X-Men : Days of future past

X-Men - Days of Future Past - afficheTitre: X-Men : Days of future past
Réalisateur:
Bryan Singer
Casting:
Hugh Jackman, James McAvoy, Mickael Fassbender, Jennifer Lawrence, Nicholas Hoult, etc…
Année de sortie:
2014
Genre:
Fantastique
Synopsis:
Dans un futur apocalyptique, les mutants sont sur le point d’être exterminés par les Sentinelles. Les X-Men envoient alors Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants.

Un film de plus que j’ai été voir sans me renseigner auparavant. Je n’avais nullement envie de me spoiler l’histoire et connaissant la version comics, je désirais en avoir la surprise… Et bien, pour une surprise, ça a été une surprise…
Je m’attendais à ce qu’il y ait quand même un certain nombre de points communs avec le comics éponyme. Ben il n’y en avait pas des masses au final ce qui m’a quand même déçue. Mais je garde ça pour plus tard, en attendant, je vais essayer d’être aussi objective que possible et faire fi de ma connaissance du monde des X-Men… C’est pas gagné !

X-men - Days of future past - SentinelleOn a droit à deux époques différentes dans ce film : un futur apocalyptique où les sentinelles crées par Bolivar Trask exterminent les mutants mais aussi les humains qui osent les aider ou même ceux qui portent en eux le gène X, et le passé – 1973 -, époque où la mort de Trask a provoqué cet avenir dramatique.
L’esprit du Wolverine futur est donc envoyé dans son corps passé pour changer tout cela.

Du coup, deux filtres différents sont utilisés et si celui de 2023, sombre et pourtant limpide ne choque pas, celui de 1973, plus granuleux, m’a projeté dans un film des années 80 et c’était loin d’être agréable. J’ai trouvé les costumes relativement réalistes, le seul détail qui m’a tué: le casque de « Peter » Maximoff… Bordel… Peter, mais c’est quoi ce nom qu’ils lui ont donné, n’importe quoi, c’est Pietro ! Respire Drine, ça va passer ! Rien que ça, ça m’a presque fait hurler ! Donc je parlais du casque audio de Vif-Argent… jamais de la vie on trouvait un casque aussi petit et adaptable, les premiers casques, c’était des monstres : aussi lourds qu’impossible à cacher… D’ailleurs, si c’était le seul anachronisme je ne dirai rien, mais rien que dans cette scène, on en trouve un autre: l’existence d’un walkman -appelons-le comme ça puisque c’était le terme dans les années 80 – qu’on n’a pas vu au passage alors qu’ils étaient aussi gros qu’un livre de poche de 500 pages, difficile à louper quand même… Et surtout pire que tout, qui ne sont sortis qu’en 1979. Vous ne vous seriez pas un peu foirés là, les gars !

X-men days of future past - Blink & WarpathJ’ai bien aimé les scènes dans le futur, ça bouge, l’action est rapide, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Les personnages ont vraiment la classe même si certains comme Blink ou Warpath sont assez loin de l’original par contre, d’autres en sont assez proches comme Colossus ou surtout Bishop – j’ai trop adoré Omar Sy dans ce rôle, ça le fait grave ! Par contre, l’histoire dans le passé qui fait malheureusement la plus grande partie du film était beaucoup plus lente, moins oppressante et presque ennuyeuse.

Autre bémol en ce qui me concerne : la fin. Elle ne correspond pas à la règle du multivers Marvel, règle évoquée au début-générique du film d’ailleurs, qui veut que lorsqu’une personne remonte le temps et change un événement quel qu’il soit, il crée une ligne parallèle à son propre univers, donc un futur alternatif mais cela ne change en rien ce qui a existé et ne modifie pas le destin et l’histoire de son monde.

Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas vraiment aimé. Il dure 2h12, alors d’accord, je ne les ai pas vu passé malheureusement, ça n’a nullement joué en sa faveur. Je suis horriblement déçue.

