Coco : L’île magique, tome 1 – Keisuke Kotobuki

Titre : Coco : L’île magique, tome 1
Auteur : Keisuke Kotobuki
Éditeur : Ki-oon (Kids)
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Coco, une magicienne en herbe aux pouvoirs explosifs !
Sur l’île de la jeune Coco, tous les habitants possèdent des pouvoirs magiques. Ils s’en servent comme source d’énergie pour faire fonctionner les machines, gonfler les voiles des bateaux, éclairer les rues… Les enfants apprennent à maîtriser cette force à l’école, mais Coco a un problème : dès qu’elle essaie d’utiliser ses capacités, elle provoque des catastrophes !
Pourtant, sous ses airs détachés, elle cache le rêve de devenir une magicienne digne de ce nom… Le professeur, un inventeur de génie, sent son potentiel et la fait participer à ses expériences… qui finissent toujours en explosions ! Cependant, l’énergie dégagée par l’enfant ne passe pas inaperc¸ue : un étrange personnage encapuchonné est à sa recherche… Quel est donc son but ?
Retrouvez la poésie et l’humour de l’auteur de Roji ! dans cette nouvelle aventure tout en couleurs ! Le monde de Coco – L’Île magique remplira votre quotidien d’une bonne dose de magie et d’enchantement !

Je redoutais cette lecture parce que l’auteur de Coco l’île magique a également écrit Roji !, une saga que je n’ai pas aimée. Je craignais que ce ne soit que des tranches de vie sans réelle histoire.
Étonnamment, ce n’est pas le cas : il y a un vrai fil rouge.

Tous les habitants de l’île magique ont des pouvoirs qu’ils utilisent principalement pour recharger les objets mécaniques. Coco n’est pas en reste, le problème est que sa puissance est telle qu’elle ne parvient pas à la maîtriser.
En parallèle, un chat venu de l’espace a besoin la magie de Coco pour recharger son vaisseau et repartir chez lui.

J’ai beaucoup aimé les personnages principaux. Il n’y en a pas des masses, donc on a le temps de les découvrir, on ne s’éparpille pas.
Coco est sympathique et attachante. J’aime énormément sa relation avec Terio, à moins que ce ne soit le comportement de ce dernier qui change au contact de l’héroïne et devient plus mignon.

En ce qui concerne les dessins, ils sont sympas, mais sans plus. J’ai toujours beaucoup de mal avec les couleurs, je les trouve ternes… surtout les décors en ville : ça manque de texture. Et c’est dommage.

J’ai adoré cette lecture, j’ai passé un excellent moment et j’ai hâte que le second sorte pour voir ce que nous réserve l’auteur.

Les sorcières de la fin du monde, tome 2 – Kujira

Titre : Les sorcières de la fin du monde, tome 2
Auteur : Kujira
Éditeur : Akata
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Avant que je ne perde mes pouvoirs, je dois… Suite aux évènements qui se sont produits au sein de l’académie Mari et Alice ont été téléportées dans le monde des humains. Cette fois-ci c’est donc à la jeune Japonaise de servir de guide à sa camarade. À cette occasion les deux sorcières se rapprochent… peut-être un peu trop ! En effet comme toutes leurs semblables elles n’ont pas le droit de tomber amoureuses. Pendant ce temps de nouveaux bouleversements secouent leur école…

Ce second tome est beaucoup mieux que le précédent, il est plus complet.

Mari et Alice ont été virée de l’école par un démon que les autres élèves ont invoqué pour éliminer Mari. Heureusement, elles ne sont pas envoyées dans une dimension parallèle ou infernale, elle se retrouvent devant l’ancienne école de Mari. C’est l’occasion pour cette dernière de rentrer chez elle pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère.
Avant qu’on ne sache la vérité, madame Dolly les récupère. Dommage ! On découvre son passé à elle : elle est bien plus humaine qu’il n’y paraît. Ça donne également un peu plus d’explications en ce qui concerne la vengeance que les sorcières souhaitent exercer sur les humains.

Je ne sais pas trop ce que je vais pouvoir dire de ce second tome :
Je commence enfin à m’attacher aux personnages. Mari me laisse un peu indifférente, ce qui n’est pas le cas d’Alice ni de madame Dolly.
On ignore encore beaucoup de points sur le contexte actuel, mais certains détails sont révélés notamment par rapport à la non-situation géographique de l’école ou la position de sorcières. Par contre, on revient sur le vécu historique des sorcières de l’école et ça m’a aidé à apprécier cette lecture.

Il y a une légère amélioration au niveau des dessins, pas en ce qui concerne Alice et Mari. Par contre, je me suis plu à m’attarder sur les illustrations du dernier chapitre avec le passé de Mme Dolly : que ce soit le character design des personnages, les mouvements des vêtements ou encore les textures.

