Oedipe, schlac ! schlac ! – Sophie Dieuaide

Titre: Oedipe, schlac ! schlac !
Auteur: Sophie Dieuaide
Éditeur: Casterman Poche
Nombre de pages: 119
Quatrième de couverture« OEdipe se fâche, il sort son épée et couic! il le zigouille… Ça y est! Il a tué son père!
– Ça, ça me plaît comme scène ! a lancé Baptiste.
Monter un spectacle de qualité, ce n’est pas simple, surtout quand on s’attaque à la légende d’OEdipe !
Un vent de folie (grec) souffle sur le théâtre de l’école Jean-Jaurès.

Une fois de plus, c’est mon désir d’une lecture fraîche et plaisante qui m’a poussée à commencer ce roman jeunesse et mon choix fut judicieux.
Les CM2 de l’école Jean Jaurès monte un spectacle de fin d’année. Les élèves aimeraient jouer la suite de l’année passée, “Godzitor le retour”, mais la maîtresse y met son véto, et décide de monter la pièce Œdipe Roi, en version improvisée. Elle pousse ses élèves à utiliser un langage proche de celui de l’époque. Autant dire que c’est loin d’être gagné.

Dans les premières pages, je n’étais pas convaincue par le thème… mais alors, du tout. Je trouvais presque une hérésie de laisser les enfants réécrire à leur sauce une pièce aussi célèbre, une sensation amplifiée dès lors que les premiers dialogues ont été prononcés. Pourtant, le récit m’a amusée, les discussions sont si naturelles, tellement plausibles pour des enfants de cet âge-là, que je n’ai pas pu m’empêcher d’esquisser un sourire.
Les personnages sont spontanés, c’est probablement ce qui les rend un brin attachants, malgré les bêtises qu’ils peuvent dire ou faire.
Sans surprise, vient un moment où ça part en cacahuète et étonnamment, ça m’a fait éclater de rire. Je ne pensais pas que cette lecture me plairait autant.

J’ai passé un agréable moment, c’était frais et drôle, d’autant que j’avais besoin de cela. Bref, je ne regrette pas un instant de l’avoir sorti de ma Pile à Lire.

Challenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Farces pour sorciers facétieux
– un livre qui vous a fait rire – 10 points

Candy Candy, tome 6 – Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki

Titre: Candy Candy, tome 6
Scénario: Yumiko Igarashi
Dessin: Kyoko Mizuki
Éditeur: Kodansha France
Nombre de pages: 195
Quatrième de couverture: Les aventures, les drames et les amours de Candy Neige, jeune orpheline américaine au debut du XXeme siecle, de sa naissance à l’age adulte. Elevée dans la maison de Pony où elle passe son enfance en compagnie de son amie Annie, Candy a un tempérament trop prononcé et ne parvient pas à trouver une famille d’accueil. Tous ses amis la quitte peu à peu, mais lors de son 12eme anniversaire, elle est choisie pour devenir demoiselle de compagnie auprés des enfants de la famille Legrand, Elisa et Daniel, bien décidés à lui en faire voire de toute les couleurs. Candy va vivre un véritable enfer avec pour seul réconfort l’amour qu’elle porte pour leur cousin, Anthony, et celui pour le petit prince de la colline de son enfance…

Le tome précédent m’avait ennuyée, celui-ci est plaisant et se laisse lire. Il ne s’y passe pourtant pas grand chose au niveau des personnages : Archibald, Alistair et Annie sont revenus en Amérique. Candy, Flany et trois collègues sont envoyées à l’hôpital Sainte-Jeanne de Chicago afin de parfaire leur apprentissage et d’y apprendre la chirurgie. On a également des nouvelles de Terry qui est devenu acteur et cartonne dans les pièces de Shakespeare. Candy et lui sont à deux doigts de se retrouver, mais le destin leur joue décidément de vilains tours, en même temps, on ne peut pas dire qu’ils l’aident beaucoup.
L’important dans ce volume, c’est surtout le contexte historique : la guerre est déclarée suite à l’assassinat de l’archiduc d’Autriche.  Cela évolue progressivement, ça annonce malheureusement un avenir plutôt sombre pour nos héros et ce, dès ce sixième volume puisque Flany part pour le front avant la fin de ce tome, un espion blessé arrive aux urgences de Sainte-Jeanne qui s’avère être M. Albert… ou pas – on sera fixé dans le prochain.

