Chroniques lunaires, tome 2 : Scarlet – Marissa Meyer

Titre : Scarlet
Saga : Chroniques lunaires, tome 2
Auteur : Marissa Meyer
Éditeur : PKJ
Format : E-Book
Nombre de pages : 476
Quatrième de couvertureBien loin de l’Asie et du royaume du Prince Kai, la grand-mère de Scarlet Benoit est portée disparue. Scarlet réalise alors qu’elle n’a jamais su qui était vraiment son aînée et quels dangers pouvaient bien la menacer. Quand elle rencontre Wolf, un mystérieux street-fighter qui semble savoir où est sa grand-mère, elle n’a d’autre choix que de lui faire confiance. C’est en menant leur enquête que Scarlet et Wolf croisent la route de Cinder. Ensemble ils se ligueront contre Levana, la vicieuse Reine lunaire prête à tout pour asservir les Terriens et épouser le Prince Kai.

J’ai commencé ce second tome dans le train à mon retour de Paris, puis je l’ai mis en pause, le temps de terminer le bouquin que j’avais commencé avant mon départ et laissé à la maison pour ne pas l’abîmer.

J’espérais que ce soit une suite à Cinder et c’est en partie le cas. Pourquoi en partie ? Tout simplement parce qu’on suit deux personnages : d’un côté Linh Cinder qui a été emprisonnée après le bal et a découvert qu’elle était en réalité Sélène, la princesse lunaire que sa tante, la reine Levana, a essayé de tuer lorsqu’elle était enfant ; de l’autre, on fait la connaissance de Scarlet Benoît, une jeune femme de vingt ans qui travaille à la ferme de sa grand-mère, grand-mère qui a mystérieusement disparue en laissant derrière elle sa puce ID.
C’est à se demander ce que ces deux personnages ont en commun… on le devine assez rapidement. Et toutes deux mènent leur petit bout de chemin : Cinder s’évade accompagnée du capitaine Thorne et Scarlet recherche sa grand-mère, bientôt aidée par le mystérieux Loup. Et ce, jusqu’à ce qu’elles se rencontrent.

J’ai beaucoup apprécié les nouveaux personnages : Thorne est vantard et parfois à claquer, mais il m’a fait sourire plus d’une fois. Loup m’a laissée dubitative : quel rôle allait-il jouer ? Le vilain loup prêt à dévorer Scarlet et sa mère-grand ou le loup sincère qui s’éprend de sa partenaire et est prêt à affronter son gang pour elle ?
J’ai bien aimé Scarlet, plus que Cinder. Comme la cyborg, elle a un caractère bien trempé et sait ce qu’elle veut, mais étonnamment, c’est mieux passé avec elle… j’ignore pourquoi.

Un peu moins de révélations dans ce second tome, les bases étant posées dans le précédent, on est plus dans l’action… on découvre quand même le monde dans lequel vit Scarlet et sa grand-mère, en France puisque c’est là qu’elles vivent et l’atmosphère est bien différente de celle de la Communauté Orientale, plus froide et moins oppressante avec une population moins nombreuse.

J’ai nettement préféré ce second tome et j’espère pouvoir rapidement me dégager du temps pour lire le prochain.

Chroniques lunaires, tome 0.5 : Il était une fois… Cinder – Marissa Meyer

Titre : Il était une fois… Cinder
Saga : Chroniques lunaires, tome 0.5
Auteur : Marissa Meyer
Éditeur : PKJ
Format : E-book
Nombre de pages : 43
Quatrième de couverture : À tout juste 11 ans, Cinder découvre New Bejing et sa nouvelle famille. De l’Europe et de ses vrais parents, elle n’a aucun souvenir. Elle ne sait d’eux que ce que son beau-père lui a appris : ils sont morts dans un accident qui a aussi failli lui coûter la vie. Pour la sauver, les médecins ont dû lui greffer une main et une jambe de robot. Cinder a des difficultés à s’habituer à son nouveau corps de cyborg. Sans parler des informations encyclopédiques qui sont projetées dans son champ de vision sitôt qu’elle est confrontée à une situation inconnue. Si elle se lie facilement d’amitié avec ses nouvelles sœurs, Pearl et Peony, Cinder comprend très vite que sa belle-mère ne l’accueille pas de gaité de cœur. Et le drame qui menace sa famille d’accueil ne va rien arranger…

J’avais bien aimé le premier tome des chroniques lunaires, même si ça fait longtemps que je l’ai lu je n’en garde qu’une bonne impression et quelques souvenirs diffus.

Dans cette petite nouvelle, on retrouve Cinder au moment ou elle arrive chez Adri : c’est le père, Garan, qui l’a emmenée sans que l’on sache pourquoi. Si les relations avec Peony la fille cadette sont rapidement amicales voire fraternelles, c’est loin d’être le cas avec l’aînée Pearl ni même avec la mère.
Difficile pour Cinder de s’intégrer ou de trouver sa place dans cette famille surtout qu’elle n’a plus aucun souvenir d’avant son opération.

