La vengeance du dragon – Kate McMullan

La vengeance du dragonTitre: La vengeance du dragon
Saga: L’école des Massacreurs de Dragons, tome 2
Auteur: Kate McMullan
Illustrateur: Bill Basso
Éditeur: Folio Cadet
Nombre de pages: 128
Quatrième de couverture:
Panique à l’Ecole des Massacreurs de Dragons ! Sétha, la terrible Bête de l’Est, veut venger son fils, le dragon Gorzil. Elle a juré de retrouver le responsable de sa mort… qui n’est autre que Wiglaf, le nouvel élève ! L’apprenti héros, qui ne supporte pas la vue du sang, n’a que quelques heures pour se préparer à l’affronter…

Cela fait plus d’un an que j’ai lu le premier tome de cette saga et je m’en souviens comme si c’était hier… Bon, d’accord, certains détails m’ont échappé, mais ce second tome est tellement bien fait que l’auteur nous rappelle tous les points importants et nécessaires à la compréhension de l’histoire et ça, c’est super agréable !

Comme le titre l’indique, cette suite est dans la continuité du précédent : Wiglaf a tué le vilain dragon Gorzil, plus par chance que par habileté, et la mère de ce dernier, Sétha, veut venger la mort de ce fils qui fut son préféré. Comme l’explique le résumé : lorsque Mordred l’annonce à l’EMD, c’est la panique ! On ne peut en effet pas dire que le jeune tueur de dragon soit vraiment fort et heureusement que la bonne fortune l’accompagne, sinon, il aurait péri depuis longtemps. La vengeance du dragon p38Ce volume ne fait pas exception à la règle, même si des indices sont disséminés tout au long des pages pour nous aider à trouver son point faible puisque ce détail est à moitié effacé dans le livre que les trois jeunes héros consultent à la bibliothèque : « D’après les chevaliers qui l’ont rencontrée, Sétha ne supporterait pas les ba… » – oui, il manque en effet le dernier mot recouvert d’une grosse tache d’encre ! Argh ! Ajouté à cela l’une des deux caractéristiques qui font d’elle un dragon pas comme les autres : elle ne possède pas d’or et … je vous laisse découvrir le dernier point, autrement, cela pourrait vous mettre la puce à l’oreille. Cette faiblesse, je ne l’ai pas trouvé avant les dernières pages, mais la fatigue et le rhume n’aidant pas, mes neurones ont refusé de se rencontrer…

J’ai beaucoup aimé ce second volume, bien mieux que le précédent, sûrement parce que je m’attendais à ce genre de lecture, peut-être aussi parce que l’équipe que forment Wiglaf, Eric(a) et Angus est formée, relativement forte et établi dans leur amitié, lien que j’apprécie particulièrement.

Ella au pays enchanté

Ella au pays enchantéTitre: Ella au pays enchanté
Réalisateur: Tommy O’Haver
Casting: Anne Hathaway, Hugh Dancy, Cary Elwes
Date de sortie: 2005
Genre:
Conte
Synopsis: A sa naissance, la petite Ella reçoit le don d’obéissance. En raison de cette malheureuse circonstance, elle ne peut s’opposer à aucune demande et vit souvent à la merci de personnes sans scrupules.
Afin de retrouver le contrôle de sa vie, Ella part à la recherche de sa marraine fée afin qu’elle lève ce don qui est davantage une malédiction au final. Ella doit affronter un royaume pleins d’ogres, de géants, de malicieuses belles-sœurs, de livres qui parlent et de complots diaboliques. Et, avec un peu de chance, elle trouvera l’amour sur son chemin.

Imaginez qu’on vous ait offert le don d’obéissance, que vous vous retrouviez dans l’impossibilité total de désobéir aux ordres qu’on vous donne – des ordres aussi bêtes que « ne bouge pas d’ici » alors que vous êtes au beau milieu d’une route, que vous ne puissiez en parler à personne puisque votre mère vous a interdit sur son lit de mort de révéler ce cadeau que votre marraine fée vous a offert à votre naissance, pas même à votre meilleure amie !
Imaginez enfin que des personnes mal intentionnées découvre cette malédiction -parce que disons-le franchement, c’est une malédiction, on ne peut pas parler de don dans ces conditions !
C’est ce que vit Ella tout au long de ce film.

