Toilet-bound Hanako-kun, tome 02 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 02
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 168
Quatrième de couverture : Pour lever la malédiction de la sirène qui la frappait, Nene s’est liée à Hanako. Désormais, elle sera son assistante ! C’est le prix à payer pour son humanité. Mais c’est là le cadet de ses soucis. Un nouveau mystère fait des siennes : le numéro deux, les escaliers Misaki, dont la 4e marche serait un passage vers l’au-delà. Quiconque la foulerait disparaîtrait… pour finir démembré ! Aux côtés de Hanako et Kô Minamoto, un apprenti exorciste ayant juré de rétablir l’ordre dans l’établissement, Nene se jette dans la gueule du loup pour secourir son amie, victime de ce nouveau mystère. Mais il ne faut jamais sous-estimer la puissance des rumeurs…

J’avais tellement hâte de lire ce second tome et de découvrir ce qui arrive à Hanako, Nene et Minamoto dans le monde du second mystère : les escaliers de Misaki.
Même si cette aventure était surprenante avec cet univers décalé et glauque empli de kokeshi effrayantes, ce n’est pas le cas de la conclusion qui est évidente : le second mystère est vaincu, mais c’était chaud !

Puis on passe à un prochain esprit, l’arbre des déclarations d’amour que les rumeurs ont forgé, par contre j’ignore si c’est un des mystères de l’école – je l’ai relu plusieurs fois, mais ce n’est pas dit. Ça donne lieu à un quiproquo assez drôle tout en étant un peu triste pour cette pauvre Nene. C’est un passage qui est hyper court, il ne couvre qu’un chapitre avant qu’on ne passe à quelque chose de bien plus intéressant : le passé de Minamoto.
On découvre qu’il a un frère et là, j’ai tilté : dans le premier elle n’était pas amoureuse du Minamoto qu’elle et Hanako fréquentent, c’est de son frère ! Je me suis trouvée un peu naze de ne pas avoir percuté, même si la réaction de notre héroïne en sa présence était bien trop normal – ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille, mais pour ma défense, les deux frangins se ressemblent beaucoup. Par contre, sur ce coup-là, je suis moins nulle que Nene : elle n’a pas du tout fait le rapprochement entre les deux pourtant, ils ont le même nom, leur physionomie est très proche…

Donc pour revenir à Miyamoto, c’était un passage passionnant : on découvre sa relation avec son frère, la pression que les deux subissent – l’un étant très doué donc on attend beaucoup de lui, l’autre étant considéré comme faible doit constamment faire ses preuves pour égaler son aîné.
J’aimerais bien en savoir un peu plus Hanako, sur le meurtre qu’il a commis et pourquoi ? Sur la date de sa mort et comment elle est survenue ? Est-ce que les sentiments qu’il éprouve par rapport à son crime sont réellement fictifs ? Est-ce qu’il est malfaisant ? S’il commet de bonnes actions qui le rendent sympathique (rendre les affaires volés par les Mokke, faire disparaître les mystères dangereux pour les humains, libérer les étudiants pris au piège), il a quand même des moments où il pète les plombs sévères au point de faire peur.

Un nouveau personnage fait son apparition, mais pour le moment on ne sait pas grand-chose sur elle, ni sur l’esprit qui semble l’accompagner. Mais je sens bien que ça va changer dans le prochain.Je suis fan des dessins, j’adore me noyer dans les yeux des personnages, détailler les cheveux et les habits dans les mouvements.

Je prends un plaisir fou à lire ce manga. Ce second tome est un coup de cœur et j’ai hâte d’acheter le troisième pour pouvoir le lire.

Le Conte des Parias, tome 6 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 6
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Pour tuer le temps, deux grands diables immortels ont jeté leur dévolu sur des humains. Marbas a pactisé avec une faible jeune fille, et Dantalion avec un soldat fou. Peu à peu, les binômes se soudent – il ne s’agit plus simplement de tromper l’ennui. L’affrontement inévitable est d’abord un choc entre des fiertés exacerbées. De quel côté les liens seront-ils les plus forts ?

Bon, ce sixième tome démarre sur des chapeaux de roue. Y a pas mal de baston.

