Sous les arbres, tome 1 : L’automne de M. Grumpf – Dav

Titre : L’automne de M. Grumpf
Saga : Sous les arbres, tome 1
Auteur : Dav
Éditeur : La Gouttière
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : L’hiver approche. Les animaux de la forêt s’y préparent et M. Grumpf, un blaireau bien connu du voisinage leur vient en aide. Il est tellement serviable que les feuilles d’automne s’entassent sur le pas de sa porte. Finalement, sa gentillesse est récompensée.

Il me semble avoir vu cette bande-dessinée tourner il y a quelques mois sur le net avec des avis positifs, et ce qui me conforte sur ce point, c’est que dès que j’ai vu la couverture, je me suis souvenu des bons échos lus et j’ai su que ce serait une bonne lecture. Ce fut encore mieux que ce que j’imaginais.

On fait la connaissance de monsieur Grumpf, un blaireau qui balaie les feuilles d’automne tombées sur le pas de sa porte. C’est l’occasion de découvrir ses voisins : la famille écureuil où le papa essaie de faire une réserve de gland tandis que ses petits, turbulents, jouent de manière brusque, le hérisson toujours prêt à venir boire un ver, la souris qui a perdu son cerf-volant, etc.
Tout le monde lui parle et on sent que ça le saoule un peu (mais pas trop quand même), il ne dit rien d’autre qu’un « grumpf »… au début mécontent puis par la suite dépité.

J’ai adoré le blaireau. Sous ses airs bougons, il est super attachant, un sentiment renforcé par ses réactions face à la détresse de ses voisins : il a beau grogner à chaque nouvelle rencontre, on sent qu’il les aime bien ses voisins. D’ailleurs à chacun de ses « grumpf », je n’ai pu m’empêcher de sourire et d’éprouver davantage d’affection pour lui.
Les autres personnages sont vraiment secondaires et m’ont laissée indifférente.

Les dessins sont très beaux :
– les décors sont magnifiques, dignes d’un Disney.
– le character design des héros est plaisant, leur visage détaillé est expressif.
– les couleurs sont chaleureuses et harmonieuses, parfaites pour la saison d’automne que j’aime tant.
J’ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture, elle m’a fait sourire et m’a mise de bonne humeur. C’est un coup de cœur pour ce premier tome.

Crevette, tome 2 : Les premières années – Élodie Shanta

Titre : Les premières années
Saga : Crevette, tome 2
Auteur : Élodie Shanta
Éditeur : La pastèque
Nombre de pages : 104
Quatrième de couverture : Pas toujours facile de grandir avec une maman sorcière, tireuse de cartes et guérisseuse en tout genre ! Il faut l’accompagner au marché pour acheter les ingrédients de ses potions magiques, et rester sage pendant qu’elle visite ses clients un peu étranges. La petite Crevette en sait quelque chose. Elle est impatiente d’apprendre elle aussi des tours, pour devenir une vraie sorcière, et ne manque pas une occasion de potasser ses livres de magie préférés ou de faire des expériences en cachette. Heureusement, il y a les voyages en balai et de belles rencontres, comme ces voisins pas comme les autres, dans leur manoir délabré…

Comme le laisse présager le titre, ce second tome se déroule avant le premier tome de Crevette, ce qui est un peu perturbant au début.
Sa mère est encore vivante, l’héroïne est plus petite et apprend à peine les sorts de ménage qui lui permettront de travailler chez Joseph et Gamelle. Mais on n’en est pas encore là.

On suit la vie de :
– Crevette, une enfant curieuse et qui adore lire.
– Gisèle, sa mère, une sorcière qui lit les cartes à ses clients.
– Joseph, le démon rouge qui commence à travailler pour son oncle à récolter des âmes.
– Gamelle le chat écrivain.
– Mistigriff, chat normal qui deviendra l’effrayante créature volante du premier.

J’ai été ravie de retrouver ces personnages si attachants.
Les dessins sont tout simples et se marient à la mignonnitude du récit.
Je ne vais pas blablater pendant des lignes et des lignes. Je n’ai rien d’autre à ajouter si ce n’est que j’ai adoré cette lecture.

