Le pacte du Hob – Patricia Briggs

Le pacte du HobTitre: Le pacte du Hob
Auteur: Patricia Briggs
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 354
Quatrième de couverture:
Haïe et redoutée, la magie avait disparu du pays. Libérée des sortilèges des mages de sang, elle revient à présent. Aren sent croître son pouvoir : la « vue », qui lui révèle des instants du passé comme d’obscurs éclats d’avenir. Peut-elle s’en servir au profit de son village menacé par les maraudeurs qui ont tué son mari ? Le peuple sauvage, fées, farfadets, spectres et gobelins, qui se manifeste à nouveau, peut-il lui venir en aide ? Et, surtout, est-ce une bonne idée de signer le pacte du hob de la montagne en échange de son soutien ?

 Je tiens tout d’abord à remercier le site Babelio ainsi que les éditions Milady pour leur confiance.
Lorsque j’ai vu que Babelio proposait ce livre de Patricia Briggs lors d’une Masse Critique, j’ai immédiatement tenté ma chance et ai croisé les doigts pour être choisie. De cette auteur, je n’avais lu que du Mercy Thompson, je suis ravie d’avoir pu lire un autre genre littéraire.

Au début, j’ai eu beaucoup de mal à avancer dans cette lecture. Les 100 premières pages ont été difficiles pour moi : non seulement le temps m’a manqué en raison d’un déménagement imprévu mais je n’ai aps accroché avec les personnages, du moins au début, et ce, jusqu’à l’apparition du Hob… après, ça a été tout seul. J’ignore comment j’ai pu mettre tant de temps à me plonger dedans : Aren est sympathique même si un peu trop effacée – c’était peut-être ça le problème -, Kitt cache un sombre passé tout comme secret, quant à Wandel, il m’a bien botté, mais soyons sérieux deux secondes, qui a pu croire un seul instant qu’il n’était qu’un ménestrel ?
Heureusement, ces secrets ne durent pas : on apprend assez vite qui cache quoi et dès ce moment, ça ne rend les personnages que plus attachants.

Une fois le Hob apparut, tout s’est décanté pour moi… J’ai adoré la suite. Ça se lit tout seul et chaque chapitre est parfaitement détaillé. J’avoue que l’histoire prend une tournure assez surprenante, je pensais que l’ennemi final serait les maraudeurs, ils ne sont qu’un prétexte pour placer un contexte, amener les personnages là où le souhaite l’auteure, et mettre des bâtons dans les roues des villageois de Basseau.

Malgré un début difficile, j’ai adoré cette lecture, et lorsque je ne pouvais pas lire, je pensais constamment à cet univers et l’envie de m’y replonger me taraudait grandement.

La malédiction de l’épouvanteur – Joseph Delaney

La malédiction de l'épouvanteur - Joseph DelaneyTitre: La malédiction de l’Epouvanteur
Saga: L’épouvanteur, tome 2
Auteur: Joseph Delaney
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 361
Résumé:
 » Voilà six mois que tu es l’apprenti de M. Gregory, me dit maman. Tu as déjà été témoin de bien des événements. A présent, l’obscur t’a remarqué et va tenter de te neutraliser. Tu es en danger, Tom. Toutefois, rappelle-toi ceci lorsque tu seras un homme, mon fils, ce sera au tour de l’obscur d’avoir peur, car tu ne seras plus la proie, tu seras le chasseur. C’est pour cela que je t’ai donné la vie.  »
L’Épouvanteur et son apprenti, Thomas Ward, se sont rendus à Priestown pour y achever un travail. Dans les profondeurs des catacombes de la cathédrale, est tapie une créature que l’Épouvanteur n’a jamais réussi à vaincre. On l’appelle le Fléau. Tandis que Thomas et M. Gregory se préparent à mener la bataille de leur vie, il devient évident que le Fléau n’est pas leur seul ennemi. L’Inquisiteur est arrivé à Priestown. Il arpente le pays à la recherche de tous ceux qui ont affaire aux forces de l’obscur ! Thomas et son maître survivront-ils à l’horreur qui s’annonce ?

