Le Hobbit 2 : La désolation de Smaug

Le Hobbit 2 - la désolation de SmaugTitre: Le Hobbit 2 – La désolation de Smaug
Réalisateur: Peter Jackson
Casting: Martin Freeman, Richard Armitage, Ian McKellen, Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Luke Evans …
Année de sortie: 2013
Synopsis: Bilbon et la compagnie des 13 nains de Thorin continuent leur périple pour rejoindre Erebor en passant par la forêt noire ou ils affronteront des araignées géantes avant d’être capturés par les elfes sylvestres. S’en suivra fuites, poursuites jusqu’à arriver au but: l’antre de Smaug.

On a été le voir hier en fin d’après-midi en famille. On avait donc emmené les enfants (bientôt 10 et 7 ans) avec nous. On leur avait fait voir le premier et hormis que la petite a eu peur de Gollum au premier visionnage, les deux avaient adoré et l’ont d’ailleurs revu depuis. Là, ils attendaient avec autant d’impatience que nous ce second volet. On passera sur la salle bondée de monde -je ne comprend pas, ce n’était pourtant pas la première semaine de sortie- et le fait d’avoir dû se placer devant.

Le Hobbit 2 - La forêt noireJ’ai un peu moins aimé cette suite, pourtant, il y avait moins de longueurs et plus d’action. Mais le fait d’avoir appris peu de temps avant qu’il avait fallu rajouter des scènes qui n’étaient pas dans la nouvelle ça m’a un peu gâché le plaisir et j’ai trouvé que ça s’était ressenti; au moins, ça me donne drôlement envie de lire le bouquin pour voir la différence du coup. Je n’ai pas non plus aimé la trop forte présence de Legolas et le personnage inventée spécialement pour les jeunes filles du nom de Tauriel m’a gonflé -mais je crois que mon problème vient de l’actrice, je ne sais toujours pas si je l’apprécie ou pas. Et puis Scrognegneu ! Les nains qui avaient tant la classe dans le premier sont nettement moins classes dans celui-ci, alors je peste !

Donc, ça, ce sont mes petits, tous petits points noirs qui ne m’empêcheront nullement de le revoir, de baver sur l’omniprésence de Legolas -même s’il était moins beau (peut-on vraiment dire ça?) que dans le Seigneur des Anneaux, de baver tout autant sur la majesté de Thorin (Attention SPOIL: même sortant des égouts -de la cuvette des chiottes je devrais dire-, ben même là, il est trop classe!).
Autrement, rien à redire. Il est passionnant, pas le temps de s’ennuyer un seul instant, c’est dire, la puce de 6 ans et demi a tenu les 3 heures presque sans broncher ce qui est dur pour elle qui a d’habitude la bougeotte. Il est aussi bien fait que le premier, il est drôle. Et à la fin, j’en ai pris plein les yeux lorsqu’on arrive à Smaug !

Le Hobbit 2 - diff affichesBref, je n’ai qu’une chose à dire allez le voir, il vaut le coup !
Et argh !!!! Encore 6 mois à attendre avant le 3 – s’arrache les cheveux, une petite larme à l’œil rien que d’y penser.

Le dernier pub avant la fin du monde

Le dernier pub avant la fin du mondeTitre: Le dernier pub avant la fin du monde
Réalisateur: Edgar Wright
Casting: Simon Pegg, Nick Frost, Paddy Considine, Martin Freeman, Eddie Marsan, Rosamund Pike…
Année de sortie: 2013
Synopsis: 1990, cinq amis célèbrent la fin de leurs années de lycée par une tournée des douze pubs très alcoolisée dans leur village de Newton Haven qui se termine mal. Vingt ans plus tard, Gary King, le meneur du groupe, vit encore dans le souvenir de cette nuit et rappelle ses amis pour les sortir de leur vie rangée afin de parvenir à ce qu’ils n’ont pas pu faire plus jeunes : achever leur tournée en parvenant jusqu’au fameux bar The World’s End. Mais tout serait passé pour le mieux si un événement ne venait pas tout gâcher…

Quand mon homme m’a proposé de regarder ce film, je n’ai pas hésité une seconde et ce n’est pas uniquement parce que ça ne lui arrive que rarement ! :p
Ce qui m’a poussé à accepter immédiatement est que le réalisateur de Le Dernier Pub avant la fin du monde, Edgar Wright, a également réalisé Shaun of the dead que j’avais adoré. Ok, il a aussi fait Hot Fuzz, mais comme je ne l’ai pas vu, je ne peux trop rien en dire.

