Running Man – Richard Bachmann (Stephen King)

Je viens de finir ce bouquin. C’était le premier Stephen King que je lisais et j’ai vraiment beaucoup aimé. Je l’ai trimballé partout où j’allais et le lisais dès que l’occasion s’en présentait. Quant à ces derniers jours, j’ai passé beaucoup de temps à le lire. Il ne m’a pas fallu plus d’une semaine pour le finir. Je crois que ce qui m’a le plus marqué, c’est surement le fait que le thème peut difficilement être plus actuel… La pollution entraînant les allergies et surtout les cancers, la télévision abrutissante avec ses jeux débiles et mauvais, bêtes et méchants, c’est le terme exacte… Facile à lire, intéressant, les personnages sont attachants, bref, je garderai un bon souvenir de cette œuvre.

Résumé: Premier quart du XXIe siècle. La dictature s’est installée aux États-Unis. La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir, règne sans partage sur le peuple. Une chaîne unique diffuse une émission de jeux suivie par des millions de fans : c’est  » La Grande Traque « . Ben Richards, un homme qui n’a plus rien à perdre, décide de s’engager dans la compétition mortelle. Pendant trente jours il devra fuir les redoutables  » chasseurs  » lancés sur sa piste et activement aidés par une population encouragée à la délation. Tous les moyens sont bons pour éliminer Ben Richards… Dans ce livre terrifiant, le maître incontesté du suspense, le grand écrivain américain Stephen King, alias Richard Bachman, nous fait vivre cette diabolique course contre la mort sans nous laisser un instant de répit. Fascinant.

 

La nostalgie de l’ange – Alice Sebold

J’ai mis pas mal de temps à lire ce livre, mais ce n’était pas parce que je n’aimais pas, c’est juste que je lisais deux bouquins en même temps et je préférais garder celui-là dans les transports itou. Quoiqu’il en soit, j’ai vraiment beaucoup aimé, et j’avoue qu’à certains moments, je le dévorais littéralement, impossible à s’arrêter… Avant de le lire, je redoutais pas mal, en ayant entendu beaucoup de bien, je craignais d’être déçue comme ça a souvent été le cas, mais là, il valait tout le bien dit. Seule la fin m’a laissé un peu… comment dire… je me suis sentie flouée par la fin, certes ce n’était pas ce à quoi je m’attendais, et on a vraiment l’impression que l’auteur perd l’essentiel… un essentiel qui était présent au début..C’est vraiment dommage parce que ça tombe comme un cheveu sur la soupe, et ça ne reflète pas la « promesse » que l’auteur en fait vers les derniers chapitres… Mais ça n’empêche que tout le reste est vraiment sympa, pas au point que je le relise (et je pense que c’est la fin qui m’a donné cette non-envie), mais j’ai quand même bien apprécié. Maintenant, il me reste à voir le film inspiré du livre: Lovely Bones… On verra s’il est bien… ou pas ^^

Résumé: Le viol et le meurtre de la petite Susie sont sans doute les souvenirs les plus effroyables qu’elle ait emmenés au paradis. Mais la vie se poursuit en bas pour les êtres que Susie a quittés, et elle a maintenant le pouvoir de tout regarder et de tout savoir. Elle assiste à l’enquête, aux dramatiques frissons qui secouent sa famille. Elle voit son meurtrier, ses amis du collège, elle voit son petit frère grandir, sa petite sœur la dépasser. Elle observe, au bord du ciel, pendant des années, la blessure des siens, d’abord béante, puis sa lente cicatrisation…
Habité d’une invincible nostalgie, l’ange pourra enfin quitter ce monde dans la paix.

