Le Soldat Rose

le soldat roseTitre: Le Soldat Rose
Texte: 
Louis Chedid & Pierre-Dominique Burgaud
Illustrations:
Cyril Houplain
Éditeur:
Hachette Jeunesse
Nombre de pages:
47
Quatrième de couverture:
Il était une fois – non, ce sont les contes de fées qui commencent par:  » Il était une fois…  » Là, c’est une vraie histoire qui est vraiment arrivée. C’était quelques jours avant Noël, dans un grand magasin. Une journée abominable. Du monde partout, du bruit, des bousculades, des clients énervés. Et cette voix qui ne cessait de répéter au micro  » Le petit Joseph est attendu par ses parents à l’accueil du magasin, le petit Joseph est attendu par ses parents à l’accueil du magasin.  »
Imaginé par Louis Chedid et Pierre-Dominique Burgaud, illustré par Cyril Houplain, Le Soldat Rose raconte l’incroyable histoire de Joseph, un petit garçon déçu par le monde des adultes, qui se laisse enfermer dans un grand magasin pour vivre avec des jouets. De Made in Asia – la poupée de chiffon – au très fantaisiste Petit Chimiste, du Conducteur de train électrique en passant par un soldat rose (tout rose !), il rencontrera toute une ribambelle de personnages aussi attachants les uns que les autres.

Ma meilleure amie l’a offert à mon petit garçon à l’époque de sa sortie, il y a déjà 5 ans. Nous l’avions lu pratiquement immédiatement. Je m’attendais à un conte moderne mais pas à cela: un mélange entre Casse-Noisette et une histoire de Noël digne d’un téléfilm. Je n’avais pas du tout accroché.

Le Soldat Rose p11Mais j’avais drôlement envie de le relire à tête reposée et finalement, j’ai bien apprécié. J’ai toujours eu du mal avec les dessins, cette fois-ci, ça n’a pas changé; ça fait très  » style années 80 « : les décors font brouillon, les couleurs font assez étranges.
J’ai bien apprécié l’histoire, les personnages sont relativement sympathiques. Moins le petit Joseph qui ne s’occupe nullement de l’inquiétude de ses parents, mais on ne peut le blâmer, il a l’insouciance des enfants. Mais le Soldat Rose est assez touchant; le texte n’est juste pas assez long pour qu’on s’attache  comme il faudrait aux personnages.
Par contre, je pense qu’il manquait le CD, une touche musicale aurait grandement ajouté à l’intérêt de l’œuvre: plusieurs textes sont chantés mais on n’a pas le son sur ce support. Dommage !

Une histoire qui pourrait être sympathique mais le côté moderne et supermarché est bien trop présent à mon goût et du coup, ça ne m’a pas autant plu que ça aurait dû.

Tara Duncan 1: Les Sortceliers – Sophie Andouin-Mamikonian

Tara Duncan 1 - Les SortceliersTitre: Tara Duncan 1:
Les Sortceliers

Auteur:
Sophie Andouin-Mamikonian
Éditeur: POCKET Jeunesse
Nombre de pages: 560
Quatrième de couverture:
La mère de Tara Duncan a été enlevée ! Tara et Manitou, son grand-père transformé en labrador, partent sur Autremonde affronter dragons, Vampyrs et Sangraves. Mais bientôt le trop puissant pouvoir de Tara fait des envieux, et elle devient la cible de complots dont seul son sens de l’humour et son courage pourront la sauver. Elle devra parvenir à sauver sa mère, découvrir qui veut l’assassiner et pourquoi.
Humour, suspense et magie pour le premier tome des aventures d’une sortcelière pas comme les autres.

J’ai mis presque deux semaines pour le terminer. J’ai eu beaucoup de difficultés à avancer parce que je m’y suis ennuyée. Pourtant je n’aurai pas dû: il se passe énormément de choses dans ce livre, on n’a que peu de répit et on n’a pas le temps de souffler.