J’y ai retrouvé un humour très drôle, très anglais. Je connaissais un peu les acteurs pour les avoir vu dans certains autres films, donc je savais qu’ils allaient exceller dans leur rôle. Le héros principal est débile -un vrai looser en fait-, ses potes un peu moins mais quand même graves à leur façon.
Si certains effets, éparpillés tout au long du film, semblent un peu nazes par moment, il est arrivé une paire de fois – surtout en approchant de la fin – que finalement, les effets spéciaux soient plutôt pas mal et on termine ainsi sur une touche positive: ça fait moins film de série Z. Mais je ne vous en dis pas plus. ^_^

Par contre, je vous déconseille de regarder la bande-annonce de ce film, cela vous spoilerait une bonne partie de l’histoire. Si vous connaissez une des deux films cités plus haut et que vous les avez apprécié, partez sur cette base pour vous motiver à le regarder mais surtout, restez vierge de toute bande-annonce. Mon ami s’est fait avoir ainsi; le film lui a quand même plu, mais il aurait préféré conserver l’effet de surprise.

 Si vous aimez ce genre de comédies anglaises un peu décalées, précipitez-vous dessus, il est drôle à souhait !

Le dernier pub avant la fin du monde - groupe

Turbo

Turbo afficheTitre: Turbo
Réalisateur: David Soren
Année de sortie: 2013
Durée: 96 minutes
Synopsis: Turbo est un escargot qui n’a qu’un seul rêve en tête: être incroyablement rapide ! Son obsession pour la vitesse l’a rendu quelque peu impopulaire chez les siens, où lenteur et prudence sont de rigueur. Mais il est hors de question pour lui de se conformer. C’est alors que se produit un étrange accident qui lui donne soudainement le pouvoir de foncer à toute vitesse. Il s’embarque alors dans une aventure extraordinaire pour accomplir son invraisemblable destinée : courir contre le plus grand champion de course automobile, Guy La Gagne. Avec l’aide d’une équipe d’escargots aussi rusés que stylés, l’ultime outsider Turbo mettra tout son cœur – et sa coquille, pour prouver qu’aucun rêve n’est trop grand, aucun rêveur n’est trop petit.

J’ai été le voir semaine dernière avec les enfants.
Je vais avoir du mal à écrire mon avis sur ce film. Je ne suis pas sûre d’avoir aimé.
Il était relativement drôle même si une bonne partie des plaisanteries dedans sont du vu et revu.
Je l’ai trouvé long, il ne se passe finalement pas grand chose, j’ai eu la sensation de tourner en rond.
La couleur qui m’a semblé la plus présente est le gris. Malgré les couleurs pétantes du début dans le jardin, malgré les lumières fluorescentes lorsque Turbo court, j’en conserve le souvenir désagréable de grisaille.

Turbo 1

Quant aux personnages et leur design, les escargots sont certes choux. J’ai beaucoup aimé l’écurie du Starlight: même si le boss passe au premier abord pour un gros naze vantard, finalement, il est vraiment top. Les relations entre escargots de jardin et escargots de ville sont intéressantes, c’est sûrement ce que j’ai préféré.
Par contre les humains… Ils m’ont juste saoulé, ils étaient horriblement stéréotypés. L’histoire aurait été bien plus intéressante sans eux, même si ça n’aurait pas été possible.

Par contre, c’est un excellent film pour les garçons et il n’y en a quand même pas des masses: la course de voiture est longue et prend une part très importante dans le film ce qui finalement est logique.
En conclusion, ça s’est laissé regarder; en ce qui me concerne, je n’ai pas aimé plus que ça; par contre les enfants, fille comme garçon ont beaucoup apprécié. Je saurai plus tard à quel point lorsqu’ils demanderont, ou non, à le voir à nouveau.

TURBO

Arbres, un voyage immobile – Sophie Bruneau & Marc-Antoine Roudil

Un voyage immobile ArbresTitre: Arbres, un voyage immobile
Réalisateurs: Sophie Bruneau & Marc-Antoine Roudil
Année de sortie: 2002
Durée: 55 minutes
Synopsis: « Arbres » raconte l’histoire de l’Arbre et des arbres. Le film part des Origines puis voyage à travers le monde des arbres et les arbres du monde. Il évoque les grandes différences et les petites similitudes entre l’Arbre et l’Homme avec l’idée prégnante que notre relation à l’Arbre s’inscrit toujours dans un rapport au monde. De la Namibie en Californie, en passant par Madagascar, l’Afrique du Sud et l’Europe, « Arbres » est un parcours dans une dimension où l’on rencontre des personnages extraordinaires: baobab, sequoia, pin de Bristlecone, dattier, platane mais aussi arbre étrangleur, arbre qui marche, arbre timide, arbre fou…

J’ai regardé ce film documentaire en deux fois avec les enfants. Je n’ai malheureusement pas pu le voir en une seule fois parce que les plus jeunes (6 ans) ne tenaient pas en place. Pour le grand de 9 ans, il a juste adoré, n’a pas bronché et s’est trouvé captivé par le sujet, d’autant qu’il en avait parlé avec son enseignant en ce début d’année.
J’avoue que c’est un film particulièrement intéressant, mais il faut bien le dire un peu lent. On retrouve pas mal d’images de différents arbres, peu de dialogues mais surtout pas suffisamment pour que les plus jeunes restent attentifs jusqu’au bout.