 Le premier tome était un gros coup de cœur, le second l’est également.
Je suis ravie d’avoir retrouvé Tom Ward et John Gregory. Je redoutais de ne pas réussir à me replonger dans l’univers de l’Epouvanteur mais dès les premières pages, j’ai pris plaisir à revenir à Chippenden. Et lorsque j’ai eu du mal à me rappeler de tous les détails du premier volume, ils ont été subtilement rappelés au lecteur dans cette suite, du moins lorsque c’était nécessaire. Je suis tout aussi contente d’avoir retrouvé si vite Alice, je ne m’y attendais pas du tout, je pensais qu’il y aurait un certain nombre de volumes avant son retour, ça a été une chouette surprise.

Le premier tome faisait beaucoup plus contes que celui-ci mais ça n’était nullement désagréable : La malédiction de l’Epouvanteur est plus mature que le précédent, pourtant, seulement 6 mois ont passé entre les deux et Tom a toujours 13 ans. J’aime ce personnage, il est rare que les héros de livre me plaisent ; j’ai trouvé qu’il se comportait comme un gamin de son âge dans une telle situation, il est parfois perdu, parfois prend des décisions, suivant son instinct, et ce, contre l’avis de son maître. Il est déraisonnable comme il se doit.
Niveau suspens, j’ai été servie. Ma lecture m’a stressée, le Fléau est une belle saloperie, autant qu’elle m’a passionnée ; elle était rapide et plaisante. J’avais beaucoup de difficultés à m’arrêter et aurais volontiers lu des nuits entières si j’avais pu. A lire en soirée, ça ajoute à l’atmosphère du bouquin.

Petit bonus, la couverture est juste magnifique, je n’ai pas eu l ‘occasion d’en profiter lors du premier puisque c’était un ebook mais là, ça a rajouté du charme à ma lecture. Le titre et le dessin sont légèrement en relief, du bonheur à le voir, à le tenir. J’ai aimé la police de caractère utilisé et chaque dessin ombré sous le numéro de chapitre ajoute une touche particulière.

Bref, j’ai plus qu’adoré ce second tome. Comme je le disais plus tôt, ça a été un coup de cœur et j’ai hâte de lire le troisième.

Le Sang des 7 Rois – Livre trois – Régis Goddyn

Le sang des 7 rois, livre 3 - Régis GoddynTitre: Le Sang des 7 Rois, livre trois
Auteur: Régis Goddyn
Éditeur:
LAtalante
Collection:
La dentelle du cygne
Nombre de pages:
404
Quatrième de couverture:
Monte dans la vallée, celle que tu verras à ta droite en arrivant dans le septième royaume. Tu te trouveras dans un cul-de-sac. On peut escalader la falaise, elle ne mesure pas même trois cents pieds. Il y a des prises, mais en montant sur la gauche, après les grandes chutes d’eau. Puis, une fois dans la vallée suspendue, marche environs deux semaines en collant la montagne sur le flanc nord. Tu trouveras un passage. Il sera probablement bouché par les arbres et les ronces, ça dépend des moments, mais je sais qu’Odalrik se débrouillera pour te faire venir à lui… Si ce vieux chameau est bien luné.

 Si vous me suivez, sur le blog, Facebook ou Twitter, vous avez dû voir que ce livre est resté un très long moment dans mes lectures en cours. Il est bon de préciser que ni le livre, ni l’auteur ne sont en cause.

Ayant lu le livre deux en septembre 2013, soit presque un an avant, j’ai eu un peu de mal à me replonger dedans : les personnages sont vraiment nombreux et même si l’index des noms a bien aidé à me repérer, il n’y avait malheureusement pas assez de détails pour faire travailler ma mémoire.
La première moitié du livre est vraiment très dense, pratiquement chaque chapitre traite d’un personnage différent, c’est aussi perturbant que frustrant parce qu’on aimerait en savoir plus immédiatement, mais on est mis en attente.
Dès la seconde partie, on retrouve les personnages principaux et c’est juste du bonheur. Je ne savais même plus où donner de la tête, j’avais envie d’avancer dans l’histoire de tous et je suis passée de perdue à passionnée.

J’ai adoré retrouver Orville et son journal (même s’il y a eu moins d’écrit du genre que dans le premier, il y en a quand même et ça donne toujours une touche plus personnelle au roman) ; Rosa, Fernest, Ferrand et Maja évolue enfin, grâce à eux, on en apprend bien plus sur les Sang Bleu notamment mais également sur l’univers de cette saga.
D’ailleurs, il est bon de préciser que ce volume répond à pas mal de questions qu’on se pose sur les résurgents, les mages, le sang bleu et le sang rouge, etc… Un volume très intéressant qui est parfaitement dans la continuité de cette saga.

