Harry Potter et l’Ordre du Phénix – J.K. Rowling

Harry Potter et l'ordre du phénixTitre: Harry Potter et l’Ordre du Phénix
Saga: Harry Potter, tome 5
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 976
Quatrième de couverture: A quinze ans, Harry s’apprête à entrer en cinquième année à Poudlard. Et s’il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n’a jamais été aussi anxieux. L’adolescence, la perspective des examens importants en fin d’année et ces étranges cauchemars… Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le ministère de la Magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore. Poudlard devient alors le terrain d’une véritable lutte de pouvoir. La résistance s’organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours..

Cette troisième relecture m’a pris pas mal de temps, bien davantage que les précédentes, pas loin de 20 jours mais les événements (à l’échelle personnelle puis nationale) de ces deux dernières semaines ne m’ont pas permis de m’y mettre à plein temps.

Depuis ma tout première lecture de ce tome, je suis assez partagée. D’un côté, j’ai bien aimé, de l’autre, il était un peu prise de tête : le comportement et les réactions d’Harry y sont quand même pour beaucoup. Alors, ok, certaines sont compréhensibles : ça le fout dans une colère noire qu’on lui cache certaines choses, mais en même temps, il n’est censé être idiot, il devrait comprendre le pourquoi du comment des actes de Dumbledore ou de l’Ordre du Phénix mais sur ce coup-là, il est d’une mauvaise foi affligeante. Sans compter que même lorsqu’on essaie de lui expliquer les choses, il s’énerve, n’écoute rien et n’en fait qu’à sa tête.

Harry Potter and the order of the phoenixA côté de cela, j’ai adoré en redécouvrir davantage sur les personnages secondaires -j’ai toujours une grande passion pour les seconds rôles, je ne peux m’empêcher de les trouver plus intéressants (Rogue, Neville, Lupin,…).
Dans ce cinquième tome, on pénètre encore plus profondément dans le monde des sorciers et surtout le Ministère de la magie et le fameux Département des Mystères – j’ai adoré cette partie, elle était passionnante.
L’épisode à Ste Mangouste m’a laissée sans voix, le moment ou Harry et les autres rencontrent Neville, j’en ai eu les larmes aux yeux.
Ça a également été un plaisir de relire la partie arbre généalogique des Black, j’avais oublié certains détails comme les liens entre Nymphadora et Sirius.
J’aime toujours autant le personnage de Luna Lovegood, Cho me saoule même si j’arrive à comprendre ses sautes d’humeur larmoyantes- et je déteste particulièrement Ombrage… peut-être même encore plus, avec le film, j’avais oublié à quel point elle est horrible – mais cela fait partie du charme de cette saga.

J’ai bien aimé, malgré le fait que cette lecture se soit éternisée. J’ignore encore quand je lirai la suite, probablement en janvier.

Potterhead forever

Challenge LEAF Le Manège de PsylookJe passe à 07/50

P’tit Cousu, tome 2 : L’œil du pirate – Guy Bass

P'tit cousu 2 - l'oeil du pirateTitre: L’œil du pirate
Saga: P’tit Cousu, tome 2
Auteur: Guy Bass
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 199
Quatrième de couverture: Dans la Pièce Oubliée du château de Grottegroin, P’tit Cousu découvre le Journal de bord du capitaine Eclair, avec un portrait du terrible pirate. Or, celui-ci a le même œil bleu glacier que la petite créature. P’tit Cousu aurait-il hérité de l’œil du fameux capitaine ? Mais alors, ne serait-il pas un peu pirate ?

Ce second volume est légèrement moins bon que le premier, mais ça s’est joué de peu que ce soit également un coup de cœur. Je pense que c’est principalement dû au fait qu’on connait les personnages, du coup, ça perd un peu l’effet de surprise. Et puis, j’ai trouvé qu’on voyait un peu moins Créature et je suis une grande fan de ce monstre… au même titre que Peste – je ne révélerai pas qui est cette dernière -elle est trop mignonne- sachez juste que j’adore sa relation avec Arabella, c’est trop drôle.

