6 ans aujourd’hui

Ce matin, on m’a rappelé cette triste date… J’avoue que je ne m’en souvenais pas. Les gens qui me connaissent savent bien qu’il est étonnant que je ne me souvienne pas d’une date importante: je connais tous les anniversaires, je retiens mon emploi du temps annuel et lorsque ce dernier est chargé, je me souviens au moins qu’il y a quelque chose ce jour-là et mon agenda téléphone me stipule quoi -je suis même la secrétaire de mon compagnon qui m’appelle dès qu’on est invité quelque part pour savoir si on est libre ce jour-là, c’est dire.
Mais les 29 mars, je ne m’en souviens jamais. J’ai refusé de le mettre dans mon agenda annuel, c’est trop glauque. J’ai fait un gros effort de mémoire il y a 2 ans, mais c’était très dur: une angoisse qui montait jours après jours jusqu’au moment ou le chagrin a pris sa place. L’an dernier, j’ai zappé ce jour-là et je me suis demandée pourquoi. Je crois que c’est parce que je ne veux pas m’en souvenir. Ce n’est pas un événement heureux, ça a été plus que douloureux, une longue descente aux enfers jusqu’à ce que j’arrive à remonter la tête hors de l’eau, 18 mois plus tard. Je n’ai pas besoin de me rappeler de ce funeste jour, je n’ai pas besoin de ce jour-là pour me souvenir de mon père. J’y pense quotidiennement, je fais une prière pour son âme les rares fois où je me rend à l’église, je regrette de ne pas aller plus souvent sur sa tombe, mais j’ai du mal à m’y rendre et ce n’est pas le manque de temps qui m’en empêche.

Ajouté à cela qu’aujourd’hui le chat de ma mère (qui était aussi celui de mon père) est en train de mourir… Je vais aller la soutenir cet après-midi, la journée va être longue…

Un chat nommé Darwin – William Jordan

Résumé: Célibataire endurci, William Jordan est convaincu de n’avoir besoin de personne pour être heureux… Ses certitudes sont ébranlées et sa vie à jamais transformée le jour où un gros chat roux s’invite dans son jardin et lui mordille la main à l’ombre d’un bougainvillier. Lui, le scientifique qui a toujours considéré les animaux comme des objets d’étude, tombe sous le charme… II adopte le chat et le baptise Darwin. Hélas, William découvre bientôt que Darwin est porteur d’un virus fatal. A mesure que le lien affectif grandit et que la santé du chat décline, cet homme froid éprouve des émotions dont il ne se serait jamais cru capable. « Avec un chat, on ne communique pas mais on communie, se surprend-il à penser… Et peu importe aux neurones que l’être aimé soit un humain ou un animal, le mécanisme est le même. Cette déclaration d’amour d’un homme à son chat est un livre tendre, drôle et émouvant. Une véritable leçon de vie.

Je réfléchis depuis un moment à ce que je pourrais dire sur ce livre. Il est peut-être bon de commencer par le début; pour moi, c’est une relecture: je l’avais déjà entamé il y a plus de sept ans, mais je n’avais pas eu le courage de le terminer. Pourtant l’histoire est bien, quiconque ayant un animal de compagnie qu’il aime passionnément se reconnaîtra dans le narrateur et s’attachera à ce livre ainsi qu’à Darwin. Mais il est dur. On sait dès le début comment l’histoire finira, aucune tromperie à ce niveau-là. Mais le cheminement m’a paru long et douloureux -pas long dans le sens ennuyeux, hein, mais douloureusement long, en fait. Je comprends mieux pourquoi je n’ai pas pu la première fois,  cette fois, j’ai été à deux doigts d’arrêter au même niveau que la fois précédente mais me suis forcée à le finir: à un moment, la douleur qui transparait est trop forte au point qu’une sensation de malaise se transmet au lecteur, les larmes nous viennent facilement aux yeux dès que l’auteur s’épanche sur ses sentiments. J’avoue que je me serai également passé de toutes les digressions scientifiques qui au final rendent ces parties beaucoup trop cliniques, on sent bien que l’auteur est scientifique et qu’il a ce besoin de rationaliser pour mieux comprendre ce qui se passe en lui, mais pour moi, ça a cassé les plus beaux moments et c’est dommage.
Donc dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé même si je suis contente que ce livre soit derrière moi.

Pathfinder – Jeu de rôle

Vous aurez remarqué que ces derniers jours, je n’étais pas particulièrement présente. Je suis passée d’un article tous les trois jours… à rien pendant plus de trois jours. Non pas que je n’avais rien à dire, vous savez que j’ai toujours plein de choses inutiles à dire, mais je n’avais pas trop le temps. J’ai repris la conduite après plus de deux mois, l’angoisse est remontée plus violente au point de me rendre malade, même si ça s’est très bien passé, mais l’après-coup a été violent. Je n’ai donc pas pu lire quoique ce soit, pas moyen non plus d’écrire le moindre mot, etc… Une vraie loque !