X-men - Days of future pastY a-t-il une grosse différence avec le comics ?

Énorme ! Un canyon !
Dans le film, le futur est un mélange entre 3 futurs alternatifs : Days of Future Past, Bishop et les X.S.E. et l’Ère d’Apocalypse. Je vais traiter chacune des époques et mettre à nue les différences qui m’ont énervée.

Days of Future Past.

Spécial Strange 35 & 36Il est paru en France chez Sémic dans le Spécial Strange 35 sous le nom de Futur antérieur ainsi que dans le 36 sous le nom de Quelle ère est-il ?
Ils ont été ressortis il y a peu dans X-Men l’Intégrale 1981 avec des noms bien différents: Où sont les Futurs d’Antan ? et Le pont de la rivière temps.
Aux Etats-Unis, on peut les trouver dans Uncanny X-Men 41 de janvier 1981 (Days of Future Past) et dans Uncanny X-Men 142 de février 1981 (Mind out of Time).

Uncanny X-Men 141 & 142Dès les premières pages, on constate des changements notoires dans l’histoire:
Les X-Men survivants et sacrément vieillis contrairement au film, ne sont plus qu’au nombre de 3 (Kitty Pride, Colossus, Tornade, n’oublions pas Mangéto), sont enfermés dans un centre de détention et portent des colliers inhibiteurs de pouvoirs.
Kitty Pride est mariée à Colossus et n’entretient nullement de relation avec Iceberg qui est mort au passage.
Ce n’est pas Wolverine qui est envoyé dans le passé mais Kitty Pride grâce aux pouvoirs de Rachel.
Le voyage dans le passé se fait en 1980 et non en 1973. Le bond dans le temps est de 30 ans et non 50.
Les X-Men passés ne sont nullement Xavier, Le Fauve, Magnéto mais putôt Tornade, Angel, Wolverine, Colossus, Diablo. Charles Xavier est à Washington pour conférences.
X-Men Quand les sentinelles attaquentL’événement à éviter dans le film : l’assassinat du créateur des sentinelles, Bolivar Trask ; dans le comics, l’assassinat du sénateur Kelly, de Charles Xavier et de Moira McTaggert.
Mystique n’agit pas seule mais avec la Confrérie des Mauvais Mutants constituée de Destinée, Avalanche, Le Colosse et Pyro.
Les Sentinelles sont des robots géants et non de taille presque humaine. Dans le comics, elles ne peuvent pas modifier leur corps afin de mieux affronter les pouvoirs mutants, par contre, elles ont une résistance phénoménale et des facultés hors du commun afin de lutter au mieux contre la menace mutante.

Cet épisode marque un tournant dans les épopées mutantes: celui des futurs alternatifs créant ainsi le multivers Marvel ainsi que le panel des What If, enfin, si je ne dis pas de conneries.

Bishop

Uncanny X-Men 282 & 283Le personnage de Bishop est apparu pour la première fois dans le Spécial Strange 84 (Coup pour coup ! puis Face à Bishop). .
Aux États-Unis, cela correspond à Uncanny X-Men 282 et 283.

Lucas Bishop vient d’un futur alternatif. Il a grandi avec sa sœur Shard dans une prison mutante ; son monde est dirigé par les sentinelles jusqu’au jour où le gouvernement fut renversé. Dans son univers, les X-Men, morts en héros, sont des personnages de légende itou et une police est même créée en leur mémoire, les X.S.E. (Xavier Security Enforcers). A l’adolescence, le personnage se voit offrir l’opportunité de rejoindre ces forces spéciales, ce qu’il accepte. C’est en poursuivant le criminel Fitzroy qu’il fait son bond dans le temps pour finir bloqué début des années 1990, je dirai.