P'tit Cousu tome 2 - l'oeil du pirate p103Puisque je parle des personnages, autant en venir au héros de ce titre : P’tit Cousu. Il est bien moins tristounet que dans le tome précédent et dans un fond, c’est quand même agréable, il me fendait vraiment le cœur. Bon, il y a quand même certaines choses qui le touchent et le blessent mais la présence de ses amis parvient à adoucir sa peine. Du coup, il est davantage acteur au bout d’un moment : il ne subit la folie du professeur Erasmus que jusqu’à la moitié du volume, puis il prend sa presque-vie en main et essaie de devenir pirate comme le capitaine Eclair.

L’histoire est toujours aussi sympathique, on découvre un peu plus le passé du professeur et celui de P’tit Cousu. La présentation des chapitres reste la même, toujours aussi appréciable, d’ailleurs : sur une page, avec le numéro du chapitre, le titre, et un extrait du journal de bord du capitaine Eclair (cf ci-dessous).
P'tit Cousu tome 2 - l'oeil du pirate p85Les illustrations m’ont énormément plu, tout comme le tome précédent d’ailleurs.

En ce qui concerne ma fille, elle a tout autant aimé que le premier… c’était chaque fois une grande frustration lorsqu’on arrivait à la fin du second chapitre -puisqu’on en lisait 2 par soir. De mon côté, j’ai adoré cette lecture, et j’espère pouvoir emprunter le troisième le mois prochain.

Le ballet des âmes – Céline Guillaume

Le ballet des âmes - Celine GuillaumeTitre: Le ballet des âmes
Auteur: Céline Guillaume
Éditeur: Éditions du Riez
Nombre de pages: 242
Quatrième de couverture
: Voilà une fresque pleine de souffle et d’émotion, en cette aube du XIIIème siècle, celui d’un parcours extraordinaire, celui d’Enora, une simple paysanne orpheline, qui depuis son enfance, porte le poids d’une terrible prophétie.
Comme des enluminures: la pourpre et l’acier des chevaliers, l’envoûtante et mystérieuse Bretagne des Légendes, le ferraillement des tournois et des guerres féodales… suivez ces destins enchevêtrés dont Enora tient les fils. 

J’ai découvert ce livre dans le cadre de l’opération Un mois, une maison, un achat, les Éditions du Riez étant à l’honneur pour ce mois de septembre.

J’ai choisi ce livre pour deux raisons : la première qui est la plus évidente, celle qui saute aux yeux c’est-à-dire la couverture ; je la trouve très belle, je ne suis pas une fan du jaune pourtant, elle colle parfaitement avec le résumé et encore davantage à l’histoire, une couverture aux couleurs de l’automne, cette mort progressive de la nature. La seconde raison en est le résumé : j’aime le côté légende bretonne, l’allusion au Moyen Âge littéraire.

J’ai eu un peu de mal à me plonger dans l’histoire au début, toujours dû à mon planning de fou, mais très vite et du moment où je me suis accordée du temps pour le lire, j’ai eu énormément de mal à m’arrêter ou à passer à mes autres lectures en cours.
Dans les premières pages, la plume de l’auteur m’a interpelée mais je n’étais pas certaine d’aimer son style, les choses ont changé en avançant dans ma lecture : ses mots prennent de l’ampleur à mesure que son personnage grandit et m’ont envoûtée.
J’ai beaucoup aimé Enora, elle oscille entre ses rêves, ses espoirs, ses visions et la cruelle réalité qui l’entoure et finit par avoir raison d’elle. L’auteure est parvenue à décrire un personnage complexe et complet, à instiller ses émotions, ses sentiments au lecteur sans pour autant tomber dans le pathos, et ce, dans un univers médiéval dans lequel on se serait cru ; je l’ai trouvée très juste dans les ressentis décrits par Enora.
Pourtant, ce n’est pas le genre de personnage auquel je m’attache habituellement : elle subit un peu trop à mon goût et n’est pas suffisamment active de sa propre vie, mais à l’époque, le rôle des femmes n’était pas différent. Je n’ai qu’un regret : elle n’est pas devenu la guérisseuse émérite que son enseignement aurait dû produire et la sortir de la servitude dans laquelle sa condition l’a menée, mais ce n’est qu’un détail, ça ne change nullement le plaisir que j’ai ressenti à suivre cette orpheline que ce soit dans le bien-être que lui procurait ses fuites à travers les bois ou dans l’horreur dans laquelle sa situation l’a conduite.

