Les Carnets de l’Apothicaire, tome 06 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 06
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrations : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : Désormais entièrement au service de Jinshi à la cour extérieure, Mao Mao se retrouve à résoudre plusieurs enquêtes : qu’il s’agisse d’un empoisonnement, d’un incendie suspect ou d’un testament indéchiffrable, rien ne semble résister à l’apothicaire !
Seulement, un nouveau défi l’attend, et pas des moindres : la voilà amenée à transformer radicalement l’apparence du jeune homme à la beauté dévastatrice. En effet, Jinshi souhaite passer pour un homme du peuple… mais dans quel but ?

Je ne sais pas trop quoi dire de cette lecture… j’ai eu un peu de mal à me concentrer dû à la chaleur. Et puis, je ne me fais toujours pas au fait que Mao Mao travaille dorénavant pour Jinshi… c’est peut-être parce que contrairement aux premiers tomes, son rôle dans cette nouvelle maison n’est pas clairement défini et ça me perturbe.

Cette fois, Jinshi a besoin que Mao Mao le grime. Et la seule chose que l’on sait est qu’il doit pouvoir se faire passer pour un homme du peuple afin de rencontrer quelqu’un en ville. La jeune fille est chargée de l’accompagner un bout de chemin avant de pouvoir retourner voir son père.
Le point positif est que certains détails des origines de la jeune femme commencent à émerger, mais ça reste flou… tellement que ça n’a pas titillé plus que ça ma curiosité.

Puis Lihaku lance notre héroïne sur l’énigme des incendies des entrepôts. Des indices sont dévoilés, des faits se recoupent, il n’en faut pas plus pour pousser Mao Mao à enquêter.
Par contre, j’ai détesté cette partie. Je n’ai rien compris, j’ai relu les explications de Lihaku deux ou trois fois et ça m’est passé au-dessus. J’ignore si c’est parce que le récit est nébuleux ou si c’est parce que je ne me souviens pas suffisamment des tomes précédents pour tout comprendre.

Les dessins sont toujours aussi beaux. J’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations, surtout sur les personnages : leur faciès, leur corps, etc. C’était plaisant, mais ça n’a pas sauvé cette lecture.
Ça s’est laissé lire, malheureusement, ça m’a laissée indifférente.

Blue period, tome 09 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue period, tome 09
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Afin de fabriquer le mikoshi du festival culturel de Geidai, Yatora et ses camarades travaillent d’arrache-pied pendant plusieurs semaines. Mais n’en voyant pas le bout et croulant sous la chaleur de l’été, les étudiants atteignent leurs limites. Heureusement, les renforts arrivent, mais suffiront-ils pour finaliser le projet ? Plus inquiétant encore, Yatora n’a pas peint de toutes les vacances et n’arrive plus à retrouver la joie de dessiner…

Je ne me souvenais plus du tout comment se terminait le tome précédent, mais dès la première image, ça m’est revenu.
Le groupe de premier année chargé du mikoshi pour le festival culturel a pris du retard, entre les élèves non investis qui ont préféré partir en vacances et les dégâts causés par le typhon. Les autres groupes viennent à la rescousse et tout se passe finalement bien.
Leur mikoshi est superbe, alors que ça s’annonçait très mal. J’aurais aimé voir les autres groupes, puisqu’il y avait de la concurrence. En tout cas, c’était enthousiasmant.

Ça a pris très peu de place dans l’histoire. Puis les vacances surviennent, et Yatora s’amuse et ne travaille pas.
À la rentrée, les élèves de première année passent à de nouveaux travaux : la fresque murale et les mosaïques.
Puis vient rapidement la fin d’année avec l’évaluation finale, mais ce sera une affaire à suivre.

On revoit enfin Hashida, j’étais trop contente… il arrive à point nommé et comme toujours, il est d’excellents conseils.
Par contre, Yotasuke prend plus d’importance, ce qui me saoule un peu. Il est asociale et se met volontairement en retrait. Yatora essaie de créer du lien avec lui, mais l’autre le repousse constamment. Alors ok, notre héros est plutôt maladroit, cependant son interlocuteur ne lui facilite pas la tâche.

