Synopsis: Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les «Kaiju», ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été
mise au point : de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le «courant». Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju.
Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau (Charlie Hunnam) et une jeune femme en cours d’entraînement (Rinko Kikuchi) qui font équipe pour manœuvrer un Jaeger d’apparence obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…
Alors que tout le monde a été voir Wolverine: le combat de l’immortel, nous, nous avons préféré aller voir Pacific Rim. Au moins, on a eu la salle pour nous, on a pu rire et parler un peu plus fort sans crainte de déranger qui que ce soit. Je n’ai pas été trop surprise par la quasi-inexistence du scénario, un film de méchas, ça ne pouvait rien donné d’intéressant vu par des américains. Mais ajoutons à cela des monstres à la Godzilla, et on atteint les summums de la nullité 🙂
Le seul espoir que je misais sur ce film, c’était le jeu des acteurs: c’est l’unique point qui aurait pu le sauver… Ben non. La meilleure actrice du film est probablement Mana Ashida (petite fille qu’on voit 5 minutes et qui joue le rôle de l’héroïne enfant -elle ne doit même pas avoir 10 ans). Bon, ne minimisons pas non plus le jeu d’acteur de Ron Perlman qui joue le seul personnage un tant soit peu intéressant et surtout réfléchis du film -en tout cas, plus que le scientifique spécialiste des Kaiju; oui, j’ai trouvé cela risible… voire pathétique-, malheureusement pas suffisamment présent pour remonter mon opinion dessus. Le jeu de Max Martini passe aussi bien. Quant aux autres… Argh ! Par moment, le héros principal n’est pas si mauvais, mais par moment seulement. Le grand chef Stacker a le charisme d’une moule avariée. Je continue? Le seul personnage qui me rends perplexe est Gottlieb interprété par Burn Gorman qui a joué dans Torchwood, je suis incapable de dire si c’est son jeu d’acteur qui n’est pas à la hauteur de son personnage ou son personnage qui n’est pas à la hauteur de son jeu d’acteur… (personnellement, je vote pour la 2ème proposition, mais c’est parce que je suis de parti-pris et que je l’aimais bien dans Torchwood)
Petit détail à rajouter: ce film est bourré de stéréotypes. Les russes ressemblent à des gymnastes russes: carrés, très masculins -oui, même la fille- les cheveux coupés courts en brosse, blond platine -je me serai cru dans un mauvais film des années 80. Les chinois ressemble à des moines shaolin… Normal. Et j’en passe des meilleurs… Je ne citerai pas tout, je vous laisse découvrir les petites merveilles que renferment ce film ! 🙂
Bref, vous l’aurez compris, c’est une bonne daube mais en lisant le scénario, ce n’est nullement surprenant.
Par contre, tout n’est pas forcément à jeter: j’ai beaucoup aimé les couleurs choisies lors de certaines scènes, certaines prises de vues sont chouettes, certains décors sympa, les effets spéciaux impressionnants et jolis tout plein… Mais de nos jours, ce n’est plus un exploit et il est bien plus difficile de dégotter un bon scénar que de belles images… En conclusion, il n’a malheureusement aucune excuse qui pourrait justifier cette catastrophe.