Obie Koul, tome 3 : Résurrection – Pierre Makyo & Alessia Buffolo

Titre : Résurrection
Saga : Obie Koul, tome 3
Scénario : Pierre Makyo
Illustrations : Alessia Buffolo
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Suite à son altercation avec le Ragginazor, Obie a enfin découvert son incroyable pouvoir. Mais il doit absolument le garder secret car il ne sait pas encore à qui il peut faire confiance. Pendant ce temps, une sombre machination met à mal la relation politique entre Nagams et Tétrakols sur la planète Oxythol. Une guerre s’annonce et la vie du père d’Obie est en danger…

Le troisième tome est sortie cet été, je ne pensais pas le trouver déjà à la médiathèque et pourtant si. Donc j’en ai profité pour l’emprunter et je suis bien contente de l’avoir fait parce qu’il est trop bien.

À la fin du 2, Obie découvrait ses pouvoirs : la capacité de ressusciter les gens en leur soufflant dans leur bouche. Mais comme il est malin, il se dit que ce serait stupide d’en parler et que ça le mettrait en danger et il a bien raison, donc il garde le secret.
En parallèle, son père est parti en mission chez les Tétrakols, mais suite à un subterfuge des Konaliens, les barbares du nord sont persuadés que ce sont les Nagams (le peuple d’Elzeki) qui sont responsables de la mort de leur roi, donc le paternel de notre héros est fait prisonnier.

Comme dit plus haut, ce fut une agréable lecture. C’est l’occasion de découvrir des personnages qui, jusqu’à présent, avaient bien peu d’importance : les oncles d’Obie. Zorcor me déplaît depuis le début sans trop savoir pourquoi, dans ce second tome, il se démasque un peu plus et n’est pas le tonton sympa qu’il semblait être. Par contre, je n’arrivais pas à me faire une opinion sur Otakanac qui se montrait froid et distant, mais lui aussi se dévoile et finalement, je l’aime beaucoup.
Et puis pour une fois, Obie est un peu plus acteur dans l’histoire, il ne subit pas les choix des autres, que ce soit les petites frappes, son père, sa mère ou même son grand-père. Il a pris confiance en lui et ça change la donne. Ça le rend plus attachant.

Au niveau des illustrations, j’ai constaté une amélioration dans les détails que ce soient pour les décors ou les personnages, surtout les cheveux un peu plus naturels dans le mouvement. J’ai pris un grand plaisir à m’y attarder.

J’ai adoré ce second tome, il était dépaysant.

Obie Koul, tome 2 : Mon pouvoir caché – Pierre Makyo & Alessia Buffolo

Titre : Mon pouvoir caché
Saga : Obie Koul, tome 2
Scénario : Pierre Makyo
Illustrations : Alessia Buffolo
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Avec sa mère prof de math, Obie est sur Terre la cible des voyous de son école. Afin qu’il puisse se défendre, son père l’inscrit dans le terrible camp d’entraînement de la planète ­Oxythol. Comment s’en sortira-t-il face aux différents aliens du camp ? ­Découvrira-t-il enfin cet extraordinaire pouvoir qui sommeille en lui ?

Je n’étais pas très motivée à lire ce second tome, pourtant il est beaucoup mieux que le premier et je ne m’y attendais pas du tout donc ce fut une très bonne surprise.

Obie est toujours pris entre les deux bandes de cassoc’ du collège qui l’ont menacé de lui faire une tête au carré s’il ne les prévient pas au sujet des interros surprises de maths – sa mère étant la prof de maths, il est censé obtenir facilement l’information, sauf qu’elle refuse de le favoriser. Résultat : il y a bien une interro surprise et Obie se fait tabasser.
Cette fois, son père est un peu plus malin que dans le précédent : plutôt que de lui filer des gadgets high-tech qui pourrait révéler ses origines extra-terrestres, il lui fait prendre des cours de défense dans un camp d’entraînement regroupant plein d’aliens de races différentes.

Il y a plus de passages chez les Azédavits que sur Terre et c’était top ! On découvre de nouvelles cultures, alors rien de compliqué parce que ce n’est pas suffisant long pour approfondir et ce n’est pas le sujet principal de cette bande-dessinée, mais c’était malgré tout dépaysant.
Et puis les épreuves qu’affrontent Obie et ses camarades sont angoissantes, pas pour le mi-Terrien mi-Nagam parce qu’on sait dès le début qu’il ne risque rien, mais j’ai tremblé pour les autres. Ils n’ont pas une place primordiale dans l’histoire, mais je les ai trouvés attachants.

Les illustrations sont sympathiques. Les aliens sont super bien dessinés, un brin effrayants pour certains. Les décors m’ont plu, j’ai passé du temps à les détailler et à m’en imprégner.
J’ai adoré cette lecture et je l’ai dévorée. Maintenant, je n’ai plus qu’à prendre mon mal en patience et attendre que le troisième tome sorte.

