Seuls, tome 09 : Avant l’enfant-minuit – Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann

Titre : Avant l’enfant-minuit
Saga : Seuls, tome 09
Auteurs : Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 48
Quatrième de couvertureGrâce à leur victoire dans les arènes, Dodji, Leïla, Yvan et Terry ont gagné le droit de quitter Néo-Salem, laissant derrière eux Camille qui a décidé de rester près de Saul afin de veiller sur lui… et de l’empêcher de nuire, même à distance, à ses amis.
Très vite, les quatre enfants sont bloqués par la neige et un moteur défaillant. Réfugiés dans un chalet, la tension monte. Leïla pète un câble : elle en a marre de suivre aveuglément Dodji sans que celui-ci daigne expliquer à ses amis ce qu’il cherche. Car Dodji a une terrible peur : il craint d’être l’Enfant-Minuit, autrement dit l’élu du Mal. Et il est persuadé que la seule personne qui puisse le renseigner à ce sujet est le Maître Fou qu’il a entraperçu dans la montagne en arrivant à Néo-Salem. C’est donc seul qu’il décide de continuer son enquête. Ce qu’il ignore, c’est que, à peine est-il parti, Leïla, Yvan et Terry tombent entre les mains d’Achille et de ses cruels miliciens.
Les héros de Seuls sont confrontés à un terrible danger qu’ils ne connaissaient pas jusqu’ici : la séparation !

Je viens de terminer le neuvième tome de Seuls et…. Oh la vache ! Je veux la suite !
Après avoir gagné les jeux d’arène, une partie du groupe part dans les montagnes. L’équipe est composée de Dodji, Nadia, Terry, Yvan et Ajza. Mais qui est cette dernière ? J’ignore si vous vous êtes pas posé la question, mais moi oui. Elle est, a priori, une gamine de l’âge de Terry, qui les a suivis depuis Fortville, mais je ne vois pas ce qu’elle fout là. J’ai feuilleté les trois précédents pour me rafraîchir la mémoire : elle est sur quelques rares planches et n’intervient jamais. Et si elle apparaît avant, je n’en ai gardé aucun souvenir, c’est dire si elle m’a marquée. Bref, continuons.
Ils se réfugient dans un chalet, tandis que Dodji les abandonne afin de vérifier s’il est l’enfant Minuit. C’est malheureusement sans compter le vilain Eloi qui n’est pas décidé à les laisser partir tranquillement.

J’ai bien aimé l’ambiance de ce tome-ci. Je trouvais que ça changeait des précédents. C’est toujours aussi intense, et rythmé, mais c’était moins étouffant, une bouffée d’air frais.
On commence à avoir une explication plus précise en ce qui concerne la temporalité des Limbes, mais aussi sur l’apparition de nouveaux lieux et comme j’ai le souci du détail, j’ai apprécié ça.
Un nouveau personnage arrive parmi les dirigeants de Neosalem et dès le début, il m’a fait froid dans le dos. Je suis incapable d’en dire plus sur lui, on ignore jusqu’à son nom, mais il semble être celui qui ordonne et auquel on obéit sans broncher. Quand on voit sa façon d’être et surtout de faire, on comprend…

Le gros point positif c’est que tous ces événements font avancer le schmilblick au point qu’on découvre enfin l’identité de l’enfant Minuit et bordel, quelle surprise !
J’ai adoré cette lecture et je croise les doigts pour trouver le dixième tome lors de mon passage à la médiathèque mardi prochain.

