Le pays des contes, tome 1 – Le sortilège perdu – Chris Colfer

Le pays des contes - le sortilège perdu - Chris ColferTitre: Le sortilège perdu
Saga: Le pays des contes, tome 1
Auteur: Chris Colfer
Éditeur: Éditions Michel Lafon
Nombre de pages: 414
Quatrième de couverture:
Il était une fois, dans une ville parfaitement ordinaire, des jumeaux prénommés Alex et Conner… Le jour où leur grand-mère leur offre un livre ancien, Le Pays des contes, leur vie plutôt morose change du tout au tout.Et pour cause !Ce grimoire se révèle magique et les transporte dans un univers où les contes sont devenus réalité. Sauf que ce monde est beaucoup moins merveilleux que celui des belles histoires qu’ils ont lues. Boucle d’Or est une criminelle recherchée, Blanche Neige dissimule un lourd secret, et le Petit Chaperon Rouge n’a même plus peur du loup. Pour rentrer chez eux, Alex et Conner n’ont qu’un seul moyen : rassembler huit objets magiques comme la pantoufle de Cendrillon ou encore des cheveux de Raiponce, tout en tentant d’éviter les foudres de la Méchante Reine. Car cette dernière semble avoir un plan machiavélique qui pourrait bien piéger les jumeaux dans cette étrange contrée. À tout jamais.

Ça fait un sacré moment que je tenais à le lire. Je suis tombée amoureuse de la couverture, je la trouve magnifique, elle donne envie de le lire tout en donnant le ton jeunesse de l’œuvre. J’ai d’ailleurs une nette préférence pour la version française qui a un côté plus féérique que pour l’anglaise qui me fait penser à de vieux jeux vidéo genre Torin’s Passage (cf plus bas)

Commençons sans plus tarder avec les points forts. J’ai adoré le début.
On prend le temps de découvrir les personnages, Alex et Conner, leur monde qui ne diffère pas réellement du nôtre, disons-le, leur univers, leur entourage (leur mère, leur grand-mère, leur professeur), leur façon d’être, de se comporter, etc… Ça nous permet de nous attacher aux héros, d’assimiler leur caractère et de mieux comprendre leur rapport avec les contes.
Chaque chapitre commence avec une petite image qui illustre relativement bien ce que contiendra la suite.
J’ai tout autant aimé la fin. L’auteur prend le temps de terminer proprement l’histoire, même si finalement, un certain nombre de point était prévisible. Je le suis retrouvée dans l’ambiance du début et ça m’a plu.

The Land of Stories - Chris ColferJ’ai beaucoup moins aimé le milieu : à partir du moment où les jumeaux débarquent dans le Pays des Contes, le rythme change. L’auteur a essayé de donner une sensation de course, un besoin impérieux de rentrer rapidement chez eux pour ne pas inquiéter leur mère donc de retrouver les éléments nécessaires au Sortilège des Vœux, une course contre la montre car ils ne sont pas les seuls en lice, malheureusement, je trouve que ce n’est pas bien rendu. A aucun moment je ne me suis sentie pressée ou stressée par leur quête, j’ai trouvé ça assez mou et calculé, les moments de surprise tombent à plat. Et c’est un peu trop facile, genre les larmes d’une fée triste ; je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler.
Du coup, ça donne la sensation que c’est très voire trop jeunesse.
Et malheureusement, ce qui m’a le plus déçue par la suite, c’est qu’on ne prend plus le temps de découvrir les mondes qu’ils traversent. Chaque chapitre saute d’un royaume à l’autre et c’est tellement rapide qu’on n’a pas le temps de découvrir ce pays des contes… J’ai eu la sensation qu’ils jouaient les touristes mais des touristes qui sont pris de court dans chaque étape de leur voyage… C’est au mieux désopilant.

Ça a été une lecture relativement agréable, un peu décevante mais malgré tout sympathique. Je pense que je lirai le deuxième parce que j’ai envie de voir comment les personnages évoluent.

