Maisie Hitchins, tome 1 : L’affaire des pièces volées – Holly Webb & Marion Lindsay

Maisie Hitchins 1 - Holly WebbTitre: L’affaire des pièces volées
Saga: Maisie Hitchins, tome 1
Auteur: Holly Webb
Illustrations: Marion Lindsay
Éditeur: Castor Poche
Nombre de pages: 159
Quatrième de couverture: Maisie sourit dans le noir:
« Il a raison! Et si les vols recommençaient? »
Maisie glissa la main dans sa poche et tapota sa loupe. Elle ne l’avait pas encore utilisée, mais le simple fait de l’avoir sur elle l’aidait à se sentir comme une vraie détective…
Maisie Hitchins serait sûrement une grande détective si elle ne devait pas aider sa grand-mère à tenir sa pension. En quête d’une énigme dans les rues de Londres, elle sauve un petit chiot qui devient son fidèle assistant. Avec lui, Maisie tente de venir en aide au livreur de la boucherie accusé de vol. Certaine que George est innocent, elle va tout faire pour découvrir le vrai coupable.

La raison principale qui m’a poussée à emprunter ce livre à la bibliothèque, c’est l’auteur  Holly Webb – j’ai adoré sa saga « Rose », j’espérais qu’il en irait de même pour ce petit roman, même si le fait que ce soit classé dans le rayon policier m’a fait y aller à reculons ; pourtant, je me suis lancée me disant que dans le pire des cas, il n’y avait que 160 pages illustrées.

Maisie Hitchins, tome 1 p11En tout cas, le côté policier n’est pas trop prononcé : pour un premier tome, c’est abordable, une entrée en douceur en la matière, une enquête à la portée des enfants et j’ai vraiment apprécié cela.
J’ai beaucoup aimé les personnages. En peu de pages, l’auteur parvient à nous faire aimé la jeune Maisie, elle est tellement attachante, et même sa grand-mère qui est pourtant dure m’a paru de plus en plus sympathique au fil des pages.
Au vu de la présentation de la pension Hitchins, je pensais qu’on verrait davantage les résidents, ce n’est malheureusement pas le cas… Bon, ça n’empêche pas d’autres protagonistes extérieurs d’intervenir et d’installer une atmosphère très fin XVIIIème à Londres.

A l’intérieur du roman, on a droit à un certain nombre d’illustrations que j’ai adorées. Les personnages sont tout en rondeur au niveau du visage. Elles ont fasciné ma puce qui s’y est attardée avec beaucoup de plaisir et a demandé plus d’une fois si on allait voir Maisie dans telle ou telle tenue…

C’est un coup de coeur pour ce premier tome. J’ai autant hâte de lire la suite que ma fille.

Lili Goth : une fête d’enfer ! – Chris Riddell

Lili Goth - une fête d'enferTitre: Lili Goth : une fête d’enfer !
Auteur: Chris Riddell
Éditeur: Milan
Nombre de pages: 217
Quatrième de couverture: Lord Sydney Fantasy organise une fête au manoir des Frissons frissonnants avec un concours de pâtisserie. Mais Lili surprend trois vampires et le garde-chasse Maltravers en pleine conversation : celui-ci semble préparer un nouveau mauvais coup. Ses amis étant trop occupés à préparer la soirée, Lili doit se débrouiller seule pour sauver les festivités.

Je n’avais vraiment pas accroché au premier tome mais ma puce, elle, avait aimé donc lorsqu’elle l’a vu à la bibliothèque, elle l’a emprunté. Bon, il faut bien avouer que ce second volet est bien plus intéressant que le précédent : je m’y suis moins ennuyée, je pense que le fait de connaître déjà les personnages y est pour beaucoup. Et puis, je savais à quoi m’attendre : pas de réelle intrigue, enfin rien de passionnant qui nous tient en haleine – là, dès que les méchants apparaissent, y a pas de surprise on sait qu’il y a un truc qui cloche.

Quand on le sait, ça ne pose pas de soucis et du coup, l’intérêt en est davantage les relations entre les personnages et la manière dont ils gèrent leur amitié avec leur emploi de domestique. Dans ce volume on découvre pas mal de nouveaux personnages secondaires qui, on se le doute, ne resteront pas. Ceux du club du grenier ont moins d’importance, dommage.
On fait également une incursion un peu plus poussée dans le monde des vampires, mais malheureusement, elle reste très courte.
Pour les dessins, je les ai trouvés tout aussi beaux et détaillés ; les personnages secondaires sont toujours aussi caricaturaux, là dessus, ça ne change pas du premier et j’ai aimé retrouver les illustrations.