Faites vos jeux – Julia Richard

Titre : Faites vos jeux
Auteur : Julia Richard
Éditeur : Luciférines
Nombre de pages : 444
Quatrième de couverture : Huit personnes très différentes se réveillent dans une maison sans fenêtres. Il n’existe qu’une seule issue, et pour sortir il faut posséder le code. L’un des prisonniers est l’organisateur de l’expérience. Il est le seul à connaître la combinaison. Mais pour débloquer la porte, il faut être deux, et deux seulement. Le but du jeu ? Éliminer les innocents pour rester avec le plus susceptible d’être un psychopathe. Quand la logique est inversée, les règles classiques du huis-clos ne tiennent plus, il faut protéger « le loup ». Jusqu’où iriez-vous pour récupérer le code sans devenir une cible ? Pour son premier roman, Julia Richard propose un thriller cruel où elle explore avec finesse la complexité des rapports humains. Un programme idéal pour satisfaire les pires dérives voyeuristes d’une société-spectacle.

Le roman est divisé en 9 parties : 1 pour chaque personnage, soit 8 en tout, et la dernière pour l’épilogue.
Donc huit personnages qui se réveillent dans une maison sans fenêtres. Il n’y a qu’une seule issue et seulement deux des huit prisonniers peuvent s’évader par ce biais : le loup qui se cache parmi eux et connaît le code pour sortir, ainsi qu’un second qui devra appuyer en même temps que lui sur les chiffres du digicode.
Pendant tout le roman, la question principale qui nous hante est celle-ci : qui est le loup ? Personnellement, j’en ai eu des tonnes : est-ce qu’il y a vraiment un loup ? Doivent-ils s’entretuer pour sortir ? Ne peuvent-ils pas tout simplement s’entraider ? Qui seront les derniers ? etc.

J’ai trouvé l’intrigue intéressante et assez bien menée, même si j’ai déduit certaines révélations bien en avance comme ce qu’est en réalité la maison, ce qui lie les personnages entre eux. Bon, ce n’était pas non plus super difficile, il y a pas mal d’indices qui nous mettent sur la voie.

En ce qui concerne les personnages, ils sont l’élément principal de cette histoire, encore plus que dans tout autre roman donc autant faire un tour d’horizon.
Mathieu est technicien, c’est probablement mon préféré (peut-être parce que c’est le premier qu’on découvre), même s’il ne reste pas trop longtemps… sa fin m’a laissée dubitative, je ne savais pas si je devais en rire ou en pleurer.
Charles est un peu trop stéréotypé, c’est le gros dur, ancien militaire de surcroît, qui finit par dévoiler un cœur tendre.
Je ne savais que penser de Kim, je ne l’appréciais pas particulièrement mais je ne la détestais pas non plus. Elle est un peu cinglée. Par contre, j’ai adoré sa partie qui la rend complexe ; l’ambiance instaurée était différente de celle confinée de la maison, mais tellement plus immersive.
Si Jenna, l’adolescente surdouée, m’énervait au début, je l’ai trouvée de plus en plus attachante au fil des pages.
Pierre a été la grosse surprise de ce roman et ce n’est pas forcément dans le bon sens du terme. Je ne l’aimais pas au début et ça n’a pas été en s’améliorant avec le temps.
Pour Lise, j’ai un peu le même ressenti. Je ne l’appréciais pas plus que ça, je la sentais fausse et je m’attendais à ce qu’elle finisse ainsi.
J’ai un avis mitigé sur Fabien et jusqu’au bout, je ne savais pas quoi penser de lui.
Quant à Roxanne, malgré quelques révélations inattendues, je l’ai trouvée prévisible et insipide.

Le seul bémol en ce qui me concerne est pour l’épilogue. Je l’ai trouvée plutôt inutile, c’est une pseudo explication sur cette histoire de loup mais aussi sur la révélation finale, impossible d’en dire plus sans spoiler. Je l’aurais bien vu en postface explicative sur les raisons qui ont poussé l’auteure à faire ces choix, mais en épilogue, c’était redondant : le récit est si bien fait qu’il parle de lui-même, je n’ai eu aucun mal à en tirer les déductions finales parce que les personnages nous y amènent progressivement.

