Brindille, tome 1 : Les chasseurs d’ombre – Frédéric Brrémaud & Federico Bertolucci

Titre : Les chasseurs d’ombre
Saga : Brindille, tome 1
Auteur : Frédéric Brrémaud
Illustrateur : Federico Bertolucci
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 96
Quatrième de couverture : Une jeune femme se réveille dans un village du petit peuple. Elle ne se souvient de rien, ni de son nom, ni de comment elle est arrivée ici. Alors qu’elle tente de retrouver la mémoire et découvre les habitants de ce monde, elle s’éveille peu à peu à des pouvoirs qu’elle ne contrôle pas. Est-elle une fée ? Une jeune fille ordinaire ? Une sorcière ? Les réponses à toutes ces questions se situent sans doute dans cette mystérieuse forêt qui entoure le village. Trouvera-t-elle le courage de se rendre là où personne n’a le droit d’aller ?

J’ai trouvé les deux tomes de cette BD à la médiathèque et je les ai empruntés afin de pouvoir les lire à la suite.
Une jeune fille fuit un incendie et trouve refuge dans un village habité par des créatures fort étranges, mais mignonnes pour la plupart. Elle ne sait plus qui elle est ni d’où elle vient. Elle vit un temps avec les villageois jusqu’au matin où la sorcière les prévient que la présence de la demoiselle allait attirer les chasseurs d’ombre. Ce qui suffit à effrayer et faire fuir tout le monde. Elle est alors seule jusqu’à ce qu’un loup la trouve.

Je les ai choisies parce que les dessins m’ont plu – oui, je suis faible, ce n’est pas nouveau, mais cela m’a permis une fois de plus de découvrir une chouette saga. Les décors sont super beaux et j’adore les couleurs typiques des albums de fantasy (un peu sépia comme ça). Les animaux sont magnifiques que ce soient les monstres qui pourchassent Brindille, ou le grand cerf. Même Meliss a la classe, ce qui n’est pas le cas de tous les villageois (je suis déçue qu’il n’ait pas eu une place plus importante dans l’histoire.

Y a que le loup qui pèche un peu. Son apparence est chouette, mais il ressemble plus à un renard qu’à un loup. En tout cas, pour un renard, il est très beau – ça me donne d’ailleurs envie de m’essayer à la bande-dessinée Love le renard, des mêmes auteurs (j’ai découvert qu’à la médiathèque, ils avaient Love le tigre, il faudra que je le prenne la prochaine fois).
J’ai bien aimé le character design de l’héroïne, même si c’est parfois inégal au niveau du visage surtout – le corps est super bien fait que ce soit lorsque Brindille est immobile ou en mouvement.

L’histoire est toute simple, pourtant j’ai beaucoup aimé : je trouve que c’est une bonne initiation à la fantasy jeunesse. La fin est digne du Seigneur des anneaux, à se demander comment elle va s’en sortir.
J’ai adoré cette lecture et je suis ravie de pouvoir lire la suite dès ce soir.

Je suis ton secret, tome 01 – Marc Cantin, Isabel & Clémentine Bouvier

Titre : Je suis ton secret, tome 01
Auteurs : Marc Cantin, Isabel
Dessins : Clémentine Bouvier
Éditeur : Clair de lune
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Manah est lycéenne. Un jour elle découvre un message dans son agenda, qui annonce la mort de son meilleur ami, puis d’autres messages suivent, toujours aussi inquiétants. Jusqu’à présent Manah arrive à éviter que ces prévisions mystérieuses tournent au drame, pour le moment… Mais qui écrit donc ces messages dans son agenda sans qu’elle s’en aperçoive ? Un thriller qui mêle avec brio thriller et fantastique, un véritable décharge d’adrénaline page après page, des pages parfois maculées de sang…

Il me semble que j’avais vu cette BD lors d’une des dernières masse critique Babelio et je m’étais arrêtée dessus… alors est-ce que postulé pour ? Peut-être.
En tout cas, quand je l’ai vu à la médiathèque, je n’ai pas hésité une seule seconde à l’emprunter.

En rentrant un soir du lycée, Manah découvre que quelqu’un a écrit dans son agenda : rien d’extravagant, un simple « contrôle surprise » en anglais. Elle croit que c’est une blague de son meilleur ami Lilian, mais ce n’est pas le cas. Le lendemain, une interrogation surprise a bien lieu dans la matière spécifiée.
Quelqu’un… on ignore qui… lui fait passer des messages prémonitoires. Qui ? Dans quel but ? Quelles sont ses intentions réelles ?

