R.I.P. Polo

J’ai créé ce blog pour parler de ce qui tourne autour de mon monde. J’ai dû vous parler de toutes mes passions, mais je n’ai pas souvent mentionné mon chat, enfin pas entre ces lignes. Je l’ai aimé d’un amour inconditionnel et quoiqu’on dise sur l’égoïsme des félins qui se servent de nous, je suis persuadée qu’il m’aimait tout autant en retour… à sa manière.
Drine et PoloJ’ai bien conscience qu’au vu des événements actuels, c’est délicat d’écrire un tel article afin de pleurer un simple animal mais pour moi il était plus que ça, il était un membre de ma famille et son décès m’affecte au même titre que les attentats du 13 novembre. Depuis vendredi, c’est vraiment dur…

Polo mouilléJ’ai adopté Polo à l’âge de 10 mois à la SPA. Lorsqu’on m’a fait entrer dans cette minuscule cage contenant un certain nombre de félins au m², deux chats sont venus se frotter à moi : un beau chat de 1 an au pelage bleuté, style chartreux, et Polo, un petit chat noir qui ressemblait à un rat, un pelage terne constellé de trous : chaque fois qu’il passait à portée de patte d’un autre chat, il se prenait un coup de griffe. Il ne m’en a pas fallu davantage pour me décider à le sortir de sa misère.
Lorsque j’ai été le chercher, j’étais seule. Je suis rentrée à la maison et il a découvert le foyer que mon compagnon et moi lui offrions. Seulement, le petit Polo n’était pas ravi de la présence du troisième larron, il a donc pissé deux fois de suite la même semaine sur le sac de voyage de mon homme. Puis il a fini par s’y faire, principalement parce que je n’étais pas contente.
Dans les dix jours qui ont suivi, le loulou est tombé par la fenêtre du quatrième étage et il a survécu… Oui, dès le début, c’était un warrior.

Lorsque j’ai eu mon fils, ça a été difficile pour lui, il était jaloux comme un pou. Il me collait encore davantage. Pour rétablir l’équilibre, je lui ai enfilé le body du petit… après cela, il n’a plus été si exclusif,  ça lui allait bien que j’habille le bébé et pas lui. Avec la puce, ça a également été dur mais d’une manière différente. Je veillais au bien-être de tous, et autant à celui de Polo que ceux des enfants, mais je n’étais plus sa propriété exclusive, un lit vivant qui conservait ses soirées rien que pour lui. Ça lui a pris 7 ans pour accepter mon grand et presque tout autant pour la puce… Mais le temps a fait son œuvre et ces dernières années ont été plus heureuses pour chacun d’entre nous.

Polo plus jaloux

Nous avons passé 16 merveilleuses années ensemble, toujours collés l’un à l’autre ; par bien des côtés, il était pire qu’un chien à me suivre partout… Et lorsqu’il ne venait pas, j’allais le chercher. Il lui est arrivé de faire des bêtises, de se faire engueuler, de nous réveiller la nuit pour des câlins, mais je ne regretterai aucun moment passé avec lui.
Polo dodoEt maintenant, il me manque horriblement. Dans un fond, je suis soulagée : ces quatre dernières années, il luttait contre la maladie. Ses reins étaient devenus fibreux, un kyste s’était développé au niveau du foie, rendant cet organe essentiel à l’état quasi-inexistant. Tous les deux-trois mois, il avait une crise mais sa volonté de fer le maintenait en vie au même titre que les médicaments ; il a régulièrement failli y passer mais il a tenu bon. Cet été, les choses se sont corsées pour lui, il est passé sous corticoïdes quotidiennement mais il a résisté. Seul accroc, son arrière-train avait du mal à suivre, l’empêchant ces dernières semaines de sauter comme il le désirait, l’obligeant à se créer des parcours d’escalade pour atteindre les hauteurs désirées.

Et puis, il n’a pas supporté un de ses traitements contre la douleur, mais son impressionnante volonté l’a maintenu malgré tout. Vendredi, on lui a administré les médicaments d’usage lors de crise, ça a correctement fonctionné… deux jours.
Lorsque je suis revenue de l’hôpital dimanche, ça n’allait de nouveau plus, c’était même pire : son arrière-train l’avait lâché, sa maladie portait atteinte à sa dignité de chat. Donc lundi, je me suis résignée : sa volonté de vivre n’était pas suffisante, son corps ne suivait plus. J’ai pris la décision, douloureuse, intolérable, de l’endormir, de me séparer de mon bébé d’amour… avant que sa situation n’empire… ce qui était déjà limite.

