Magic 7, tome 9 : Le dernier livre des mages – Kid Toussaint & Kenny Ruiz

Titre : Le dernier livre des mages
Saga : Magic 7, tome 9
Scénario : Kid Toussaint
Illustration : Kenny Ruiz
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 52
Quatrième de couverture : Dans le désert du Sinaï, les sept mages partent sur les traces d’une secte aussi discrète qu’impitoyable : la secte des « gardiens du Livre ». Les Sept espère trouver dans ce livre, le seul à avoir été écrit par le premier mage, toutes les réponses à leurs questions : qui sont-ils ? Pourquoi ont-ils hérité de ces pouvoirs ? Et dans quel but ?

J’étais persuadée que ce neuvième tome était le dernier de la saga… ben non ; je n’étais pas loin, c’est l’avant-dernier… mais ça veut dire qu’il va falloir attendre plusieurs mois avant de pouvoir lire la suite (même pas, il sort le 14 mai, mais il ne sortira pas tout de suite à la médiathèque), ce qui est frustrant. Cependant, je ne suis pas mécontente qu’il y ait un dixième, cela permettra de poursuivre un peu plus longtemps l’aventure avec les Magic 7.

Dans ce numéro, l’enjeu mondial est moins important que dans le précédent puisque nos héros ont déjà géré bon nombre de crises, néanmoins, l’enjeu pour notre petite troupe n’en est pas moins important : il s’agit de récupérer le dernier livre des mages, l’un des deux que le père de Léo ne possède pas et qui est en réalité le premier tome.
Il est bien caché et tout aussi bien gardé, ce n’est pas une partie de plaisir, mais c’était prenant et stressant.

J’apprécie toujours autant les relations qu’entretiennent la majorité des personnages, on sent qu’un lien fort les unit.
Léo se met à l’écart et c’est un peu dommage. On a un peu l’impression qu’il est trop bien pour se mêler à ses petits soldats… OK, c’est le chef et il a beaucoup de choses à gérer, mais il pourrait quand même participer à quelques moments de détente avec les autres au lieu de rester dans son coin à jouer à la borne arcade. Même avec ses fantômes, il est distant, pas de blaguounettes avec Houdi ou d’autres ; il ne les appelle que lorsqu’il a besoin d’eux (alors ce n’est peut-être que dans ce tome-là, je ne m’étais pas fait la réflexion dans les précédents).
Et puis, il est rude avec Auriane : il lui reproche de ne pas être assez douée en tant que devin, de ne pas avoir le talent d’Alice… c’est pas possible, il a fumé. J’aimais bien Alice, mais quand elle utilisait ses pouvoirs, je ne la trouvais pas exceptionnelle, peut-être parce qu’elle était trop secrète, alors qu’Auriane est juste impressionnante !
En ce qui concerne les autres, à part Milo, je les adore et j’aime le chemin (de l’entraide et de l’amitié) qu’ils ont choisi.
Tarik l’anti-mage a lui aussi pris sa place dans l’équipe et c’est sympa – il était déjà là avant et jouait son rôle, mais ça ne m’avait pas autant sauté aux yeux que dans ce tome-ci.

L’arrivée au labyrinthe est épique et au début, les Magic 7 sont un peu faibles dans le choix de leur adversaire et lents à réagir pour changer la donne, mais dès le moment où ils ont compris comment se sortir de la panade, c’est expédié. Un combat rythmé et prenant, mais pas autant que leur avancée dans le dédale d’épreuves.

J’ai adoré ce neuvième tome et j’attends avec beaucoup d’impatience le prochain qui donnera lieu à un rendez-vous avec une personne très spéciale… et les dizaines de questions que je me pose sur son identité, ses pouvoirs, etc. ne sont pas fait pour m’aider à patienter.

Cassandra, tome 1 : Cassandra prend son envol – Hélène Canac & Isabelle Bottier

Titre : Cassandra prend son envol
Saga : Cassandra, tome 1
Scénario : Isabelle Bottier
Illustrations : Hélène Canac
Éditeur : Jungle !
Nombre de pages : 52
Quatrième de couverture : Cassandra a un don particulier, elle peut communiquer avec les animaux. Alors que sa mère doit se remarier et que sa meilleure amie part en Angleterre, la jeune fille décide d’aider un petit garçon, Dimitri, à retrouver son chat.