J’ai bien aimé cette lecture, avec une nette préférence pour la seconde partie qui m’a passionnée. J’ai fini par me prendre au jeu.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Auror (3ème année) – Un livre policier ou un thriller – 30 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Frissonnant – Tu n’en reviendras pas ! (Thriller)

Yamada Kun & the 7 witches, tome 08 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada Kun & the 7 witches, tome 08
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Yamada est le cancre au sale caractère du lycée. Un jour, il embrasse par hasard la meilleure élève de la classe et leurs corps se retrouvent échangés ! Incapables de comprendre ce qu’il s’est passé, ils vont devoir affronter cette nouvelle situation chacun à sa manière. Peu à peu, ils vont comprendre dans le regard des autres que l’idée qu’ils se faisaient l’un de l’autre n’était pas forcément la bonne.

Quelle ne fut pas ma joie de trouver ce huitième tome à la médiathèque ! Il n’y était malheureusement pas le mois dernier et ça m’avait bien embêtée parce que j’avais bien senti qu’on arrive sur un épisode charnière.

En effet,  Yamada et ses acolytes sont en concurrence avec Tamaki pour trouver la septième sorcière et ainsi accéder au si convoité poste de président du conseil des élèves.
Notre héros élabore un plan susceptible de lui permettre de la trouver. J’avoue que c’était du grand n’importe quoi et ne servait pas à grand chose, juste une excuse pour switcher de corps avec Sharaishi… une fois de plus.
Malgré l’inutilité de son plan, il arrive à ses fins et découvre l’identité de la septième sorcière qui est censée être la plus dangereuse. J’ai trouvé son pouvoir risible et je ne suis pas la seule : c’est aussi le cas de Yamada. Sauf que les explications données sur ce qui l’attend ne reflètent qu’une partie de la vérité et quand ça lui tombe dessus, c’est juste trop triste. Ça m’a déprimée… d’une force.

En même temps, ça m’a grandement donné envie de lire la suite. Les possibilités scénaristiques qui s’offrent à la mangaka Miki Yoshikawa sont énormes et j’ai hâte de voir quelle direction elle va prendre.
L’histoire est chouette, si ce n’est le plan pourri de Yamada. L’intrigue m’a beaucoup plu d’autant que c’est un moment très important pour l’avancée du récit.
Les dessins sont toujours aussi beaux et j’ai pris autant de plaisir que d’habitude à m’arrêter et à détailler certaines planches.

J’ai adoré ce huitième tome avec une nette préférence pour les derniers chapitres qui m’ont mise dans tous mes états. Vivement le suivant !

Sorcières sorcières, tome 3 : Le mystère des trois marchands – Lucile Thibaudier & Joris Chamblain

Titre : Le mystère des trois marchands
Saga : Sorcières sorcières, tome 3
Auteur : Joris Chamblain
Illustratrice : Lucile Thibaudier
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 46
Quatrième de couvertureAujourd’hui est un jour très spécial pour Harmonie et Miette. Elles vont passer la journée et une partie de la nuit avec leur oncle Alister dans un lieu fabuleux connu des sorciers du monde entier : le marché suspendu de l’île aux mille lanternes. Là-bas sont vendus les meilleures baguettes de sorciers, les chaudrons les plus solides, les potions les plus infectes…
Mais si les deux petites sorcières se réjouissent de cette visite et des nouvelles rencontres qu’elles vont y faire, très vite, elles vont découvrir que quelque chose de terrible se trame dans l’ombre. Un secret très ancien qui remonte aux origines du marché et qui pourrait bien entraîner sa complète destruction ! Les deux sœurs n’ont que quelques heures pour parcourir les allées de l’île, arpenter les couloirs du marché fantôme et déjouer les embûches sur leur parcours avant que tout ne s’écroule !

