Yamada kun & the 7 witches, tome 20 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada kun & the 7 witches, tome 20
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt/Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Yamada a retrouvé une partie de sa mémoire grâce à un rituel des sorcières. Mais en échange de sa coopération, Ushio exige un pouvoir… inattendu ! Le jour de l’élection du président du comité des élèves approche et Takuma le discret se décide enfin à passer à l’action !

Depuis quelques mois, je n’ai pas trop de mal à trouver les Yamada-kun & the 7 witches à la médiathèque, alors que quand j’ai commencé cette saga, les derniers numéros étaient quasiment tous empruntés. Est-ce que les lecteurs s’en lasseraient ? Je les comprends un peu, ça tire en longueur et l’histoire avance à la vitesse d’un escargot. Et ce 20ème tome ne fait pas exception à la règle.

Dans le tome précédent, Ushio a aidé Yamada à réaliser le rituel des sorcières, mais en échange, il désire un pouvoir.
On découvre lequel dès les premières pages : celui de Nancy. Pour contrer ses probables plans diaboliques, Yamada copie le 7ème pouvoir, avant que Nancy ne le cède. Le bon côté de la chose est qu’on en apprend plus sur la manière dont cela fonctionne, une explication qui rend soudain cohérents biens des détails, notamment avec Saïonji. C’est sûrement le seul point appréciable.
L’élection du président du comité des élèves a également lieu, mais le club de Shogi n’a pas dit son dernier mot et il fout le bordel, poussant Yamada à se servir de son nouveau pouvoir… va-t-il le faire ? Mystère… en tout cas, c’est l’occasion d’adieux déchirants… larmoyants… chiants… et surtout de passages bouche-trou.

Une fois de plus, on ne voit quasiment pas Urara, à se demander ce qu’ils font encore ensemble.
Odagiri a depuis bien des tomes pris une place beaucoup plus importante… alors même si elle m’énerve moins qu’au début, je ne suis toujours pas fan du personnage et je me passerai bien de sa présence.
C’était loin d’être une lecture passionnante. J’avoue que ça s’est laissé lire, mais ça ne m’a fait ni chaud ni froid. J’emprunterai les prochains histoire de finir la saga, mais la motivation pour les lire n’est pas là.

Yamada kun & the 7 witches, tome 19 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada kun & the 7 witches, tome 19
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt/Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Yamada se rapproche d’Himekawa pour en apprendre un peu plus sur le club de shogi. Mais à sa grande surprise, il réalise qu’il la connaissait déjà…avant que sa mémoire ne soit effacée par Nancy !
Il décide alors de lancer un nouveau rituel des sorcières, pour récupérer ses souvenirs disparus…

Mince, ça ne fait que 3 mois que j’ai lu le tome 18 de cette saga ? J’ai pourtant l’impression que ça fait bien plus longtemps au point que lorsque j’ai commencé ce tome-ci, je ne me souvenais plus du tout de ce qu’il s’était passé…
Ce n’était pas très grave puisque dès les premières pages, le scénario nous permet de faire le lien entre les deux :
Yamada a réussi à convaincre les 7 sorcières de pratiquer le rituel, mais dans quel but ? Lui permettre de retrouver la mémoire… la première mémoire, celle qui a été modifiée par Nancy, et ce, avant même le premier tome de cette saga.

Du coup, on a droit à pas mal de révélations au fil des pages : comment Yamada a rencontré et est devenu Himekawa et Nancy bien avant ? Pourquoi Nancy a exercé son pouvoir sur Yamada et Ushio ? Quel estvle plan réel du club de shogi ? Etc.
Ça explique certaines incohérences du scenario, mais pas la plus grosse : le pouvoir de Nancy d’effacer la mémoire appartenait à une autre (j’ai oublié le nom, c’était pas Miki) qui travaillait pour le comité des élèves, mais si elle l’avait comment Nancy a-t-elle pu l’avoir avant le début de la saga et maintenant… ça ne colle pas. Pas plus d’ailleurs que cette histoire de pouvoirs passés de l’une à l’autre tout en ayant changé ou de nouveaux sorciers. C’est quand même très confus voire brouillon.
Et puis, on ne découvre pas la totalité des souvenirs effacés et on ignore toujours la raison qui a poussé Himekawa à faire « oublietter » ses amis.

Je n’ai pas trouvé le scénario exceptionnel, peut-être parce que je m’attendais à des révélations surprenantes, à une trame particulièrement bien ficelée alors que c’était d’une banalité à pleurer.
Ce n’était pas une lecture décevante en soi, ça s’est laissé lire, sans plus.