Marbas développe un pouvoir plus puissant, malheureusement Wisteria est affaiblie et ne tient pas le choc. Du coup, sa forme change également et il est bien plus classe que dans le précédent, pas autant que Naberius mais c’est beaucoup mieux.
Luther retrouve quelques souvenirs de son passé, pourtant ça ne le rend pas moins violent.
Dantalion décide de poursuivre sa bataille contre l’ordre de l’épée donc direction leur QG mais Marbas l’intercepte.

J’ai nettement préféré au tome précédent, malheureusement je n’ai une fois de plus pas grand-chose à en dire, donc ma chronique va être super courte.
Les dessins sont un peu mieux, plus soignés. J’ai pris plaisir à m’attarder sur certaines vignettes.
Il y a trois scènes qui m’ont prise aux tripes :
– lorsque Marbas se transforme.
– quand Luther et Dantalion font face à Glenn et Alex – les deux chevaliers de l’ordre sont aussi impressionnants que terrifiants.
– pendant l’affrontement entre Dantalion et Marbas, mais ce n’est pas notre fléau préféré qui a l’avantage.

J’ai apprécié cette lecture qui s’est laissé lire, on sent que la fin approche.

Le Conte des Parias, tome 5 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 5
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : En cette fin du 19e siècle, deux êtres solitaires vivent chacun de leur côté dans un recoin de Londres, la grouillante capitale de l’immense Empire britannique. L’un est un diable, revenu de tout, qui n’attend plus rien de la vie ; l’autre est une petite orpheline enjouée malgré les terribles vicissitudes de la vie.
Puis un jour, leurs chemins se croisent et ces deux reclus décident de lier leurs destins et de partir à l’aventure…

Je dois bien avouer que je ne me souviens pas de la manière dont termine le quatrième tome. Du coup, quand j’ai commencé celui-ci, j’étais un peu perdue.

Marbas, Wisteria, Naberius et Diane arrivent enfin dans la région des grands lacs pour trouver un autre fléaux, Sytry. Ce dernier souhaite échanger la vie de Snow contre le contrat de Wisteria. Bien entendu, elle refuse de se séparer de Marbas.
Ni une ni deux, nos héros repartent sur Londres pour sauver le frère de Wisteria qui est aux mains du puissant diable Dantalion et Luther, un de ses anciens camarades. C’est également le début du combat titanesque entre les diables et l’ordre de l’épée.

Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce cinquième tome. En fait, rien ne me vient donc je vais passer en revue les points habituels en espérant que ça m’inspire.
Les dessins sont moins beaux que dans les précédents. Ce n’est pas que c’est moche, mais c’est pas terrible et la différence m’a frappée.
L’histoire n’est pas terrible : ils arrivent enfin à la destination souhaitée depuis quasiment le début… et y restent à peine quelques pages avant de revenir à leur point de départ. C’est énervant, leur voyage perd tout son sens.

De nouveaux personnages prennent plus de place dans le récit : Luther a bien changé depuis la guerre afghane avec Snow, Sytry m’a un peu saoulée, je n’aime pas Dantalion qui est bien en-deçà de ce que laissait supposer les tomes précédents, Holmes est aussi fort en déduction que d’habitude même si sa supposition était évidente ce qui rend le grand maître de l’ordre de l’épée complètement idiot.

Je ne m’attendais à rien en le commençant, j’espérais juste pouvoir passer un aussi bon moment que lors des précédents… ce n’est pas le cas. Je me suis ennuyée, c’est une déception.

Secrets of Magical Stones, tome 3 – Marimuu

Titre : Secrets of Magical Stones, tome 3
Auteur : Marimuu
Éditeur : Vega/Dupuis
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Mana et Ray poursuivent leur formation de chasseuses de pierres. Alors qu’elles doivent subir une épreuve complexe, Ray brise l’artefact qui lui aurait permis de réaliser l’exercice demandé. Elle qui ne compte jamais que sur elle-même se trouve démunie. Mais heureusement, Mana possède également cet artefact et lui sauve la mise. Ray comprend finalement l’intérêt du travail d’équipe. Une réalité nouvelle pour la jeune fille et qui va s’illustrer un peu plus tard alors que les deux compagnes vont devoir récupérer une machine folle qui s’est emballée en pleine ville et menace les habitants, ou encore lorsqu’elles devront survivre à un tremblement de terre qui les enfermera dans une grotte de glace.