J’ai aimé le contraste entre la vie qui continue et l’horreur qui se profile en Europe. Les gens en arrière-plan ne se sentent pas concernés parce que cela se passe loin, pourtant ils s’interrogent l’étendue du conflit : arrivera-t-il jusqu’à eux ? Candy et ses amis, quant à eux, essaient de vivre normalement mais ils n’ont pas l’esprit tranquille : Patty est restée en Angleterre, et la lutte sur le vieux continent s’annonce terrifiant pour de jeunes gens.

Ce fut une bonne lecture, j’ai bien aimé ce sixième tome et j’ai hâte de voir ce que le prochain nous réserve.

 

Contes du sonneur de cloches – Geneviève Duhamelet

Titre: Contes du sonneur de cloches
Auteur: Geneviève Duhamelet
Éditeur: Alsatia
Format: E-book
Nombre de pages: 121
Quatrième de couvertureCet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

Je me suis achetée cet e-book afin de pouvoir valider l’item éphémère en cours dans le challenge coupe des 4 maisons. Je me suis dit que des contes, ça devait être rapide à lire, bingo, en deux petits jours, c’était torché si je puis dire !

C’est un recueil de 23 contes, tournant tous autour de quatre grandes fêtes chrétiennes : Noël, la chandeleur, Pâques, la Toussaint.
Avec autant de récit, chacun peut y trouver son bonheur et un peu de chaque genre. Certaines histoires sont passionnantes (le Jacquemart), d’autres ennuyeuses (une nuit de vigile) ; quelques unes se terminent mal (le Noël du petit N’Zollo), beaucoup offrent une lueur d’espoir (la petite fille du cinéma, aujourd’hui même…) ; pour une majorité, elles sont pleines de bons sentiments (l’oie de Noël, la pièce d’or).
Histoire d’agrémenter ce roman, une illustration est insérée au début de chaque partie. Elles sont simples, mais sympathiques : sur une liseuse de sept pouces, on ne voit pas suffisamment pour s’y attarder.

J’ai longuement réfléchi à la manière d’écrire cette chronique : dois-je résumer cette compilation de contes comme c’est souvent le cas pour les autres romans ? Je pourrais, mais je ne le ferai pas : non pas que j’en suis incapable, mais, ces histoires sont tellement courtes que j’y passerai un temps fou pour finir par vous spoiler. Donc vous aurez un avis globale de mon ressenti.

Je suis assez partagée quant à cet ouvrage. Certains contes m’ont vraiment plu, principalement celles qui retraçaient les événements de la vie quotidienne.
Quelques unes ont été déplaisantes à lire, surtout celles qui contenaient un fort côté chrétien, ou une morale religieuse.
Dans l’ensemble, cela s’est laissé lire, c’était une bonne lecture, sans plus.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Item éphémère: Prunes dirigeables
– un livre avec une cloche dans le titre ou sur la couverture – 180 points

 

Le monde de Charlie – Stephen Chbosky

Titre: Le monde de Charlie
Auteur: Stephen Chbosky
Éditeur: Sarbacane
Nombre de pages: 256
Quatrième de couvertureAu lycée,où il vient d’entrer, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas “raccord”. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige ; pour les autres c’est juste un “freak”. En attendant, il reste en marge, jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, le sexe, les fêtes : le voilà entré dans la danse…et tout s’accélère.