C’est un coup de cœur pour ce roman, je suis ravie de l’avoir découvert.
De plus, les couleurs de la couverture font qu’il entre parfaitement dans mon challenge automnal !

Challenge de l'automne

La quête d’Ewilan, tome 3 : L’île du destin – Pierre Bottero

La quête d'Ewilan 3 - L'île du destin - Pierre BotteroTitre: L’île du destin
Saga: La quête d’Ewilan, tome 3
Auteur: Pierre Bottero
Éditeur: Rageot
Nombre de pages: 316
Quatrième de couverture
: « Il s’agissait d’un loup assez jeune, au torse puissant et aux crocs impressionnants. Assis sur ses pattes arrière, il les observait avec curiosité, sans une once de crainte. Camille marcha dans sa direction. Il ne lui prêta pas une attention particulière, mais, quand elle ne fut plus qu’à deux mètres de lui, il montra les dents et se mit à grogner. Elle s’immobilisa. Recule, lui ordonna Edwin à mi-voix. Sans tenir compte de ses paroles, Camille s’accroupit lentement, regardant le loup dans les yeux. »

Je l’ai à nouveau lu en Lecture Commune avec Alicia du blog Psycho Boook et comme les fois précédentes, j’ai apprécié partager nos avis.

Ce troisième tome a plutôt mal commencé :
– Dans la première partie, le coup du hiatus qui transforme Salim, c’était juste du n’importe quoi. J’ai trouvé cela abusé, tout comme le fait qu’Edwin ait plus peur des Loups des Neiges que de la goule ou des T’sliches.
Heureusement, ce passage a immédiatement été suivi par une scène que j’ai trouvée absolument magnifique : le tombeau de Vivyan ainsi que la légende de Merwyn, j’ai vraiment adoré.

– Dans la seconde partie, Camille et Salim retourne dans leur monde. On a enfin toutes les réponses aux interrogations qu’on se pose depuis le début, notamment sur la famille adoptive de la jeune héroïne, les Duciel. Bien sûr, on retrouve Akiro, chouette !
Salim fait n’importe quoi, il était à baffer : il a failli faire échouer leur mission. Le point positif : j’ai beaucoup aimé le fait que Camille ait les pieds sur terre contrairement à son frère et son ami, elle est réaliste quant à ce qu’ils peuvent faire dans notre monde, ils ne sont pas dans un film.

– Dans la troisième partie, l’accent est mis sur la transformation de Salim : si j’ai apprécié le fait que la créature prend le pas sur l’homme, nettement moins le fait que cette transformation tombe pour la seconde fois comme un cheveu sur la soupe, aucune explication, aucune raison d’être… Ça aurait été génial mais je trouve cela ridicule que cela soit le jeune terrien…

-La quatrième partie est une grosse déception : elle est super courte, le combat entre Elea et le groupe de Camille est ultra rapide et loin d’être épique, la libération des parents Gil’ Sayan qui était annoncée comme difficile s’est fait les doigts dans le nez.
Je m’attendais à autre chose.

C’est dommage parce qu’avant cette dernière partie, je trouvais que c’était le meilleur des trois, ça m’a un peu gâché le plaisir.