Automne enchanteur
Nom d’une dune (Écologie/ Anticipation/ Science-Fiction/ Post-apocalypse)

Obie Koul, tome 1 : Un week-end sur deux chez mon père – Pierre Makyo & Alessia Buffolo

Titre : Un week-end sur deux chez mon père
Saga : Obie Koul, tome 1
Auteurs : Pierre Makyo & Alessia Buffolo
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Mia vit sur terre, Elzeki est extraterrestre. Mia a été enlevée par Elzeki lors d’une mission d’exploration. Ils se sont aimés, puis séparés. De leur amour hétéroplanétaire est né un fils, Obie. À 12 ans, l’adolescent ne sait toujours rien des origines de son père. Lorsque ses parents lui expliquent enfin la vérité, il n’en revient pas. Dorénavant, il va devoir passer un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires sur une autre planète…
Trop cool !

C’est une bande-dessinée jeunesse de science-fiction. Ça débute comme une histoire d’ado banale :
Obie et sa mère déménagent. Il intègre donc un nouveau collège et deux groupes veulent l’incorporer dans leurs rangs : les KD (Kill Dogs) et les RB (Raging Bulls), tout ça parce que sa mère est prof de maths et qu’ils comptent bien se servir de cela. Et rien de mieux pour le convaincre que… de le menacer.
Obie demande donc conseil à son père qui lui apporte différentes aides pour le moins étranges : des espèces d’oiseaux insectes protecteurs, le pouvoir d’altérer sa propre gravité, etc. Des solutions farfelues pour un humain, mais pas pour l’extraterrestre qu’est sont père.

J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça… l’histoire est rythmée entre la vie d’Obie à la maison puis à l’école, mais je me suis ennuyée. Peut-être parce que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, à part peut-être la mère.
Obie est gentil, tout comme Axelle, mais ils ne m’ont inspiré aucune sympathie. Les deux gangs sont aussi bêtes et méchants les uns que les autres, mais ça sonnait faux : il leur manquait un côté humain pour que je puisse y croire… quoique, ils ne sont pas si loin de la réalité quand je pense à ce que ma fille me raconte de certains de ses camarades de classe.
La partie de l’histoire qui aurait pu me plaire est lorsque le père d’Obie l’emmène sur sa planète et qu’il rencontre sa famille… mais c’est très court, très rapide et ça manquait de profondeur.
En ce qui concerne les dessins, ça passait bien, mais sans plus.

C’est une lecture qui m’a laissée indifférente. Si je trouve par hasard le second tome à la médiathèque, je l’emprunterai… sinon, ça ne me manquera pas.

Gung Ho, tome 1 : Brebis galeuses – Benjamin Von Eckartsberg & Thomas Von Kummant

Titre : Brebis galeuses
Saga : Gung Ho, tome 1
Scénario : Benjamin Von Eckartsberg
Illustrations : Thomas Von Kummant
Éditeur : Paquet
Nombre de pages : 47
Quatrième de couverture : Une fresque SF aux allures de grande saga, servie par un dessin virtuose et spectaculaire !
Dans un futur proche, la “plaie blanche” a presque complètement décimé l’humanité, et la civilisation n’est plus qu’un doux souvenir. L’Europe toute entière est devenue une zone de danger, où la survie n’est plus possible qu’à l’intérieur de villes ou de villages fortifiés. Les règles sont importantes dans la zone de danger. Même un enfant sait cela. Jusqu’à ce qu’il devienne adolescent…

C’est une ancienne bande-dessinée proposée lors des 48hBD ; j’ignore quelle année parce qu’il ne me dit rien du tout. Mais je l’ai trouvé à côté de la sélection de cette année.
Je ne connaissais pas du tout et on ne va pas se leurrer, je me suis laissé tenter non seulement par le prix, mais surtout par les illustrations sont vraiment belles, d’un réalisme impressionnant au que je me suis demandée si certaines planches n’étaient pas des photos – ce n’est bien sûr pas le cas.
Une chose est sûre, ce n’est pas la couverture qui m’aurait incitée à l’acheter. Je ne la trouve pas terrible et surtout, elle est trompeuse. Je m’attendais à une histoire de jeunes des favelas (pourquoi le Brésil ? Je ne sais pas, peut-être en raison des paysages très verdoyants) et de ganja. Ben pas du tout.
On est dans un univers de science-fiction, davantage post-apocalyptique.

