La famille Vieillepierre, tome 3 : Le voyage de Kaï – Joe Todd-Stanton

Titre : Le voyage de Kaï
Saga : La famille Vieillepierre, tome 3
Auteur : Joe Todd-Stanton
Éditeur : Sarbacane
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Dans la légendaire famille Vieillepierre, l’intrépide Kaï et sa douce mère, Wen, sont deux aventurières inséparables. Inséparables… jusqu’au jour où Kaï, impatiente de relever enfin un défi à sa mesure, fausse compagnie à sa mère pour vivre sa propre aventure. C’est ainsi qu’elle rencontre l’impétueux Roi des Singes, combat le dragon des mers, et pénètre dans le jardin de l’empereur de Jade !… Après Arthur et la corde d’or et Lucie et l’énigme du sphinx, voici une nouvelle aventure extraordinaire de la Famille Vieillepierre ! Des couleurs lumineuses et chatoyantes, des compositions d’une richesse délicieuse, et des petits héros touchants : une série d’une qualité sans cesse renouvelée.

Décidément, j’aurais lu cette saga dans le désordre ! Cette fois, c’est le troisième tome (il ne me reste plus qu’à découvrir le second et j’aurais lu tous ceux sortis)… bon, ce n’est pas dramatique parce qu’ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres et celui-ci est très bien expliqué dès le début : le gardien des trésors de la famille Vieillepierre nous présente un certain nombre d’objets précieux avant de se décider à nous parler d’un fruit : une pêche ancienne.
On découvre donc Kaï et sa mère Wen. Toutes deux cherchent des trésors pour la famille Vieillepierre quand des villageois leur demandent de l’aide : un monstre les attaque et les terrorise. Les deux héroïnes se rendent à la bibliothèque afin de trouver une solution pour vaincre la créature. Mais Kaï s’ennuie. Elle découvre un parchemin contant l’histoire de roi des singes et décide de le libérer afin qu’il lui file un coup de main.
Quand on connaît le personnage mythique, on sait qu’il n’en fait qu’à sa tête et cette fois-ci n’est pas différente.

J’ai adoré cette lecture et notamment les personnages.
Kaï ne m’a pas agacée, ce qui aurait pu être le cas vu son comportement impatient. Je crois même que je l’ai bien aimée, contrairement au roi des singes qui m’a fait grincer des dents. On ne sait pas grand-chose de Wen, mais elle se montre calme, posée, sage et sagace ce qui m’a plu.

Les dessins sont super beaux. Des créatures fabuleuses se cachent dans les décors et j’ai adoré m’y attarder pour les trouver. Les couleurs sont harmonieuses. Cela contribue à l’atmosphère très asiatique qui se dégage de ce récit.
C’est un coup de cœur pour ce troisième tome qui est, pour l’instant, mon préféré.

Calpurnia, tome 1 – Jacqueline Kelly

Titre : Calpurnia, tome 1
Auteur : Jacqueline Kelly
Éditeur : L’école des loisirs
Nombre de pages : 420
Quatrième de couverture : Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elle s’interroge sur le comportement des animaux autour d’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums. Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d’observation tout ce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, ,et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n’y prête pas de livres ? On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille a l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?

Il y a quelques semaines, j’ai emprunté les deux tomes de la bande-dessinée Calpurnia inspirée de ce roman. J’avais bien aimé, mais je trouvais qu’il manquait quelque chose, sans réussir à mettre le doigt dessus… maintenant que j’ai lu le roman, je sais : le manque de transitions, la quasi-absence du temps qui passe qui induit une faiblesse dans les liens entre Calpurnia et son grand-père – du moins pour le premier tome.
C’est un ressenti que je n’ai pas eu avec le roman. Il est juste parfait et je suis hyper-contente (non, je ne vais pas vomir, tu m’as prise pour Simon dans la cité de la peur ?) d’avoir lu ce livre.

Calpurnia vit au Texas avec ses parents, ses six frères, son grand-père et les domestiques. Elle est très observatrice, elle s’interroge sur les animaux et leurs habitudes et prend des notes dans le carnet rouge que lui a offert Harry, l’aîné de la fratrie. De fil en aiguilles, elle se rapproche de son grand-père qui est naturaliste. Grâce à lui, elle va se découvrir une passion pour les sciences, mais nous sommes en 1899, et le rôle des femmes est de se cantonner aux tâches ménagères, c’est ce que sa mère essaie de lui inculquer.