Le chagrin se fait la part belle. Je vis mal cette séparation…
Lorsque je rentre chez moi, je fais toujours attention à ce qu’il ne soit pas derrière la porte et qu’il ne sorte pas – inutile précaution…
J’ai été faire mes courses aujourd’hui, je me suis arrêtée au rayon animalerie, je suis passée devant les litières me disant qu’il m’en restait une et demi et que ça suffirait, je me suis arrêtée devant les pâtés, faisant un rapide calcul du nombre qu’il me restait et du nombre nécessaire pour tenir la semaine… au moment de saisir la boîte, je me suis souvenue – les habitudes ont la vie dure…
Lorsque je suis dehors, je n’ai pas envie de rentrer, plus personne ne m’attend…
Le soir, sur le canapé, il n’est plus là pour réchauffer mes cuisses… j’ai froid…
La nuit, dans mon lit, j’ai toute la place nécessaire… plus de petit corps doux et chaud qui se colle à moi et me poursuit chaque fois que je m’écarte… j’ai plus d’espace, pourtant, j’étouffe sans lui…

RIP mon bébéJ’ai perdu un bout de moi.

L’Exoconférence – Alexandre Astier

exoconference - AstierSynopsis: Alexandre Astier, le créateur de « Kaamelott », revient à la scène et s’aventure là où on ne l’attend pas avec « L’Exoconférence ». Un seul-en-scène dans lequel Astier interprète le rôle d’un conférencier qui se propose de régler la question de la vie extraterrestre !
Parler au théâtre de l’Univers et de la possibilité de nos voisins de l’espace est une promesse poétique et fascinante.
Un pari relevé par Alexandre Astier qui réconcilie érudition et humour avec un spectacle « OVNI », mis en scène par Jean-Christophe Hembert.

Vendredi soir, j’ai été au Zénith avec deux amis pour voir l’exoconférence d’Alexandre Astier.
Lorsqu’on est arrivé, la file d’attente était énorme, mais heureusement, elle a très vite avancé.

La première partie a été brillamment orchestrée par Bruce Benamran, un vidéaste qui tourne des vidéos de vulgarisation sur des sujets scientifiques sur son site e-penser ou sa chaine Youtube.
bruce_benamran - exoconférenceJusqu’à présent, je ne connaissais pas du tout. L’ami avec qui j’y ai été m’en avait parlé mais n’étant pas une fan de science, je ne m’y étais pas intéressée, c’est un tort !
J’ai vraiment adoré cette première partie, j’en ai même pleuré de rire : il est fort quand même, il est parvenu à partir des fusées spatiales pour arriver à traiter de l’évolution. Petit plus, étant donné qu’il est de Strasbourg -on s’en est douté lors du spectacle, j’en ai eu confirmation en farfouillant un peu sur le net et notamment fb-, on a eu droit à quelques références bien de chez nous : nos petites blagounettes sur la Lorraine, les petits mots typiquement alsacien (genre « Pissome » avec un accent parfait, etc…)

Puis nous avons eu droit à 20 minutes d’entracte ce qui nous a paru long puisqu’on s’est dit que ce ne serait probablement pas la seule – là-dessus, on s’est trompé, il n’y en a pas eu d’autres : l’exoconférence a duré 1h50 sans une pause. Chapeau à Astier, car il faut le faire.
Le début était plutôt sérieux le temps de placer le contexte, de commencer proprement la conférence, etc… jusqu’à ce qu’une mise à jour inattendue du logiciel, intervenue bien entendu la nuit, vienne foutre le bordel. Astier tient avec brio son symposium, nous menant à travers les étapes historiques importantes de l’histoire mais pas que…
J’ai trouvé ça très intéressant mais également très drôle, notamment toutes les fois où l’humoriste faisait preuve de son sarcasme habituel – je l’adore principalement comme ça. Je n’aurai jamais cru qu’on puisse  allier une situation si sérieuse et l’humour… et surtout pas rendre la chose passionnante ^_^

Exoconférence - extraterrestre

J’ai vraiment adoré ce spectacle, il faut absolument que je le montre à mon fils lorsqu’il sera mieux. En tout cas, que vous vous y connaissiez ou pas en science et si vous avez envie de régler vous aussi la question de la vie extraterrestre, je ne peux que vous conseiller ce spectacle il vaut le détour.

