BirdCage Castle, tome 3 – Toutarou Minami

Titre : BirdCage Castle, tome 3
Auteur : Toutarou Minami
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Huit lycéens, toujours prisonniers du « Château de la cage aux oiseaux », arrivent dans un endroit paradisiaque à la végétation luxuriante. Mais à peine ont-ils le temps de goûter à la beauté du lieu qu’ils sont rattrapés par la réalité. Pourront-ils sortir vivants de ces interminables dédales sans que l’un des leurs ne succombe à nouveau ?

J’avais presque oublié que j’avais ce manga à continuer. Jusqu’à aujourd’hui, je n’étais pas trop d’humeur à reprendre, puis l’envie m’est revenue.

L’histoire n’avance pas vraiment : nos héros tentent toujours de localiser le hibou bleu et passent de pièces en pièces, tout en résolvant les énigmes. Enfin, il y a surtout une grosse salle avec un mystère à éclaircir ; c’était synthétique, ça laissait de la place aux personnages et au développement de leur caractère, pensées, réflexions. J’ai apprécié ça.

Kimiharu continue à se taire et il faut lui sortir les vers du nez pour qu’il daigne partager ses réflexions. Bref, il est toujours aussi détestable, il rend presque Yuma et ses crises du début sympathiques.
Ce qui m’a surtout plu est qu’on découvre le passé de Gin, et surtout la raison pour laquelle il réfléchit à « voix haute », en marmonnant devrais-je dire. C’était intéressant et ça rend le personnage plus attachant.

Les dessins me plaisent toujours autant, voire même plus. J’ai l’impression qu’il y a une amélioration à chaque tome. Si les décors sont succincts, le character design est chouette et j’ai pris plaisir à tous les détailler.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, et je lirai assurément le prochain au courant du mois d’août.

Ken’en, comme chien et singe, tome 1 – Fuetsudo & Hitoshi Ichimura

Titre : Ken’en, comme chien et singe, tome 1
Scénariste : Fuetsudo
Ilustrateur : Hitoshi Ichimura
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 161
Quatrième de couverture : Un kakuen, une créature mi-homme mi-singe, terrorise le village de Mitsuke. Benzon, un bonze, va au temple Kôzen-ji pour demander de l’aide. Il revient avec Hayate, un chien exorciste. Les deux êtres surnaturels, Mashira, le kakuen, et Hayate, ont des relations animées au gré des saisons du Japon légendaire.

J’ai entendu beaucoup de bien de cette saga, et ce, depuis sa sortie. Ça fait un moment que je désirais le lire, donc quand j’ai trouvé ce premier tome à Farfafouille, je n’ai pas hésité une seule seconde. Et je suis contente de l’avoir pris.

Le bonze Benzon est chargé d’aider un village victime de chantage : ils doivent livrer une jeune fille en sacrifice aux Kakuen, des créatures mi-homme mi-singe.
Afin d’accomplir sa mission, il est accompagné d’un chien pas comme les autres, puisqu’il est en réalité un reiken, une créature magique tueur de démon du nom de Hayate.

L’histoire est aussi originale que sympathique. J’ai pris plaisir à découvrir l’univers de Ken’en. Par contre, je ne m’attendais pas à une telle tournure :
Hayate a la capacité de se transformer en créature humanoïde et il passe de l’une à l’autre à sa guise ; parfois, c’était drôle et d’autre fois plutôt dérangeant surtout quand il a sa forme humaine et qu’on le traite comme un chien.
D’ailleurs, je ne sais pas trop quoi pense de Hayate. Je crois que je l’aime bien, mais rien n’est moins sûr.
En ce qui concerne Mashira, je l’apprécie grandement. Il est sensible, attachant et amusant, sa relation avec le reiken est étrange, elle évolue lentement et je ne doute pas qu’elle deviendra forte et touchante.
D’autres personnages apparaissent au fil des pages, mais je ne vais pas tous les énumérer… non seulement, ils ne sont pas assez présents pour développer mon avis sur eux, mais je préfère les garder en joker pour les prochains tomes.

J’ai adoré cette lecture. Il faudra que je me procure les prochains.

L’Éden des sorcières, tome 4 – Yumeji

Titre : L’Éden des sorcières, tome 4
Auteur : Yumeji
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 196
Quatrième de couverture : Dans un monde abandonné par la nature, les sorcières sont le seul espoir de l’humanité !Grâce à Oak, Pilly s’est échappée de la forteresse de Fruditilla, une ancienne sorcière devenue sainte patronne de la cité impériale, et a libéré Karen du cachot où elle était enfermée. Maltraitée par sa geôlière des jours durant, cette nouvelle amie est malheureusement bien mal en point…Pour la sauver, Pilly n’a pas le choix : il faut qu’elle parte à la recherche d’amurds et qu’elle concocte un remède au plus vite ! Seulement, Oak se montre réticent et suggère d’abandonner la jeune femme, de peur qu’elle les retarde, ce qui met sa protégée hors d’elle. Les deux compagnons parviendront-ils à trouver un terrain d’entente ?

J’ai longtemps hésité avant de sortir ce quatrième tome de ma pile à lire, non pas que je ne souhaitais pas le lire, bien au contraire, mais j’attendais d’avoir des tomes supplémentaires. Finalement, je n’ai que le cinquième en plus, les prochains mettent trop de temps à paraître.

Oak a réussi à faire sortir Pilly du château de Fruditilla. Notre héroïne a embarqué Karen dans sa fuite, une autre sorcière prisonnière qui est bien mal en point.
Oak est bien partant pour abandonner la blessée, mais c’est sans compter la bienveillance de Pilly qui cherche un endroit où se reposer et soigner son amie.
Elle descend une falaise et découvre des amurds cachés au fond du ravin. Mais ce jardin est gardé par un gardien. Comment vont-elles réussir à s’en sortir ?