J’adore le personnage de Calpurnia, elle est parfaitement dépeinte : elle partage avec nous ses impressions, ses sentiments. On suit son cheminement ainsi que les difficultés qu’elle rencontre que ce soit son enthousiasme pour l’apprentissage scientifique ou son désespoir de devoir apprendre des activités ménagères. Cela la rend attachante.
D’ailleurs, j’ai mieux aimé chacun des personnages dans le roman plutôt que dans la bande-dessinée : le grand-père se montre chaleureux avec sa petite-fille, les frangins sont moins pestes, la mère toujours stricte mais moins cassante.

L’histoire est sympathique, même si c’est dommage qu’on n’ait pas le mot final sur ce qu’advient Calpurnia, je suppose qu’il faudra lire le prochain tome, Calpurnia et Travis. Mais le gros point fort de ce roman, c’est l’atmosphère qui s’en dégage. J’ai été happée par le récit, à tel point que que j’avais dû mal à redescendre sur terre lorsque je devais m’arrêter.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce roman et je lirai assurément la suite si elle est disponible à la médiathèque, le mois prochain.

Le Conte des Parias, tome 3 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 3
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Après leur séjour à Warrington, Wisteria et Marbas se remettent en route en direction de la région des lacs. Mais en chemin, ils s’arrêtent à la villa du clan Black Bell, où ils retrouvent Diana et son diable personnel Naberius. Mais était-ce le bon endroit pour faire une halte ? La somptueuse demeure des Black Bell, perdue en pleine campagne anglaise, semble receler bien des secrets inquiétants…

Avant de commencer à lire ce troisième tome, j’ai dû fumer parce que je me suis demandée qui étaient les personnages sur la couverture… alors que dès la première page, j’ai réalisé que c’était Diana et Naberius : la jeune fille que Wisteria avait rencontré dans le magasin de vêtements où Marbas l’avait emmenée. À ce moment, je me doutais bien qu’on la reverrait, mais je ne m’attendais pas si tôt et c’est une excellente surprise.

Marbas fait marcher Wisteria dans la neige jusqu’à épuisement… pour sa défense, il ignore les limites humaines. Elle finit par s’effondrer et le diable n’a d’autres choix que de se rendre au manoir des Black Bell ou vit Diana et qui n’est pas loin. Ils ne tombent pas au meilleur moment : l’ordre de l’épée mène une vendetta contre la famille et celle qui est visée est Diana, ce qui est surprenant, je m’attendais à ce qu’ils chassent le diable Naberius. Qu’a-t-elle bien pu faire pour s’attirer leur foudre ?

Je n’ai pas vu le temps passer avec ce manga… il s’est fini trop vite à mon goût.
On découvre les coulisses de l’ordre de l’épée : certains de ses membres et ce qui a pu les pousser à rejoindre cette organisation, mais surtout le grand chef – enfin, on ne sait quasiment rien de lui, néanmoins il est beaucoup présent, se bat comme un beau diable (‘scusez du jeu de mot) et nous donne un indice sur ce qu’il n’est pas.

J’ai adoré retrouver Naberius, la relation qu’il entretient avec Marbas m’a éclatée. Ils sont tout le temps en train de se chamailler pour un oui ou pour un non. Par rapport à l’ambiance sombre du récit, c’est complètement décalé, mais ça allège l’atmosphère. Ils se charrient, se cherchent et se moquent l’un de l’autre. J‘ai beaucoup ri et leur tronche déformée a aidé.
Il n’y a qu’un seul passage que j’ai trouvé lourd, mais l’auteur n’a pas eu trop le choix : c’était une des astuces qui a permis à Marbas d’intervenir.

C’est un coup de cœur pour ce troisième tome. Je suis frustrée de ne pas avoir la suite… il me faudra attendre le 7 juillet.

Félin pour l’autre !, tome 2 – Wataru Nadatani

Titre : Félin pour l’autre !, tome 2
Auteur : Wataru Nadatani
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Kensuke Fuji est un amoureux inconditionnel des chats, déterminé à tout savoir sur eux pour les comprendre. Malheureusement, les chats avaient tendance à le fuir … Tout a changé depuis sa rencontre avec Jin Nokoya, un “maître-chat” complètement déjanté, prêt à lui enseigner ses techniques secrètes pour se faire aimer des félins.
Fort de cet engagement aussi délirant qu’improbable, Kensuke s’apprête à affronter un des plus grands défis de sa vie : travailler dans un bar à chats. Parviendra-t-il à gérer 51 chats aux caractères a priori incompatibles ? Mystère et boule de poils !