Comme dit au début, j’ai adoré ce second tome, bien mieux que le premier et j’ai hâte de découvrir le troisième et dernier tome qui sort dans 15 jours.

Les sorcières de la fin du monde, tome 1 – Kujira

Titre : Les sorcières de la fin du monde, tome 1
Auteur : Kujira
Éditeur : Akata
Nombre de pages : 142
Quatrième de couverture : Mari est une sorcière, mais jusqu’à récemment, elle ne le savait pas ! Dans sa nouvelle école pour magiciennes, elle provoque très vite la jalousie de ses nouvelles camarades : comment est-il possible qu’une adolescente issue du monde des humains puisse intégrer cette prestigieuse académie ? Rejetée par les autres élèves, elle va pourtant se rapprocher d’Alice, sa tutrice. Cette dernière, en découvrant le pouvoir unique de la nouvelle élève, ne peut s’empêcher d’éprouver… de la curiosité ? A moins qu’il ne s’agisse d’autre chose…

L’an dernier, j’ai été prise d’une longue crise d’achats compulsifs en manga et ce premier tome en a fait partie.

Jadis, les sorcières aidaient les humains jusqu’au jour où la peur poussa les hommes à les pourchasser, les torturer et les tuer. Pour s’en sortir, elles n’eurent d’autre choix que de passer un pacte avec les dirigeants en mettant leur pouvoir à leur service.
Donc ça, c’est pour le contexte.
L’histoire en elle-même : Mari est dans une école de sorcières, mais elle est nulle. Pour lui permettre d’évoluer, sa prof, madame Dolly fait de la meilleure élève de la classe, Alice, sa tutrice.
Les deux adolescentes ont un peu de mal à s’entendre au début, mais dès qu’Alice accepte son rôle, cela se passe mieux.
J’ai trouvé que c’était même un peu trop rapide.
Malheureusement, leur entente provoque des jalousies de la part des autres camarades.

J’ai passé un bon moment, ce n’était pas une lecture transcendante, mais c’était sympathique.
Il ne se passe pas grand-chose :
– Il y a un contexte historique assez simple, mais rien en ce qui concerne l’environnement contemporain des sorcières.
– On n’a pas le temps de s’appesantir sur le triste passé des personnages en même temps, à part celui de Mari, on ignore tout des autres pensionnaires. Dans ces conditions, impossible de réellement s’attacher aux héroïnes.
– J’ai trouvé le récit succinct et tout est amené trop rapidement.
Le bon côté, c’est que ça se lit super vite.

Les dessins ne m’ont pas emballée plus que ça. Ils sont inégaux, assez classiques dans l’ensemble. Donc je n’ai pas perdu de temps en m’y attardant.
J’ai aimé cette lecture : c’était plaisant, pas prise de tête. J’ai passé un bon moment.

Les fées, le Roi-Dragon et moi (en chat), tome 2 – Aki (JP), Kureha & Yamigo

Titre : Les fées, le Roi-Dragon et moi (en chat), tome 2
Auteure : Aki (JP)
Scénario original : Kureha
Création des personnages : Yamigo
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Après avoir été invoquée dans un autre monde, la jeune Ruri a appris qu’elle est une « enfant chérie », un être allié des fées et pouvant invoquer de grands pouvoirs. Ayant maintenant la faculté de se transformer en chat, elle se rend à la capitale royale sous cette forme pour éviter d’être repérée et arrive chez Klaus, le fils de Chelsea. Celui-ci l’envoie alors directement au palais afin d’y être protégée et la présente au Roi-Dragon, un beau jeune homme au regard perçant qui lui rappelle quelqu’un qu’elle a déjà vu…

J’ai lu ce second tome dans la foulée du premier : d’un côté j’avais hâte de découvrir ce que nous réservait l’auteur, de l’autre je redoutais de ne pas supporter la bonne humeur des personnages (trop de bonne-humeur tue la bonne-humeur).

À la fin du tome précédent, Ruri a fait une mauvaise rencontre qui aurait pu mal tourner pour elle. Afin de passer inaperçue, elle enfile le bracelet qui la transforme en chat. Elle se rend au château du roi-dragon avec la lettre de Chelsea pour Klaus, son fils. Tout le monde croit que l’enfant chérie est un chat et elle n’a pas le temps de les détromper en leur expliquant qu’elle est en réalité humaine. Elle est invitée à rester au palais et le roi-dragon qui a toujours rêvé de pouvoir caresser de petits animaux se prend d’affection pour cette petite boule de poil.