Challenge ABC2015Je passe à 2/26

Warbreaker – Brandon Sanderson

Warbreaker - Brandon SandersonTitre: Warbreaker
Auteur: Brandon Sanderson
Éditeur: Orbit
Nombre de pages: 547
Quatrième de couverture:
Voici l’histoire de deux sœurs, Vivenna et Siri.
L’histoire du Dieu-Roi que l’une d’entre elles doit épouser, et de Chanteflamme, un autre Dieu qui n’aime pas son travail. Celle aussi de Vasher, un immortel qui tente de réparer les erreurs qu’il a jadis commises, et de Saignenuit, sa mystérieuse épée. Dans leur monde, celui qui meurt auréolé de gloire devient un dieu. Il vit dans le panthéon de la cité d’Hallandren, et utilise la magie biochromatique, la magie du Souffle. Un Souffle qu’on ne peut récupérer qu’une fois, sur un individu à la fois.

Avec ce bouquin, je suis arrivée à 42%, c’est-à-dire 231 pages sur 547. J’avais décidé de commencer l’année en beauté avec ce livre prêté par un copain qui me l’avait vivement conseillé.
Ça fait un moment qu’il trainait, le titre me rebutait : warbreaker, ça donne un peu la sensation d’être le dernier film d’un Stallone ou d’un Schwarzenegger, un peu comme le terme Biochroma très souvent utilisé qui me sort complètement d’un univers fantasy pour me plonger davantage dans de la science-fiction… c’est le goût amer que ça m’a laissé. J’ai décidé de passer outre.
Le dernier détail qui m’a bloquée et je pense définitivement que le problème principal venait de là : l’édition. La typographie ne m’a pas plu, et la mise en page est beaucoup trop compacte ce qui fait que même lorsque l’histoire me plaisait et que j’avançais bien, je ne lisais finalement que peu de pages… c’était décourageant au possible.

Warbreaker p 14-15L’histoire en elle-même semblait sympathique mais arrivée à la page 231, j’avais toujours la sensation d’en être restée à une introduction… un peu longue à mon goût…
Les personnages m’ont posé souci. Parfois un même personnage me plaisait bien, me faisait rire, rendait la lecture plus sympathique et fluide, et quelques pages plus loin, j’avais juste envie de le buter. Ils ne sont pas légèrement bipolaires à tout hasard ? Si ça ne m’avait fait cette impression que sur un personnage, ça aurait pu passer… mais ils sont tous comme ça, sauf peut-être Denth et Tonk Fah, les deux seules raisons qui m’ont poussée à aller si loin, mais on tarde trop à en savoir davantage sur leur passé. Ça m’a lassée.

J’aurai pu continuer cette lecture, prolonger la torture, perpétrer ce crime  contre mon envie de lire et me dégouter de ce passe-temps… non ! Définitivement non. Je préfère arrêter et passer à autre chose de plus facile et plaisant à lire…

Le pacte du Hob – Patricia Briggs

Le pacte du HobTitre: Le pacte du Hob
Auteur: Patricia Briggs
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 354
Quatrième de couverture:
Haïe et redoutée, la magie avait disparu du pays. Libérée des sortilèges des mages de sang, elle revient à présent. Aren sent croître son pouvoir : la « vue », qui lui révèle des instants du passé comme d’obscurs éclats d’avenir. Peut-elle s’en servir au profit de son village menacé par les maraudeurs qui ont tué son mari ? Le peuple sauvage, fées, farfadets, spectres et gobelins, qui se manifeste à nouveau, peut-il lui venir en aide ? Et, surtout, est-ce une bonne idée de signer le pacte du hob de la montagne en échange de son soutien ?

 Je tiens tout d’abord à remercier le site Babelio ainsi que les éditions Milady pour leur confiance.
Lorsque j’ai vu que Babelio proposait ce livre de Patricia Briggs lors d’une Masse Critique, j’ai immédiatement tenté ma chance et ai croisé les doigts pour être choisie. De cette auteur, je n’avais lu que du Mercy Thompson, je suis ravie d’avoir pu lire un autre genre littéraire.