Je n’ai pas grand chose à dire de plus, surtout que seulement 60% de ce recueil est consacré à Cinder, les 40 autres permettent au lecteur de découvrir le début du second tome de cette saga : Scarlet. Je n’ai pas lu l’extrait puisque je commence la lecture du roman d’ici quelques minutes.
Ça m’a un peu replacé l’histoire, le contexte de Cinder, ainsi l’atmosphère de cyborg qui imprègne l’univers.

C’était une lecture sympathique et ultra rapide qui s’est laissé lire, sans plus.

Matriochkas, tome 1 : Révélations – Christelle Da Cruz

Titre : Révélations
Saga : Matriochkas, tome 1
Auteur : Christelle Da Cruz
Éditeur : Plumes du Web
Format : E-Book
Nombre de pages : 344
Quatrième de couvertureDepuis près de soixante ans, le pouvoir appartient aux femmes. Une mystérieuse épidémie a lourdement décimé la population masculine et l’isolement des survivants a conduit à une réorganisation totale de la société.
Au cœur de la capitale, Gabrielle, chauffeuse de taxi, mène une vie sans histoire entre son boulot et ses amies. Un soir, au détour d’une course réalisée pour une riche cliente, elle va se retrouver plongée dans une intrigue inquiétante.
Qui est cet homme, évadé d’un pôle d’enfermement, qui ne cesse de la traquer ? Comment a-t-il pu atteindre la capitale sans être interpellé ? Autant de questions dont les réponses pourraient bouleverser l’ordre établi.

Quand le premier tome de Matriochkas a été annoncé en lecture commune du Plumes du Web Bookclub il y a quelques semaines, je me suis immédiatement inscrite, surtout que je l’avais dans ma PàL, qu’une amie me l’avait vivement conseillé et qu’il pouvait compter pour mon Pumpkin Autumn Challenge. Trois bonnes raisons d’y participer.

L’histoire se déroule en 2081, le monde est gouverné et peuplé exclusivement par les femmes. Gabrielle est chauffeur de taxi et est engagée pour conduire une femme dans des endroits inhabituels pour une femme de sa condition,et ce, à plusieurs reprises, afin de débusquer un homme. Chose impossible puisque les hommes ne vivent plus en société et sont enfermés dans des pôles. D’ailleurs l’héroïne n’en a jamais vu de sa vie, jusqu’au soir où elle croise le fugitif recherché par sa cliente. Pourquoi cette dernière le recherche-t-elle ? Qui est-il ? Comment en est-on arrivé à éradiquer les hommes de notre société ?
En parallèle, on a régulièrement des chapitres qui retracent les événements depuis 2017 ayant conduit à cette situation.

J’avoue que j’aime beaucoup cette société sans homme dépeinte dans ce roman, on s’y sent en sécurité : quand Gabrielle et son amie Viviane sortent, à aucun moment je n’ai peur qu’elles se fassent agresser, c’était plus serein et moins violent. Ce qui va s’avérer trompeur puisqu’on va en partie découvrir ce qui se passe dans les pôles et ce n’est pas joyeux.
J’ai adoré le côté science-fiction de ce roman. On sent que l’auteure maîtrise son sujet, rien n’est laissé au hasard, et sa plume est très agréable.

Le personnage de Gabrielle est attachant, celui de Rose également. J’ai un peu moins aimé Alexander, je le trouve un peu vide. Il est certes drôle et j’ai apprécié ses joutes verbales avec sa sœur, mais parfois, il est un peu lourd.
En ce qui concerne le côté romance, ça ne m’a pas trop dérangée, je ne suis toujours pas fan du genre : trop prévisible à mon goût. Et il y a quand même eu un moment où c’était trop : un battement calme dans l’histoire et plusieurs scènes d’amour/de sexe trop rapprochées, heureusement (pour moi), ça s’est rapidement tassé. Mais l’avant et l’après était bien dosé.

C’est une lecture que j’ai adorée et il va falloir que je me procure le second tome pour avoir le fin mot de l’histoire.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Expecto Patronum (2ème année – semaine compte double du 25 novembre au 1er décembre) – Lire le premier livre d’un auteur – 40 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Astral – Songe d’une nuit d’automne (Couverture bleue)

Colonisation, tome 1 : Les naufragés de l’espace – Denis-Pierre Filippi & Vincenzo Cucca

