X-Men, les aventures tome 1 : Jubilé, la princesse de Bel-air – Robert Kirkman, Derec Donovan & Michael O’Hare

Titre: Jubilé, la princesse de Bel-air
Saga: X-Men, les aventures tome 1
Scénario: Robert Kirkman
Dessins: Derec Donovan & Michael O’Hare
Éditeur: Panini Kids
Nombre de pages: 80
Quatrième de couvertureJubilé est la plus jeune des X-men et l’une des meilleures amies de Wolverine. Après avoir longtemps fréquenté l’école du professeur Xavier, elle a décidé de quitter les lieux et de s’installer à Los Angeles chez une tante riche mais aussi un peu bizarre, et de s’inscrire dans un lycée normal. Mais les ennuis semblent la poursuivre et elle va vite se retrouver face à une situation inattendue à tous les points de vue !

J’adore le personnage de Jubilé et ce, depuis sa première apparition parmi les X-Men dans le Spécial Strange 69, en 1990. Je ne pouvais donc pas passer à côté de cet album… Et pourtant, j’aurais dû.

On retrouve notre héroïne qui se rend à Bal-Air, chez Hope Lee, sa tante paternelle. Déjà, première nouvelle, je ne savais pas qu’il lui restait de la famille ! Elle en a ras-la-patate du foutoir chez Xavier et va habiter chez cette fameuse tante qu’elle n’a jamais vue et avec qui elle correspond depuis peu. Elle intègre donc un nouveau lycée… Et là, comme dans tout bon lycée américain qui se respecte, on a droit à tous les stéréotypes du genre : le super quarterback, blond bien sûr, et dont Jubilé s’éprend et qui ne semble pas indifférent, la petite copine peste du type qui avec sa suite de poufs s’en prennent à la nouvelle venue, la petite intello qui n’a pas d’amis jusqu’à l’arrivée de la jeune X-Woman,… Je préfère passer sur la suite parce que rien ne nous est épargné.

Vous l’aurez compris, niveau scénario, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Très peu d’allusions à sa vie de X-Men. On a une rapide apparition de Wolverine, fan service pur et dur, aucune autre utilité à son inutile présence :un pauvre texte style « désolé p’tiote, j’ai appelé hier pour avoir des news, mais là, pas le temps, faut que je dézingue les vingt ninjas à mes trousses », autant ne pas l’avoir ajouté dans ces conditions.
Je pensais que c’était un one-shot, mais il n’en est rien puisqu’on n’a pas le fin mot de l’histoire en ce qui concerne le travail de la tante Lee, et la fin est abrupte : une vague happy-end pour un personnage tertiaire. J’ai fait de rapide recherches, y a pas de second tome, heureusement !

Quant aux dessins, ils ne sont pas terribles, très inégaux et aucune planche d’à peu près potable. J’ai une préférence pour ceux de Michael O’Hare, même si par moment Jubilé a les yeux aussi écartés que ceux d’un lézard – nous aurait-elle caché des origines Kree ?
Une grosse déception pour ce comics. Je m’attendais à un peu de fraîcheur, mais on en est loin : Jubilé est fadasse et a perdu toute l’espièglerie qui la caractérisait et me la rendait si attachante. C’est nul 🙁

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Waddiwasi (Sortilège – 3ème année, revalidation) – Lire trois BD en moins de 24H – 15 points
3/3

Yamraj century comics 01

Titre: Yamraj century comics, tome 1
Auteur: Collectif
Éditeur: Yamraj
Nombre de pages: 157
Quatrième de couvertureYamraj Century Comics est une anthologie de récits en n&b, nettoyés et restaurés par notre talentueuse équipe. Nous désirons ainsi vous faire découvrir, chers amis lecteurs , une période séminale de la culture populaire US : le GOLDEN AGE ou ÂGE D’OR des comic books, laquelle nous passionne et servira de fondation à notre propre univers en gestation. Car, pour reprendre les paroles de notre Omnisciente Momie, Yamraj, tout comme le dieu Janus « a un visage tourné vers le passé et l’autre sur l’avenir… » Au sommaire, une belle galerie de héros patriotiques en lutte contre la Tyrannie de l’Allemagne et du Japon, sans oublier l’ennemi intérieur : la sinistre CINQUIÈME COLONNE ! Venez faire connaissance avec Captain Freedom, The Flag, Black Hood et la belle Miss Victory. Yamraj vous offre un magnifique voyage au cœur du temps !

Cette anthologie regroupe certains super-héros américains du « Golden Age », période qui s’étend de 1938 à 1954.
Elle est publiée par Yamraj, une petite structure éditoriale qui, à long terme, a pour objectif de développer des histoires nouvelles et inédites de ces héros.
En attendant ces versions modernes, on peut découvrir dans Yamraj Century Comics des personnages tombés dans le domaine publique.