BishopAutant dire qu’il n’a pas grand chose à faire dans le film Days of Future Past, mais bon, je l’apprécie beaucoup, je trouve l’acteur super bien choisi comme dit plus haut, peut-être juste que son visage n’est pas assez carré mais la première chose qui m’a frappée et auquel j’ai pensé lorsque je l’ai vu sur les affiches, c’est « Waouh! Il a la classe ! », ses pouvoirs sont respectés, rien à redire 😀

L’ère d’Apocalypse

l'âge d'ApocalypseC’est un monde apocalyptique (oui, encore) dirigé par le super vilain Apocalypse après le décès de Xavier avant même qu’il ne fonde son institut pour jeunes surdoués. Un des meilleurs crossovers de tous les temps. Les mutants sont divisés en deux catégories : les acolytes d’Apo et les résistants qui se nomment X-Men dirigés par Magnéto.

Ils ont choisi d’y insérer le personnage emblématique que beaucoup de comics-addicts ont adoré : Blink, un personnage attachant. Je regrette juste que Dent-de-sabre ne soit pas là, à eux deux, ils formaient un duo terrible.
BlinkUn choix judicieux pour ma part, elle permet de rythmer l’action.
C’est un personnage qui a tellement marqué qu’elle a eu sa propre série The Exiles.

J’aurai pu faire un article encore plus complet en détaillant les personnages manquant comme Warpath, Colossus ou même Solar, mais je ne le ferai pas cer ils font partis de l’univers classique Marvel, mon but étant de relier et de faire le point sur les 3 futurs alternatifs. J’espère y être arrivé et que cet article vous aura plu.
Bonne nuit (oui, parce que là, il est 2h du mat’, je viens de passer 5h sur cet article et mon lit m’appelle à grand cris !)

La Compagnie des loups

La compagnie des loups - DVDTitre: La Compagnie des loups
Réalisateur:
Neil Jordan
Casting:
Sarah Patterson, Angela Landsbury, David Warner, Tusse Silberg, Shane Johnstone, etc…
Année de sortie:
1984
Genre:
Fantastique
Synopsis:
Derrière chaque homme se cache un loup…
Rosaleen, enfant secrète, passe son temps à lire dans sa chambre remplie d’animaux en peluche. Ses nuits sont habitées de rêves étranges et fantastiques. Les contes et légendes de ses voyages sont peuplés de loups très ravageurs…

J’avoue que je n’ai pas trouvé énormément d’informations sur ce film. Il a été réalisé par Neil Jordan (Nous ne sommes pas des anges, The Crying Game, Entretien avec un vampire, Prémonitions, la série télé The Borgias ou, plus récemment, Byzantium). Il a également écrit le scénario d’après une nouvelle d’Angela Carter -il va falloir que j’essaie de me la procurer celle-là 🙂
Il a reçu de nombreux prix – chose que j’ignorais – comme: prix du meilleur film, des meilleurs effets spéciaux et de la critique internationale (Festival international du film de Catalogne, 1984) ; nomination au Grand Prix du Festival international du film fantastique d’Avoriaz (1985) ; nomination au prix des meilleurs décors, des meilleurs costumes, des meilleurs maquillages et des meilleurs effets spéciaux (BAFTA Awards, 1985) ; mention spéciale du Fantafestival (1985) ; prix du meilleur film, prix du jury, prix de la critique et prix des meilleurs effets spéciaux (Fantasporto, 1985).

La compagnie des loups 0J’avais vu ce film il y a très longtemps : je l’avais adoré. Je l’ai à nouveau regardé ce matin et j’ai toujours autant aimé. Je redoutais grandement qu’il ait mal vieilli mais non.
Bon, alors, d’accord les effets spéciaux sont vraiment plus du tout top, voire limite série Z, mais il faut le replacer dans son époque… En un mot comme en dix: 1984 ! Ça dit tout, ça excuse tout…
Mais à part cela, les décors sont magnifiques, les différentes scènes sont travaillées, on sent qu’aucun détail n’est dû au hasard.
L’histoire est super sympa… 20 ans après, je me rappelle encore de certains dialogues (et je me suis rendue compte en le revoyant que j’en utilise même certains In Real Life -_-).

