Le goût du zen – Collectif

le goût du zenTitre: Le goût du zen
Auteur: Collectif
Éditeur: Folio
Nombre de pages: 96
Quatrième de couverture:
«Tranchez directement à la racine! À quoi bon questionner les feuilles et les branches ?»
«J’ai jeté cette toute petite chose qu’on appelle « Moi » et je suis devenu le monde immense.»
«Dans un grain de poussière se trouvent des univers sans nombre et tous ces univers sont concentrés à la pointe d’un poil.»
Bousculez vos habitudes de pensée et laissez-vous étonner par les grands maîtres zen !

Je tenais d’abord et en priorité à remercier pour ce partenariat le site Livraddict ainsi que les éditions Folio pour m’avoir offert la chance de découvrir ce recueil.
En voyant ce recueil, la première chose qui m’a attiré, c’est sa couverture que je trouve super jolie.

Maintenant que je l’ai terminé, je ne sais pas trop quoi en penser. J’ai bien apprécié certaines philosophies de vie que j’ai trouvé très vraie, comme par exemple:
Apprendre la Voie Bouddhique, c’est s’apprendre soi-même. S’apprendre soi-même, c’est s’oublier soi-même. S’oublier, c’est actualiser toutes les existences. Actualiser toutes les existences, etc…
Mais il y a certains passages que j’ai dû relire plusieurs fois sans pour autant en comprendre le sens… C’est assez déconcertant et ça donne la désagréable et frustrante sensation de passer à côté…

Ce recueil alterne entre propos philosophiques (bouddhistes, confucianistes, etc…) et petites histoires anecdotiques tout aussi philosophiques qui m’ont beaucoup plu, certaines avaient même un côté cocasse mais malheureusement, je les ai pour beaucoup trouvé trop courtes.
D’ailleurs ce livre en lui-même est rapide: il est écrit gros et en un moins d’une heure il était lu.

Finalement, ce recueil contenait tout ce que je demandais: une lecture expresse, zen et dépaysante pourtant, la sensation d’être passé à côté de certaines anecdotes me laissent un goût amer. Dommage.
En conclusion, je dirai que c’est une bonne lecture que je ne regrette absolument pas mais sans plus.

Le fantôme de Lady Margaret – Mary Higgins Clark

Le fantôme de Lady Margaret - Mary Higgins ClarkTitre: Le fantôme de Lady Margaret
Auteur: Mary Higgins Clark
Éditeur: Le Livre de Poche
Nombre de pages: 284
Quatrième de couverture:
Quel rapport peut-il y avoir entre les attentats qui ensanglantent Londres et visent la famille royale, et les recherches d’une jeune historienne sur la terrible Lady Margaret, décapitée au XVIIème siècle ? La vengeance peut-être. Ou l’hypnose ?
Le surnaturel, pour des sœurs jumelles aux prises avec un psychopathe ; la passion meurtrière d’un jeune homme pour son ancien professeur ; amour, mort et loterie pour les deux amis de «Jour de chance» : l’auteur de La Nuit du renard, Grand Prix de littérature policière, explore ici, en cinq récits, toute la gamme du suspense et de la terreur.

C’est ma maman qui m’a offert ce livre il y a déjà quelques années : je ne connaissais pas l’auteure, Mary Higgins Clark, et j’avais très envie de la découvrir. J’ai mis le temps, mais c’est chose faite.
Ce livre est composé de 5 histoires dont je vais immédiatement vous parler plus amplement.

Le fantôme de Lady Margaret : J’ai vraiment bien aimé ce récit. Les passages historiques m’ont beaucoup plu. J’ai trouvé le principe excellent, mélanger les recherches de Judith, revenir sur les souvenirs de Lady Margaret, certaines sensations de captives et de vengeance retranscrites dans le monde actuel. Avec en prime une fin pas particulièrement étonnante mais plutôt détonante.

Terreur dans le campus : Quelle histoire passionnante ! Je l’ai dévorée. On y retrouve Kay, ancienne prof au lycée du Garden State qui, après une réunion d’anciens élèves, est enlevée par Donny, ex-lycéen ayant conservé un béguin obsessionnelle pour elle. Seulement son mari, inquiet, ne croyant nullement à l’hypothèse de la fuite conjugale mène l’enquête. J’ai été tenue en haleine tout du long, c’est presque dommage qu’elle ne fasse qu’une soixantaine de pages.