Au début, j’ai eu beaucoup de mal à avancer dans cette lecture. Les 100 premières pages ont été difficiles pour moi : non seulement le temps m’a manqué en raison d’un déménagement imprévu mais je n’ai aps accroché avec les personnages, du moins au début, et ce, jusqu’à l’apparition du Hob… après, ça a été tout seul. J’ignore comment j’ai pu mettre tant de temps à me plonger dedans : Aren est sympathique même si un peu trop effacée – c’était peut-être ça le problème -, Kitt cache un sombre passé tout comme secret, quant à Wandel, il m’a bien botté, mais soyons sérieux deux secondes, qui a pu croire un seul instant qu’il n’était qu’un ménestrel ?
Heureusement, ces secrets ne durent pas : on apprend assez vite qui cache quoi et dès ce moment, ça ne rend les personnages que plus attachants.

Une fois le Hob apparut, tout s’est décanté pour moi… J’ai adoré la suite. Ça se lit tout seul et chaque chapitre est parfaitement détaillé. J’avoue que l’histoire prend une tournure assez surprenante, je pensais que l’ennemi final serait les maraudeurs, ils ne sont qu’un prétexte pour placer un contexte, amener les personnages là où le souhaite l’auteure, et mettre des bâtons dans les roues des villageois de Basseau.

Malgré un début difficile, j’ai adoré cette lecture, et lorsque je ne pouvais pas lire, je pensais constamment à cet univers et l’envie de m’y replonger me taraudait grandement.

La malédiction de l’épouvanteur – Joseph Delaney

La malédiction de l'épouvanteur - Joseph DelaneyTitre: La malédiction de l’Epouvanteur
Saga: L’épouvanteur, tome 2
Auteur: Joseph Delaney
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 361
Résumé:
 » Voilà six mois que tu es l’apprenti de M. Gregory, me dit maman. Tu as déjà été témoin de bien des événements. A présent, l’obscur t’a remarqué et va tenter de te neutraliser. Tu es en danger, Tom. Toutefois, rappelle-toi ceci lorsque tu seras un homme, mon fils, ce sera au tour de l’obscur d’avoir peur, car tu ne seras plus la proie, tu seras le chasseur. C’est pour cela que je t’ai donné la vie.  »
L’Épouvanteur et son apprenti, Thomas Ward, se sont rendus à Priestown pour y achever un travail. Dans les profondeurs des catacombes de la cathédrale, est tapie une créature que l’Épouvanteur n’a jamais réussi à vaincre. On l’appelle le Fléau. Tandis que Thomas et M. Gregory se préparent à mener la bataille de leur vie, il devient évident que le Fléau n’est pas leur seul ennemi. L’Inquisiteur est arrivé à Priestown. Il arpente le pays à la recherche de tous ceux qui ont affaire aux forces de l’obscur ! Thomas et son maître survivront-ils à l’horreur qui s’annonce ?

 Le premier tome était un gros coup de cœur, le second l’est également.
Je suis ravie d’avoir retrouvé Tom Ward et John Gregory. Je redoutais de ne pas réussir à me replonger dans l’univers de l’Epouvanteur mais dès les premières pages, j’ai pris plaisir à revenir à Chippenden. Et lorsque j’ai eu du mal à me rappeler de tous les détails du premier volume, ils ont été subtilement rappelés au lecteur dans cette suite, du moins lorsque c’était nécessaire. Je suis tout aussi contente d’avoir retrouvé si vite Alice, je ne m’y attendais pas du tout, je pensais qu’il y aurait un certain nombre de volumes avant son retour, ça a été une chouette surprise.

Le premier tome faisait beaucoup plus contes que celui-ci mais ça n’était nullement désagréable : La malédiction de l’Epouvanteur est plus mature que le précédent, pourtant, seulement 6 mois ont passé entre les deux et Tom a toujours 13 ans. J’aime ce personnage, il est rare que les héros de livre me plaisent ; j’ai trouvé qu’il se comportait comme un gamin de son âge dans une telle situation, il est parfois perdu, parfois prend des décisions, suivant son instinct, et ce, contre l’avis de son maître. Il est déraisonnable comme il se doit.
Niveau suspens, j’ai été servie. Ma lecture m’a stressée, le Fléau est une belle saloperie, autant qu’elle m’a passionnée ; elle était rapide et plaisante. J’avais beaucoup de difficultés à m’arrêter et aurais volontiers lu des nuits entières si j’avais pu. A lire en soirée, ça ajoute à l’atmosphère du bouquin.