Calpurnia, tome 2 : Calpurnia et Travis – Jacqueline Kelly

Titre : Calpurnia et Travis
Saga : Calpurnia, tome 2
Auteur : Jacqueline Kelly
Éditeur : L’école des loisirs
Nombre de pages : 384
Quatrième de couverture : A douze ans, le monde de Calpurnia Tate ne dépasse pas les limites du comté de Caldwell. Mais, pour qui sait regarder avec étonnement et curiosité, il y a là mille choses à découvrir. Son frère Travis rapporte à la maison un tatou, des geais bleus et un coyote, toutes sortes d’animaux sauvages qu’il veut apprivoiser en cachette. Et son grand-père initie Calpurnia aux mystères des sciences naturelles. La famille de Calpurnia accueille sa cousine Aggie, et, surtout, un vétérinaire vient s’installer près de chez eux. Pour Calpurnia, c’est l’occasion rêvée de donner enfin corps à ses ambitions…

Il est dans la digne lignée du premier, au point où je n’ai pas eu l’impression qu’il y avait eu une réelle évolution dans le récit et la vie de Calpurnia.
J’abuse un peu parce qu’il y a eu pas mal de changements et d’autres pas, mais ça m’a laissée perplexe.

Calpurnia accorde moins de temps aux tâches ménagères, du moins l’auteure ne s’éternise pas sur le sujet. Elle traîne beaucoup avec Travis qui tout au long du récit adopte différents animaux. J’ai aimé constater à quel point leur relation est forte, ça manquait dans le premier : on en savait que ce que Callie nous en disait.
Bon-papa continue à développer l’esprit scientifique de sa petite-fille. En étudiant les baromètres (d’ailleurs l’héroïne en construit un avec des matériaux de tous les jours, c’était super intéressant !) et en observant les oiseaux, ils en déduisent qu’une tempête se prépare sur la côte à 300km de là. Et en effet, un ouragan frappe Galveston, la ville où habite la famille de Calpurnia.
Sa cousine Aggie est rescapée et vient vivre chez les Tate : elle emménage dans la chambre de Callie qui s’en réjouit. La pauvre va vite déchanter !
Il est aussi important de préciser que de Gavelston, vient un vétérinaire et la curiosité de notre héroïne va la pousser à l’aider.

Certains passages m’ont beaucoup plu, d’autres m’ont ennuyée. J’ai été moins prise par le récit qui s’écoule tranquillement sur une année et j’ai nettement moins eu envie de savoir ce qui allait arriver à nos héros.
Calpurnia est toujours aussi attachante, j’apprécie les moments qu’elle passe avec bon-papa et étonnamment, je trouve le flegme et la froideur de ce dernier rassurants.
Aggie m’a un peu saoulée, au même titre que Travis : non seulement il est trop sensible (je n’aurais jamais cru dire ça) mais surtout il n’apprend pas de ses erreurs… il recommence encore et encore… alors soit il est maso, soit il est stupide.

Je ne compte pas m’étendre davantage. C’était une bonne lecture, mais sans plus. À ma connaissance, il n’y a pas de troisième tome… mais je pense qu’il faudra probablement que je passe à une autre saga (qui, de mes déductions, doit faire suite) : Calpurnia apprentie vétérinaire.

La guerre des Mus, tome 1 : L’empire d’Atlantia – Lisa Fiedler

Titre : L’empire d’Atlantia
Saga : La guerre des Mus, tome 1
Auteur : Lisa Fiedler
Éditeur : France loisirs
Nombre de pages : 349
Quatrième de couverture : On peut être petit et avoir le coeur grand.
Dans la mystérieuse cité d’Atlantia, Hopper se retrouve plongé au milieu d’une dangereuse guerre des territoires entre chats et rats. Pour rétablir la paix, la souris devra faire preuve d’un grand courage et accepter le secret qui entoure sa naissance.

J’ai mis plus de huit jours pour lire ce roman… ce qui est absolument aberrant parce qu’il n’est pas super long (350 malheureuses pages), les chapitres sont courts, ça se lit vite et l’histoire est prenante.