Bon, comme je l’ai dit pour le tome précédent, je n’ai pas tardé à lire le second pour voir ce que ça donnait. Et ça ne m’a pas convaincue.

Le début annonçait un récit un peu dingue : Yamada se méfie de Jin et le suit afin de découvrir son secret. Il fait partie d’une organisation secrète la WCGF ou un truc du genre, chargée de surveiller les chats de gouttière qui vivent dans tel ou tel quartier : en effet, les félins sont importants puisqu’ils orientent le destin des hommes. À cela s’ajoute l’arrivée de l’ennemie jurée de Jin qui est en désaccord sur la vie parfaite pour les chats (sauvage contre domestique).
Je pensais que ça deviendrait fou… mais non. Une fois cette histoire terminée, ça reprend une tournure normale : Kensuke continue son entraînement et travaille dans un bar à chat.

C’est comme si l’auteur n’osait pas aller jusqu’au bout, et je trouve ça énervant ! C’est un peu contradictoire parce que ça me déplairait que ça parte en sucette et que j’aime bien les passages plus classiques, mais ça me saoule de n’effleurer que la folie de Jin et des membres de son association.

Sans surprise, je me suis ennuyée… probablement plus que dans le premier tome, au point que j’ai mis plus de deux heures à le lire… tout ça parce que je me suis endormie à quatre reprises.
Je n’ai pas aimé cette lecture et je ne lirai pas les prochains.

Félin pour l’autre !, tome 1 – Wataru Nadatani

Titre : Félin pour l’autre !, tome 1
Auteur : Wataru Nadatani
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 168
Quatrième de couverture : Kensuke Fuji vit un drame… Il adore les chats, mais ces derniers ne le calculent pas !
Ses sœurs y étant allergiques, le lycéen n’a jamais eu la chance d’avoir eu un matou à la maison, et il n’a pas vraiment le mode d’emploi pour leur plaire…
Sa vie bascule le jour où disparaît Tamako, une charmante chatte de gouttière qu’il croisait tous les matins. Parti à sa recherche, Kensuke va faire la rencontre de Jin Nekoya, un “maître chat”, qui comprend parfaitement le langage félin. Désormais, le lycéen fera tout pour devenir le disciple de Jin, quitte à accepter les défis les plus improbables, et enfin se faire aimer des chats !
Tout ça sous le regard halluciné de Yamada, une copine de lycée…

Ce fut une lecture forte étrange qui m’a fait passer par plusieurs sentiments :
Le début m’a laissée perplexe. Yamada prend chaque jour le même chemin que Kensuke pour aller au lycée, sauf que ce dernier bifurque à chaque fois. Que va-t-il faire ?
Elle le suit et découvre que c’est un voyeur… j’avoue que j’ai bien ri de ce malentendu : en réalité, il observe les chats, les photographie et prend des notes.

Puis le récit part en cacahuète quand le chat préféré de Kensuke, Tamako, disparaît. Le héros part à sa recherche et rencontre un gars de type super sayan – avec sa coupe à la wtf ! Mais il n’y a pas que ça : il pratique une espèce d’art martial basé sur l’esprit du chat, le byôken-dô. Kensuke l’adule et désire devenir son disciple.

À partir de là, ça m’a saoulée un peu et j’ai fait une pause de plusieurs heures avant de reprendre. La reprise fut dure parce que ça m’ennuyait. Kensuke doit remplir un défi afin de devenir le disciple de Jin Nekoya et il réussit. Arrivée à ce niveau-là, je m’étais convaincue de ne pas lire la suite, portant, j’ai quand même terminé ma lecture.

– Sa première mission qui fait partie de son entraînement est d’apprivoiser un chaton sauvage, Tora. Cette partie s’est laissée lire sans plus… puis il se passe quelque chose qui fait évoluer la relation entre Kensuke et son chat. J’ai apprécié cette partie, et je me suis dit que je lirai probablement le second tome par curiosité.

Les personnages m’ont laissée indifférente.
Les dessins sont simples : le character design des personnages assez classique, sauf en ce qui concerne les chats… l’auteur se donne du mal : les félins sont super beaux, leur pelage travaillé…
C’était une lecture très moyenne. Je lirai le 2 par curiosité et rapidement, pour en être débarrassée…