Un jour de chance : dans cette histoire, Nora, actrice de son état, coure les castings. Elle croise régulièrement Bill, un vieux bonhomme qui poursuit de petits boulots, ne supportant pas la solitude qu’a laissé la mort de sa femme. Bill passe souvent chez elle et s’incruste, ce qui déplaît fortement au mari de l’héroïne, Jack. Bill appelle Nora lui disant que c’est son jour de chance et qu’il vient fêter ça avec le couple. Immédiatement, l’idée du grand gagnant de la loterie fait son petit bout de chemin dans la tête de Nora et elle attend chez elle son ami et son époux qui ont tous deux du retard. Mais l’un d’eux ne viendra pas.
Cette histoire est vraiment très courte mais très complète. Lorsque je l’ai lu, très rapidement, il faut bien le dire, je n’ai pas particulièrement aimé : une histoire bateau, avec une fin prévisible… Et bien, lorsque je suis arrivée à la dernière  page, je suis restée sans voix… Elle était cohérente mais loin d’être ce que j’imaginais. Une très bonne surprise.

L’une pour l’autre : Jimmy Cleary pénètre dans l’appartement de Caroline dans le but de la tuer, un an après, jour pour jour, l’assassinat de sa première victime. Je suis bien incapable de savoir si j’ai aimé cette histoire. Ça m’a plu de suivre chacun des personnages, j’avais vraiment envie d’en connaître la conclusion. Pourtant, une fois terminée, j’ai eu la sensation que par rapport aux autres récits, il manquait quelque chose.

L’ange perdu : Jamie, une petite fille de quatre ans et demi a été enlevée par son père. On suit principalement cette petite fille en période de Noël -par moment, sa mère désespérée par cette disparition, et j’ai adoré. Parfois, ça avait un petit côté glauque, parfois stressant et parfois, cette agréable sensation de se retrouver en période de Noël.

Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé. Il faudrait que j’essaie une histoire plus longue pour voir si la plume de l’auteure me plaît réellement. En tout cas, une bonne première rencontre avec Mary Higgins Clark.

Je passe à 4/26
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Le Club des Tricoteuses du vendredi soir – Kate Jacobs

Le club des Tricoteuses du Vendredi SoirTitre: Le Club des Tricoteuses du vendredi soir
Auteur: Kate Jacobs
Éditeur: Éditions City
Nombre de pages: 366
Quatrième de couverture:
Sept femmes, âgées de 20 à 70 ans et vivant dans le même quartier de Manhattan, décident de créer un club de tricot.Tous les vendredis soirs, elles se retrouvent pour tricoter et pour discuter. Ces soirées sont l’occasion de tisser des liens et de créer des amitiés.

J’avais très envie de me changer les idées, d’une lecture rapide et légère. Dans l’ensemble, c’est relativement réussi. J’ai passé un bon moment, je ne me suis pas trop prise la tête.

Le début a été difficile: les sept héroïnes sont rapidement présentées en quelques mots, leur description est très succincte, leur activité professionnelle est décrite en quelques mots, sans compter que certains prénoms se ressemblent quand même comme Darwin et Dakota; bref, j’ai eu beaucoup de difficultés à m’y retrouver dans les premiers chapitres, pourtant, j’adore quand les personnages sont nombreux mais là, je n’ai pas aimé la façon dont elles ont été amenées: trop rapide, trop confus.

C’est la seule chose qui ne m’a pas plu dans ce livre. Autrement, j’ai apprécié la façon d’écrire de l’auteure, son style est fluide, clair. Je ne suis pas habituée à lire ce genre de livre que je classerais dans la catégorie Tranche de Vie ; ce n’est nullement péjoratif, je lis beaucoup ce genre dans les mangas, mais en roman, c’est plus rare parce que je me demande toujours où l’auteur veut en venir. Et celui-ci n’a pas fait exception à la règle. Pourtant, dès que je me plongeais dedans, j’étais incapable de m’arrêter.

On suit sept héroïnes de différents âges avec des métiers et des situations sentimentales différentes, il est donc très facile de s’identifier à un moment ou à un autre à une voire plusieurs protagonistes.
Si l’auteure a zappé bon nombre de descriptions physiques ainsi que du décorum, en revanche, elle dépeint avec justesse les situations dans lesquelles sont placées ses héroïnes et surtout les sentiments qu’elles éprouvent face aux difficultés qu’elles rencontrent ou même face au bonheur qu’elles éprouvent, bonheur qui au passage est souvent teinté d’une certaine désillusion; la parfaite illustration d’une de mes phrases préférées: « méfie-toi de ce que tu souhaites, parce que ça pourrait bien arriver ». C’est loin d’être noir comme lecture, mais tout n’est pas parfait dedans et heureusement. Les émotions décrites sont complexes et c’est ce qui m’a fait aimé ce livre.

En conclusion, j’ai passé un excellent moment avec ce roman et je l’aurai fini bien plus rapidement si mon emploi du temps me l’avait permis. 🙂

Le Grimoire des dragons – Maryline Weyl

Le Grimoire des Dragons - Maryline WeylTitre: Le Grimoire des dragons
Auteur: Maryline Weyl
Éditeur: Les Petites Vagues
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture:
Les dragons sont-ils totalement imaginaires ou se cachent-ils dans des contrées lointaines ? Je suis partie à leur rencontre, voici ce que j’ai découvert…

Lorsque j’ai vu pour la première fois cet album, j’ai immédiatement craqué pour les illustrations. Je les ai toujours trouvé splendide et maintenant encore.