De plus, on continue les jeux de rôle depuis quelques mois – ce week-end, une partie dimanche qui nous a pris la demie-journée – sauf que cette fois, ce n’est pas moi le Maître de Jeu. J’essaie d’en profiter pour jouer et me détendre sans rien avoir à potasser avant ! Un vrai bonheur ! ^^  Sauf qu’au final, j’ai plein de choses en tête, donc je profite de ce que je peux ! :p
On joue à Pathfinder, un jeu de rôle relativement traditionnel, mais les scénarios sont sympathiques. On rigole bien, on ne fait pas trop de conneries, ça change. :p
Bon, par contre, on ne peut pas grand chose contre la malchance qui frappe nos dés par moment. Quand tu fais des 4 ou 5 sur un dé de 20 toute la partie, et que les quatre autres joueurs sont tout aussi chanceux… Ben les aventures durent finalement plus longtemps que prévu, on arrive quand même à la fin et en vie -ou presque-, mais il est vrai que ça s’éternise quand même.
Donc je joue une demie-orque druide. Quelle surprise! Je me balade donc avec mon petit loup. J’essaie de développer surtout la magie parce qu’étant donné qu’on a une guerrière, une moine et un rôdeur, ça ne laisse plus beaucoup de place pour taper les monstres. Il faut quand même bien rajouter qu’étant donné que j’ai un nombre de sort de X niveau limité par jour, je suis bien obligée de faire des choix, de n’en utiliser certains que sur des gros vilains pas beaux ou lorsque les choses tournent mal pour nous -genre, on se retrouve face au Diable de PointDeSable qui nous inflige 14 points de dégâts par attaques de zone, aucun problème, j’ai 20 points de vie, tu peux y aller! -_-‘
Donc au final, je suis bien obligée de taper au corps à corps, avec ma faux aussi bien tranchante que contondant ! Donc en plus, entre ma race, ma carrure, mes cicatrices, c’est toujours sympa d’être appelé la faucheuse quand tu entres dans une nouvelle ville, surtout quand ton premier combat, tu fais des dégâts de fous… Fantastique ! Oui, tout cela, c’est très ironique, mais en même temps, ça contribue à bon nombre de nos parties de rigolade.
Bref, chaque partie est un chouette moment passé en compagnie de mes amis.

Bon, bien sûr, on ne peut pas tout le temps être joueuse, donc je reprendrai le mastering avec Vampire la Mascarade ou je présenterai dès mercredi la Camarilla et le Sabbat à mes anciens-futurs joueurs ainsi que les différents clans composant chaque légion. Et tout ça après la prochaine partie de Pathfinder.
Il va ma falloir du courage, c’est dans moins de deux jours, et je n’ai même pas commencé le livre de règle… Je sens que ça va être drôle – bon après, ce ne sera pas un drame: je ne risque pas de faire parler les muets, donc l’honneur sera sauf  ^^

Spidey

Pfiou! Ca y est, j’y ai passé l’après-midi, mais j’ai élaboré ma première vraie rubrique sur les comics: le périodique Spidey.
J’avoue que cela a été un peu dur: en effet, j’ai un certain nombre de magazine du même nom, pourtant, ils ne m’appartenaient pas et je ne les ai jamais lu. Donc pour en parler, ça a été relativement galère… Pourtant, je l’ai fait, je suis passée de site en site, français comme américain, j’ai feuilleté mes Spidey, relu certains moments et j’ai fini par pondre ma page, en espérant ne pas avoir fait d’erreur, ce qui n’est pas forcément gagné. Et malgré mes doutes quant à la totale véracité des événements –si vous trouvez des erreurs, n’hésitez pas à me prévenir! :p-, je suis contente de l’avoir fait, je me sens à la fois soulagée mais aussi claquée et vidée.
Par contre, ne me jetez pas la pierre: j’ai dû faire un choix dans les séries abordées, j’ai fait mon choix en fonction de mes préférences pour une moitié (si je m’étais écoutée, il y aurait sûrement aussi eu Nova ou peut-être Puissance 4) et pour l’autre moitié, la logique a primé. Si j’avais tout fait, ça m’aurait pris une bonne semaine ! N’ayant pas vraiment de liens affectifs avec cette série, j’ai préféré ne pas m’attarder sur le sujet.
Bref, je ne vais pas non plus en faire des lignes, ça ne servirait à rien, le mieux est que vous alliez faire un tour sur ma page:

Spidey

Les Comics et moi

Si tu viens sur mon site depuis quelques temps, tu dois te dire que je déconne: en effet, j’utilise des images de Psylocke, membre des X-Men, pourtant, je ne fais à aucun moment allusion aux comics. J’aurai peut-être dû; après tout, mon pseudonyme de Psylook, je l’ai choisi en fonction de mon personnage mutant préféré.
Lorsque j’ai créé mon site, j’étais dans une phase de transition, les comics étaient loin d’être ma priorité, je les avais arrêté quelques mois auparavant. Cependant, je ne m’en suis pas débarrassée, j’ai conservé ma collection parce que comme pas mal de livres que j’ai conservé, cela faisait parti de mon histoire et pendant des années, cela revêtait une certaine importance dans ma vie. Je goupillais mes semaines en fonction de ma recherche de comics rares, arpentant la ville et tous les bouquinistes d’occaz’ de Strasbourg, allant de la Krutenau au Tribunal en passant par les quais Turckheim. Deux heures de ballade minimum, parfois chargée comme un mulet de mes trésors, parfois moins.
Et je ne parlerai même pas des gens super que j’ai rencontré suite à cette passion: les forumers, ce qui nous a permis de nous rencontrer, de partager et d’échanger des moments conviviaux, d’inventer des histoires aussi drôles et pleine d’aventures les unes que les autres.
Cela fait très longtemps que je désirais créer une page sur les comics, bien dans les trois ou quatre ans que j’y réfléchis, malheureusement, je ne savais pas trop quoi faire, dire, etc…
Depuis un petit mois, j’entrevois une ébauche… Sûrement des sous-pages avec les magazines Sémic-Marvel en titre, un certain nombre d’images scannées (parmi celles qui me plaisent le plus, bien entendu), et des résumés sur les périodes les plus importantes. Par contre, cela prendra pas mal de temps: le temps de feuilleter les comics, choisir les images à éditer, les scanner sans abimer les volumes, créer un petit article et tout publier…
Bref, un travail de longue haleine m’attend mais je suis motivée !

Et voici la page d’accueil de la rubrique qui verra le jour sous peu: Comics