Les Croods

Les Croods - afficheRésumé: Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé.
Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire.

Je cherche mes mots pour vous parler de ce film et je ne les trouve pas. Pourtant, ça devrait être facile puisque j’ai énormément aimé, mais non.
Alors je vais commencer par du basique: les dessins et l’animation. Pour ce second point, rien à redire, c’est vraiment super bien réalisé, les mouvements des personnages sont fluides, les cheveux le sont presque trop, genre limite plus voile que cheveux finalement. J’ai eu d’abord beaucoup de mal à me faire au design des personnages, il est vrai que leur stature est à mille lieues de celle des héros de dessin-animés.

Les Croods 1
Lors des premières scènes, hormis cette adaptation au style de dessin un peu ardue, j’ai également eu pas mal de difficulté avec leur humour pour le moins basique, leur chasse qui tourne au n’importe quoi ce qu’on retrouve de plus en plus dans les films pour enfants.
J’ai bien cru que ce serait un film d’animation comme tant d’autres, loin d’être original à force d’en sortir un peu trop, reprenant les trucs et astuces qui fonctionnent avec les gosses. Bref, j’étais loin d’être convaincue, mais je me suis trompée et j’en suis bien contente. Du moment où la famille Croods rencontre le gringalet Guy, ça devient plus subtile, juste tordant. A un moment, je riais tellement que j’en avais les larmes aux yeux. Habituellement, bon nombre de film me font sourire mais rarement à ce point.
Je pense aussi que si le début ne m’a que peu convaincu, les décors y sont probablement pour beaucoup. Les Croods vivants dans un monde de caverne, forcément, tout est très sobre, jusqu’au chat-hibou qui les pourchasse et les rares fois où ils sortent de leur canyon, le contraste est beaucoup trop fort et ça choque vachement comme lors de leur chasse à l’œuf: oiseau bleu, espèce de lézard de plein de couleurs différentes et ça ne colle pas du tout avec le paysage plus tristounet dans lequel ils évoluent. Alors que du moment où leur caverne est détruite, ils doivent avancer et explorent des terres inconnues; là encore, les couleurs sont très vives, mais comme TOUT est très coloré, ça ne choque pas du tout, même si ça pique les yeux quand même!

Les Croods 2

Pour les personnages, ils passent à peu près tous. L’héroïne me gonfle un peu, mais c’est dû au manque d’originalité de son caractère: « je suis malheureuse, je veux vivre autre chose, plus c’est nouveau et dangereux, plus je me jette dans la gueule du loup, etc… », c’est du vu,revu et corrigé. Mais j’ai quand même bien aimé la vision la façon dont ça ressort: les scènes un peu mélancoliques où elle tend la main vers le ciel pour caresser une dernière fois la lumière et la chaleur du soleil avant de s’enfoncer dans l’obscurité de la caverne. Ne parlons pas du père, je crois que c’est sûrement lui qui m’a fait le plus rire. J’avoue que ses histoires du soir valent le détour: il choisit systématiquement une situation interdire (la nouveauté, ne jamais ne pas avoir peur, etc…), et PAF, ça finit systématiquement mal. Et mon préféré reste probablement le petit animal de compagnie de Guy, l’espèce de Paresseux du nom de Brassé; chaque fois qu’il tendait les bras au ciel en tentant de « chanter » sa musique de film à suspens, j’étais morte de rire. C’est complétement nul, mais drôle surtout parce que ça fait totalement décalé dans l’histoire et que personne ne comprend rien.

L’avis des enfants est un peu comme le mien, sauf qu’eux ont aimé dès le début et se sont bien amusés de leurs idioties et de leur façon de chasser un peu particulière.
En tout cas, j’ai passé un excellent moment. J’aimerai vraiment bien le revoir. Vivement qu’il sorte en DVD! :p