Ce qui m’a dérangée dans ce second tome, c’est la relation entre Jade et Ruri en chat. J’ai trouvé ça malsain, parce que la réaction du souverain est excessive… ça s’explique avec les longueurs d’onde, mais ça m’a un peu gâché le plaisir.
Et puis honnêtement, je préfère Ruri en humaine, elle est beaucoup plus attachante. Elle perd de son intérêt en félin, elle est trop passive et moins vive.
Je ne suis pas certaine d’apprécier le roi-dragon, tant qu’il était mystérieux et froid, ça passait mais sa passion pour l’enfant chérie change son image et pas forcément en bien… du moins en ce qui me concerne. Je sais bien qu’il n’y peut rien, lui : d’un il est poussé par sa longueur d’onde, de deux il ignore qui est réellement Ruri, mais quand il la cherche frénétiquement dans tous les recoins en l’appelant, c’est pitoyable.
Y a un nouveau personnage qui apparaît : Joshua. Au début, il m’a inquiétée, mais en découvrant ses origines, ça m’a rassérénée. Je l’aime bien, il est sympathique. À voir ce que ça donnera par la suite.

Les dessins sont toujours aussi beaux, mais ça m’a un peu moins plu quand même parce qu’il y a un peu moins de planches étendues, donc cette fois, je ne me suis pas trop attardée sur les illustrations.
J’ai bien aimé ce second tome, pas autant que le premier, mais j’ai passé un bon moment.

Les fées, le Roi-Dragon et moi (en chat), tome 1 – Aki (JP), Kureha & Yamigo

Titre : Les fées, le Roi-Dragon et moi (en chat), tome 1
Auteure : Aki (JP)
Scénario original : Kureha
Création des personnages : Yamigo
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Ruri Morikawa, 19 ans, s’est retrouvée empêtrée dans une situation chaotique lorsque son amie d’enfance égoïste l’a faite atterrir dans un autre monde ! Comme si ce n’était pas assez, voilà qu’elle se retrouve abandonnée dans une forêt emplie de dangers. Suite à une tournure inattendue d’événements, elle obtient un bracelet magique qui lui permet de se transformer en chat blanc. Maintenant qu’elle est arrivée au Pays du Roi Dragon, elle doit cacher le fait qu’elle est humaine, ce qui signifie, pour le moment, de passer ses journées comme un petit chat blanc… Mais comment pourra-t-elle avoir sa vengeance bien méritée contre ceux qui lui ont fait du tort tout en étant coincée sous la forme d’un adorable petit chat ?!

Pour ce manga, j’ai été faible en écoutant mon instinct : je trouvais la couverture jolie et je n’ai même pas pris le temps de lire la quatrième de couverture.

Ruri est blonde aux yeux bleus, elle est persuadée d’avoir utiliser toute sa chance pour son physique.
À partir de là, je me suis sentie dépitée : encore une histoire de poisse, une héroïne maladroite à l’excès qui risquait de me saouler et de m’énerver. Heureusement, je me suis trompée ! Sa malchance est bien pire que tout ce que j’avais imaginé : elle se retrouve confrontée à Asahi, une camarade qui la harcèle – à ce niveau-là, ce n’est plus de l’amour, c’est de la haine.
Pour leur entourage, Asahi passe pour la victime et Ruri pour le monstre. Notre héroïne fait tout pour s’en débarrasser, mais rien n’y fait.
Et lorsque Ruri est téléportée dans un autre monde, devinez qui l’accompagne involontairement ?

Le schéma comportemental est le même dans ce nouvel univers, mais la donne change : Ruri parvient à se libérer, pas de son fait, et on a l’explication de cette relation toxique.
Je ne m’attendais pas à ce que la trame de base soit aussi dense. On a beaucoup d’informations dans ce premier tome, non seulement sur le background de Ruri, ses liens avec Asahi, mais sur ce nouveau monde et surtout la magie, les fées (qui sont trop mignonnes, au passage).

J’ai adoré les personnages principaux, alors pas Asahi qui est parfaitement insupportable, mais Ruri est attachante, gentille quand il le faut, et hargneuse quand nécessaire. J’aime beaucoup son caractère, elle m’a beaucoup fait rire.
J’ai également beaucoup apprécié Chelsea, une vieille ogresse… à moins que ce ne soit une sorcière… franchement, elle est sympa.

Les dessins sont super beaux… typique des shôjo. J’ai pris du temps pour le lire, pour contempler chaque illustration : les mouvements des cheveux et des vêtements, les nuances des yeux, etc. Et Ruri en chat est trop chou !
C’est un coup de cœur pour ce premier tome. Je suis ravie d’avoir le second tome que je vais lire à la suite. Il faudra juste que je me procure le troisième qui vient de sortir cette semaine.