The compagny of wolvesPour moi, ce film a été important. Il m’a réconcilié avec les contes: petite, je n’aimais pas plus que cela les contes – peut-être parce qu’à mon époque, les parents lisaient peu d’histoires aux enfants, du moins, dans mon entourage -, quand j’ai commencé à lire par moi-même, je ne les aimais que moyennement, en raison des fins, tout blanc ou tout noir, pas de juste milieu. A l’adolescence, j’en avais la vision des Disney, trop gentillet.
Mais ce film a tout changé: c’est une adaptation, un mélange de plusieurs contes. Mon premier conte revisité qui m’a permis d’avoir une vision différente de tous les autres mais aussi et surtout des originaux !
Ce que j’ai le plus apprécié: le fait qu’on y retrouve cette tradition perdue des contes oraux.
Je pourrais vous en parler des heures et l’éplucher ce satané film mais ça ne suffirait pas : les mots ne sont pas assez forts pour décrire ce que je ressens lorsque je le vois.

La compagnie des loups 1Bref, je ne peux que vous le conseiller, et j’espère vous avoir convaincu de le découvrir si ce n’est pas déjà fait 🙂

La Tombe des Lucioles – Akiyuki Nosaka

La tombe des lucioles - Akiyuki NosakaTitre: La Tombe des Lucioles suivi de Les Algues d’Amérique
Auteur: Akiyuki Nosaka
Éditeur: Picquier poche
Nombre de pages: 140
Quatrième de couverture: C’est avec ces deux récits admirables et particulièrement bouleversants, couronnés en 1968 par le prix Naoki, l’une des plus hautes distinctions littéraires, que Nosaka conquit la notoriété. Peu de temps auparavant, Mishima avait applaudi à son premier roman : « Les Pornographes« , roman scélérat enjoué comme un ciel de midi au-dessus d’un dépotoir. La Tombe des lucioles, visionnaire et poignant : l’histoire d’un frère et d’une soeur qui s’aiment et vagabondent dans l’enfer des incendies tandis que la guerre fait rage et que la faim tue. Voici une prose étonnante, ample, longue, proustienne dans le sens qu’elle réussit à concentrer en une seule phrase des couleurs, odeurs et dialogues, mais prose très violente, secouée de mots d’argot, d’expressions crues, qui trouvent ici une beauté poétique et nouvelle, d’images quasi insoutenables – prose parcourue d’éclairs.

Il y a quelques mois, AnGee du blog Le Livroscope a annoncé qu’elle présenterait en janvier des articles ayant pour thème Le Japon. J’étais bien tentée de participer pour l’occasion. J’aurai aimé être plus active: lire davantage de livre en relation avec le Japon et écrire plus de chroniques, mais le mois de janvier n’est décidément pas mon mois et le temps me manque cruellement.
Du coup, je me suis lancée dans une relecture de La Tombe des Lucioles, j’ai lu la nouvelle qui suivait Les Algues Américaines que j’ai pu découvrir, ne l’ayant pas lu la première fois… (je me demande d’ailleurs pourquoi!><‘).
J’en ai profité pour faire quelques recherches sur l’auteur Akiyuki Nosaka.
Et j’ai bien entendu revu l’animé Le Tombeau des Lucioles.
Il se fait tard, donc sans plus attendre, je vous laisse découvrir mon article. Bonne lecture !

