstres minecraftiens.

Ce n’était pas l’histoire du siècle, mais c’était sympathique, j’ai passé un bon moment.
J’ai bien aimé cette lecture et si mon fils a la suite, je pense la lui emprunter…

Challenge Coupe des 4 maisons :
Inferi (item éphémère du 21 octobre au 3 novembre 2019) – Un livre avec des zombies – 70 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Frissonnant – Les freaks, c’est chic ! (Monstres)