J’ai choisi ce livre parce que je désirais terminer le mois avec une lecture facile, rapide et plaisante. Ben c’est loupé… C’était long, laborieux et fort désagréable à lire.
L’histoire est tellement plate qu’elle peut se résumer en peu de phrases. Charlie a quinze ans, bientôt seize, il arrive au lycée. Son meilleur ami ayant mis fin à ses jours, il est seul et un peu perdu. Il se prend d’amitié pour Patrick et Sam, deux élèves de terminale donc plus âgés que lui. Il les suit partout et rejoint leur bande. Charlie est amoureux de Sam, Patrick est homosexuel – oui, aucun rapport mais un peu comme beaucoup des sujets abordés et mis bout à bout dans ce livre.

Ce roman est rédigé à la première personne : Charlie écrit à quelqu’un, mais on ne sait qui. Donc c’est retranscrit comme l’adolescent parlerait : pas de n’ dans les négations, un langage très oral. Sous le coup, ça choque un peu, néanmoins on s’y fait.
Malheureusement, j’ai rencontré un certain nombre de soucis au cours de cette lecture qui l’ont rendue pénible :
le style d’écriture de Charlie est atroce : il est censé avoir quinze ans or, j’ai eu la sensation de lire le courrier d’un enfant de huit ans ; ma fille de onze ans écrit mieux que lui, c’est dire.
– il passe d’un sujet à l’autre sans aucune transition, il enchaîne les phrases sans la moindre relation entre elles, genre il nous sort qu’il aime sa famille, point, que sa mère va au cimetière voir les membres de sa famille, point, que son père a pleuré une fois et que c’est un secret entre eux, point, et il poursuit dans sa lancée sur le fait qu’il a été chez le dentiste et qu’il n’a qu’une carie. J’ai relu le paragraphe trois fois cherchant un rapport entre toutes ces affirmations… Vous en voyez un ? Moi pas.
– le personnage de Charlie est fade, inintéressant et passif. Il ne prend aucune décision, il suit bêtement les autres dans les fêtes, boit, fume et se drogue comme eux. Il prend les lettres qu‘il écrit comme exutoire à son malaise, mais il ne fait que raconter les faits, son ressenti est très basique, voire inexistant, et même lorsque son meilleur ami met fin à ses jours, ça ne lui fait rien ! Normalement, on est censé être en colère, ne pas comprendre pourquoi il a fait ça, chercher les raisons de cet acte, etc. Ben non, il a vaguement pleuré et c’est tout, comme s’il était passé à autre chose d’un claquement de doigt. Il n’analyse rien, il n’intervient pas quand ses amis se mettent en danger ou le mettent mal à l’aise, et j’en passe. A la fin, on en comprend la raison, mais le souci, c’est que son manque de réaction est poussé à l’excès et lorsqu’il intervient enfin, ça reste très plat. J’aurais nettement préféré suivre Patrick ou Sam qui sont bien plus fascinants comme personnages.

Bref, je suis déçue par cette lecture. Je ne comprends pas l’engouement engendré par ce roman. Je pensais aimé et j’ai détesté.

Challenge Coupe des 4 maisons :
5ème année : FIlet du diable
– un livre que vous pensiez aimer mais qui est une déception – 50 points

Bilan lecture du mois de mars 2018

Bilan de lectureCe mois-ci fut émotionnellement et professionnellement très chargé. Cela s’est ressenti au niveau de la lecture puisque je n’ai pas lu des masses. La preuve :
Je n’ai lu que 7 livres (2 mangas, 1 BD et donc 4 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:


Gif heureux
J’ai aimé:


Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:

On arrive donc à un total de 1506 pages (445 en mangas, 72 en BD et donc 989 pages en livre).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 08/20

Challenge LEAF : 33/50

Challenge Coupe des 4 maisons : 37 lectures – 2140 points

Challenge Goodreads : 26/110

Challenge Réduit ta PAL à néant (illimité) : 19/70


Actuellement, je lis :
Le monde de Charlie
Stephen Chbosky
(73%)


Actuellement, je joue sur PC à :