Mon avis:

La Tombe des Lucioles:
Je l’avais lu il y a déjà bon nombre d’années, et cela faisait longtemps que je tenais à tenter une relecture. Je viens de le terminer. J’ai autant aimé que la première fois si ce n’est plus.
L’histoire est celle de deux orphelins Seito et Setsuko qui tentent de survivre lors de l’été 1945 lorsque le pays était en proie au bombardement américain. Ils arrivent à se débrouiller tant bien que mal, enfin, tant mal que bien, devrais-je dire et attendent le retour de leur père, capitaine dans la marine japonaise.
Cette œuvre est semi-autobiographique, l’auteur s’est inspiré en grande partie de ce qu’il a lui-même vécu et le rendu est saisissant. Le récit est particulièrement émouvant, mêlant dialogues et narrations sans réelle mise-en-page; ils se suivent parfois pêle-mêle donnant une sensation d’essoufflement, de rapidité d’action mais aussi d’épuisement.
J’aime énormément cette nouvelle, mais il faut bien l’avouer, c’est harassant émotionnellement parlant. Je me suis mise sans soucis dans la peau des personnages, j’ai souffert avec eux et j’ai été malmenée du début à la fin, pourtant, j’ai adoré ça.

La tombe des lucioles BabelLes Algues d’Amérique:
Je ne suis pas certaine d’avoir aimé cette nouvelle.
J’ai eu beaucoup de mal à m’y faire, l’atmosphère change énormément par rapport à La Tombe des Lucioles, c’est beaucoup moins sombre.
Voici un petit résumé: Kyoko a rencontré un couple d’Américain lors de son voyage à Hawaï avec son fils Kei.Ichi. Pour les remercier de leur gentillesse, elle les invite à leur rendre visite au Japon ce qui déplaît fortement à son mari Toshio pour qui l’après-guerre et l’occupation américaine l’ont énormément marqué. On a alors droit à certains de ses souvenirs.
Au fur et à mesure de ma lecture, j’ai trouvé que le thème faisait écho à la nouvelle précédente, on a quelques souvenirs de l’été 1945 mais vu différemment que dans la Tombe des Lucioles.
C’était d’autant plus intéressant que je ne connaissais pas grand chose de cette période et finalement, je comprends nettement pourquoi les vieux japonais n’aiment pas les étrangers qui parlent anglais, même si ça ne remonte pas qu’à cette période, j’imagine aisément qu’elle n’a certes pas aidé.
Le point qui m’a particulièrement déplu et qui joue beaucoup dans mon indécision est probablement le désordre dans lequel sont contés les souvenirs de Toshio: ça part dans tous les sens, un coup on se retrouve lors de l’occupation américaine, retour au présent, souvenir du protagoniste à son travail sans vrai repère temporel, retour au présent, etc… Et parfois sans transition ce qui fait qu’on peut mettre quelques lignes à réaliser qu’on est de nouveau au présent.
Du coup, ça donne une désagréable sensation de fouillis.
Je n’ai donc pas trop accroché, même si la fin est finalement bien plus intéressante à partir du moment où les Higgins arrivent.

L’auteur Akiyuki Nosaka:

J’avais très envie d’en connaître davantage sur cet auteur que j’ai découvert avec la Tombe des Lucioles et prévu de découvrir encore davantage au courant de cette année 2014; pour ce faire, j’ai fait de nombreuses recherches appuyées par l’avant-propos de Patrick De Vos.
Akiyuki NosakaNosaka est né le 10 octobre 1930 à Kamakura, au Japon. Suite au décès de sa mère peu après sa naissance, son père le confie à une famille d’adoption qui malheureusement meurt lors d’un bombardement de l’été 1945. Il doit alors s’occuper de sa petite sœur et survit comme il peut. Lorsque cette dernière décède de malnutrition, il s’en sort grâce à différents larcins et trafics.
Il est pris et finit en maison de correction ou son père, gouverneur d’une province, le retrouve.
Il peut alors vivre normalement et faire des études qu’il abandonne très vite, d’ailleurs. Il passe de petits boulots en petits boulots pour en fin de compte, finir parolier, scénariste, journaliste, romancier, mannequin de mode, etc… Il se présente même en tant que Sénateur en 1983, est élu mais démissionne quelques mois plus tard pour se présenter aux législatives (qu’il perd) de Niigata,terre de ses ancêtres.
Le premier roman qui le rendit célèbre est Les Pornographes en 1963, un livre que j’ai également et que je compte lire dans les mois à venir.