Le Grimoire se compose en plusieurs parties:
-La première page décrit le métier de cryptozoologue qui est celui de l’illustratrice, Maryline Weyl.
-Les pages qui suivent donnent une description succincte des dragons (leur anatomie, leur caractère, etc…)
-Enfin, la moitié de l’album présente chacune des 10 sortes de dragons rencontrés par l’auteure.

Je vais commencé par ce qui m’a le moins plu: les textes. Je les ai trouvé très superficiel, quelques bonnes idées, mais une mise en place maladroite. Avec la définition en page de garde du cryptozoologue (science des animaux cachés et inconnus), je m’attendais davantage à une étude plus poussée des dragons ; ça n’a pas été le cas ce qui est presque normal étant donné qu’elle n’est pas draconolgue.

Par contre, j’ai adoré la typographie, elle est très jolie et rend super bien avec la mise en page de l’album.
le grimoire des dragons - caractère des dragonsLes illustrations sont magnifiques, étant une grande fan des dragons, j’ai trouvé mon bonheur dans cette œuvre. Ils sont beaux, originaux et les détails graphiques ajoutent à l’esthétisme des planches.
On sent derrière un travail soigné et harmonieux (à chaque dragon, une particularité du décor différente tout en conservant un lien d’une image à l’autre).

Bref, j’ai beaucoup aimé cet album, je le trouve très beau et je suis contente de l’avoir dans ma collection de dragons 🙂

La Curée – Émile Zola

La Curée - Emile ZolaTitre: La Curée
Auteur: Émile Zola
Éditeur: Le livre de poche
Nombre de pages: 416
Quatrième de couverture:
A la fin d’une chasse, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. Pour le jeune Zola, qui déteste son époque, c’est le cœur de Paris, entaillé par les larges avenues de Napoléon III, que des spéculateurs véreux s’arrachent. Ce deuxième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire, est l’un des plus violents. Zola ne pardonne pas ces fortunes rapides qui inondent les allées du Bois d’attelages élégants, de toilettes de Worms et de bijoux éclatants. Aristide Saccard a réussi. Mais tout s’est dénaturé autour de lui : son épouse, Renée, la femme qui se conduit en homme, si belle et désœuvrée ; son fils, Maxime, l’amant efféminé de sa belle-mère. On accusa Zola d’obscénité. Il répliqua : « Une société n’est forte que lorsqu’elle met la vérité sous la grande lumière du soleil. »

Avant de commencer ce livre, je savais ce qu’était une curée (moment où à la fin d’une chasse, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée), et à la fin du premier tome de cette saga, La Fortune des Rougon, je pensais que ce tome-ci parlerai de la guerre et suivrait directement la fin du volume précédent. Au lieu de cela, on est balancé en plein Paris à l’époque de changements profonds dans la géographie de la capitale française. Au début, j’ai eu du mal à me sortir mon idée première de la tête, j’ai donc eu quelques difficultés à me plonger dedans. Maintenant que je l’ai terminé, je trouve qu’aucun titre ne pouvait mieux correspondre à cette œuvre.

Lorsque je l’ai commencé, j’ai commis une grave erreur : je tenais absolument à avancer dans mon challenge, mais je n’avais pas beaucoup de temps, des Lectures Communes se sont introduites au beau milieu cette lecture. Résultat, j’ai mis presque un mois entre les 2 premiers chapitres et les 5 suivants. Sans compter que mon livre précédent était très lourd en détails. J’aurai dû mettre de la distance entre les deux. Ajoutons que le prologue m’a spoilé un bon bout de l’histoire, j’espérais l’oublier, mais non, pas moyen.

Je suis assez mitigée quant à La Curée.
Le côté investissement véreux m’a pris la tête. Les magouilles de Saccard sont tellement complexes qu’au bout d’un moment, il m’a complètement perdue. Non pas que c’était difficile à comprendre avec du temps et de la concentration, j’ai beaucoup aimé ses premiers agiotages, mais à la fin, j’en avais ras le bol. Ajouté à cela que je méprise le personnage…
J’ai bien plus apprécié suivre Renée dans ses débordements qui deviennent hallucinants. Malheureusement, connaissant l’évolution et la finalité de son histoire, ça a perdu de mon intérêt.
Avec les personnages, j’ai eu du mal, je me suis sentie loin de leurs valeurs, un monde éphémère de superficialité qui m’a fortement déplu.

Bref, j’ai bien moins aimé que les tomes lus précédemment. Dommage mais ça ne m’a pas découragé, même si je vais avoir besoin de quelques lectures légères ces prochains temps ^_^ !
On verra ce que me réserve Le Ventre de Paris.

Je passe à 03/20
Arbre généalogique des Rougon-Macquart de 1878