Peter Pan – James Matthew Barrie

Peter PanTitre: Peter Pan
Auteur: James Matthew Barrie
Éditeur:
Folio Junior
Nombre de pages:
239
Résumé:
C’était un vendredi soir. Les parents de Wendy, Michael et John étaient absents et Nana, la chienne terre-neuve, était attachée dans la cour. La voie était donc libre pour que Peter Pan, le garçon qui refusait de grandir, vienne rechercher son ombre et entraîne les enfants vers le Pays de Nulle Part… une île enchantée habitée par des Peaux-Rouges, des fées et des pirates commandés par le sinistre capitaine Crochet.
Un conte magique, enchanteur et drôle, chef-d’œuvre de l’imaginaire. Un héros inoubliable et des personnages attachants. Un classique.
A partir de 10 ans.

Je viens de finir ce grand classique de la littérature jeunesse. A ma grande honte, je dois bien avouer que je ne l’avais jamais lu, je comptais le faire: ça faisait des années que je cherchais une version illustrée pour le lire à mes enfants; finalement, ne l’ayant pas trouvé à un tarif raisonnable, je me suis rabattue sur cette version jeunesse, notamment parce qu’il n’était pas écrit trop petit et qu’il avait suffisamment d’images pour que la lecture soit agréable pour mon fils de 9 ans.

Peter Pan 1 - les sirènesJusqu’à présent, je m’étais contentée des différentes versions télé vues. J’ai donc découvert la version papier avec en tête des images du dessin-animé de Disney ou du film Hook. J’ai, d’ailleurs, retrouvé dans cette œuvre un mixte des deux.  Ça a remis en cause tout ce que je connaissais du personnage de Peter Pan, du pays de Nulle Part et de tous les personnages gravitant autour de l’histoire.
J’ai vraiment beaucoup aimé: ça m’a fait par moment rire, d’autres fois sourire. Certains passages étaient très frais. Ça a été un plaisir de le lire. Le style de l’auteur est relativement fluide, mais par moment, son vocabulaire plus soutenu est étonnant pour un livre jeunesse -je comprend mieux pourquoi il n’est conseillé qu’à partir de 10 ans. De plus, il est arrivé que certaines phrases soient difficilement compréhensibles et doivent être lues plusieurs fois, mais elles sont rares et peuvent être zappées.
L’histoire en elle-même reste du Peter Pan, comme je le disais un mixte entre Hook et le dessin animé Disney, je suis de l’avis du résumé: un conte magique, enchanteur et drôle, pas grand chose à en dire de plus.

Peter Pan 2 - la cabane de WendyPar contre, je pourrais extrapoler sur les personnages sans soucis sur des lignes et des lignes.
Peter Pan est juste horrible: un sale gosse égoïste, égocentrique, sans cœur avec une mémoire de poisson rouge. Il est prétentieux et fanfaron. Ces traits de caractères étaient déjà légèrement développé dans les supports visuels, mais c’était loin d’en être à ce point! Là, il est juste à claquer, absolument insupportable.
J’ai davantage compris Crochet et ses réactions face à ce petit moucheron ingrat et oublieux que celles du héros principal de l’aventure. Le capitaine pirate, parlons-en, est loin d’être aussi stupidement vilain que le montrait les films: il est vraiment méchant à souhait, nettement plus vile que ce que j’en savais, ce qui ne le rend pas du tout sympathique, loin de là, mais il passe du coup pour aussi cruel que sa réputation le laisse entendre. Sa peur un peu loufoque du crocodile est amusante au début, mais plus on connai le personnage, plus cette trouille le rend pitoyable jusqu’à la dernière scène, le comble du lamentable.
J’ai pardonné presque plus facilement aux Enfants Perdus d’être faibles et de se laisser torturer qu’à Peter Pan d’être le bourreau.
Quant à Wendy, il suffit de se rappeler ce que les jeux de papa-maman représentent pour une petite fille pour savoir que sa réaction est normale. Et je dois avouer que je lui en sais gré finalement de ne pas avoir totalement oublié sa vie passée, contrairement à ses frères -même si leur jeunesse peut-être une excuse… pardonnable ?