Ella au pays enchanté - Ella, l'ogre, le lutin et le livre magiqueL’histoire de base n’est pas super originale, c’est un mélange de plusieurs contes, tout en étant largement inspiré de Cendrillon : la belle-mère pas très sympathique, les deux méchantes belle-sœurs, le prince charmant qui donne un bal, etc.
Pourtant, ce film se laisse regarder et on est rapidement emporté dans ce monde féérique peuplé de géants, de fées, de lutins et j’en passe.
Les personnages sont sympathiques – un peu barré quand même pour certains surtout pour Lucinda ! Les décors sont relativement beaux, les costumes réussis, les acteurs jouent bien. On voit que les moyens ont été mis ; bref, ce n’est pas un film de série Z, quoi !

Ella au pays enchanté - château

J’ai passé un agréable moment avec ma fille, elle a bien aimé et moi également. Il avait petit goût d’enfance, j’aurai adoré le voir dans ma prime jeunesse.
En farfouillant davantage, j’ai découvert que le film était l’adaptation d’un livre : Ella enchantedElla l’ensorcelée en français – de Gail Carson Levine. il faudra que je me penche davantage sur la question.

La fleur millénaire tome 1 – Kaneyoshi Izumi

La fleur millénaireTitre:  La fleur millénaire, tome 1
Auteur: Kaneyoshi Izumi
Éditeur: Kazé
Collection: Shôjo
Nombre de pages: 186
Quatrième de couverture: Fille de la reine officielle du pays de Â, Aki n’a de princesse que le titre. Seule pour s’occuper de sa mère malade et délaissée par le roi, elle doit supporter fièrement les mesquineries de la seconde reine. Un jour, elle croise le chemin de Hakusei, un jeune esclave aux yeux bleus qui décide de lier son destin au sien. Destin qui la mène à rencontrer Seitetsu, un commerçant qui la prend sous son aile et la forme aux “six arts” indispensables à une princesse.
Mais ces nouvelles compétences se révèlent dangereuses lorsqu’elle ridiculise son demi-frère, le jeune prince, à l’occasion d’une partie de chasse, attirant sur elle et les siens la rancœur du couple royal. Une rancœur mortelle…

 Je suis super contente d’avoir lu ce premier tome de la fleur millénaire. Ça faisait un sacré moment que je désirais le lire donc quand mon frère me l’a offert, j’ai sauté de joie. J’avoue que ce manga m’a rudement secouée : je l’ai trouvé magnifique, très poétique, très rafraîchissant mais également très douloureux.

Dans les premières pages, les dessins m’ont semblé étranges, ça faisait des têtes bizarres aux personnages puis finalement, ça fait tout le charme des character design. Un certain nombre de scènes font quand même très Shôjo, j’ai passé du temps à m’extasier devant, ça n’en rend ce manga que plus beau.
Les héros sont attachants : Aki passe du rire aux larmes, les situations qu’elle rencontre sont intolérables, elle parvient à garder le sourire pour sa mère, l’espoir de rendre sa position sociale à cette dernière, le désir de rendre fier son père, etc. Son esclave étranger aux cheveux couleur de blés et aux yeux aussi bleus que le ciel, Hakusei, n’est pas en reste. Sa vie n’est pas toujours facile, principalement dû à son apparence de barbare, mais il soutient sa maîtresse et heureusement qu’il est là pour l’épauler, ça n’aurait rendu les événements que plus tragiques sans cela.

La fleur millénaire p12C’est un sacré coup de cœur, certaines scènes m’ont fait coulé quelques larmes et m’ont brisé le cœur surtout celle où son père, le roi de Â, la convoque après la chasse ou lorsque sa mère meurt – ce n’est pas un vrai spoiler, ça, on s’en doute depuis le début, et c’est un miracle qu’elle ait tenu si longtemps. Un très beau, une tout aussi belle découverte.