Le tombeau des lucioles -DVDLe Tombeau des Lucioles:

C’est un animé que j’ai toujours beaucoup de difficultés à regarder. Non pas qu’il ne soit pas bien, au contraire, je le trouve très beau, mais en même temps, terriblement triste. Je souffre toujours beaucoup lorsque je le visionne, principalement parce qu’il est en grande partie autobiographique.

C’est un animé des studios Ghibli, réalisé par Isao Takahata et sorti en 1988.
Je dois dire que 15 ans après, il a très bien vieilli. L’animation est de très bonne qualité, je connais des dessins animés plus récents qui sont nettement moins bien animés. Le seul bémol qu’on pourrait émettre est que les couleurs sont peut-être encore trop vives pour le contexte, surtout les habits des protagonistes qui ne font décidément pas assez sales vue leur condition de vie.

Le Tombeau des Lucioles 3Les personnages sont attachants, particulièrement la jeune Setsuko, je trouve les expressions de son visage atrocement et douloureusement réaliste. Seita est jeune et se débrouille comme il peut et on ne peut malheureusement pas dire qu’il reçoit beaucoup d’aide de son entourage. Il suffirait que sa si « sympathique » tante soit juste suffisamment douce avec sa petite sœur pour permettre à ce jeune adolescent de la lui laisser pour aller gagner sa croûte, mais non.

C’est loin d’être la première fois que je vois ce film, mais chaque fois, mon petit cœur se brise. L’histoire m’a laissé un goût amer dans la bouche. Que ce soit le début ou la fin. J’ai trouvé la situation dans laquelle se trouve ces deux enfants révoltante, et le fait de savoir qu’il est en partie autobiographique rend cette œuvre encore plus insoutenable.
Le tombeau des lucioles 2Lorsque j’ai éteint mon écran, j’étais tellement mal que je me suis couchée tout de suite. Malgré cela, je sais que je le reverrai un de ces quatre parce que c’est probablement un de mes animés préférés, et cette fois encore, je mettrai de la distance entre les deux visionnages.

De plus, j’ai appris qu’il existait un film live sorti en 2005.
Hotaru no hakaLe rôle de Seita est joué par Reo Yoshitake, quant à Setsuko, elle est interprêtée par Rina Hatakeyama. Si je ne suis pas certaine que l’acteur masculin soit bien choisi (mais je ne jugerai pas, n’ayant vu que des images du film), l’actrice est le portrait craché de son personnage dans l’animé. C’en est effrayant !
Je suis assez partagée quant à ce film: j’aimerai beaucoup voir ce que ça donne, mais en même temps, si l’animé me retourne déjà tellement l’estomac, je ne suis pas certaine que voir la version live soit une bonne idée. Peut-être que si je le trouve, je serai plus motivée à le visionner, je verrai le moment venu.
Bon, de ce que j’en ai vu sur un des forums, le film est encore plus émouvant que le dessin animé… Gloups…

Par rapport au livre, j’ai particulièrement apprécié la concordance entre les deux supports. On retrouve un nombre relativement important de dialogues communs. A l’exception peut-être du langage de Seita qui est bien moins haché syllabiquement parlant dans le film (ex.: « Ç’a pas d’importance, on ira ou qu’on veut. J’t’accompagnerai, j’te dis »). Bizarrement, il parle nettement mieux dans l’animé.
Et je conclurai en disant que j’aime autant l’un que l’autre: j’ai trouvé la nouvelle La Tombe des Lucioles très courte, pourtant très dure, peut-être plus que le film parce que les rares sarcasmes du narrateur m’ont encore davantage révulsé quant à la situation des protagonistes.