Lili Goth - une fête d'enfer p152

Bref, un second tome bien plus sympathique que le premier. Si un troisième volet sort, je n’irai pas à reculons cette fois-ci.

Anticontes de fées – Grégoire Solotareff & Nadja

Anticontes de féesTitre: Anticontes de fées
Auteur: Grégoire Solotareff
Illustratrice: Nadja
Éditeur: L’école des loisirs
Nombre de pages: 123
Quatrième de couverture
: Dans certains Bois Dormants vivent des princesses Belles, destinées à se piquer le doigt avec un fuseau, et leurs sœurs, les Laides, destinées à être laides, mais aussi à vivre leur vie de manière heureuse et sage. Barbe-Bleue a, lui aussi, un frère caché, Barbe-Rose, toujours joyeux mais totalement inconnu. Jusqu’au jour où Rosalynde, septième femme de Barbe-Bleue, entre dans le cabinet secret de son époux assassin. Par amour, mais un peu trop tard, Barbe-Rose va agir. Comme le Petit Chaperon Vert. Le loup rôde, alors il essaie de sauver le Petit Chaperon Rouge, même si ce dernier est insensé et moqueur.
Contient : Le Petit Chaperon Vert, Barbe-Rose et La Laide au Bois Dormant

Ce recueil de trois contes revisités a été offert à ma puce lors de son anniversaire par une de ses petites copines. On l’a lu dès qu’on en a eu l’occasion ; ça ne nous a pris qu’une petite heure, et encore, c’est parce qu’on s’est arrêté sur les images.

Comme indiqué, plus haut, ce sont des contes revisités :
Le petit chaperon vert est une petite fille que sa maman habille en vert pour passer inaperçue dans la forêt et c’est une idée d’autant plus brillante lorsqu’elle doit porter à sa mère-grand malade un panier de victuailles et croise le grand méchant loup. Elle déteste le petit chaperon rouge qui ment constamment.
Barbe Rose est le frère de Barbe Bleue, il est tout le contraire de son frangin et veut absolument entrer dans le cabinet secret. Comme dans le conte, la nouvelle femme du tyran reçoit un exemplaire de toutes les clés du château et peut se rendre où elle veut, mais ne doit pas ouvrir la fameuse chambre secrète qui abrite le corps des anciennes épouses. J’ai particulièrement aimé le passage avec Anne Masseuranne, il m’a grandement fait rire (private joke quand tu nous tiens !)
La Laide au Bois Dormant : et si la Belle au Bois Dormant avait eu une jumelle laide et cachée de tous ? Une histoire drôle mais également émouvante.

Anticontes de fées p9Si ces courts contes m’ont beaucoup plu, j’ai eu plus de mal avec les illustrations : je ne suis pas une grande fan des volatiles et dans ce recueil, il y en a réellement beaucoup. Pourtant, je m’y suis faite : les dessins se marient bien avec le burlesque des situations.

On a beaucoup aimé cette lecture, ça se lit vite et bien. C’était amusant, dépaysant de par la vision différente des contes traditionnels que nous en dépeint l’auteur. Certains passages sonnent justes et j’ai apprécié ça, notamment la morale de l’histoire du Petit Chaperon Rouge. On a passé un très bon moment.

La Petite marchande de rêves – Maxence Fermine

La petite marchande de rêvesTitre: La Petite marchande de rêves
Saga: Malo au Royaume des Ombres
Auteur: Maxence Fermine
Éditeur: Michel Lafon
Nombre de pages: 176
Quatrième de couverture
: Le jour de ses onze ans, Malo tombe dans la Seine. Aspiré dans un toboggan, quand il ouvre les yeux, il découvre un monde en noir et blanc, éclairé par une lune de diamants. Il vient de pénétrer au Royaume des Ombres, un lieu magique où les habitants sont aussi étranges que fascinants: Arthur, l’arbre qui ne cesse d’éternuer; Mercator, le chat si bavard vieux de deux cent treize ans; Lili, la petite marchande de rêves au regard d’or qui capture les songes… Sans compter les spectres inquiétants et un dangereux alchimiste qui lui jette un terrible sort.
Pour briser le maléfice, Malo a un énorme défi à relever.
Et une nuit…

J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque afin de pouvoir le lire avec ma fille parce que j’en avais entendu beaucoup de bien et j’avais envie de découvrir cette saga.