Petit bonus, la couverture est juste magnifique, je n’ai pas eu l ‘occasion d’en profiter lors du premier puisque c’était un ebook mais là, ça a rajouté du charme à ma lecture. Le titre et le dessin sont légèrement en relief, du bonheur à le voir, à le tenir. J’ai aimé la police de caractère utilisé et chaque dessin ombré sous le numéro de chapitre ajoute une touche particulière.

Bref, j’ai plus qu’adoré ce second tome. Comme je le disais plus tôt, ça a été un coup de cœur et j’ai hâte de lire le troisième.

Le Sang des 7 Rois – Livre trois – Régis Goddyn

Le sang des 7 rois, livre 3 - Régis GoddynTitre: Le Sang des 7 Rois, livre trois
Auteur: Régis Goddyn
Éditeur:
LAtalante
Collection:
La dentelle du cygne
Nombre de pages:
404
Quatrième de couverture:
Monte dans la vallée, celle que tu verras à ta droite en arrivant dans le septième royaume. Tu te trouveras dans un cul-de-sac. On peut escalader la falaise, elle ne mesure pas même trois cents pieds. Il y a des prises, mais en montant sur la gauche, après les grandes chutes d’eau. Puis, une fois dans la vallée suspendue, marche environs deux semaines en collant la montagne sur le flanc nord. Tu trouveras un passage. Il sera probablement bouché par les arbres et les ronces, ça dépend des moments, mais je sais qu’Odalrik se débrouillera pour te faire venir à lui… Si ce vieux chameau est bien luné.

 Si vous me suivez, sur le blog, Facebook ou Twitter, vous avez dû voir que ce livre est resté un très long moment dans mes lectures en cours. Il est bon de préciser que ni le livre, ni l’auteur ne sont en cause.

Ayant lu le livre deux en septembre 2013, soit presque un an avant, j’ai eu un peu de mal à me replonger dedans : les personnages sont vraiment nombreux et même si l’index des noms a bien aidé à me repérer, il n’y avait malheureusement pas assez de détails pour faire travailler ma mémoire.
La première moitié du livre est vraiment très dense, pratiquement chaque chapitre traite d’un personnage différent, c’est aussi perturbant que frustrant parce qu’on aimerait en savoir plus immédiatement, mais on est mis en attente.
Dès la seconde partie, on retrouve les personnages principaux et c’est juste du bonheur. Je ne savais même plus où donner de la tête, j’avais envie d’avancer dans l’histoire de tous et je suis passée de perdue à passionnée.

J’ai adoré retrouver Orville et son journal (même s’il y a eu moins d’écrit du genre que dans le premier, il y en a quand même et ça donne toujours une touche plus personnelle au roman) ; Rosa, Fernest, Ferrand et Maja évolue enfin, grâce à eux, on en apprend bien plus sur les Sang Bleu notamment mais également sur l’univers de cette saga.
D’ailleurs, il est bon de préciser que ce volume répond à pas mal de questions qu’on se pose sur les résurgents, les mages, le sang bleu et le sang rouge, etc… Un volume très intéressant qui est parfaitement dans la continuité de cette saga.

Bref, j’ai beaucoup aimé, j’aurai préféré réussir à lire ce troisième volume d’une seule traite : mettre la lecture en stand by m’a un peu gâché le plaisir. Je lirai le prochain avant la fin d’année, ainsi l’histoire restera fraîche. Si vous avez aimé les précédents, vous ne pourrez aimé que celui-ci.

Et voici en fin de livre le détail qui m’a beaucoup touchée et que Régis Goddyn m’a montré lors des Imaginales (oui, j’en ai été toute retournée) :Remerciement Le Sang des  Rois 3