Les robots, tome 1 – Isaac Asimov

I,Robot - Isaac AsimovTitre: Les robots, tome 1
Saga: Le cycle des robots
Auteur: Isaac Asimov
Éditeur: epub
Nombre de pages: 258
Quatrième de couverture:
Susan Calvin est robopsychologue à l’United States Robots, Inc. Née en 1982, elle a aujourd’hui 75 ans. Ce livre relate ses souvenirs sur l’évolution du robot dans l’histoire humaine, depuis Robbie qui, en 1996, fut vendu comme bonne d’enfants, jusqu’à Byerley qui devint Président de la Fédération Mondiale terrestre en 2044.
A travers ces récits, on voit comment le robot, d’abord esclave soumis à l’homme, parvint peu à peu à être son égal, avant de devenir son maître. Les souvenirs du Dr Calvin forment un livre au charme désuet qui fait revivre l’aube du XXIè siècle, époque où l’homme existait encore indépendamment de son compagnon de métal, le robot.

Pour cet article, je donnerai mon avis sur le premier livre des Robots d’Asimov, mais je ferai également un parallèle et une comparaison avec l’adaptation cinématographique, ce qui est rare.

Cela faisait un certain nombre d’années que je tenais à lire cet auteur, mais je n’avais jamais osé. Je m’attendais à une histoire semblable au film mais ça n’a pas du tout été le cas ce qui m’a grandement étonnée et agréablement surprise.
Comme l’explique le résumé, la robopsychologue, Susan Calvin, relate l’évolution de la robotique à travers différentes histoires, leurs aptitudes de plus en plus exceptionnelles.
On découvre des personnages humains tout en couleur. J’ai particulièrement aimé le duo Powell-Donovan qui sont chargés de tester les nouveaux modèles et de repérer mais aussi de réparer d’éventuels problèmes; autant dire que les pauvres n’ont vraiment pas de chance car ils ne rencontrent que des soucis !

Les Robots 1 -Asimov - J'ai LuBien entendu, Asimov se base sur les trois lois de la robotique qu’il a créé.
Première Loi: Un robot ne peut nuire à un être humain ni laisser sans assistance un être humain en danger.
Deuxième Loi: Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par les êtres humains, sauf quand ces ordres sont incompatibles avec la Première Loi.
Troisième Loi: Un robot doit protéger sa propre existence tant que cette protection n’est pas incompatible avec la Première Loi ou la Deuxième Loi.
L’auteur nous fait suivre des personnages qui croient dur comme fer à l’ancrage des trois Lois dans le « cerveau » des robots et qui se retrouvent confronter à des comportements fallacieux dus à des incohérences dans les lois, des contradictions entre les événements et leur programmation, etc..
Ça nous oblige à réfléchir, à anticiper, à chercher la raison qui dans les éléments de base donnés pourraient nous mettre la puce à l’oreille; ça peut être des soucis mécaniques, informatiques, métaphysiques, philosophiques, etc….Des raisons diverses et variées mais finalement, quand on en apprend la raison, c’est d’une telle logique que c’en est juste génial !

Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré, autant l’histoire que le style de l’auteur, c’est fluide et absolument passionnant. J’ai hâte de découvrir la suite.

L’adaptation cinématographique

Affiche film I RobotElle est la raison qui m’a tellement fait hésiter à lire cet auteur. Avant d’avoir lu le premier tome des Robots, j’avais déjà une piètre opinion de ce film mais maintenant, il n’y a pas de mot pour décrire ce navet.
Les personnages sont bêtes mais bêtes… à manger du foin. On se retrouve avec un personnage qui déteste les robots et veut seulement les éliminer sans chercher de raison à leurs actes, un inspecteur de police bourrin qui n’a pas deux sous de jugeote et ne croit nullement à l’efficacité des 3 Lois. Remarquez, vu que les scénaristes ont pris soin de totalement effacer la Première Loi sur des millions de robots, aucun risque d’incohérence de contradictions ni même de réflexion quelconque; de toute façon, pas besoin d’utiliser son cerveau avec ce film.