J’ai adoré ce neuvième tome, et il faudra que je me procure les prochains pour découvrir ce que les premières années produisent pour leur évaluation finale.

Lonely World, tome 1 – Iwatobineko

Titre : Lonely World, tome 1
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Une fillette et son protecteur golem sur les traces de l’humanité disparue… Les golems sont des robots autonomes, créés pour remplir toutes les fonctions nécessaires à la société. Même en l’absence d’humains, ils continuent leur travail inlassablement… Shii, une petite fille, erre seule dans une ville remplie de ces machines, où d’effrayants « cônes’ la poursuivent sans qu’elle sache pourquoi. Dans sa fuite, elle ne croise aucun autre représentant de son espèce.
Seuls des golems la fixent en silence… Alors qu’elle est sur le point d’être capturée, l’un d’entre eux, Bulb, lui porte secours et l’invite à le suivre chez son maître. Or, celui-ci est décédé depuis longtemps… mais le robot n’en a pas conscience. Et lorsque Shii le lui apprend, il enclenche le mode auto-destruction ! La fillette panique. Cet automate est son unique soutien depuis qu’elle s’est réveillée le jour même, sans mémoire ni repère…
Elle le convainc d’accepter une nouvelle mission : la protéger, elle, la dernière humaine ! Avec son aide, elle devra se faire une place dans ce monde étrange et résoudre le mystère de la disparition de ses créateurs… Entrez dans l’univers à la fois poétique et inquiétant de Lonely World, où l’humanité a repoussé trop loin les limites de la science…

J’ai acheté ce manga pour ma fille : elle adore tout ce qui est mécha-design donc quand elle a vu ce manga, elle m’a demandé de le lui prendre, ce que j’ai fait et je suis ravie de son choix.

Shii est une gamine qui fuit des golems à tête de cône. Elle est aidée par Bulb qu’elle rencontre dans le train où elle s’est réfugiée. Elle le suit jusque chez lui et découvre que le maître de son sauveur n’est plus qu’un squelette. Shii semble être la seule humaine dans ce monde où ne vivent que des robots.
Qui est-elle ? Pourquoi les golems cône la poursuivent ? Qu’est-ce qui a provoqué l’extermination de la race humaine ?

C’est un manga qui est d’actualité : les avancées de la robotique, l’industrialisation grâce à des machines et les problématiques qui en découlent. Je sens que ce n’est qu’un début.

En ce qui concerne les personnages, j’aime beaucoup Shii. Elle est touchante et m’a paru honnête et loyale. Ce qui est chouette, c’est qu’elle ne se souvient de rien si ce n’est l’endroit où elle s’est réveillée, donc on découvre l’univers qui l’entoure en même temps qu’elle. Et comme le récit est bien amené, c’est une force… pour moi.
J’adore Bulb. Il ne parle pas, mais n’en a pas besoin, il est attachant. Ses actes parlent d’eux-mêmes. Je me demande quand même ce qu’il est, ses origines, qui était son maître ?
Je suis fan de Mui-Mui. Sa dynamique avec Bulb ou Shii est parfaite. J’espère qu’il conservera une place identique par la suite.
Par contre, je n’ai pas du tout aimé Teefer, et ce, dès les premières pages. On verra comment ça tourne avec lui.

J’ai trouvé les illustrations sont superbes, très futuristes sans l’être trop. Les golems sont super bizarres, aucun ne se ressemble. Certains sont stylés d’autres moins. Le character design de Shii est beau, par moment, elle est mieux dessinée que d’autres, mais c’est relativement équilibré donc ça passe bien.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome. J’ai acheté le second la semaine dernière et je le lirai volontiers pendant les grandes vacances, puis il faudra que je prenne les prochains.