A silent voice, tome 7 – Yoshitoki Oima

Titre : A silent voice, tome 7
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : En se ruant au secours de Shoko, Shoya parvient à sauver la vie de la jeune fille. Hélas, il fait une chute de plusieurs mètres et se retrouve dans le coma, gravement blessé au bassin et à l’épaule. Commence alors pour ses proches une attente insupportable…
Sous le choc, chacun réagit à sa manière au drame qui se joue : tristesse, colère, violence ou résignation déchirent le petit groupe. Déterminée à renouer les liens brisés, Shoko décide alors de tout faire pour convaincre les autres de reprendre le tournage du film…

C’est le dernier tome de la saga. Je le redoutais et en même temps, j’avais hâte de le lire.
Shoya s’est réveillé du coma dans lequel il était plongé et la première chose qu’il fait, c’est débrancher les tuyaux qui le maintenaient en vie pour aller retrouver Shoko qu’il a vue en rêve sur leur pont.
Bon, on sait que c’est prémonitoire puisqu’elle s’y est rendue à la fin du tome 6.
Les deux jeunes gens mettent les choses à plat quant à leur envie de mourir puis tout rentre dans l’ordre… Shoya a su trouver les mots justes et Shoko est bien décidée à avancer dans la vie et à réaliser son rêve.
D’ailleurs, malgré les critiques sévères du critique Hagatani lors de la projection publique du film de Tomohiro, chacun fait son maximum pour réaliser son rêve.

Et ça fait du bien de tous les voir avancer, s’accepter avec leurs qualités mais aussi leurs défauts… ça se termine sur une note positive.
Et j’ai autant apprécié ça que le fait que ça ne tombe pas dans le pathos. Les personnages continuent à être eux-mêmes, ils ne se transforment pas en nounours tous gentils et pleins de bons sentiments. Ils se côtoient, évoluent ensemble, se chamaillent pour des conneries.
Bref, ils restent humains… ils ont juste admis dans leur tribu un membre différent et cela leur a apporté beaucoup. D’ailleurs je dis un, mais il y en a nettement plus. Tomohiro est également rejeté par les autres…au même titre que Shoya au final.

Les dessins sont toujours aussi beaux… peut-être même plus, on voit que certaines planches sont travaillées à souhait… et me plaisent au point que je m’y attarde, plusieurs minutes parfois, avec plaisir.
Quant à la conclusion de cette saga, elle m’a faite grincer des dents : c’est une fin ouverte et je déteste ça.

J’ai adoré ce septième et dernier tomecertains passages m’ont émue aux larmes (oui, entre autre le film et surtout les retrouvailles). Je trouve que c’est un bon final avec une petite leçon de morale sous-jacente, comme ça, chacun peut l’interpréter à sa manière.

A silent voice, tome 6 – Yoshitoki Oima

Titre : A silent voice, tome 6
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Rattrapé par son passé après une conversation avec Satoshi, Shoya voit son pire cauchemar se réaliser : ses nouveaux amis sont maintenant au courant de ce qu’il a fait en primaire, et la situation dégénère…
Même si son monde s’est écroulé, l’adolescent essaie de faire comme si tout allait bien, mais Shoko n’est pas dupe. Persuadée que tout est de sa faute, la jeune fille tente alors de mettre fin à ses jours en se jetant dans le vide sous les yeux de Shoya !

Bon, j’avoue que je n’étais pas motivée pour commencer ce sixième tome après la déception du cinq, pourtant le tome précédent terminait sur un cliffhanger de malade, mais cela n’a pas suffit à m’enthousiasmer… quelle erreur !
Si je l’ai lu si rapidement à la suite du précédent, c’est pour ne pas mettre trop de distance entre mes deux lectures ce qui aurait pu rendre la lecture fastidieuse…

Shoya retourne à l’appartement de Shoko afin de rendre l’appareil photo de Yuzuru (il me semble que c’est un truc du genre, mais comme je n’ai pas accroché, je n’ai pas retenu les détails). Quand il arrive, la porte est ouverte et en jetant un œil, il voit que la jeune fille est sur le point de se jeter du balcon. Il se précipite pour la sauver. Il la rattrape de justesse, mais elle est trop lourde. Shoko décide alors de se retenir à la rambarde pour remonter. Alors on ne sait pas trop pourquoi : est-ce qu’elle regrette son geste ? Est-ce qu’elle sent que Shoya ne lâchera pas et qu’elle va l’entraîner dans sa chute ?
Malheureusement le coup de main qu’elle file vient trop tard ou n’est pas assez performant et le jeune homme tombe dans le vide. Sa chute est amortie par de l’eau, mais d’une telle hauteur, ça fait des dégâts… il finit à l’hôpital entre la vie et la mort.