Le début nous a très vite captivées. L’histoire promettait d’être intéressante et surtout originale comme le laisse supposer le résumé.
On a adoré jusqu’à ce que la fête de Malo se termine et que le jeune garçon doivent quitter la taverne de Mercator. Puis, un léger coup de mou notamment lorsque le héros découvre la petite boutique des rêves : à ce moment-là, même ma fille a voulu arrêter notre lecture. Je pense que ce qui l’a surtout perturbée, ce sont les différents dessins qui cheminent l’histoire : ils ont été fait par différentes personnes donc n’ont pas forcément le même design ; l’explication en est simple, ce sont certaines des participations au concours d’illustration organisé pour ce livre – personnellement, j’ai trouvé le principe sympathique même si je comprends que ça puisse perturber les plus jeunes.
On est donc passé à une autre lecture, il n’en a pas fallu plus pour que ma puce, intriguée par les 45 premiers % lus, émette le désir de continuer la petite marchande de rêves. On a donc repris notre lecture, et elle a grandement accroché par la suite, il suffit de lire son petit avis en bas de chronique.

De mon côté, je suis plus mitigée. J’ai adoré le début, un peu moins la suite. Je n’ai pas accroché aux autres personnages : Dom Perlet est assez insignifiant – il aurait dû faire peur, au moins un minimum un peu comme les trois brigands mais non, le clown blanc ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, Septimus est amusant – j’ai adoré sa manière étrange de parler, Otto Portret m’a laissée indifférente même si son nom associé à sa profession m’a fait sourire, le clochard céleste m’a émue – il est plein de sagesse et ses paroles ont un côté poétique ce qui m’a plu.
D’ailleurs, il faut bien avouer que beaucoup de passage sont imagés, lyriques, j’ai trouvé le Royaume des Ombres très beau.
Seulement, c’est assez inégale : parfois, on était baigné dans une atmosphère effrayante ou poétique d’autres fois, c’en est carrément absent du récit et c’est dommage.
J’ai bien aimé cette lecture.

Avis de ma puce de 9 ans : c’était vraiment trop bien ! C’était drôle, le mec qui parlait bizarrement, Septimus. J’ai hâte de lire la suite.

La cabane à 13 étages, tome 1 – Andy Griffiths & Terry Denton

La cabane à 13 étages tome 1Titre: La cabane à 13 étages, tome 1
Auteur: Andy Griffiths
Illustrateur: Terry Denton
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 245
Quatrième de couverture
: Andy et Terry vivent dans une cabane à treize étages, dans les arbres, avec bowling, bassin de requins mangeurs d’hommes, lits qui se font tout seuls, lianes pour se déplacer de pièce en pièce, fontaine à limonade et machine à chamallows entre autres. Ils passent leur temps à s’amuser alors qu’ils sont censés écrire un livre.

Un grand merci à Babelio ainsi qu’à Bayard Jeunesse qui m’ont permis de découvrir ce livre jeunesse complètement loufoque.

Il est dans la grande lignée des Journal d’un dégonflé et autres bouquins dans le genre : pas mal d’illustrations rigolotes, pas des masses de textes mais en adéquation avec les dessins. Pour ce roman-ci, ça part dans tous les sens, au début, on se demande vraiment s’il va y avoir un fil rouge ou non puis on finit par se dire que ce sont les aventures comiques des deux héros, l’obsession pour Terry de faire éclore ses singes des mers et celle d’Andy, bien plus sérieux, de terminer leur livre dans les temps, livre promis à l’éditeur depuis un bail.
Faire le tour des personnages sera rapide : on a Terry, dessinateur un peu dingue qui ne pense qu’à s’amuser plutôt qu’à travailler, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas plancher sur leur prochain livre ainsi qu’Andy, l’auteur bien plus sérieux qui a le sens des priorités et passe son temps à tenter de brider son acolyte… dur dur.
Voilà pour les protagonistes, les autres personnages ne sont que de passage.

La cabane à 13 étages tome 1 - p26L’histoire est davantage une succession de petits récits amusants autant que burlesques, du grand n’importe quoi comme disait ma fille en éclatant de rire, car, nous avons découvert avec beaucoup de plaisir la cabane à 13 étages ensemble. Certaines anecdotes sont courtes, surtout au début, d’autres plus longues et grand bien leur prit de se dérouler sur plus de pages.
Les dessins en noir et blanc sont simples mais efficaces, ils ajoutent leur touche de grotesque à l’histoire.

Bref, on a passé un excellent moment avec cette lecture, j’ai adoré lire les aventures d’Andy et Terry avec ma fille, adoré voir son sourire se dessiner sur son visage à chaque frasque de nos compères, adoré entendre son rire lorsqu’on finissait un passage tordant (la série « Ouaf le chien qui fait ouaf » est sûrement celle qui nous a le plus fait délirer).
Une lecture rapide et amusante.