Le personnage de Manah est sympathique, elle passe bien. Je ne suis pas sûre de l’apprécier quand elle est avec son frère : sa façon de se comporter avec lui est touchante, mais lui m’horripile et l’attitude compréhensive de sa sœur l’incite à se montrer exubérant… ce qui m’agace.
Son meilleur ami Lilian m’a paru chouette, mais on ne sait pas grand-chose sur lui, c’est donc difficile d’en dire plus.
Dans ce premier tome, on ignore qui est la personne qui lui envoie ses messages, par contre, elle parle en voix off par moment et commente les actes de Manah. Ce sont les parties que j’ai préférées. Elles ont su susciter ma curiosité, et ce, jusqu’à la fin… avec une conclusion qui m’a laissée sans voix.

Les dessins sont pas mal, mais je crois que je n’ai pas accroché. Ils tiennent plus de la webtoon que d’illustrations classiques de bande-dessinée, surtout au niveau des couleurs.
J’ai lu ça comme une histoire classique de lycéens et c’est l’atmosphère qui s’en dégage la majorité du temps.
J’avais prévu de lire cette bande-dessinée plus tôt, davantage en décembre. Ça aurait été parfait puisque e récit se déroule pendant la période de l’avent… zut, j’ai loupé le créneau.

Je n’attendais rien de cette lecture si ce n’est passer un bon moment et c’est le cas. J’ai bien aimé ce premier tome et je lirai le second si je le trouve à la médiathèque.

Les Quatre de Baker Street, tome 2 : Le dossier Raboukine – Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand & David Etien

Titre : Le dossier Raboukine
Saga : Les Quatre de Baker Street, tome 2
Auteurs : Jean-Blaise Djian & Olivier Legrand
Dessins : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 55
Quatrième de couverture : Londres, 1890. Billy, Charlie et Black Tom sont trois gamins des rues unis par une solide amitié. Accompagnés du matou Watson, ils arpentent les bas-fonds de l’East End, menant enquêtes, filatures et autres missions de confiance pour le compte d’un certain… Sherlock Holmes. Ce nouvel opus voit nos héros se mêler d’une ténébreuse affaire impliquant des révolutionnaires russes exilés à Londres et la police secrète du Tsar… Nos protagonistes vont avoir fort à faire pour déjouer machinations, trahisons et mauvais coups…

J’ai emprunté ce second tome à la médiathèque et je me suis dégagée du temps ce week-end pour le lire. J’ai d’ailleurs encore deux bande-dessinées à liquider avant samedi prochain pour pouvoir les rendre.
Ce second tome voit l’arrivée d’un copycat de Jack l’éventreur et c’est Sally, découverte dans le premier tome, qui va faire les frais de cette rencontre. Les quatre de Baker Street enquêtent sur ce meurtre, ce qui les mènera jusqu’à l’okhrana, la police secrète tsariste.
Et si vous voulez connaître le lien, il faudra lire ce second tome.

J’ai moins aimé ce second tome. J’ai trouvé la première moitié moins rythmée et plus longue à décoller. Une lenteur qui s’explique par plusieurs raisons :
– une intrigue plus complète et plus complexe.
– des personnages secondaires plus présents qui prennent presque autant de place que les quatre de Baker Street.

Je m’attendais à en apprendre davantage sur l’un des francs-tireurs de Sherlock Holmes : Billy Fletcher. Après tout, ce qui le pousse à enquêter, c’est le meurtre de Sally qui l’a aidé quand la mère du gamin est morte. C’était le moment idéal pour relater un bout de son histoire personnelle, mais la fenêtre est restée fermée.
Par contre, dès la seconde moitié de ma lecture, c’est devenu bien plus intéressant et je n’ai plus interrompu ma lecture contrairement au début.

Un avis en demi-teinte et je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. La fin était bien mieux, donc je lirai le prochain pour me faire une idée plus précise de cette saga.

Entre Neige et Loup – Hélène Canac & Agnès Domergue

Titre : Entre Neige et Loup
Scénario : Agnès Domergue
Dessins : Hélène Canac
Éditeur : Jungle !
Nombre de pages : 96
Quatrième de couverture : Lila vit recluse avec son père sur une île enneigée où elle est protégée d’une mystérieuse malédiction. Un jour, alors qu’il s’absente longuement, Lila brave les interdits et part à sa recherche. Sous la neige, elle découvre une forêt endormie où vivent des jizos énigmatiques et un loup blanc.