C’est un volume de 157 pages en noir et blanc pour un prix dérisoire (8€) qui regroupe 13 héros dans leurs récits d’origine.
L’édito est bien fait et nous explique différents points qui à nos yeux actuels peuvent passer pour une hérésie, notamment la raison pour laquelle d’une aventure à l’autre les personnages n’ont pas le même costume, etc.
Dès le début, on est briefé sur la « qualité » des dessins : ils ne sont pas très beaux, typiques des années 40 et ça se voit. Mais ce qui compte, ce n’est pas les illustrations, mais les histoires que cela raconte, le contexte dans lequel cela se place : cela visait un public adulte et ça se sent.

Les histoires sont courtes, en moyenne une dizaine de pages donc ça se lit vite.
En ce qui me concerne, il y a deux petits points négatifs :
– la typographie des cartouches : c’est une police de type reporter, je l’aime beaucoup et je la trouve classe mais là, les pages sont trop petites donc l’encre bave.
quelques fautes de frappe : des lettres inversées de-ci de-là.
Ce ne sont que des détails, rien de catastrophique mais autant le signaler.

Ces comics ne m’ont pas passionnée, mais je ne m’y suis pas ennuyée non plus. Je les ai trouvés intéressants, j’aurais bien aimé connaître la date de parution de chaque bande-dessinée, ça aurait rajouté de l’intérêt en le replaçant dans un contexte historique.
J’ai bien aimé cette lecture et j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve les prochaines parutions yamraj.

Walking dead, tome 02 : Cette vie derrière nous – Robert Kirkman & Charlie Adlard

Titre: Cette vie derrière nous
Saga: Walking dead, tome 02
Scénario: Robert Kirkman
Dessin: Charlie Adlard
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 133
Quatrième de couvertureUn fléau a transformé les morts en zombies errants à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Un groupe de rescapés, menés par Rick – ancien policier de son état – tente de s’en sortir dans ce monde devenu fou où une seule règle prévaut dorénavant : survivre à tout prix. Fuyant les zones urbaines infestées, les rescapés trouvent refuge dans une ferme aux ressources providentielles, mais qui recèle également de nouveaux dangers.

C’est la suite directe du premier tome, ou presque. Shane a essayé de tuer Rick qui, médusé par sa réaction, a été incapable de réagir. C’est son fils, Carl, qui a tiré sur le meilleur ami de son père. On commence avec un flashback de Lori pour continuer par l’enterrement de Shane.
Le petit groupe de survivant décide de se déplacer plutôt que d’attendre que la situation s’arrange d’elle-même. Ils découvrent un quartier résidentiel entouré de grillage où ils passent la nuit avant de s’y installer, ce qui ne sera bien sûr pas le cas.
Puis ils tombent sur la ferme d’Hershel, un personnage que j’avais relativement bien aimé dans la série télé. Leur hôte est bien différent, il est tout aussi protecteur mais se montre un peu moins sage. je l’ai aussi trouvé plus violent dans ses propos.
Une partie de la trame est la même, pas la conclusion.

J’ai aimé retrouver ce comics, tout autant que le fait que cela diverge de la série, cela nous laisse la surprise quant à ce qui nous attend et ça m’a rudement donné envie d’avancer rien que pour noter les différences.
Les personnages changent progressivement, leurs rapports évoluent et ce second tome voit des relations amoureuses se nouer, un peu trop à mon goût d’ailleurs.

Chaque fois que je lis Walking Dead, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec la série, vous avez remarqué, hein ?
Si je le fais pour l’histoire, je le fais bien davantage pour les héros qui peuplent ces pages. Beaucoup de personnages qui m’exécraient sur petit écran, comme Lori ou Carole, passent beaucoup mieux dans le comics. Cela rend cette lecture super agréable.

J’ai adoré découvrir ou redécouvrir cette saga. Si je m’écoutais, je lirais la suite immédiatement… malheureusement, je n’ai pas le troisième, rien que mes yeux pour pleurer T_T

Walking dead, tome 01 : Passé décomposé – Robert Kirkman, Charlie Adlard & Tony Moore

Titre: Passé décomposé
Saga: Walking dead, tome 01
Scénario: Robert Kirkman
Dessin: Charlie Adlard & Tony Moore
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 143
Quatrième de couvertureRick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus.
Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

J’ai découvert la série télévisée il y a de cela deux ans et j’ai adoré, au point d’avoir dévoré les cinq saisons en quelques jours. Je souhaitais donc lire le comics qui l’a inspirée et les deux premiers tomes m’ont été offerts à mon dernier anniversaire par mes amis Barbouille et Geo – d’ailleurs je les en remercie sincèrement.