C’est le dernier tome de cette saga, mais ça pourrait aussi bien être le début d’une nouvelle aventure.
Ray et Mana terminent leur troisième chasse. Inutile de préciser qu’elles ont mené à bien leur mission. Pourtant, ce n’était pas de tout repos puisque c’était une pierre très puissante.
Elles ne sont pas au bout de leurs peines, la dernière chasse est impossible à réaliser. Une commande qu’a, à nouveau, passé le père de Ray, de là à supposer qu’il le fait exprès pour mettre des bâtons dans les roues de sa fille et l’empêcher de travailler au ministère, il n’y a qu’une épaisseur de cheveux (le pas est trop grand dans cette situation et le doute quasiment pas permis).

C’est l’occasion d’en savoir plus sur Kururu, la petite bestiole bizarre de Mana. Qui est-il ? Pourquoi les autres ne semblent pas le remarquer ? Comment connaît-il si bien les gemmes et leur fonctionnement ? Et surtout quel lien l’attache à Mana ?
On a pas mal de réponses aux questions que je me posais depuis le début. Pour certaines, c’était de l’ordre du ressenti donc ça ne m’a pas étonnée plus que cela mais j’ai apprécié que ce soit dit explicitement.

J’aime encore davantage le duo Ray et Mana : elles forment une bonne équipe. Elles changent au contact l’une de l’autre et elles se soutiennent comme le feraient deux amies. Ne sont-elles que ça ? Le lecteur est libre d’interpréter leur relation comme bon lui semble.
Pour les dessins, comme dans le précédent, certaines illustrations sont plus travaillées que d’autres et ça se sent. J’ai pris plaisir à m’attarder sur bon nombre d’entre elles.

J’ai adoré ce troisième tome, c’est incontestablement mon préféré. L’auteure aurait encore pu aller plus loin dans les révélations, mais c’est déjà pas mal et suffisant pour me satisfaire.

Secrets of magical stones, tome 2 – Marimuu

Titre : Secrets of magical stones, tome 2
Auteur : Marimuu
Éditeur : Vega/Dupuis
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Fraîchement arrivée au Ministère des Pierres magiques, Mana est intégrée à un groupe de chercheuses en formation. Elle se découvre ainsi des amies, mais aussi doit faire face à la jalousie de certaines de ses collègues qui apprécient peu l’avantage que possède Mana de pouvoir facilement trouver des pierres magiques. Mais ces pierres, comme elle le découvre, ne sont pas simples à « cueillir » : la magie est instable, et elle doit intégrer les techniques d’approche pour les récupérer sans créer de catastrophe.

C’est le second tome de cette saga… et surtout l’avant-dernier. J’ai du mal à le concevoir parce que ça n’avance pas vite. Alors c’est une bonne chose, on a le temps de se faire aux personnages, d’en apprendre davantage sur les gemmes comme dans n’importe quelle série plus ou moins longue, mais du coup, je redoute que la fin ne soit trop vite torchée… bon, j’ai le temps de voir venir d’ici le prochain tome.

Lors d’une grande chasse aux gemmes, Mana et Ray doivent faire équipe. Y a d’autres groupes de l’académie, mais je ne m’étalerai pas sur les autres élèves parce que je les trouve assez inintéressants.
Pour nos deux héroïnes, rien ne se passe comme prévu… et on ne peut pas dire que Mana aide beaucoup, c’est un bon boulet sur ce coup-là. Heureusement elle se rattrape.
Ce que j’apprécie avec ce duo est que Ray se donne à fond dans ce qu’elle fait et qu’elle pousse Mana à en faire autant. C’est une très bonne chose.
Ce second tome se termine au milieu d’une troisième chasse aux gemmes et vu ce que provoque le mur de l’œil, ça promet d’être un sacré butin, mais on ne le saura qu’au prochain.

Il y a de nouveaux personnages : Neko, M. Tanaka, Cheryl Mégane. Ils m’ont laissée indifférente.
L’histoire est sympathique, mais rien de transcendant. Ça s’est vite lu. Ce qui m’a surtout déçue, ce sont les décors : il me semble qu’il y en a moins et qu’ils sont moins détaillés. Le character design est tout aussi beau que dans le premier, principalement en ce qui concerne les visages – les corps sont un peu trop raides, pas tout le temps, mais souvent.

Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, je n’ai rien d’autre à rajouter. J’ai bien aimé ce second tome et je vais entamer le second dans la foulée.