Bref, j’ai beaucoup aimé, j’aurai préféré réussir à lire ce troisième volume d’une seule traite : mettre la lecture en stand by m’a un peu gâché le plaisir. Je lirai le prochain avant la fin d’année, ainsi l’histoire restera fraîche. Si vous avez aimé les précédents, vous ne pourrez aimé que celui-ci.

Et voici en fin de livre le détail qui m’a beaucoup touchée et que Régis Goddyn m’a montré lors des Imaginales (oui, j’en ai été toute retournée) :Remerciement Le Sang des  Rois 3

Le navire aux esclaves – Les aventuriers de la mer 2 – Robin Hobb

Les Aventuriers de la Mer, tome 2 Le Navire aux esclaves - Robin HobbTitre: Le navire aux esclaves
Saga: Les aventuriers de la mer 2
Auteur: Robin Hobb
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 380
Quatrième de couverture: Kyle, désormais aux commandes de la Vivacia, la vivenef récemment éveillée de la famille Vestrit, a décidé de l’utiliser pour transporter des esclaves. Et son impérieuse volonté ne saurait souffrir la moindre opposition. Son épouse Keffria en vient même à douter de son mari quand il veut débaucher leur fille Malta, et obliger leur fils Hiemain À travailler à bord de l’embarcation et à abandonner l’apprentissage qui le destinait à la carrière de prêtre de Sa. Sa belle-sœur Althéa, elle, se fait de son côté passer pour un jeune homme et se démène sur le Moissonneur, un navire abattoir, Elle doit prouver à Kyle qu’elle est un véritable marin pour récupérer Vivacia…

Bon ben comme le premier tome de cette saga, j’ai adoré… Je pense que c’est un second coup de cœur. Habituellement, il est rare que j’aime tout autant une suite, pourtant, c’est le cas.

Le début a été un peu difficile parce que j’ai mis bien trop de distance entre les deux volumes -pratiquement 12 mois-, du coup, je n’étais plus trop dedans et j’avais oublié certains détails, puisque, entre temps, j’ai lu pas mal de livres, notamment de fantasy ayant un rapport avec la mer, entre autre. Mais la force de l’auteur est qu’elle arrive au fur et à mesure à nous rappeler ce qu’il s’est passé dans le tome précédent sans que ce ne soit lourd, c’est plutôt subtile et très agréable.

les aventuriers de la mer 2 - le navire aux esclaves - Robin HobbOn en découvre davantage sur les personnages. On voit un peu moins Parangon -j’ai adoré cette vivenef- mais on devrait rapidement le retrouver dans les prochains, j’ai hâte. J’ai toujours autant aimé Althéa et Brashen. J’ai commencé à m’attacher à Hiémain et à apprécier sa relation avec Vivacia. Ronica reste égale à elle-même, cependant ses rapports tendus avec Keffria évoluent vers la fin, et je crois que je commence à apprécier l’aînée des Vestrit. Et j’ai détesté Kyle Havre… Quant à sa fille, Malta je n’en dis rien mais n’en pense pas moins. Pour Kennit, je ne suis pas sûre de l’apprécier, à voir par la suite.
Dans ce volume, on évolue dans la famille Vestrit sur terre comme en mer : on en apprend plus sur leurs relations familiales mais aussi commerciales.

Le style de l’auteur est toujours aussi fluide et agréable. J’ai savouré chaque mot, chaque phrase, chaque moment passé avec les héros, j’ai vibré avec eux, me suis énervée, ai angoissé. Bref, tout ce que j’aime dans une lecture. Par contre, cet excès d’émotion a freiné mon avancée, j’ai mis plus de temps que prévu pour le finir parce que je me suis délectée de chaque page.