Titre : Les naufragés de l’espace
Saga : Colonisation, tome 1
Scénario : Denis-Pierre Filippi
Dessins : Vincenzo Cucca
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureL ’Humanité, telles les douze tribus de la Génèse, est partie à la conquête des étoiles. Bien des années plus tard, les Atils ont établi le contact avec la Terre et permettent aux hommes de voyager plus loin, plus vite. Mais des deux côtés, des voix s’élèvent pour que les deux peuples cohabitent désormais a minima…
Premier tome – d’introduction selon l’expression consacrée – pour Denis-Pierre Filippi et Vincenzo Cucca qui en quarante-huit planches doivent conquérir leur lectorat. Pour cela, rien de mieux qu’une bonne virée interstellaire entre cadets de l’Agence, histoire de donner à tout ce petit monde l’esprit de corps et le sens du devoir. S’en suit une série de péripéties cosmiques où, entre saut dans l’espace et réalité virtuelle, chacun aura l’occasion de se mettre en valeur et de marquer son territoire pour la suite. Avec Les naufragés de l’espace Vincenzo Ducca célèbre son retour à un graphisme moins libidinal et à une science-fiction de facture classique destinée prioritairement aux adolescents. Et si une impression de densité point parfois, elle est autant le fait de la pagination que des dialogues denses de certaines séquences.

J’ai pris ce premier tome en début d’année (il me semble) lors des 48h de la BD parce que mon fils voulait le lire, et depuis, je l’ai gardé dans ma PàL. Il était quand même temps que je le lise pour le lui donner.

On suit neuf cadets qui sont chargés d’explorer en un temps record l’une des 80 nefs de colonisation perdues dans l’espace depuis plus d’un siècle. Malheureusement, ils ne sont pas les seuls sur les lieux, les écumeurs sont déjà présents afin de piller le vaisseau spatiale.

Le temps de la mise en place n’est pas très long, mais j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire : on ne sait pas trop ce que l’équipe d’intervention fait là. Beaucoup de dialogues pour, au final, pas beaucoup d’explications. Il suffit de continuer un peu et de dépasser la quinzaine de pages pour obtenir les éclaircissements nécessaires à la compréhension du récit. Et à partir de là, ça devient bien plus intéressant.
À part Clarence que j’apprécie parce qu’on connaît un bout de sa vie : ce qu’il a vécu et ce qu’il a perdu, on ne sait pas grand-chose des autres. Milla passe bien, lais ce n’est pas non plus le personnage transcendant. J’aime bien la relation entre Olivia et son acolyte pilote Poussin (pas moyen de retrouver son nom) et surtout parce que lui est presque drôle.
Pour les illustrations, elles sont sympas : le character design des personnages est très classique. Le gros point fort, ce sont les vaisseaux qui sont beaux et les décors qu’ils soient technologiques ou naturels que j’ai trouvés soignés et vraiment magnifiques sur certaines planches.
J’ai bien aimé cette lecture et j’ai bien envie de connaître la suite.

Divergente, tome 2 : Insurgés – Veronica Roth

Titre: Insurgés
Saga: Divergente, tome 2
Auteur: Veronica Roth
Éditeur: Nathan
Nombre de pages: 463
Format: E-book
Quatrième de couvertureLe monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l’être…

Je poursuis mon objectif de ces vacances : continuer mes sagas et si possible en terminer certaines.

J’ai eu des difficultés à me souvenir du premier puisque ça remonte, et j’ai eu tendance à me mélanger les pinceaux avec les films. Habituellement, j’essaie de lire les romans avant, mais là, avec les enfants, ce ne fut pas possible.
J’ai eu aussi beaucoup de mal à me pousser à rependre cette saga, justement parce que j’avais trouvé les films faibles. Mais un copain m’a conseillé de me lancer dans la suite, ce que j’ai fait.

Et y a des chances que mon résumé soit légèrement superficiel.
Nos héros, Tris et Tobias, fuient les Audacieux qui ont pactisé avec les Érudits, ou ont été manipulés par eux et les recherchent. Ils ne sont pas seuls, ils sont accompagnés d’Altruistes rescapés du massacre perpétré par les traîtres. Tris et Quatre retrouvent des membres de leur faction chez les Sincères. Ils montent des alliances afin d’empêcher le groupe d’intellos de prendre le pouvoir, de manipuler les autres grâce aux simulations et de tuer les Divergents susceptibles de résister aux simulations.

Dans le premier, j’avais bien aimé les personnages principaux, dans celui-ci, beaucoup moins : Tris m’a un peu saoulée. Elle a perdu ses parents et a été obligée de tuer Will pour se défendre, genre c’était lui ou elle. Le décès de ses parents l’affecte, ce qui est bien normal, mais au final beaucoup moins que celui de son camarade Audacieux. Alors, la culpabilité la ronge, créé un fossé entre elle et Quatre… OK, mais c’est pas comme si elle avait vraiment eu le choix. Cet événement la paralyse complètement et ça en devient chiant à la longue, tout comme les “je t’aime – moi plus” avec Tobias.
Par contre, j’ai adoré le début : les passages qu’ils font chez les Fraternels, les Sans-Factions et les Sincères. On découvre leur mode de vie, leur façon d’être, le lieu ou ils vivent. Pour moi, c’est le gros plus de ce second tome.

C’était une lecture plaisante qui s’est laissé lire, sans plus.