Les Croods 3

Saint Seiya Omega

Saint Seiya Omega 1

Je regardais les dessins-animés à la télévision avec mes enfants, il y a déjà 2 semaines et j’ai découvert la série Saint Seiya Omega !
Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Qu’est-ce ?
Saint Seiya Omega 2Bref, les questions n’ont fait que se bousculer dans ma tête ! Ne m’intéressant pratiquement plus aux mangas et que peu aux animés, je ne savais même pas qu’il existait cette série, je connaissais bien sûr l’existence de Saint Seiya The Lost Canvas, mais c’est tout! Donc quelle ne fut pas ma surprise, là !
Étant tombé sur le combat entre Kôga et Ryûhô, je me suis demandé si ce n’était pas un remake de la première série, après tout, le premier, chevalier du Pégase, ressemble étrangement à Seiya et le second, chevalier du Dragon, si l’on exclut ses cheveux plus courts ressemble grandement à Shiryû. Je voulais absolument savoir, j’ai donc regardé deux ou trois épisodes de plus et j’ai bien dû me faire une raison lorsque j’ai découvert que le chevalier de l’aigle ne présentait aucune ressemblance avec Marina, pas même par son armure (qui dans Omega est un peu plus complète !) Bref, je m’étais fourvoyé, ce n’était pas un remake. J’ai donc cherché un rapport entre la série initiale et celle-ci. Force m’est d’avouer que je n’en ai trouvé aucun dans les épisodes regardés.

Saint Seiya Omega 3

Je me suis donc résignée à regarder de quoi il retournait sur le net et là, j’ai trouvé !
C’est bien une suite à Saint Seiya. Il semblerait que Seiya, devenu chevalier du Sagittaire, ait trouvé un bébé Kôga et l’ait amèné à Saori qui l’a élevé. Super original, n’est-ce-pas ?
Pas vraiment, mais on s’en fout ! Il faut que je me procure toute la série et que je la regarde au complet ! Mince, après tout, c’est une série culte pour moi !
Voilà, donc pendant que j’écris cet article, il passe un épisode et bon sang, j’ai du  mal avec la voix du narrateur, beaucoup trop claire et juvénile à mon goût. Par contre, je m’éclate à chanter le générique Pegasus Fantasy et mes enfants me regardent comme si j’étais une folle…-_-‘
Je les comprends en même temps ! :p
Donc ne vous étonnez pas s’il pleut demain et chantez avec moi ! Tous ensemble, tous ensemble ! Ouais ! Ouais ! (oui, j’ai un peu craqué!)

Dakishimeta kokoro no Cosmo
Atsuku moyase kiseki wo okose
Kizutsuita mama ja inai to
Chikai atta haruka na ginga

Pegasus Fantasy sou sa yume dake wa

Daremo ubaenai kokoro no tsubasa dakara

Saint Seiya, shônen wa minna
Saint Seiya, ashita no yûsha (oh yeah)
Saint Seiya, Pegasus no yô ni
Saint Seiya, ima koso habatake !

Les Mystérieuses Cités d’Or – Animé

Nous avons fini il y a déjà quelques jours le coffret de 39 épisodes des Mystérieuses Cités d’Or. Dans mon souvenir, c’était une série absolument géniale comptant parmi les séries-cultes des années 80. Après 25 ans, je peux toujours affirmé que c’est un dessin-animé super. Les personnages sont sympathiques, l’animation n’a pas trop vieilli, l’histoire est au final légèrement moins bien: le côté extra-terrestre est un peu saoulant, mais connaissant un peu les croyances incas, ça reste vraisemblable. La seule déception, c’est que de ce que je m’en souvenais, nos compagnons parcouraient beaucoup de chemin et surtout à bord du grand condor, mais tout compte fait pas tant que ça !

Les personnages ne m’avaient pas particulièrement marqué: les gentils sont gentils (Première nouvelle, oui!) et les méchants juste méchants sans grandes nuances pour la plupart. Bon, ne soyons pas mauvaise langue,  je me rappelais quand même bien de quelques uns, Esteban, fils du soleil, qui fait apparaître le soleil sur commande, j’avoue, c’est impressionnant. Je ne me souvenais pas que le personnage de Zia était si effacé, parce qu’au final, elle ne fait pas grand chose, elle m’a plus donné l’impression d’être la potiche qui de temps en temps sait se montrer utile et Tao avec sa constante joie de vivre n’était pas si intelligent dans ma mémoire. Les méchants étaient toujours et constamment là mais autant le souvenir de Garcia et Gomez était très frais, autant les autres… nada.
Celui qui m’a probablement le plus marqué, c’est Mendoza. Quand on est enfant, il est difficile  à cerner, passant du gentil au méchant, du méchant au gentil. Je l’ai aussi constaté avec mes enfants: « mais maman, je croyais qu’il était méchant! »… « Maman, pourquoi il est redevenu méchant alors qu’avant il était gentil! » Va leur faire comprendre que c’est comme dans la vie: certains sont plus occupés par leur propre intérêt que par la vie des autres. Comment leur faire expliquer qu’au contact de personnes attachantes on peut changer progressivement?
Je crois que c’est une bonne occasion d’aborder le thème de la nature humaine, des intentions possibles des uns et des autres…