Peter Pan 3 - jouons à papa maman

Mais malgré tout le mal que j’ai pu dire ou penser des personnages, le livre reste vraiment agréable à découvrir.
Et quitte à me répéter, j’ai vraiment bien aimé, j’y ai quand même retrouvé mon âme d’enfant! ^_^

Journal d’un dégonflé – A écrire toi-même

Puisque mon petit bonhomme lit, il était temps de tenter une réconciliation avec l’écriture, alors quoi de mieux que le Journal d’un dégonflé à écrire toi-même: un mélange entre un livre et un journal presque intime… même si c’en est quand même loin ^^
J’ai vu cela comme un moyen de voir l’écriture autrement. En effet, il n’aime pas écrire pour plein de raisons, mais depuis qu’il a reçu ce « journal », il prends chaque soir un peu de temps pour dessiner ou écrire dedans. Par contre, et je le déplore, cela ne le réconcilie pas avec le soin… Bon, chaque chose en son temps. Il apprends déjà que l’écriture, hormis être un instrument  de torture à l’école, hormis être un moyen de communiquer une fois l’an lorsqu’il est loin de la maison, cela peut devenir un moyen d’amusement, un moyen de communication au quotidien. En espérant que ce ne soit que la première étape.
En tout cas, il aime vraiment beaucoup ce livre, et passe vraiment beaucoup de temps dessus, me demandant s’il a le droit d’écrire dedans plutôt que de lire un livre…
J’avoue qu’en ce qui me concerne, je trouve plutôt cela un peu débile, mais c’est bien de son âge! :p

Résumé: Avertissement: ceci est un livre à écrire, pas un journal intime !
Greg te propose d’en être l’auteur, l’illustrateur et le personnage principal. Avec ses pages interactives, et plein d’espace où raconter ta propre vie, il te permettra de réaliser un authentique chef-d’œuvre.
Avec des tests de personnalité pour savoir si tu es un vrai dégonflé, des pense-bêtes pour n’oublier aucune bêtise, des BD à terminer et des tas de jeux, de trucs et d’astuces rigolos pour être enfin à la hauteur de ton héros préféré.

Un nouveau dévoreur de livre dans la famille

Bon, je l’avais déjà spécifié lors de l’article sur Un amour de tortue, j’avais déjà annoncé la couleur en précisant qu’il y avait de forte chance pour que mon fils poursuivre avec un vrai livre: Charlie et la chocolaterie… mais alors, j’étais loin d’imaginer que sa passion pour la lecture prendrait de telles proportions. Alors oui, il a lu Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, un livre de 194 pages avec relativement peu d’images. En une semaine, il l’avait torché. Mince, il a mis moins de temps que moi à l’époque pour le lire, bon, il faut dire aussi que je l’ai lu peu après avoir vu le film, j’étais déjà adulte, et je dois bien avoué que c’était moyennement intéressant; après, je m’y attendais, c’est un livre pour enfant, ce que je reprochais le plus au bouquin, c’est qu’il manquait de fraîcheur! Ce qu’il y a de bien, c’est que maintenant, j’ai au moins l’avis d’un enfant et lui, a vraiment beaucoup aimé, au point de demander à ce qu’on l’aiguille vers d’autres lectures.
Résumé: Charlie ne rêve que de chocolat, mais son père, visseur de capuchons sur tubes de dentifrice, ne peut lui offrir qu’un bâton de chocolat par an, pour son anniversaire. Un jour, le petit garçon apprend que monsieur Wonka, le directeur de la chocolaterie, invite les cinq enfants qui auront découvert un ticket d’or dans leur barre de chocolat à visiter sa fabrique… Rivières de chocolat, papiers peints comestibles, bonbons éternels et oreillers en guimauve… Un savoureux classique de la gastronomie enfantine.