Léviathan, tome 3 – Shiro Kuroi

Titre : Léviathan, tome 3
Auteur : Shiro Kuroi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Monstre ou humain… qui sommeille au cœur des ténèbres ?
Des alliances se forment chez les collégiens piégés dans la carcasse du Léviathan : victimes et harceleurs, garçons et filles, riches et pauvres s’affrontent dans une lutte à mort qui n’aura qu’un seul survivant.
Kazuma a trouvé refuge auprès du groupe qui contrôle le réfectoire, mais le doute s’insinue dans son esprit… et si le charismatique Yo n’était pas celui qu’il prétendait ? L’auteur du journal ne tarde pas à faire chasser ce chef trop parfait pour prendre sa place. Aurait-il finalement une chance d’atteindre le caisson de cryogénisation avant les autres ?
Dans un décor angoissant dépeint avec une minutie extrême, découvrez la fin de ce voyage au bout de l’enfer…
Dans un décor angoissant dépeint avec une minutie extrême, Léviathan nous emporte dans un voyage au bout de l’enfer. Comment garder son humanité dans l’étendue glacée de l’espace ?

C’est le troisième et dernier tome de la saga Leviathan et sans surprise : il est tout aussi passionnant que les précédents… si n’est même plus puisqu’on a droit à toutes les explications dont bon nombre m’ont laissée sans voix.

Les pilleurs d’épave ont découvert le robot d’observation ou de sécurité… je ne me souviens plus exactement ce qu’il était.
Ils décident de visionner les images de ce qu’il s’est passé sur le Leviathan et découvrent des incohérences entre ce que Kazuma raconte dans son journal et la vérité.

Ce troisième tome s’est lu à une rapidité folle et le point positif est que je n’ai pas eu à m’arrêter pour le terminer : c’était plaisant, ça m’a permis de totalement me plonger dans le récit.
Il y a de nombreuses révélations : sur Futaba, Kazuma et Yo, mais également sur la raison réelle de ce voyage qui explique tout.
J’ai vu chaque personnage sous un jour nouveau, mais ça ne m’a pas plus surprise que cela, donc je pense que je m’en doutais.

Les dessins sont toujours aussi beaux. J’ai pris énormément de plaisir à m’y attarder. Futaba me fascine.
Bref, cette lecture est un coup de cœur.

Créatures fantastiques, tome 2 – Kaziya

Titre : Créatures fantastiques, tome 2
Auteur : Kaziya
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 185
Quatrième de couverture : Tsuiska est l’assistante d’un vétérinaire pas comme les autres puisque ce dernier soigne des créatures fantastiques. Fille d’une magicienne, elle est triste que la science ait remplacé la magie pour exercer ce métier. Après le travail, elle se rend en secret dans la forêt où elle a découvert un animal magique qu’elle pense être la seule à voir. Il est gravement blessé et malgré les soins prodigués par la jeune fille, son état empire.
Le docteur remarque que son apprentie est distraite et il la suit un soir pour savoir pourquoi. Il découvre alors l’animal qu’il peut voir lui aussi, et après avoir réprimandé Tsuiska, il décide de soigner la bête en employant la magie puisque la science semble impuissante. Il laisse son assistante préparer un médicament selon les recettes et les incantations que cette dernière a appris de sa mère et ce procédé fonctionne. L’apprentissage de Tsuiska pour maitriser la magie ne fait que commencer !

Un second tome aussi bien que le premier.
On continue à suivre les aventures de Ziska et maître Niko. On a en premier lieu la suite du premier avec le kelpie, puis les chapitres suivants se partagent entre les cas d’animaux ordinaires et de créatures fantastiques.
C’était dépaysant, mais pas que. À la fin de ce manga, je me suis sentie sereine et ça m’a fait du bien.

En ce qui concerne les personnages, j’ai mieux aimé Ziska : elle subit moins, elle pleurniche moins. Elle commence à prendre confiance en elle et prend les choses en mains.
Ce changement d’attitude opère aussi une modification dans le comportement de Niko. Il est moins bourru, laisse son apprentie expérimenter et on sent qu’une relation de confiance s’est établie depuis le tome précédent.
La dernière fois, je parlais de deux personnages secondaires sans savoir l’importance qu’ils prendraient. Ce n’est pas trop le cas de Kamil, mais Annie est bien plus présente en raison de son amitié naissante avec Ziska et je crois que je l’apprécie.

Les dessins sont toujours aussi beaux. J’ai pris mon temps pour les détailler et un plaisir fou à les contempler.
Je ne vais pas m’attarder davantage. C’est également un coup de cœur pour ce second tome. Maintenant, il faudra que je me procure les trois derniers qui me manquent.