J’ai trouvé certaines images très belles et très fortes mais le filtre des images ainsi que la voix du narrateur font très années 80 pour une bonne partie du documentaire. J’ai été drôlement surprise de voir qu’il avait été fait en 2002. Je présume que certaines images sont plus anciennes et que le film a été monté avec.
Le texte mêle explications scientifiques, contes et textes poétiques. J’ai appris pas mal de choses, ai été surprise par certains « comportements » végétaux que ce soit celui du palétuvier ou du figuier étrangleur.
Les enfants ont d’ailleurs été grandement marqués par l’histoire du Baobab que Dieu a retourné pour qu’il voit plus son reflet dans l’eau, le palétuvier qui avance de plusieurs mètres par an, etc… Ils m’en ont parlé régulièrement chaque fois qu’on discute des arbres.

Il dure environ 55 minutes, mais c’est étonnamment court. J’étais perplexe en le visionnant, je redoutais qu’il soit ennuyeux, après tout, les arbres n’ont rien de passionnants, et pourtant, il aurait pu être encore plus long, j’en aurai savouré chaque image dépaysante, chaque phrase poétique. Bref, j’ai beaucoup aimé.
Arbres un voyage immobile - le plus vieil arbre

Red

RedTitre: Red
Réalisateur: Robert Schwentke
Casting: Bruce Willis, Mary-Louise Parker, John Malkovitch, Morgan Freeman, etc…
Année de sortie: 2010
Synopsis: L’heure de la retraite a sonné ! Mais dans certaines professions, la transition peut s’avérer difficile : Franck ne supporte pas l’inactivité, son collègue Joe végète en maison de retraite, Marvin use d’amphétamines et Victoria fait des petits boulots. Pas facile de décrocher quand on a été… agents de la CIA toute sa vie ! Pourtant, quand leur ancien employeur décide d’éliminer pour de bon ces agents un peu trop compromettants, il va découvrir qu’en dépit de leur âge, ce sont encore de redoutables adversaires.

J’ai regardé ce film cette semaine. La première chose qui m’a étonnée et à laquelle je ne m’attendais pas du tout: c’est une production DC.
Red 3 cover - Warren EllisJ’ai donc décidé d’y regarder d’un peu plus près et d’en savoir un peu plus. Il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver les informations de base.
C’est donc bien un comics en 3 volumes édité par Wildstorm en 2003 et 2004. Il est écrit par Warren Ellis et dessiné par Cully Hamner. Pour l’histoire, je présume qu’elle ne diverge que peu de celle du film, mais je ne pourrai l’affirmer.
D’ailleurs, si vous vous demandez à quoi pourrait ressembler le comics, voici un petit aperçu sur votre droite ! ^_^

Bref, parlons un peu du film. Je ne m’attendais à rien. Je ne connaissais même pas l’histoire. Ce n’est pas un chef d’œuvre, très vite, on en comprend l’essentiel. Dès les premières minutes, on suit le héros: Franck Moses; le début est très décalé, on sent que quelque chose cloche avec le personnage principal, qu’il n’est pas comme les autres, qu’il s’ennuie dans sa petite vie et qu’il a beau essayé de se fondre dans le décor, c’est pas gagné…
Même si je voulais, je pense que je n’arriverai pas à faire ressortir ce côté décalé, d’autant que rien que d’y repenser, je rigole toute seule !
Les transitions entre les scènes sont « autres »: entrecoupées par des cartes postales dignes des années 50, représentant les différents endroits où les personnages se rendent.
Red - Chez Dunning
Les protagonistes sont complètement barrés mais chacun a son utilité: Franck est trop fort, Joe réfléchis, Victoria fanatique des armes, Marvin paranoïaque à souhait, Sarah totalement inutile !
Mon personnage préféré est sûrement celui de John Malkovitch (Marvin), il m’a complètement éclaté. Un personnage un peu facile et pourtant le mieux de tous pour moi; même si chacun a son charme.
Et encore un détail très important que j’ai failli oublier de dire: RED signifie Retraités Extrêmement Dangereux. Je crois que là, tout est dit. ^_^

Ce n’est pas le film du siècle, mais c’est un bon film d’action mêlé à une comédie. C’était drôle sans être lourd. J’ai passé un super bon moment, rigolant du début à la fin.