Je me suis donc empressée de répondre à la demande de mon garçon en ressortant quelques livres de mon enfance, j’avoue que je n’en ai malheureusement que peu gardé. Mon choix s’est porté sur L’histoire d’Helen Keller de Lorenaa Hickok. Il avait certes 246 pages et sans images, mais les caractères d’imprimeries étaient gros. De plus, c’était un livre que j’avais vraiment adoré lorsque j’étais plus jeune, j’avais dû le lire en quelques jours. Des souvenirs que j’en ai, j’avais adoré le début et la fin, un morceau du milieu était un peu long, mais cela ne m’avait pas découragé et je l’avais fini sur une touche positive. Là, pour mon fils, il en a étrangement été de même, en une semaine, il l’a terminé: il a beaucoup aimé le début, un peu moins le milieu, pourtant, il a continué et je l’en ai félicité (un bon principe que de finir les livres qu’on commence) et la fin lui a tellement plu, qu’il en garde un très bon souvenir !
Résumé: Quel avenir peut avoir une petite fille de six ans, aveugle, sourde et muette ? Les parents d’Helen sont désespérés jusqu’au jour où Ann Sullivan arrive chez eux pour tenter d’aider Helen à sortir de sa prison sans mots, ni couleurs ni sons. Les premiers échanges sont houleux, mais la persévérance d’Ann, l’intelligence et le désir d’apprendre d’Helen parviennent à vaincre l’impossible.

Maintenant, et après concertation avec son père, nous lui avons donné à lire le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Là encore, dire qu’il le dévore est un euphémisme. En 3 jours, il a déjà lu la moitié du bouquin. Il n’y a qu’une chose qui m’embête, je ne suis pas sûre que ce soit la version intégrale, c’est une édition plus toute jeune et il n’y a rien écrit à l’intérieure… Bon, peu importe, même si c’est une version plus courte, ça lui fera tout de même 290 pages à son actif, c’est toujours ça de pris ! Cela le baigne un peu plus dans la lecture, ça ne peut pas faire de mal. En ce qui me concerne, j’avoue à ma grande honte que je n’ai jamais lu un seul Jules Verne, je ne peux donc pas donner mon avis sur la question. Je le lirai lorsque j’aurai fini la liste de lecture que je me suis faite !
Résumé: En 1872, un riche gentleman londonien, Phileas Fogg, parie la moitié de sa fortune qu’il fera le tour du monde en quatre-vingt jours. Il quitte Londres séance tenante avec son valet de chambre français, Jean Passepartout. Le voyage ne s’effectue pas sans incidents. Sauront-ils vaincre, à force de courage et d’intelligence, l’hostilité des éléments et la mauvaise volonté des hommes ? C’est au bout du voyage, quand la victoire semblera à portée de main, que la partie va se jouer.