Et comme toutes les séries animées qu’on regarde, il fallait bien une petite page, la voici:

Les Mystérieuses Cités d’Or

Incassable

Synopsis: Elijah Price souffre depuis sa naissance d’une forme d’ostéogenèse. S’il reçoit le moindre choc, ses os cassent comme des brindilles. Depuis son enfance, il n’a de cesse d’admirer les superhéros, des personnages qui sont tout l’opposé de lui-même. Propriétaire d’un magasin spécialisé dans les bandes-dessinées, il épluche pendant son temps libre les vieux articles de journaux à la recherche des plus grands désastres qui ont frappé les États-Unis. Il se met alors en quête d’éventuels survivants, mais y parvient rarement.
Au même moment, un terrible accident ferroviaire fait 131 morts. Un seul des passagers en sort indemne…

La première fois que j’ai vu ce film, ça devait être peu de temps après sa sortie DVD, donc il y a un peu plus de 10 ans. Les critiques en ont été très mauvaises et c’est sûrement la raison pour laquelle je n’ai pas été le voir au cinéma. Quelle erreur ! J’avais beaucoup aimé. J’étais encore une grande grande fan de comics, ce qui fait que toutes les paroles d’Elijah Price, toutes ses théories, je les buvais comme du petit lait, trouvant son discours formidable, ne sentant que trop bien comment l’histoire allait finir. Je me souviens même avoir eu un grand débat sur les thèmes abordés avec mon compagnon. J’ai vibré avec les personnages, me crispant chaque fois que l’un des deux protagonistes prenaient des risques… Enfin, surtout le personnage d’Elijah, parce que l’autre ne risquait pas grand chose… ou presque.

Il est passé début de semaine sur une des chaines de la TNT, j’en ai donc profité pour le regarder à nouveau. J’avais envie de le voir avec un œil neuf, ce qui était quand même difficile étant donné que je connaissais déjà le film. Mais il est vrai que ne lisant plus de comics, ayant même beaucoup de difficulté à en lire maintenant, mon regard est quand même autre, plus critique… ou pas.
Je l’ai trouvé presque aussi bien. J’ai continué à vibrer avec les personnages: quand Elijah tombe à un moment, j’ai souffert comme la première fois, à la limite du hurlement. J’ai retenu ma respiration lorsque David tombe dans l’eau, etc…
J’ai adoré la façon dont le film était tourné, ça faisait très super-héros -avant l’heure-, avec des images statiques, mais un rapprochement rapide de caméra. Alors d’accord, ce sont des effets à deux balles, mais dans CE film, ça rendait vraiment bien. L’histoire en elle-même reste très basique: le développement de l’amitié entre deux êtres que tout sépare -l’un noir l’autre blanc, l’un incassable l’autre ultra-fragile- amitié qui ne survivra pas à la naissance du bien alors que le mal s’installe, etc… Une histoire type qu’on retrouve dans beaucoup de comics finalement.
Je trouve les sujets abordés très vastes, relativement profond et si, malheureusement, Bruce Willis n’a pas beaucoup plus de 2 attitudes faciales (c’est dommage, j’aime beaucoup cet acteur d’habitude), le film est sauvé par le jeu grandiose de Samuel L. Jackson, pas de mot pour le définir.
Même dix ans plus tard, j’ai aimé, alors peut-être est-ce par nostalgie ? Non, je crois que j’ai vraiment apprécié la globalité du film, le sens qui s’y cache, la référence aux comics et super-héros, etc…

Le tour du monde en 80 jours

En moins d’un mois, nous avons liquidé cette série. Les enfants ont beaucoup aimé, et davantage mon grand garçon puisqu’il a lu le bouquin de Jules Verne.
Je me souviens qu’à l’époque où cela passait sur Récré A2, j’avais adoré. Mais je ne me souvenais absolument pas d’avoir vu la fin, donc du coup, ça m’a permis de la découvrir et depuis j’ai le sentiment d’avoir parachevé cette série. Quelle satisfaction !
Par contre, je trouve qu’à notre époque, cet animé a vraiment très très mal vieilli: l’animation est atroce, ça chante constamment le générique tout en dansant, etc…
En tant qu’adulte, j’ai eu du mal mais pour les enfants, c’est vraiment sympathique: un dépaysement total, un voyage à travers des pays et des cultures différentes. A voir en famille.

Bon, n’en n’oublions pas la raison de cet article, présenter la page consacrée à la série, dans la section Animé:

Le tour du monde en 80 jours