Heureusement que Will Smith passe beaucoup de temps en caleçon sinon, je me serai ennuyée.
En tout cas, j’ai détesté son personnage qui n’existe absolument pas dans le roman, il est stupide, vide, un charisme digne d’une huitre avariée,… Bref, totalement inintéressant.
Le docteur Lanning est mort… Ok, ça, c’est fait !
Susan Calvin est hystérique, se laisse déborder par ses sentiments, oublie de connecter deux neurones, etc… Alors que dans le roman, elle est rationnelle, quand ses sentiments transparaissent et qu’elle est blessée, sa vengeance est froide et réfléchie… Terrifiante !
Dans ce film, les personnages sont tous plus ridicules les uns que les autres.

I Robot film

J’ai vaguement cru à la fin du film qu’ils avaient compris la théorie qu’Asimov met en avant dans la dernière histoire du roman: les robots qui choisissent de faire ce qui est le mieux pour le plus grand nombre tout en préservant la vie humaine du plus petit nombre, etc…
Ben non, autant tuer l’homme pour le protéger de lui-même, c’est mieux ! Bon, alors, j’abuse un peu, mais pas tant que ça finalement.
Ils ont perverti tout ce qu’Asimov a créé, ses Lois, toute l’atmosphère qu’il a réussi à instillé dans son livre.
Bref, j’ai détesté, je considère que ce n’est pas une adaptation du livre, ce n’en est même pas inspiré ou alors de très… très… très… trop loin.

La Reine des Neiges

La Reine des Neiges - Affiche Elsa La Reine des Neiges - Affiche Anna

Titre: La Reine des Neiges
Réalisateur: Chris Buck  Jennifer Lee
Année de sortie: 2013
Synopsis:
Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé par mégarde le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel…  En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas.

J’ai emmené les petiots voir le dernier Disney hier matin avant d’entamer une journée bien chargée. Mon garçon n’était pas très motivé pour y aller, mais lorsqu’il a su que c’était par les créateurs de Raiponce, il a bien voulu voir les bandes annonces. Le bonhomme de neige Olaf lui a tellement plut que ça l’a motivé à nous accompagner.
J’ai bien aimé par contre, un petit bémol à préciser de suite: ça chante un peu trop à mon goût -et pourtant, j’adore les classiques Disney où ça chante beaucoup, mais là, c’est un peu trop… Certaines scènes auraient facilement pu ne pas contenir de chansons même si dans certains moments intenses, j’ai trouvé que ça rendait bien.

La Reine des Neiges - Anna ElsaJe ne m’attendais pas à cela. L’histoire m’a beaucoup touché: si le personnage d’Anna ne m’a pas parlé, je me suis sentie tristement proche d’Elsa, de sa captivité, de son obligation de cacher ce qu’elle était réellement, etc… Vous l’aurez compris, c’est mon personnage préféré :p
Les personnages sont fort sympathiques: Anna me fait un peu penser à Raiponce par sa vivacité et son optimisme, quand les portes du château s’ouvrent, je me suis franchement retrouvé dans le dessin animé cité plus haut. Olaf, le bonhomme de neige, est drôle et attachant. Kristoff est un peu dingue, amusant, et j’ai beaucoup aimé la complicité qu’il a avec son renne.
Je m’attendais un peu à la fin, même si j’aurai préféré me tromper; malgré cela, elle est surprenante tout en étant cohérente, ce que j’ai beaucoup apprécié.
Les dessins sont juste splendides: quand Elsa élève son palais de glace! Waouh! J’en ai été scotchée. Dire qu’on en prend plein les mirettes, c’est faible.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré, j’ai hâte de l’avoir en DVD pour pouvoir le voir et revoir.

La Reine des Neiges - personnagesAu fait, avant que je n’oublie: passez de bonnes fêtes et Joyeux Noël !