Titre: Le bateau de fortune
Auteurs: Olivier de Solminihac & Stéphane Poulin
Éditeur: Sarbacane
Nombre de pages: 28
Quatrième de couverture: C’est le premier jour de l’été. Michao nous emmène à la plage en voiture. Qui verra la mer le premier ?
Dans cet album, la présence du bateau de fortune est très succincte, sur les toutes dernières pages. Ce qui m’a surtout décidée à l’emprunter, ce sont les illustrations. Je trouve les planches magnifiques, les textures qui composent les personnages aussi bien que les paysages sont superbement détaillées. Malheureusement, les dessins ne font pas tout et l’histoire est trop basique pour que l’album m’ait plu.
Le narrateur, un jeune renardeau, va à la plage avec l’ours Michao et la chèvre Marguerite. Malheureusement, ils ont oublié les affaires de sable. Plutôt que de repartir les chercher, ils errent sur la plage avant que Michao ait l’idée de construire un radeau de fortune avec ce qu’ils trouvent aux alentours.
L’idée de base est pas trop mal, mais au moment où cela devrait devenir intéressant, c’est-à-dire quand nos héros posent le bateau sur l’eau en pointant l’horizon et en disant « où va-t-il ? » -« il faut imaginer« , l’histoire s’arrête et j’ai trouvé ça dommage, ça aurait mérité d’aller un peu plus loin.
Il est évident que c’est une invitation au voyage, à un imaginaire libre de toute contrainte, mais une petite amorce aurait été plus chouette que la dernière planche très terre à terre montrant les personnages en train de rentrer… Je pense que c’est ce côté pragmatique du retour qui m’a empêché de laisser libre cours à mon imagination.
Les petits n’ont pas non plus accroché. À chaque lecture, ils me fixent à la fin comme s’ils attendaient une suite.
Bref, cet album m’a laissé indifférente alors que les dessins m’emballaient.