La quête d’Ewilan, tome 2 : Les frontières de glace – Pierre Bottero

La quête d'Ewilan Les frontières de glace - Pierre BotteroTitre: Les frontières de glace
Saga: La quête d’Ewilan, tome 2
Auteur: Pierre Bottero
Éditeur: Rageot
Nombre de pages: 314
Quatrième de couverture
:  » Les bras de la goule se refermèrent sur Camille qui poussa un cri de détresse.
Un froid terrible la saisissait, figeant ses membres et menaçant de faire exploser son cœur.

Camille avait si froid qu’elle aurait hurlé si elle en avait été encore capable. Elle ne sentit pas des bras la saisir, l’envelopper dans des couvertures, la frotter, la masser.
Il faisait froid. Vraiment trop froid. « 

Je poursuis ma LC (lecture commune) avec Alicia du blog Psycho Boook et voici le second tome de la trilogie La Quête d’Ewilan.
Bon, je ne reviendrai pas sur les couvertures, j’en ai dit suffisamment dans ma chronique D’un monde à l’autre, ça n’a pas changé, même si celle-ci me plaît un peu plus que la précédente parce que les couleurs se marient beaucoup mieux.

Le premier volume était en effet un tome d’introduction. Avec celui-ci, on entre davantage dans le vif du sujet : Camille et Salim sont revenus en Gwendalavir sans Akiro afin de libérer les Sentinelles figées par les T’sliches. Ils retrouvent leur groupe, Edwin et compagnie et au fil des pages, d’autres compagnons les rejoignent : Artis et Chiam Vite.

La quête d'Ewilan 2 - Le livre de pocheComme dans le précédent, le ton est vraiment très voire trop jeunesse, du coup, même lorsque les héros prennent chers et que j’aurai dû m’inquiéter pour eux, j’en ai été incapable parce que je savais pertinemment qu’ils s’en sortiraient ; ça, c’est vraiment le côté négatif de ce livre.
Côté personnages : Ewilan est toujours aussi mûre pour son âge, même si bizarrement, à la fin de celui-ci, elle et Salim ont 14 ans… hum… ils n’étaient pas plus jeunes dans le premier ?
L’atmosphère jeune ne me pose pas de souci, j’apprécie toujours les échanges entre Bjorn et Salim même si ce dernier change énormément au fur et à mesure de leur avancée : il prend conscience que leur quête n’est pas un jeu et qu’ils risquent réellement leur vie, eux mais aussi leurs compagnons. Il se prend même à réfléchir sur son avenir à Gwendalavir, après tout, il a décidé d’accompagner Camille sans même songer à ce qu’il deviendrait dans cette contrée inconnue dont la vie et les règles divergent de son propre monde et j’ai vraiment adoré cette évolution dans le personnage, il prend au moins +5 en charisme entre la première page et la dernière. Très vite, son destin se dessine notamment grâce ou à cause -ça dépend comme on le prend- d’Ellana… j’avoue que c’était plus que prévisible depuis que la Marchombre a rejoint le groupe. Argh !

Les frontières de glace - rageot nouvelle couvPour les descriptions, je suis mitigée dans ce tome. J’ai trouvé que les personnages ou même les créatures sont décrits très voire trop succinctement. Comme pour le premier, on n’a pas assez de détails pour se les imaginer correctement et pas non plus suffisamment pour permettre à notre imagination de combler les trous et de galoper librement.
Par contre, contrairement au premier, les citadelles sont superbement décrites, c’est loin d’être terre-à-terre, plutôt poétique. C’est vraiment le point fort de ce volume, j’ai adoré.

Autre détail que j’ai particulièrement apprécié : les prologues en début de chapitre. Ce sont généralement des textes de personnages célèbres, des professeurs connus de Gwendalavir ou des morceaux d’histoire issus du monde de Duom. Je trouve qu’ils donnent du cachet et de l’authenticité au récit.

J’ai nettement préféré ce volume par rapport au premier. J’ai hâte de voir ce que nous réserve le troisième.