Après l’enthousiasme provoqué par mes dernières lectures, cette bande-dessinée fait mal ! C’était à peine moyen.

Cassandra a 14 ans. Elle a les préoccupations qui vont avec son âge :
– sa mère a un petit copain et elle doit composer avec ce dernier, mais également avec sa fille, Juliette.
– sa meilleure amie songe à partir vivre avec son père en Angleterre.
Elle a un secret : elle peut communiquer avec les animaux. Il est temps qu’elle le dévoile au grand jour et pourquoi pas en retrouvant le chat Titus qui a disparu.

Je n’ai pas grand-chose à dire. L’histoire se laisse lire, mais sans plus. L’intrigue se goupille trop bien. Y a eu qu’une seule surprise : l’identité de celui qui demande une rançon, mais l’enquête est pliée rapidement et c’est un peu gros.
Les dessins me laissent perplexe : parfois, je les trouve sympas et d’autres fois, leur inégalité m’a dérangée. Je ne m’attendais pas à un tel déséquilibre : il n’y était pas dans le dernier album que j’ai lu d’Hélène Canac (Entre Neige et Loup).

Cette lecture m’a laissée indifférente. Dommage.

Klaw, tome 03 : Unions – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Unions
Saga : Klaw, tome 03
Scénario : Antoine Ozanam
Dessins & couleurs : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Six ans ont passé depuis qu’Ange Tomassini a du fuir Chicago et les guerres mafieuses impliquant les Dhizhis, ces humains capables de se transformer en animaux du Zodiaque chinois. Six ans pour apprendre à maîtriser le tigre qui est en lui. Et pour mieux préparer le combat qui se trame, véritable apothéose de ce premier cycle haut en couleurs et en rebondissements.

Décidément, plus j’avance dans cette série, mieux je trouve les albums.
À la fin du 2, j’étais dégoûtée par la mort de Dan. Après le décès de son mentor, Ange a fui Chicago et sur les conseils du défunt, il a rejoint un certain Horacio pour terminer son apprentissage. Et on le retrouve après plusieurs années d’entraînement, une ellipse de sept ans.
Je dois dire qu’il n’a pas pris beaucoup de plomb dans la tête, et vivre loin de la ville ne l’a pas aidé.

Il retourne à Chicago et devient le justicier masqué The Klaw. Il cherche son père, mais ne trouve pas l’endroit où il vit dorénavant. Il retrouve d’anciens membres de son entourage :
– Lisa, la jeune fille qu’il aimait et qui a eu une vie misérable
– Franck son meilleur ami de l’époque, qui l’espionnait pour le FBI, il a d’ailleurs continué à travailler pour cette agence gouvernementale.
– Oswald, le policier incompétent qui capture les dizhis et est devenu encore plus taré.

Cette bande-dessinée prend une tournure proches des comics avec ses super-héros, d’ailleurs, l’une des apparences que prend Ange (parce oui, il peut modifier sa physionomie à souhait) ressemble étrangement à Logan dans Wolverine.
Dans les tomes précédents, l’auteur nous a laissé entendre que l’enjeu principal de cette saga était une lutte entre dizhis pour absorber les pouvoirs des autres. Dans ce second tome, Ange entre davantage dans le vif du sujet. Il a absorbé le pouvoir d’Horacio puis de deux autres dizhis.
Et puis, l’héritier du dragon fait son apparition et j’ai été surprise de découvrir son identité – j’avais parié sur Franck… ben non !
J’ai adoré ce troisième tome et je lirai volontiers le prochain.

Comme un garçon, tome 2 : Épreuves – Jenny

Titre : Épreuves
Saga : Comme un garçon, tome 2
Auteure : Jenny
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Gabriel, le colocataire de Charlie, est maintenant au courant de la supercherie et tente d’en tirer parti. Car Charlie, l’avatar masculin de Charlotte, est loin de laisser indifférent la sœur d’Amaury, le bad boy du campus. Il est temps pour Gabriel de dévoiler la deuxième étape de son plan. Est-ce que tout cela aurait un lien avec la mystérieuse photo retrouvée dans sa corbeille par Charlotte ?