Le monde dans lequel on nous plonge est intéressant: les liens entre sortceliers et familiers, les différentes portes-passages, les paysages changeant des chambres, etc…
Les formules magiques sont recherchées et amusantes, c’est sûrement ce que j’ai préféré dans ce roman.

Malheureusement, c’est tout ce que j’ai aimé.
La majorité du récit m’a plutôt laissé indifférente. Je n’ai pas accroché à l’histoire parce que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, à aucun des personnages, et pourtant, il y en a mais je crois qu’ils sont traités trop superficiellement pour moi.
Lors de cette lecture, je n’ai pas été emportée par le panel de sentiments qu’un récit si riche en événement aurait dû provoquer en moi  et les rares fois où je me suis sentie vibrer, ça n’a duré qu’un instant et cela s’arrêtait bien trop brusquement. Je l’ai trouvé émotionnellement plat ce qui contraste beaucoup trop à mon goût avec les multiples événements qui transportent les protagonistes de ce premier tome.

Ce livre m’a laissé indifférente, pourtant, je n’ai pas pu arrêter ou mettre en pause  cette lecture. Il a fallut que j’arrive au bout pour pouvoir être tranquille et entamer un autre ouvrage. Pourtant, je ne me sens pas soulagée de l’avoir terminé. Je ressens juste un grand vide comme si je n’avais rien lu depuis des jours…

Je passe à 06/20.
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Sacrées Sorcières – Roald Dahl

Sacrées Sorcières - Roald DahlTitre: Sacrées Sorcières
Auteur: Roald Dahl
Illustrations: Quentin Blake
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 225
Quatrième de couverture: Ce livre n’est pas un conte de fées, mais une histoire de vraies sorcières. Vous n’y trouverez ni stupides chapeaux noirs, ni manches à balai : la vérité est beaucoup plus épouvantable.
Les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire, vivent dans des maisons ordinaires. En fait, elles ressemblent à n’importe qui. Si on ajoute à cela qu’une sorcière passe son temps à dresser les plans les plus démoniaques pour attirer les enfants dans ses filets, il y a de quoi se méfier !
Un livre indispensable pour apprendre à se défendre
contre les sorcières, une histoire grinçante qui vous fera frissonner tout en vous faisant mourir de rire !
A partir de 10 ans.

J’ai lu ce livre pour plusieurs raisons. La principale est que j’ai trouvé que ça pouvait être une bonne lecture pour les vacances de Toussaint et surtout d’Halloween, la seconde est pour inciter mon fils à reprendre la lecture de livres et pas que de bandes-dessinées et la dernière, parce que ce dernier m’a demandé de le lire avant lui pour qu’on puisse en parler une fois qu’il l’aurait terminé.

Ça a été une super lecture, ça s’est lu excessivement vite et j’ai passé un excellent moment. L’histoire est super sympa, amusante, un peu sombre par moment: grinçante à souhait !
Le personnage principal a beau être un enfant, je n’ai eu aucun mal à m’identifier à lui. Je l’ai trouvé touchant sans pour autant tomber dans le pathos. Sa grand-mère est très drôle, maternelle, attachante. Les sorcières ont un côté ridicule avec leur tête chauve qui les gratte, leurs pieds carrés sans orteils, leurs gants portés continuellement en public, etc…, mais d’un autre côté, elles sont sournoises et méchantes ce qui les rend effrayantes.

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Habituellement, je ne suis pas une grande fan des romans de Roald Dahl, je les apprécie, mais sans plus. Pour celui-ci, j’ai vraiment adoré. Peut-être parce que la fin est très cohérente avec le reste du récit et qu’il ne se termine pas forcément bien.
Bref, j’ai vraiment passé un très bon moment et si parfois, ça m’a attristée ou angoissée, la plupart du temps, ça m’a mis la pêche parce que malgré tous les malheurs qui arrivent au narrateur, il a quand même une sacrée détermination et ne se laisse pas abattre.
En conclusion, une très bonne lecture pour petits comme pour grands.