Un amour de tortue

Un amour de tortue est un livre de 68 pages pour enfant écrit par Roald Dahl, l’auteur de Charlie et la Chocolaterie, et illustré par Queentin Blake.
Habituellement, je ne fais que rarement d’articles sur les livres pour enfants, et pourtant, j’en lis beaucoup à ma fille et j’écoute très souvent mon fils en lire à haute voix. Mais pour celui-là, je vais faire une exception parce que je pense que ce petit bouquin marquera un tournant -de plus- dans l’évolution livresque de mon garçon. Depuis que Mathias sait lire, il passe bon nombre de ses soirées à lire, et notamment des livres de 80 pages, jamais davantage étant donné qu’il se laisse vite décourager par la taille du bouquin, et toujours les même livres, dur de les ouvrir à autre chose lorsqu’ils sont mono-maniaques. Pourtant, avant-hier, je l’ai trouvé à relire un amour de tortue qu’il étudie en classe. Étonnée, j’en discute avec lui et découvre qu’il adore l’histoire. Je lui sors donc un livre du même auteur et illustré par le même illustrateur, Charlie et la Chocolaterie, et le lui propose. Voyant le nombre de page,s je le sens hésiter, on en parle un peu et je lui laisse le livre, libre d’en faire ce qu’il veut; et hier soir, -surprise!- je le laisse lire un peu, et de lui-même il a entamé Charlie et la Chocolaterie (194 pages, quand même) qu’il a qualifié pour le moment de plutôt pas mal.
Je me suis donc dit que si lui faisait l’effort de lire ce que je lui proposais, je me devais de découvrir ce bouquin qui lui tenait à cœur, ce que j’ai fait. Bon, pas de doute, c’est bien un livre pour enfant: facile à lire, bien écrit, quelques mots de vocabulaire intéressants pour des enfants de 7 ans, etc… L’histoire en elle-même situe l’action dans une Angleterre d’il y a quelques années. Elle a un côté historico-socio-écolo, certes pas très poussé, mais suffisamment pour permettre aux enfants d’en apprendre plus sur la mode de l’époque des tortues, de les faire réfléchir sur les conditions de transport des animaux, etc…
Sinon, en ce qui concerne mon avis, j’ai du mal avec l’histoire, je trouve la morale discutable, tromper la personne aimée pour arriver à ses fins… moyen. Mais ce qu’il y a de bien c’est que les enfants ne voit pas les choses de la même façon que nous, heureusement! Bref, peu importe mon avis, Mathias a aimé, c’est l’essentiel!

Synopsis: Les vieux messieurs gardent parfois un cœur de jeune homme. M. Hoppy, en arrosant ses plantes, se découvre un amour fou pour sa voisine de balcon, Mme Silver… qui n’a d’yeux que pour Alfred, sa tortue! M. Hoppy met en place un stratagème ingénieux pour conquérir l’amour de sa belle.
L’histoire malicieuse d’un trio inoubliable. «C’est drôle, c’est charmant, c’est facile à lire et comme toujours fort bien imagé» (« La Revue des livres pour enfants »).

 

Les chevaliers d’Emeraude

Et voilà, je viens d’entamer le premier volume des Chevaliers d’Émeraude (Le feu dans le ciel) d’Anne Robillard. Et… j’arrive pas à me faire une idée sur cette série. Certes, c’est facile à lire, mais j’accroche très moyen. C’est très gentillet pour le moment, les personnages principaux sont à la limite du niais, je trouve! Et puis il leur manque un passé, quelque chose qui pourrait les montrer attachant au lecteur… Sans compter que ce premier volume n’est qu’un prologue.. Un prologue de 350 pages, ça peut être sympa s’il y a un fond… Là, c’est un peu vide, ça traine en longueur et il manque ce côté attachement des personnages qu’on n’a pas pour le moment. Personnellement, j’ai davantage apprécié les personnages secondaires: les Écuyers. Bon, ça ne m’empêchera pas de lire le second volume, la curiosité me poussant à voir ce qu’elle va faire des Écuyers, j’arriverai peut-être à me faire une idée un peu plus précise et soit je lirai, à ce moment-là, la collection complète, soit j’abandonnerai… à voir!

Résumé: L’Empereur Noir, Amecareth, a levé ses armées monstrueuses pour envahir les royaumes du continent d’Enkidiev. Bientôt, le terre de Shola subit les attaques féroces des sinistres dragons et des impitoyables homme-insectes. Pourquoi les troupes d’Amecareth reviennent-elles sur le continent après des siècles de paix, mettant à feu et à sang le royaume glacé de Shola?
Les sept Chevaliers d’Émeraude -six hommes et une femme- sont els seuls à pouvoir percer ce mystère, inverser le destin et repousser les forces du Mal. ils devront pour cela accomplir l’étrange prophétie qui lie Kira, une petite fille de deux ans, au sort du monde.
ANNE ROBILLARD est acclamée par les médias comme « la J.K. Rowling québécoise ». Les Chevaliers d’Émeraude l’ont hissée au sommet du hit-parade des auteurs de littérature fantastique. Après 1 million d’exemplaires vendus au Québec et des traductions dans 15 pays, les Chevaliers d’Émeraude arrivent enfin en France.