Une fois de plus, j’ai préféré le second tome au premier… décidément, c’est la loi des séries.
J’ai mieux aimé parce que Charlotte apparaît majoritairement en tant que Charlie, et comme je l’ai dit dans ma chronique du tome 1, je l’apprécie davantage dans sa peau masculine : elle est plus naturelle, plus sympathique aussi. Elle se met moins de pression et même elle doit se sentir mieux ainsi puisqu’elle finit par refuser de rentrer chez elle.

Elle continue de copiner avec Héloïse suite au chantage de son colocataire Gabriel. Du coup, les deux passent pas mal de temps avec Amaury, le frère de la petite copine de Charlie, et ses potes. C’est un peu tendu parce que c’est une petite brute, mais j’ai aimé ses moments de détente et les défis qu’ils se lancent : ce n’était pas prise de tête et il régnait une relativement bonne ambiance.
Gabriel poursuit son plan de « vengeance » (c’est la conclusion que j’en ai tirée à la fin du tome précédent), il embarque une nouvelle personne dans son sillage en la faisant également chanter : Mylène. Grâce à elle, on en sait un tout petit peu plus sur la relation qui lie Amaury à Gabriel, mais pas assez pour rendre sympathique ce dernier.

Par contre, le personnage qui m’a étonnée et que j’ai adoré, c’est Héloïse. Elle se montre toujours aussi exubérante, mais elle participe à la bonne humeur du groupe.
Deux passages m’ont plu et me l’ont révélée différente de ce que je pensais d’elle :
– lors de son rendez-vous en tête-à-tête avec Charlie. Ce dernier lui prépare un rencard digne d’une midinette (film romantique, repas bio composé de salade, shopping), sauf que cela ennuie fortement la soeur d’Amaury… rien que pour ça, je la kiffe.
– l’explication à la fin entre Charlie et Héloïse qui s’est montrée particulièrement compréhensive… je l’ai trouvée touchante.

J’ai vraiment bien aimé ce second tome, alors que je craignais qu’il soit aussi moyen que le précédent. Maintenant, je redouterai moins d’emprunter le prochain, en espérant qu’il soit disponible samedi.

Calpurnia, tome 2 – Daphné Collignon & Jacqueline Kelly

Titre : Calpurnia, tome 2
Auteurs : Daphné Collignon & Jacqueline Kelly
Éditeur : Rue de Sèvres
Nombre de pages : 90
Quatrième de couverture : Nous sommes dans le comte de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia Tate, onze ans, continue de partager avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes. Elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si elle ne voulait pas faire son entrée dans le monde comme toutes les jeunes filles de son âge ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?

J’étais curieuse de voir ce que ce second tome pouvait donner. Je m’attendais à la même ambiance que dans le premier… entre insouciance et curiosité. Ça n’a pas été le cas.
Calpurnia est à une époque charnière : elle désire suivre des études pour devenir naturaliste, mais sa mère est décidée à faire d’elle une jeune fille accomplie, une parfaite petite ménagère, prête à entrer dans le monde en tant que débutante.

Le récit est plus sombre. Callie découvre qu’elle ne pourra pas faire ce qu’elle souhaite dans l’avenir, elle passe de l’espoir dans le premier tome au désespoir d’être prisonnière de cette vie dans celui-ci. Une réalité très dure dans la bouche de cette toute jeune fille… elle n’a que 11 ans, un âge où l’on aspire à réaliser ses rêves… si l’on est un garçon. Une différence qu’elle souligne à plusieurs reprises et cela rend sa situation encore plus injuste, d’autant que personne ne l’aidera… pas même Bon-papa avec qui elle partage la passion de la science.
Les dessins sont tout aussi chouettes que dans le premier, avec ses couleurs sépia – j’adore. Calpurnia a le même âge, pourtant, on a l’impression qu’elle a grandi physiquement, sûrement parce que sa pensée a changé, a évolué.

J’ai nettement préféré ce second tome. Par contre, je pensais que cela clôturait cette saga, mais non… il doit bien y avoir une suite qui fait la jonction entre Calpurnia et Calpurnia assistante vétérinaire, mais je n’ai rien lu sur un troisième tome en préparation. Ça m’intrigue !
Il va quand même falloir que je regarde si le roman est à la médiathèque pour l’emprunter. En tout cas, c’est un coup de cœur pour cette lecture.