Les illustrations sont en noir et blanc et je dois bien avouer que, pour la majorité, j’ai eu beaucoup de mal à m’y faire. Mais une fois habituée, ça passe mieux et maintenant, lorsque je les regarde, je les apprécie particulièrement.
De plus, le style de dessins s’accorde vraiment bien avec le genre gore des zombies. Certains passages sont un peu dégueulasses et je suis bien contente qu’ils ne soient pas colorisés – même si ça ne sera jamais pire que la série télé.

D’ailleurs, en parlant de la série, inutile de dire que j’ai été obligée de comparer les deux
Le fil rouge est à peu près le même : Rick est blessé et tombe dans le coma ; quelques mois plus tard, quand il se réveille, l’hôpital est vide et les zombies sont partout. En rentrant chez lui pour chercher sa femme, Laurie, et son fils, Karl, il trouve une maison abandonnée et rencontre Morgan avec qui il sympathise. Puis il se met en quête de sa famille, direction Atlanta.

Par contre, dans les détails, on en est très loin : la série télé est bien plus longue, il a donc fallu meubler. Je savais que certains personnages n’existaient pas comme Daryl mais je pensais qu’il y aurait quand même le frangin Dixon qui faisait un méchant presque idéal.
Je m’attendais à ce que l’histoire traîne plus en longueur et pas du tout puisque ce premier tome couvre les deux premières saisons de the Walking Dead, cela va donc très très vite.

J’ai adoré ce premier tome, c’était agréable et dépaysant.
Je redoutais que la série ne soit qu’une copie conforme du comics, heureusement, non – alors bien sûr, il y a quand même des similitudes dans certains événements et c’est bien normal, le contraire aurait été surprenant ! Mais, ce n’est nullement dérangeant et surtout, ne sachant pas ce qui coïncide, chaque rebondissement est presque une surprise.
J’ai la suite et j’en suis ravie, j’espère bien m’y mettre rapidement, même si cela signifie qu’après, il n’y aura pas les suivants avant un moment ! Scrogneugneu !

Challenge Coupe des 4 maisons :
3ème année : Waddiwasi – 3 BDs/Manga en moins de 24h – 30 points

Wolverine et Gambit : Victimes – Jeph Loeb & Tim Sale

Titre: Wolverine et Gambit : Victimes
Scénariste: Jeph Loeb
Illustrateur: Tim Sale
Éditeur: 100% Marvel
Nombre de pages: 104
Quatrième de couvertureA la fin du XIXe siècle, le tueur en série Jack l’Éventreur terrorise Londres. Cent ans plus tard, la capitale britannique est le théâtre de nouveaux meurtres. Gambit, célèbre membre des X-Men, compte bien résoudre ce mystère. Mais que fera-t-il si l’assassin n’est autre que Wolverine?

C’est mon frangin qui m’a offert ce comics l’an dernier. Cela faisait un moment que je voulais le lire et comme d’habitude, je repoussais. J’ai donc profité du week-end à 1000 pages qui eut lieu il y a seulement quelques jours pour le glisser dans ma pile à lire.

Ce comics rassemble la série Victimes, divisée en quatre parties.
Gambit se rend à Londres afin de découvrir ce qui est arrivée à l’une de ses amies, assassinée selon le mode opératoire de Jack l’Éventreur. Il se retrouve rapidement face à un Wolverine qui a des difficultés à se contrôler depuis quelques temps ; les soupçons se portent donc aussitôt sur lui, d’autant qu’il a des trous de mémoire. C’est l’occasion de se remémorer quelques souvenirs : Logan et son éternelle romance avec Mariko ou la manière dont Gambit s’est accoquiné avec l’une des victimes de Jack.
Ces quatre comics ont été publiés en 1995, la couverture du premier (ci-dessous) me dit quelque chose et je connaissais la conclusion, je me demande donc si je ne l’avais pas déjà lu dans une autre version, c’est fort possible puisque j’étais en pleine période passionnée des X-Men.

Je ne suis pas fan du dessin, je trouve que les planches sont assez inégales : le faciès des personnages peut changer du tout au tout, ce qui est assez étrange et donne une sensation de noobitude, sans compter que le choix de colorisation n’a pas aidé, genre quand les gyrophares donnent l’impression de tirer des rayons laser rouge, ce n’est pas terrible.

Malgré les illustrations qui m’ont laissée froide, l’histoire se laisse lire, elle est assez typique des comics des années 90 principalement au niveau de la trame. J’ai aimé retrouver cette ambiance même si ça m’a laissé un air de déjà-lu, ce qui était probablement réellement le cas mais si je doute, c’est que déjà la première fois, ça ne m’avait pas marqué.