Cette BD a été offerte à ma fille l’an dernier et depuis, il me faisait de l’œil. Sans compter que ma fille a adoré cette lecture, donc une raison de plus pour me lancer dans l’aventure aux côtés de Lila, cette petite fille aux cheveux violets qui vit dans une cabane avec son père et pour seuls compagnons de discussion les deux grenouilles Moshi et Mochi ainsi que le chat Bambou.
Quand son père ne rentre pas le soir, la fillette décide de partir à sa recherche. Elle découvre dans un premier temps la neige qui lui faisait tellement peur puis l’île sur laquelle elle vit. Un voyage initiatique qui va la mener jusqu’à ses origines.

J’ai adoré les personnages : Lila est gentille tout plein, elle a des craintes mais lutte contre, en se répétant comme un leitmotiv : J’ai pas peur, j’ai pas peur, etc. Elle est pleine d’innocence et a une vision du monde tellement simple et pourtant si juste surtout lorsqu’elle conclut que « la promesse, c’est le risque d’un mensonge« .
Moshi et Mochi sont drôles quand ils se disputent. Bambou est un chat, donc je ne peux que l’aimer – il m’a fait rire chaque fois qu’il essaie de se créer son petit nid douillet.
Le loup blanc est magnifique : adorable quand il est bébé et majestueux une fois adulte.
Je suis fan du character design des personnages, principalement les Jizô qui sont trop mignons.

Les décors sont superbes (j’ai passé du temps à suivre les contours rondelets et fascinants des arbres), les couleurs chaudes et harmonieuses…. même les cheveux violets de Lila se marient parfaitement avec les autres nuances.
J’ai adoré l’histoire, elle est certes un brin linéaire, mais c’était idéal pour découvrir l’île et ses paysages. Le texte est poétique avec en fond une voix narrative qui récite un poème, poème de Neige qu’on retrouve à la fin du volume.
C’est un coup de cœur pour cet album. Il est beau et l’histoire est vraiment chouette.

Rennes du Père Noël (Animaux, nature, écologie)

Yamada kun & the 7 witches, tome 19 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada kun & the 7 witches, tome 19
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt/Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Yamada se rapproche d’Himekawa pour en apprendre un peu plus sur le club de shogi. Mais à sa grande surprise, il réalise qu’il la connaissait déjà…avant que sa mémoire ne soit effacée par Nancy !
Il décide alors de lancer un nouveau rituel des sorcières, pour récupérer ses souvenirs disparus…

Mince, ça ne fait que 3 mois que j’ai lu le tome 18 de cette saga ? J’ai pourtant l’impression que ça fait bien plus longtemps au point que lorsque j’ai commencé ce tome-ci, je ne me souvenais plus du tout de ce qu’il s’était passé…
Ce n’était pas très grave puisque dès les premières pages, le scénario nous permet de faire le lien entre les deux :
Yamada a réussi à convaincre les 7 sorcières de pratiquer le rituel, mais dans quel but ? Lui permettre de retrouver la mémoire… la première mémoire, celle qui a été modifiée par Nancy, et ce, avant même le premier tome de cette saga.

Du coup, on a droit à pas mal de révélations au fil des pages : comment Yamada a rencontré et est devenu Himekawa et Nancy bien avant ? Pourquoi Nancy a exercé son pouvoir sur Yamada et Ushio ? Quel estvle plan réel du club de shogi ? Etc.
Ça explique certaines incohérences du scenario, mais pas la plus grosse : le pouvoir de Nancy d’effacer la mémoire appartenait à une autre (j’ai oublié le nom, c’était pas Miki) qui travaillait pour le comité des élèves, mais si elle l’avait comment Nancy a-t-elle pu l’avoir avant le début de la saga et maintenant… ça ne colle pas. Pas plus d’ailleurs que cette histoire de pouvoirs passés de l’une à l’autre tout en ayant changé ou de nouveaux sorciers. C’est quand même très confus voire brouillon.
Et puis, on ne découvre pas la totalité des souvenirs effacés et on ignore toujours la raison qui a poussé Himekawa à faire « oublietter » ses amis.

Je n’ai pas trouvé le scénario exceptionnel, peut-être parce que je m’attendais à des révélations surprenantes, à une trame particulièrement bien ficelée alors que c’était d’une banalité à pleurer.
Ce n’était pas une lecture décevante en soi, ça s’est laissé lire, sans plus.