Summer reader Book Tag

Summer reader Book TagBon, bon, bon, je me lance : j’ai été taguée par Psycho Boook -grrrrr, c’était presque pas sympa, copine, mais tu as de la chance que ce TAG soit sympa. Pffff, j’ai vraiment galéré T_T
Donc allons-y :

LEMONADE
Choisis une lecture qui a commencé avec un goût amer mais qui s’est améliorée
J’avais opté pour la faute de l’abbé Mouret, malheureusement, ça ne s’est amélioré que sur une très courte distance…

GOLDEN SUN
Choisis un livre qui t’a fait sourire comme aucun autre
Je ne suis pas quelqu’un de super fun et même les livres drôles ne me font sourire que quelques pages avant de définitivement me saouler. J’ai donc opté pour un livre qui m’a mise de bonne humeur et m’a fait sourire pratiquement du début à la fin.

La sorcière de la rue mouffetard et autres contes de la rue Broca

TROPICAL FLOWERS
Choisis un livre qui se passe dans un pays étranger
J’ai eu la sensation de vivre en Orient avec cette lecture.

La maison de Schéhérazade - Hanan El-Cheikh

THREE SHADE
Choisis un livre dans lequel on trouve un personnage mystérieux ou louche
On peut difficilement trouver plus mystérieux et louche à la fois que Heathcliff.
(pas de chronique)

les hauts de hurle-ventBEACH SAND
Choisis un livre un peu grossier, qui manque de polissage, qui est peu développé
C’est tout cela à la fois… je ne verrai plus jamais Superman, Batman ou Red Richard de la même façon… Beurk !

La vie sexuelle des super-héros

GREEN GRASS
Choisis un personnage plein de vie, qui t’a fait sourire
Un grand classique que j’adore avec une héroïne pleine de vie que j’aime beaucoup : Anne.
(pas de chronique)

Anne d'Avonlea

WATERMELON
Choisis un livre qui contient des secrets bien juteux
Une lecture passionnante, des secrets partout et chez tout le monde.
(pas de chronique)

Millénium 1

SUN HAT
Choisis un livre qui met en scène un monde, un univers très vaste
Des passages d’un monde à l’autre, des appartements éparpillés sur des planètes différentes et situées à des milliers d’années lumières les unes des autres. Des voyages spatio-temporels provoqués par le gritche. Que demander de plus ?
(pas de chronique)

Hypérion 1

BBQ
Choisis un livre où un personnage est décrit comme un beau gosse, un mec bien foutu
Forcément Travis : un beau gosse chauve… mouais, ch’uis pas spécialisée dans les livres avec beaux gosses…

Beautiful disaster

SUMMER FUN
Partage le tag:

Je ne nomine personne. Le TAG est sympa donc si vous voulez le faire n’hésitez pas.
Si vous vous lancez, laissez-moi le lien en commentaire que je puisse voir les livres que vous avez choisi.

Jeux #7 : Héros à louer

Héros à louerHéros à louer

C’est un jeu de cartes qui se joue de 3 à 5 joueurs. C’était plutôt facile à maîtriser mais délicat à jouer.
Le but est de réunir chacun des sept héros du jeu : 1 la poule enragée, 2 Pyromane, 3 Sorcière, 4 Maître-Chien, 5 Sergent, 6 Chevalier Noir, 7 Magicien.

Au départ, on reçoit deux cartes qu’on pose à découvert devant soi, ce sont nos propres héros. Si les cartes sont les deux mêmes, on se défausse de l’une d’elle et on en reprend une autre. On nous distribue 5 cartes en main, cachée aux autres joueurs.
Lorsque ça commence, le premier joueur commence par retourner la première carte de la pioche : en bas à droite, on y trouve la condition pour lancer le jeu, c’est-à dire « 3 ou moins », « 3 à 5 », etc… Ça correspond au numéro du héros.
Héros à louer - mise en placeIl passe ensuite une de ses cartes en main, face cachée qu’on appellera le héros vagabond, en respectant la condition de départ. Le joueur à sa gauche a deux solutions : la prendre (la recruter dans son équipe) ou la laisser passer. S’il la prend, et qu’il la possède déjà dans ses héros visibles, il se défausse du doublon (celle tiré et celle parmi ses propres héros visibles). Si le vagabond fait un tour de table complet, le joueur qui l’a balancé doit le recruter, s’il l’a déjà parmi ses héros, il perd les deux sinon, il est défaussé.
Si le joueur ne peut pas remplir la condition de départ, il le dit, elle est alors ignorée mais le joueur se défausse d’une de ses cartes et fait passer la première carte de la pioche.
Donc oui, il y a une pioche : on tire une carte à la fin de son tour.
Le but est de collectionner tous les héros, ça devient rapidement un jeu de bluff.
De plus, j’ai failli oublier : chacun des héros qu’on possède a des actions possibles, utilisable une seule fois tout au long de la partie. Par exemple, le Maître-Chien empêche un joueur de recruter, le sergent permet de regarder la carte vagabond, etc…