La vie sexuelle des super-héros – Marco Mancassola

Bon ben comment dire! J’ai du mal à me faire une idée sur ce livre. Au début, j’ai relativement aimé. Relativement. J’arrive même pas à trouver ce que j’ai apprécié. J’ai mis pas mal de temps à le lire. Pour diverses raisons. Le roman est coupé en cinq parties: Mister Fantastic, Batman, Bruce DeVilla, Mystique et Superman. J’ai bien apprécié l’histoire de Mister Fantastic, de Bruce de Villa, et celle de Mystique pouvait encore passer. Malheureusement, … Non, je crois que non! J’y arriverai pas! Impossible de mettre les points positifs, même s’il y en a, je ne vois que les côtés négatifs… Parce qu’ils sont dérangeants. Parce que la plupart du roman m’a laissé un goût de « j’en vois pas l’intérêt ». Pendant tout le bouquin, j’ai cherché des indices qui indiquaient que l’auteur connaissait à fond les personnages, mais rien, pas le plus petit indice… Il a pris des personnages super connus (des personnages qui sont apparus dans des films, à part le 3ème d’accord), et on a l’impression que sans les connaître, il s’est amusé à détruire l’image que les comics-addicts (ou les connaisseurs en comics du moins) en avaient. Ce qui aurait vraiment pu être intéressant, mais en fait non. A part pour Mister Fantastic ou il lui garde son image coincée au début (et c’est surement pour ça que c’est la partie la plus chouette du bouquin) pour petit à petit lui faire développer un côté obsessionnel qui le mènera à sa perte, pour les autres c’est vraiment pas ça! Pour Batman, j’adore son côté sombre qu’on lui connait et fou d’Arkham Asylum, alors que là, en riche narcissique imbu de lui-même et accro au sexe (j’avoue que le côté amant de Robin m’a éclaté, jusqu’à ce que je lise ce que l’auteur avait fait de leur « relation » trop naze! 🙁 ), je ne l’ai pas reconnu, pas même un peu… Pour les autres, c’est un peu pareil! Pourtant le résumé du livre semblait prometteur, mais je n’ai nullement vu la fin d’un monde annoncé, ce n’est que du sexe pour du sexe? On n’a l’impression que ce livre n’est que ça, du sexe (il suffit de lire la scène de fucking fist de Batman..) Aucun intérêt! Et la fin… n’en parlons pas… il n’y en a pas (j’en dirai pas plus pour éviter le spoil). Donc 550 pages pour ça… Décevant!

Résumé: A New York, au début du vingt et unième siècle, les super-héros sont fatigués: Superman, Batman et les autres ont raccroché les gants, ils sont devenus des hommes et des femmes d’affaires à succès, des vedettes des médias et du spectacle, et ont tous renoncé à leurs super-pouvoirs. dès lors, qui peut bien vouloir les éliminer un par un? Car, après Robin, l’assistant et ancien amant de Batman, un mystérieux groupe de tueurs menace d’autres cibles. mister Fantastic et Mystique reçoivent eux aussi d’étranges messages d’adieu, et il semble bien que ce soit dans leur vie privée et leur comportement sexuel qu’on veuille les frapper le détective Dennis DeVilla mène l’enquête, tandis que son frère Bruce, journaliste, couvre les événements. Mais ne faut-il pas chercher ailleurs, quelque part dans leur enfance commune, ce qui les relie à ces super-héros si fragiles?
Vaste fresque post 11 Septembre, le roman de Marco Mancassola est le récit de la fin d’un monde, celui des super-héros, et d’une civilisation incarnée pendant des décennies par les Etats-Unis. Une civilisation qui est aussi la nôtre.