Zack et Archer sont deux jeunes issus de la ville, d’où ils ont été renvoyés. Ils ont donc une dernière chance : ils doivent s’intégrer dans la colonie n°16, également appelée “fort apache”. Pour cela, ils suivent un entraînement en vue de défendre la forteresse, contre de dangereuses créatures : des zombies, à n’en pas douter vue la blaguounette que leur font les ados résidents.
Je ne reviendrai pas sur ce que je pense des illustrations. Quant à l’histoire, j’ai beaucoup aimé. Je ne suis pas sûre d’apprécier les personnages, surtout l’aîné Archer : il est insolent, arrogant et irrespectueux. Zack est plus sympathique, il a un côté rebelle, mais moins tête brûlée que son frère. Ce dernier me plaît bien mieux.

Il est bon de préciser que cette version n’est pas complète : le premier tome original fait 80 pages et non 47… c’est très chouette d’avoir découvert cette saga, mais frustrant de savoir qu’il en manque un bout (en même temps, j’aurais quand même été frustrée d’arriver à la fin et de ne pas avoir la suite). Il faudra que j’essaie de me procurer tous les tomes.
J’ai adoré cette lecture captivante. Tout m’a plu : le récit, les illustrations, l’univers entêtant (pas un truc de fou, mais suffisamment agréable pour que je m’y sente bien).

N.E.O., tome 1 : La chute du soleil de fer – Maxe L’Hermenier, Djet & Michel Bussi

Titre : La chute du soleil de fer
Saga : N.E.O., tome 1
Scénario : Maxe L’Hermenier & Michel Bussi
Illustrations : Djet
Éditeur : Jungle
Nombre de pages : 70
Quatrième de couverture : Zyzo et Alixe parviendront-ils à l’éviter, tout en sauvant les membres de leur clan ?
Un nuage empoisonné s’est répandu sur terre.
Seuls quelques adolescents n’ont pas été exterminés par le cataclysme.
Alixe vit au Louvre (“le Château”) avec d’autres privilégiés, tandis que Zyzo tente de survivre en habitant la tour Eiffel (“le Tipi”) avec son clan. Mai lorsque les animaux sont empoisonnés, la nourriture vient à manquer à ceux du Tipi. Pour eux, aucun doute, les enfants du Château sont coupables.
La guerre va être déclarée !

Je remercie Babelio ainsi que la maison d’édition Jungle pour la confiance qu’ils m’ont accordée en m’envoyant ce partenariat exceptionnel.

C’est une bande-dessinée de science-fiction : les adultes ont tous disparu et seuls des enfants de douze ans ont survécu. Ils sont répartis en deux groupes :
– le clan du tipi, dont les membres sont considérés comme des sauvages et qui habitent sur la tour Eiffel.
– le clan du château, séparé en trois : les savants, les artistes et les soldats. Ils habitent le Louvre.
Le héros, Zyzo, fait partie du premier groupe. Il est envoyé espionner le second clan, mais à peine a-t-il pénétré le palais qu’il sauve de justesse la jeune reine Alixe. Un événement qui marque sa capture, c’est dommage pour lui, mais heureusement pour nous, lecteurs, parce que ça permet à Alixe de lui présenter les lieux et ce que son clan sait sur la raison qui a entraîné la mort des adultes.

J’ai beaucoup aimé l’univers présenté. Le récit est clair et concis, on ne dirait jamais que c’est tiré d’un roman. J’ai apprécié le fait que l’histoire se situe à Paris : d’un côté, c’est bizarre parce qu’on a l’habitude que la science-fiction se passe davantage dans l’espace où aux États-Unis, mais d’un autre côté c’était agréable de retrouver des repères aussi familiers qu’étrangement dépaysants.

Il y a beaucoup d’informations dans ce premier tome, et j’ai trouvé que les personnages ne sont pas assez dépeints à mon goût, et ce, malgré les 70 pages, donc j’ai eu un peu de mal à m’y attacher sur la première moitié de la bande-dessinée, après, ça va un peu mieux… du moins pour Alixe, Zyzo et Ogénor.
En ce qui concerne Saby, quelque chose m’a dérangée, mais j’ignore quoi.
J’aurais aimé suivre davantage Agnel et Solario, leur rencontre et leur mission étaient intéressantes.

La bande-dessinée couvre une année entière et la fin est une vraie conclusion… alors bien sûr, des indices sont disséminés pour permettre une suite et nous donner envie de lire les prochains, mais ce n’est pas un cliffhanger de malade et ça, ça me plaît bien.
J’ai aimé les dessins, ils sont chouettes même si ça manque de grande vignette comme j’aime à contempler – ça s’explique par une histoire dense. Les couleurs sont harmonieuses, mais je m’étais attendue à ce que ce soit plus sombre… donc ça m’a laissée une sensation bizarre, loin d’être aussi apocalyptique que ce que j’espérais. C’est d’ailleurs le seul bémol à cette lecture que j’ai beaucoup aimé.