On ne voit quasiment pas Shoya de l’épisode. C’est moche à dire, mais je pense que c’est parce qu’il était absent que ça m’a tellement plu. Il ne prend pas toute la place et ça nous laisse le temps de découvrir les autres à tour de rôle : ce qu’ils vivent au moment présent, ce qu’ils ont subi ou fait subir plus jeune, leurs pensées, leurs regrets, etc.
J’ai trouvé que ça les rendait plus humains.
La seule qui m’a saoulée grave, c’est Naoka. J’ai serré les dents de rage plus d’une fois : que ce soit quand elle s’en prend à Shoko, quand elle affirme que Shoya est à elle, etc. Je ne vais pas tout vous spoiler, hein !

Je l’ai lu en deux fois parce que je l’avais commencé tard le soir… quelle idée ! Il faut dire aussi que je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si bien. N’empêche qu’à peine levée le 23, je l’ai repris et terminé pendant mon petit-déjeuner, et ce, malgré les pauses contemplatives qui m’ont permis de savourer les illustrations.
Parce que je n’en ai pas parlé lors de ma chronique du 5, mais les dessins sont toujours aussi beaux, travaillés et étranges également (une impression due aux contours plus épais des personnages).

C’est un coup de cœur pour ce sixième volume et j’ai hâte de pouvoir lire le septième et dernier tome.

A silent voice, tome 5 – Yoshitoki Oima

Titre : A silent voice, tome 5
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Shoya accepte de participer au tournage du film de Tomohiro… à condition que Shoko fasse partie de l’équipe. Un choix qui ne plaît pas à tout le monde et ravive les tensions…

Mon homme m’a offert la fin de cette saga à mon anniversaire en août, donc plus rien ne m’empêche de les dévorer à la suite.
J’ai lu le quatrième tome il y a 2 ans… et je ne m’en souvenais pas du tout. Entre Entre-temps, l’animé est venu se greffer dans ma mémoire… du coup, c’était un beau bordel et j’ai peiné à entrer dans l’histoire.

Shoya s’est fait des amis et semble enfin apaisé, mais pas pour très longtemps. Ensemble, ils décident de monter un film, mais ne sont d’accord sur rien. De plus, le groupe n’est pas chaud pour intégrer Shoko dans ce projet.
Quand tout le monde réussit enfin à s’entendre, Shoya fait équipe avec Satoshi, un ado du groupe qui a été victime de harcèlement plus jeune et qui refuse de rester les bras croisés lorsqu’il assiste à des scènes injustes. Il est plutôt imprévisible et Shoya s’inquiète de la réaction de son camarade s’il venait à apprendre l’identité de celui qui s’en prenait à Shoko en primaire. Bien sûr, le secret s’évente. Ses nouveaux amis vont-ils se retourner contre lui ?

Je ne sais pas quoi penser de ce cinquième tome.
En ce qui concerne Satoshi, et ce, depuis sa première apparition, je ne suis pas sûre d’aimer le personnage. J’apprécie qu’il se sente obligé d’intervenir quand il est témoin d’une injustice, mais parfois, sa façon d’y réagir ne vaut pas mieux que celle des harceleurs et puis il ne semble pas enclin à donner une seconde chance, ce qui me gêne.
Quant à Shoya, il m’a un peu saoulée. Il cherche désespérément le pardon, et il a obtenu celui de la personne la plus importante : Shoko, alors qu’est-ce qu’il en a à foutre de ce que pense les autres ? Autant leur avouer son rôle et assumer son erreur : surtout qu’il a tout fait pour rectifier le tir et je trouve qu’il s’en est pas trop mal tiré. Au lieu de ça, il passe tout le volume à s’apitoyer sur son sort et fait tout pour détruire les fragiles liens qu’il a tissé avec Tomohiro et les autres. D’ailleurs, il y réussit puisque le groupe éclate. L’autoflagellation, ça va un temps ! Il y a un moment, faut avancer et arrêter de se focaliser sur toutes nos erreurs. Ajoutez à cela qu’il rend Shoko malheureuse avec son comportement autodestructeur – malheureuse à un point… inimaginable !

J’avoue que ce cinquième tome m’a déçue, je n’en attendais rien d’autre que de passer un bon moment, et ce n’était pas le cas. J’ai eu tellement de mal avec Shoya que je l’ai lu en huit fois.