J’avais pris ce troisième tome pour ma fille à Livre Paris de cette année. Le scénariste Joris Chamblain était en dédicaces et c’était l’occasion de lui offrir cette BD personnalisée.
On retrouve Miette et Harmonie, mais cette fois, elles se réveillent dans un lieu que le lecteur ne connaît pas : chez leur oncle Alister, Ali pour les intimes. Ce dernier est “libraire” au marché suspendu des mille lanternes”, un grand capharnaüm cet endroit,et il emmène les filles la-bas. Elles font la rencontre d’un jeune orphelin, Filéas, qui donne à Ali des livres rares à vendre, une manière pour le garçon de gagner sa vie et de survivre. Mais le dernier volume qu’il a apporté à l’oncle de nos héroïnes est volé, et ce, malgré les protections installées sur l’étal.
Une fois de plus, c’est l’occasion pour Harmonie et Miette de jouer les détectives. Leur enquête les mène au cœur du marché suspendu et elles remonteront jusqu’à ses origines.

J’ai adoré ce troisième tome, un peu facile mais fort sympathique. Les dessins sont chouettes. L’histoire nous plonge davantage dans le monde des sorciers que ce soit par le biais du marché suspendu au mille lanternes et son mystère, du livre changemot, de nouveaux sortilèges, etc.
Les petits plus :
trois énigmes finales sont posées en une page et permettent au lecteur de trouver des réponses logiques.
– des détails sont données sur l’univers : lieu, personnage, évènement, sous forme de journal de bord, une page pour chacun.
Le petit moins : il n’y avait quasiment pas de citrouilles, un tas vaguement empilé au marché, mais pas assez. Sachant que c’est mon personnage préféré surtout niveau character design, je ne pouvais qu’être triste qu’elle n’apparaisse qu’en décor.

J’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture et j’ai hâte de lire le 4 que j’ai emprunté à la bibliothèque.

Seuls, tome 08 : Les arènes – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre : Les arènes
Saga : Seuls, tome 08
Auteurs : Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureÀ peine Dodji, Leïla, Yvan, Camille et Terry ont-ils réussi à quitter la Zone Rouge qu’ils sont faits prisonniers par d’étranges soldats marqués d’un grand 6 dans le cou. Emmenés à Néosalem, une ville ancienne qui possède de magnifi ques arènes romaines, les cinq héros vont devoir gagner le droit d’entrer dans une des « sept familles du Bien ». Pour ce faire, ils vont devoir réussir des épreuves apparemment classiques mais en fait particulièrement tordues. Sans compter que les dirigeants de la ville les soupçonnent de compter parmi eux le futur chef des forces du Mal.

Beaucoup de réponses sans équivoques dans ce huitième tome.
Jusqu’à présent, il avait été stipulé, pas forcément clairement, que nos héros étaient dans les Limbes, mais là, non seulement, on en a confirmation, mais on apprend également ce que sont réellement ces fameuses Limbes et on a des explications sur les 7 familles, leur histoire, etc. En admettant que tout soit vrai,ce qu’on peut douter puisque ces révélations se font, après que Dodji et ses acolytes aient été capturés, enchaînés et emmenés à la nouvelle Salem, par le maître des jeux des arènes où les prisonniers vont devoir prouver par des épreuves, entre autres, qu’ils ne sont pas affiliés au mal.

Un huitième tome plein d’action donc on n’a pas le temps de s’ennuyer, par contre, il est assez angoissant.
Je n’apprécie pas du tout les dirigeants de cette nouvelle ville qui, sous couvert de faire le bien, bafouent les droits et les libertés des hommes.
Une fois de plus, Saul ne brille pas par son altruisme et son fair-play, même si je me suis prise à me demander s’il allait vraiment leur faire un coup fourré ou si l’entraide serait sa priorité.

Au niveau des illustrations, c’est une valeur sûre : toujours aussi sympas à regarder. Le character design des personnages est cohérent d’une page à l’autre, mais également d’un tome à l’autre… Il y a probablement une légère amélioration, mais comme elle est progressive, ça passe bien.
J’ai bien aimé ce huitième tome et je pense lire le suivant dans la semaine.