Titre: Je ne veux pas dormir !
Saga: Astalik
Auteur: Eliette Abécassis
Illustration: Delphine Garcia
Éditeur: Thomas Jeunesse
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture: Tous les soirs c’est la même histoire, Astalik ne veut pas dormir… La faim, la soif, la peur du noir, la peur d’être seule, tous les prétextes sont bons pour qu’Astalik, notre adorable petit tyran, sorte de son lit et accapare l’attention de ses parents, jusqu’à épuisement total…
Une comédie burlesque de la vie quotidienne dans laquelle Astalik joue le rôle central que l’on reconnaît souvent chez nos chérubins..
Bon, finalement, en lisant le résumé, je me rends compte que je ne vais plus avoir grand chose à dire sur ce livre pour enfant 🙂
Je l’ai depuis que ma fille est toute petite, on l’a pris au moment où j’avais tant de soucis pour faire dormir mes propres enfants. Que ce soit clair, ça n’a réglé aucun problème et ce livre ne propose pas de solutions lorsque l’on rencontre ce genre de soucis; par contre, on se sent beaucoup moins seul ! Après tout, qui n’a pas été confronté au: « Maman, j’ai soif ! », « Maman, un câlin ! », « Maman, une chanson ! » (bon, pour moi, c’est une histoire, on évite autant que possible les chansons au vue de mon atroce voix et surtout des fausses notes ! Sigh). Et j’en passe des meilleurs. Bref, c’est une bonne compilation de toutes les mauvaises excuses que peuvent nous sortir « nos chérubins » lorsqu’ils refusent de dormir.
Maintenant que ma fille est plus grande, elle a eu envie que je le lui relise. Je pense que le côté mi-livre d’illustration, mi-BD lui plait bien, elle a un peu la sensation d’être une grande comme son frère et de passer un stade. Bon, par contre quand on le lit à un enfant, c’est un peu bordélique pour les plus petits parce qu’ils n’ont pas encore acquis le sens de lecture: de haut en bas et de gauche à droite, ça ne leur parle pas forcément avant le CP. Du coup, c’est un peu moins fluide de le lire en montrant la bulle de dialogue pour qu’ils se repèrent mieux.
Mais ça n’a pas empêché ma puce de bien rigoler et je suis sûre que plus d’une fois, elle s’est reconnue… en fait, à tous les passages où elle riait (Respire, Psylook, c’est fini maintenant… quoique !). De plus, le style de dessin, relativement simple, accroche bien le regard et amplifie davantage le côté burlesque de l’œuvre, n’oblige pas une trop grosse concentration pour les plus jeunes.
Bref, c’est aussi sympathique que drôle, un bon moment (surtout quand tous les soucis de sommeil sont résolus finalement, autrement, c’est juste un peu énervant, te rappelant la triste condition dans laquelle tu te débats 🙂 )