La première chose qui m’a frappée, ce sont les dessins : ils sont inégaux. Si habituellement, ça peut être le cas des humains, ça ne l’était pas pour Oak… ou alors ça ne m’a pas frappée jusque là. Donc je me suis moins attardée sur les illustrations.
Ce quatrième tome s’est lu à une rapidité folle. J’ai pris énormément de plaisir à retrouver cet univers.

Et puis, on découvre un peu mieux Karen et son douloureux passé. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé. À voir si ça se poursuit par la suite.
Ce n’est pas le seul personnage qu’on apprend à connaître, c’est également le cas d’Aster que j’ai aussi apprécié. Sa relation avec Pilly est touchante.

Ce tome-ci se termine par un cliffhanger de malade, autant dire que je ne vais pas attendre des mois avant de lire le prochain.
En conclusion, c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Deep sea aquarium Magmell, tome 1 – Kiyomi Sugishita

Titre : Deep sea aquarium Magmell, tome 1
Auteur : Kiyomi Sugishita
Éditeur : Vega / Dupuis (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Découvez les mystères de la nature et ses créatures improbables avec le Deep See Aquarium Magmell !
Keitaro Amagi est un jeune homme passionné par les océans. Enfant, son père lui a transmis cette fascination pour ces mondes mal connus. Devenu adulte, il répond alors tout naturellement à une embauche pour devenir simple balayeur au tout nouveau Magmell Deep Sea Aquarium. Ce gigantesque complexe sous-marin vient d’ouvrir et offre à ses visiteurs une découverte inédite de la faune sous-marine, à 200 m de profondeur. La passion de Keitaro l’emmènera sur des chemins inattendus au service du Magmell. Auprès du professeur Minato, le balayeur devra apprendre les secrets des calamars géants, sauver une espèce en danger, se confronter aux pêcheurs, et apprendre à préserver autant que possible un monde marin toujours plus mis en danger par les activités humaines.

Je ne m’attendais pas à une telle histoire. La couverture m’avait laissée penser à un récit fantastique, style fond marin et triton ou un truc du genre… ben non. C’est plus terre à terre.
Magmell est un aquarium qui présente aux visiteurs les créatures des fonds marins. Kôtarô, passionné par ces êtres des abysses, y travaille… en tant que balayeur, loin de son rêve de soigneur. Quoique…

Les personnages sont tous aussi sympathiques les uns que les autres, que ce soit Kôtarô, le directeur Minato ou la soigneuse mademoiselle Shizuka. Pour l’instant, aucun ne sort de l’ordinaire et aucun ne m’a enthousiasmée, ni ne m’a dégagée. Donc c’est pas si mal.
Les dessins sont plutôt traditionnels, avec quand même pas mal d’inégalités, mais les créatures marines sont réussies, on les reconnaît bien… quand on les connaît.
Le gros point fort de ce manga, ce sont justement les créatures des abysses. Pour la plupart, j’ignorais leur existence. Et j’ai vérifié, elles existent bel et bien. L’auteur ajoute même une petite encyclopédie des créatures découverts. Ce qui rend cette lecture intéressante, ça m’a beaucoup plu.

Bref, j’ai bien aimé cette lecture, et je pourrais bientôt lire le prochain puisque je l’ai dans ma pile à lire.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 06 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 06
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrations : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : Désormais entièrement au service de Jinshi à la cour extérieure, Mao Mao se retrouve à résoudre plusieurs enquêtes : qu’il s’agisse d’un empoisonnement, d’un incendie suspect ou d’un testament indéchiffrable, rien ne semble résister à l’apothicaire !
Seulement, un nouveau défi l’attend, et pas des moindres : la voilà amenée à transformer radicalement l’apparence du jeune homme à la beauté dévastatrice. En effet, Jinshi souhaite passer pour un homme du peuple… mais dans quel but ?

Je ne sais pas trop quoi dire de cette lecture… j’ai eu un peu de mal à me concentrer dû à la chaleur. Et puis, je ne me fais toujours pas au fait que Mao Mao travaille dorénavant pour Jinshi… c’est peut-être parce que contrairement aux premiers tomes, son rôle dans cette nouvelle maison n’est pas clairement défini et ça me perturbe.

Cette fois, Jinshi a besoin que Mao Mao le grime. Et la seule chose que l’on sait est qu’il doit pouvoir se faire passer pour un homme du peuple afin de rencontrer quelqu’un en ville. La jeune fille est chargée de l’accompagner un bout de chemin avant de pouvoir retourner voir son père.
Le point positif est que certains détails des origines de la jeune femme commencent à émerger, mais ça reste flou… tellement que ça n’a pas titillé plus que ça ma curiosité.

Puis Lihaku lance notre héroïne sur l’énigme des incendies des entrepôts. Des indices sont dévoilés, des faits se recoupent, il n’en faut pas plus pour pousser Mao Mao à enquêter.
Par contre, j’ai détesté cette partie. Je n’ai rien compris, j’ai relu les explications de Lihaku deux ou trois fois et ça m’est passé au-dessus. J’ignore si c’est parce que le récit est nébuleux ou si c’est parce que je ne me souviens pas suffisamment des tomes précédents pour tout comprendre.

Les dessins sont toujours aussi beaux. J’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations, surtout sur les personnages : leur faciès, leur corps, etc. C’était plaisant, mais ça n’a pas sauvé cette lecture.
Ça s’est laissé lire, malheureusement, ça m’a laissée indifférente.