Hopper, Pinkie et Pup sont trois petites souris, frères et sœur. Ils vivent dans une animalerie jusqu’au jour où leur mère leur est arrachée des bras en les exhortant à rejoindre les Mûs. Dès le lendemain, la fratrie décide de s’enfuir. Cela se passe mal et Hopper termine sa fuite dans les sous-sols du métro. Il est sauvé par Zucker, le prince des rats d’Atlantia. Avec cette rencontre, le jeune souriceau est loin d’imaginer qu’il va tomber au milieu d’une guerre.

Je redoutais que, comme Foxcraft, cela ressemble trop à « la guerre des clans », mais heureusement, ce n’est pas le cas. Déjà, le décor n’est pas le même, loin de là. Les personnages évoluent dans les sous-sol de New-York, la cité d’Atlantia est une vraie forteresse, celle des Mûs est différente mais non moins sympathique avec sa locomotive abandonnée.
En ce qui concerne les personnages, j’ai bien aimé Hopper, même s’il est un peu trop naïf sur les bords, mais cette aventure lui a peut-être fait prendre du galon (le second tome nous le dira… ou pas). Mon préféré est sûrement Zucker : il est malin et gentil. Pinkie m’a énervée au plus haut point ! On n’en est malheureusement pas débarrassé. Les autres passent bien.
Quelques illustrations parsèment le récit et j’ai apprécié cela, elles sont jolies tout plein avec des character design mignons.

J’ai passé un très bon moment et j’ai beaucoup aimé cette lecture. Il faudra que je me procure la suite.

 

ABC Imaginaire 2021 – lettre F :
11/26

Tous sauf une – Raquel Bonita

Titre : Tous sauf une
Auteur : Raquel Bonita
Éditeur : Balivernes
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : Une petite taupe en balade
mais est-elle vraiment toute seule ?
Une petite taupe vit sous terre avec toutes les autres taupes.
Mais un jour elle a envie de découvrir le monde et elle part à l’aventure. Mais même si elle passe au-dessous des oiseaux, au-dessus des poissons et au milieu des éléphants, elle se retrouve toute seule. Mais ni une, ni deux, ni trois, alors qu’elle n’était qu’une, voilà ses deux parents qui la rejoignent et ils se retrouvent à trois !

Avant tout, je tiens à remercier la masse Critique Babelio ainsi que les éditions Balivernes pour ce partenariat.
La couverture autant que le résumé m’a incitée à postuler pour cet album.

Une est une petite taupe qui quitte le terrier où elle vit avec toutes les autres taupes. Elle s’éloigne et découvre différentes créatures (volantes, aquatiques et terrestres). Jusqu’au moment où elle se perd.
Comme je le disais plus haut, la couverture m’a plu, surtout le character design tout simple de Une. J’ai aussi aimé l’apparence des oiseaux, des poissons et des éléphants. En revanche, je n’ai pas accroché au texte, il est trop minimaliste, un peu comme un aiku. Il ne m’a pas parlé.

C’est vraiment une lecture pour les plus de trois ans.
Je pensais pouvoir le lire à des enfants plus jeunes, habituellement si le texte n’est pas trop long comme c’est le cas présentement, ça passe bien. Mais pas là.
Avant 3 ans, il est trop difficile à appréhender pour plusieurs raisons :
– Une a la même apparence que ses congénères si ce n’est la couleur de son pelage et la forme des yeux, du coup, les petits ne la remarquent pas, leur regard ne s’arrête pas dessus alors que les oiseaux ou les poissons colorés attirent leur attention.
– il regroupe deux notions : l’une d’espace (au-dessus, en-dessous, parmi) et l’autre numéraire (un, deux, trois). C’est trop pour les petits.
– le texte n’est pas assez descriptif pour que la sauce prenne. C’est trop dans la déduction.
Je n’ai malheureusement pas sous la main d’enfants de plus de 3 ans, je ne pourrais donc pas essayer. Je redoute le fait qu’il n’y ait pas assez de différences dans le character design des taupes pour donner envie aux plus grand de s’y attarder : soit ils seront fascinés, soit insensibles. À voir.

Même si j’ai bien aimé les illustrations simples et minimalistes (pour moi, c’est vraiment la force de cet album), le texte m’a laissée indifférente.