La fille de papier

Et voilà, le dernier livre que je viens de finir: La fille de Papier de Guillaume Musso. Je n’avais encore jamais rien lu de cet auteur. Je savais qu’une de mes bonnes amies aimait beaucoup (hein, Jess? :P) mais je n’avais encore jamais osé tenter. Cette fois, c’est chose faite! Et je n’en suis pas mécontente. J’ai vraiment beaucoup aimé, c’est très frais comme lecture, pas de stress, à aucun moment de l’œuvre, donc vraiment très agréable à lire. J’ai trouvé l’histoire sympathique, j’ai peu lu au début par manque de temps, ce qui était assez frustrant, mais par le suite, dès que l’occasion s’en présentait, je me mettais à lire ce bouquin, et me faisais parfois violence pour ne pas avancer trop vite et faire les choses que je devais. La fin était un  peu décevante dans le sens où je m’y attendais! Jusqu’au bout, j’ai espéré que ce ne soit pas ça, et j’ai voulu croire jusqu’au bout que je m’étais trompée, mais non… Dommage, une fin de plus qui ne m’aura pas surprise. Mais, même cette petite déception n’a pas réussi à me gâcher le plaisir, et je compte bien tenter un autre livre de cet auteur pour voir si j’accroche vraiment bien ou si c’est juste ce livre avec cette histoire qui m’a botté (parce que oui, j’ai choisi ce livre parce que le résumé me parlait grandement et je voulais voir ce que ça pouvait donné!)

Résumé:  » Trempée jusqu’aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d’une nuit d’orage.
— D’où sortez-vous ?
— Je suis tombée.
— Tombée d’où ?
— Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi ! « 

Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d’inspiration, voit surgir dans sa vie l’héroïne de ses romans.
Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s’il s’arrête d’écrire.
Impossible ? Et pourtant…
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s’entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel…

Une comédie vive et piquante.
Un suspense romantique et fantastique.
Quand la vie ne tient plus qu’à un livre !

L’enfant qui venait d’un livre

Je viens de finir ce Romanga de Didier Van Cauwelaert (Textes), Patrice Serres (Illustrations) et Soÿ (Peintures). Si j’ai choisi de citer les trois noms, c’est parce que j’estime que chacun a participé à sa façon à l’œuvre. Jusqu’à hier soir, je ne savais pas si j’aimais. Je trouvais que ce n’était pas déplaisant à lire, c’était facile d’accès et m’en faire une idée était plus ou moins difficile. Mais maintenant que j’ai fini le livre, je peux affirmer que j’ai vraiment adoré. C’était rapide à lire, frais, l’essentiel est dit pour l’histoire comme pour les personnages en peu de mots. Vraiment sympathique comme bouquin d’autant qu’habituellement, j’arrive à peu près à savoir/ sentir le fond de l’histoire, et le comment ça se finit, mais là, ça se dessine progressivement, et même si la fin n’est pas super étonnante, elle est quand même touchante et inespérée… De plus, et c’est vraiment à rajouter, l’ouvrage est vendu au profit du traitement  de la dystonie musculaire déformante, et c’en est d’autant plus cool! En tout cas, s’il y a une chose qui est sûre, c’est que ça me donne bien envie pour le coup de lire autre chose de Didier Van Cauwelaert. Donc un grand merci à ma meilleure amie qui me l’a offert il y a peu et qui m’a ainsi permis de connaître cet auteur ^^

Résumé: Louise, hôtesse d’accueil dans un salon du livre, est abordée par un petit garçon perdu. Quand elle lui demande son nom, il lui montre un manga, Zédérem, dont le héros lui ressemble. Qui est-il? Un personnage de fiction matérialisé, le fils caché du dessinateur, ou bien un imposteur aux abois, un mythomane qui essaie de se faire adopter par tous les moyens?
Ballottée de mensonges en illusions à travers des dangers bien réels, Louise s’efforce de découvrir le secret de cet enfant inconnu. Quelle vérité fuit-il dans l’imaginaire? A-t-il, comme il le prétends, le pouvoir de guérir par la peinture une maladie orpheline?
Associé à l’artiste-peintre Soÿ et au dessinateur Patrice Serres, Didier Van Cauwelaert invente ici un nouveau genre littéraire, le romanga, pour nous entraîner dans une aventure bouleversante, inspirée d’un fait réel et débouchant sur une action caritative.