Bref, j’ai vraiment adoré et cette fois, je n’attendrais pas un an avant de lire la suite 🙂

Je passe à 7/26
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Les Monarchies Divines, tome 1 : Le voyage d’Hawkwood – Paul Kearney

Les Monarchies divines 1 - Paul KearneyTitre: Le voyage d’Hawkwood
Saga: Les Monarchies Divines
Auteur: Paul Kearney
Éditeur: Le livre de poche
Nombre de pages: 622
Quatrième de couverture:
Les différents royaumes qui gouvernent le monde sont entrés en guerre. Aekir, la grande cité ramusienne, vient de tomber sous le joug de l’armée du sultan Aurungzeb. La ville est en flammes, des milliers d’habitants fuient la guerre et s’exilent aux quatre coins des Cinq Monarchies. À Hebrion, le roi Abeleyn IV est de plus en plus inquiet de la place prise par les Inceptines, ordre religieux fanatique, qui veulent éliminer toute trace de magie sur le monde. Le mage Bardolin va prendre sous son aile une jeune lycanthrope et tenter de survivre à la folie de l’Église. Enfin, revenant à Abrusio à bord de sa caravelle, le noble Hawkwood va voir toute une partie de son équipage arrêtée. Sa seule chance de survie est d’accepter le marché que lui propose un cousin du roi : aller à la recherche du continent légendaire qui se trouverait de l’autre côté des mers. Son équipage : les magiciens et les sorciers devenus indésirables dans la cité. Le seul problème est que personne n’est jamais revenu vivant de ce périple impossible.

Tout d’abord, je tiens à remercier l’équipe de Babelio ainsi que les éditions Le Livre de Poche pour la confiance qu’ils ont placée en moi en acceptant ce partenariat.

Cette lecture a été une terrible déception. Je m’attendais à une découverte, à un voyage à travers un univers nouveau et intéressant, ça n’a malheureusement pas été concluant en ce qui me concerne. J’ai été propulsée dans un monde dont j’ignorais tout mais au lieu d’y pénétrer en douceur et progressivement, on m’a jetée en eau profonde et je me suis débattue tant bien que mal, noyée devrais-je même dire, entre personnages multiples (Corfe, Bardolin, Griella, Hawkwood, Abeleyn, Jemilla, Murad, etc…), histoire politique et manœuvres gouvernementales diverses.
J’ai eu la désagréable sensation d’être une boule de flipper, catapultée d’un personnage à un autre. sans en voir le lien. J’ai réussi vaguement vers la page 150 à comprendre que la prise d’Aekir par les Medruks a permis aux Inceptines d’étendre leur pouvoir et surtout de massacrer les Dweomers qui pratiquent la magie et sont donc considérés comme hérétiques. Le roi, afin de contrer les religieux fanatiques décident alors d’organiser un voyage qui permettra aux Dweomers de créer leur colonie dans un monde inconnu.
Donc tout est finalement lié, sauf que pour le comprendre, il faut subir 150 pages. Puis, lorsque j’ai enfin trouvé le fil conducteur, j’ai pu prendre plaisir à entrer dans l’histoire… pendant environ 100 pages avant d’être balancée chez les Inceptines, au milieu d’étrangers… Ça a fini par me gaver.

Le dernier détail qui a fait que le courant n’est pas passé: le vocabulaire employé. L’auteur s’y connait très bien en navigation, ça se sent… Je trouve que quelque part, ça a du mérite… quand on écrit pour un public spécifique. J’ai appris assez jeune que lorsqu’on conte une histoire, la règle d’or est de se faire comprendre de tous ; pour se faire, il y a deux solutions, soit l’auteur emploie un vocabulaire complexe et parvient à les rendre compréhensible au lecteur par le récit et le contexte, soit il ne l’utilise qu’occasionnellement, et principalement dans les dialogues de ses personnages. Mais Kearney n’a fait aucun de ces choix, il a utilisé outrancièrement un vocabulaire nautique, la moitié des actions des marins, on ne les comprend pas et ça use à la longue. Je suppose que c’était par un soucis d’authenticité, mais il aurait dû s’en tenir à son utilisation lors des dialogues de ses personnages… ou alors écrire un traité de navigation mais pas de la fantasy.

Alors, rassurez-vous, vers la fin, il y a un mieux… malheureusement, pour moi, c’était trop tard… mon enthousiasme s’en est trouvé sévèrement émoussé.
Bref, je n’ai pas été emballée du tout par ce livre, j’y ai même été à reculons ; j’ai été déçue, j’irai même jusqu’à dire que j’ai détesté… Pourtant, il parait que la suite est géniale… Je ne le saurai jamais, tant pis, je passe mon tour sur ce coup-là.