Arbres – Illustrations de Laurent Corvaisier

Arbres - illustrations de Laurent CorvaisierTitre: Arbres
Illustration: Laurent Corvaisier
Editeur: Hachette Livre/ Gautier-Languereau
Nombre de pages: 44
Quatrième de couverture:
Un recueil de poèmes: Saule gracieux, tilleul chuchoteur ou pin sanglant, chaque arbre a ses secrets que seize poètes célèbrent ici sur de multiples tonalités.

Voici le dernier livre contenu dans le panier « A l’ombre de mon arbre ».
Dans ce recueil, on retrouve un certain nombre de poètes plus ou moins célèbres, allant de Jacques Prévert à Jean de la Fontaine en passant par Émile Verhaeren ou Henri de Régnier.
Lorsque j’ai regardé cet album, je me suis demandée comment j’allais pouvoir le lire aux enfants sans qu’ils se lassent des poèmes contenus dans ce livre, d’autant que beaucoup sont loin d’être abordables. J’ai opté pour un jour = un poème. Mais, même là, ils n’ont pas accroché. Les textes ne leur parlaient nullement, les dessins n’accrochaient pas leur regard. Je peux difficilement leur en vouloir. Je n’ai pas aimé cet album, que ce soit les couleurs ou les textes choisis -enfin, certains étaient quand même sympas mais pas énormément, peut-être 2 ou 3-, je m’y suis ennuyée. J’ai essayé de les rendre vivants, je me suis préparée avant chaque lecture, m’entrainant à les lire selon différents tons mais ça n’a pas rendu.
Je ne m’étalerai pas davantage sur le sujet. Je n’ai pas aimé, j’ai été drôlement déçue, c’est le seul objet du panier qui ne m’a pas plu… Les enfants  non plus n’ont pas aimé, ils n’avaient d’ailleurs pas envie que je le leur lise.
Dommage !

L’arbre et le roi – Nicolas de Hirsching & Boiry

L'arbre et le roiTitre: L’arbre et le roi
Auteur: Nicolas de Hirsching
Illustration: Boiry
Editeur: Bayard Poche
Collection: J’aime Lire
Nombre de pages: 43
Quatrième de couverture:
Du haut de sa tour, le terrible roi Nathos veut vois ses ennemis arriver. Il ordonne donc que l’on abatte toues les arbres de la forêt. Et tous sont abattus… sauf un. Un arbre majestueux que ni la hache ni le feu ne peuvent ébranler. Le roi cherche alors à percer son secret, un secret qui va bouleverser sa vie.

J’ai découvert ce livre grâce au panier « A l’ombre de mon arbre » emprunté à la bibliothèque. Il était un peu long pour être lu en une fois, j’ai donc du le lire aux enfants en deux temps. Ils ont adoré, c’est d’ailleurs eux qui m’ont rappelé qu’on devait le finir.
L’histoire est sympathique et nous plonge dans un univers féérique fait de roi et de fée. Pour une fois, le héros de ce conte est un méchant et le reste un sacré bout de temps jusqu’à ce qu’un tragique événement qu’il provoque lui-même le change irrémédiablement.
Les dessins sont jolis. Lorsque je les ai vu pour la première fois, ça m’a donné une sensation de vieux conte des années 80 que ce soit au niveau du design des personnages ou des couleurs peintes – il suffit de voir la dernière image pour voir ce que je veux dire. Pourtant, ça donne un sacré charme au récit.

J’ai vraiment adoré ce conte, j’ai trouvé qu’il avait un côté magique.
L’identité de la belle inconnue est prévisible, la fin moins. Elle n’a rien d’étonnant, mais est très cohérente avec la totalité du récit.
Je relis des J’aime Lire depuis un moment maintenant, mais je n’avais plus réussi à y retrouver cet esprit fabuleux dans lequel me plongeait ceux de mon enfance, jusqu’à celui-ci. J’ai fait un sacré bond en arrière et les enfants qui habituellement ne sont pas particulièrement fan de cette collection ont beaucoup apprécié cette lecture.

L'arbre et le roi - page 31