J’avoue que je n’ai pas accroché sur celui-là, trop de variables, et la partie bluff est quasi-inexistante… peut-être dû au fait qu’on ait joué qu’une ou deux parties et qu’on n’a pas réellement permis de s’approprier le jeu. Par contre, il faut bien l’avouer, les illustrations des personnages sont super belles même si, on est d’accord, ça ne fait pas tout.Héros à louer - partie en cours

Jeux #6 : King of Tokyo

King of TokyoKing of Tokyo

C’est un jeu de plateau qui se joue de 2 à 6 joueurs. On peut donc incarner un des 6 monstres géants qui tentent de conquérir Tokyo : The King (singe géant), Méga Zaur (un lézard géant), Kraken (un Chtulhu géant), Alienoid (un extraterrestre vert à trois yeux d’escargot vêtu d’un scaphandre jaune), Cyber Bunny (un robot rose géant), Meka Dragon (un dragon robot géant). Oui, il y a plein de géants dans le tas…
Le joueur reçoit donc le personnage en carton sur socle et une fiche cartonnée permettant de gérer les points de victoire – on commence à 0- et les points de vie -on en possède 10 au démarrage et 2 de plus peuvent être ajouter grâce à des cartes action. C’est du tour par tour.

King of Tokyo - préparation du jeuVoici grosso modo les règles :
-il y a un plateau représentant Tokyo avec deux emplacements qui permettent de disposer les monstres : Tokyo City et Tokyo Bay ; ce dernier ne peut être utilisé que si l’on est 5 ou 6 joueurs et si  on redescend à 4, cette zone n’est plus utilisable. C’est un combat à la Godzilla : le ou les monstres sur le plateau contre ceux à l’extérieur. Pour y pénétrer, il suffit d’avoir lors de son premier lancer une papatte mais j’y arrive.
-6 dés noirs -et deux verts qu’on peut rajouter si les cartes action le permettent. Ils ont 6 faces différentes : 1, 2, 3 -si on a 3 mêmes chiffres, on obtient les points de victoires correspondant au chiffre, chaque chiffre semblable supplémentaire rajoute un point de victoire ; un cœur – chaque cœur obtenu rajoute un point de vie si on en a moins de 10 ; les éclairs qui permettent d’obtenir des cubes d’énergie servant à acheter des cartes actions ; les papattes qui sont des attaques, leur nombre valent pour points de dégâts –  celui sur le plateau baffe tous ceux dehors et les coups venant des monstres extérieurs sont pour celui ou ceux à Tokyo. Si un joueur attaque le monstre sur le plateau et si ce dernier décide de se retirer, c’est l’attaquant qui prend sa place. Chaque fois que le monstre se retire de la ville, l’attaquant gagne un point de victoire. Chaque fois qu’un joueur placé sur le plateau recommence son tour, il gagne 2 points de victoire.
King of Tokyo - partieOn lance les dés, celui avec le plus de papattes commence puis on continue dans le sens des aiguilles d’une montre. On lance donc les dés : on a la possibilité de relancer les dés deux fois supplémentaires, à chaque fois, on conserve les dés qu’on veut et on relance les autres.
-Des cartes actions qu’on peut acheter grâce à des cubes d’énergie, leurs bonus sont variés.
-Des marqueurs de différents types qu’imposent les cartes.

On s’est bien amusé sur cette partie. On en a d’ailleurs fait 2, on a très vite compris les règles -rien de mieux que la pratique- et lorsque le premier joueur s’est fait éliminé, la prudence a été de rigueur ; la partie a duré un peu plus d’une petite heure. La seconde étant plus rapide, la fatigue aidant à faire des bêtises.
J’ai gagné la première partie, pas la seconde puisque j’étais l’ennemi à abattre, celle qui ne se faisait pas remarquer et collecter des points de victoire : je fus la troisième à périr après que mon kraken ait infligé en une même attaque 6 papattes et ainsi éliminé Cyber Bunny… un magnifique oneshot qui m’a projetée à Tokyo City avec trois pauvres points de vie. J’avais misé sur le peu de chance de l’adversaire… Zut…
En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce jeu, on s’est bien marré.

King of Tokyo - Kraken