Mes voisins les esprits, tome 1 – Ushio Shirotori

Titre : Mes voisins les esprits, tome 1
Auteur : Ushio Shirotori
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 180
Quatrième de couvertureDans l’espoir de retrouver un cahier de notes sur le royaume des morts qui lui permettrait d’en savoir plus sur la disparition de sa mère, Yachiho Takahara, une jeune lycéenne, emménage dans une vieille maison abandonnée, théâtre d’étranges événements. Elle y fait la connaissance de Moro, un mystérieux esprit qui lui demande de l’aider dans sa tâche.

Quand j’ai pris ce manga, j’étais dans une période très yôkai, je venais de terminer l’anthologie Démons Japonais et j’avais très envie de prolonger mon voyage dans le monde des esprits.

L’héroïne de ce manga, Yachiho, emménage dans une grande maison connue pour être hantée. Son père est ethnologue et on ne le voit pas dans ce premier tome parce qu’il est en voyage pour son travail. Du coup, sa fille est seule dans cette grande maison et elle est chargée de découvrir un objet spécial – je n’en dirai pas plus pour éviter les spoilers.
En explorant les lieux, elle trouve l’entrée du sous-sol et constate à son grand étonnement que l’endroit est plus grand que la maison et pour cause, c’est le passage vers le monde éternel qu’empruntent les esprits lorsque leur travail sur Terre est terminé. Elle fait la connaissance de Moro, le gardien du passage.

L’histoire est vraiment sympa.
J’aime beaucoup le personnage de Yachiho, on connaît d’elle que le strict minimum, mais je la trouve attachante de par ses réactions.
Le gros point fort, ce sont les dessins. Ils sont magnifiques. Ça fait longtemps que je n’avais plus vu un manga d’une telle qualité graphique. Chaque planche est joliment travaillée : même quand Yachiho tire des têtes hallucinées, ce n’est pas bâclé, il y a toujours un ou plusieurs détails qui révèlent un travail minutieusement soigné.

Un coup de cœur pour ce premier tome et j’ai hâte de lire le second qui vient de sortir et que je dois encore m’acheter.

Yamada Kun & the 7 witches, tome 08 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada Kun & the 7 witches, tome 08
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Yamada est le cancre au sale caractère du lycée. Un jour, il embrasse par hasard la meilleure élève de la classe et leurs corps se retrouvent échangés ! Incapables de comprendre ce qu’il s’est passé, ils vont devoir affronter cette nouvelle situation chacun à sa manière. Peu à peu, ils vont comprendre dans le regard des autres que l’idée qu’ils se faisaient l’un de l’autre n’était pas forcément la bonne.

Quelle ne fut pas ma joie de trouver ce huitième tome à la médiathèque ! Il n’y était malheureusement pas le mois dernier et ça m’avait bien embêtée parce que j’avais bien senti qu’on arrive sur un épisode charnière.

En effet,  Yamada et ses acolytes sont en concurrence avec Tamaki pour trouver la septième sorcière et ainsi accéder au si convoité poste de président du conseil des élèves.
Notre héros élabore un plan susceptible de lui permettre de la trouver. J’avoue que c’était du grand n’importe quoi et ne servait pas à grand chose, juste une excuse pour switcher de corps avec Sharaishi… une fois de plus.
Malgré l’inutilité de son plan, il arrive à ses fins et découvre l’identité de la septième sorcière qui est censée être la plus dangereuse. J’ai trouvé son pouvoir risible et je ne suis pas la seule : c’est aussi le cas de Yamada. Sauf que les explications données sur ce qui l’attend ne reflètent qu’une partie de la vérité et quand ça lui tombe dessus, c’est juste trop triste. Ça m’a déprimée… d’une force.

En même temps, ça m’a grandement donné envie de lire la suite. Les possibilités scénaristiques qui s’offrent à la mangaka Miki Yoshikawa sont énormes et j’ai hâte de voir quelle direction elle va prendre.
L’histoire est chouette, si ce n’est le plan pourri de Yamada. L’intrigue m’a beaucoup plu d’autant que c’est un moment très important pour l’avancée du récit.
Les dessins sont toujours aussi beaux et j’ai pris autant de plaisir que d’habitude à m’arrêter et à détailler certaines planches.

J’ai adoré ce huitième tome avec une nette préférence pour les derniers chapitres qui m’ont mise dans tous mes états. Vivement le suivant !

The Promised Neverland, tome 07 – Kaiu Shirai & Posuka Demisu

Titre : The Promised Neverland, tome 07
Auteurs : Kaiu Shirai & Posuka Demisu
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 192
Quatrième de couvertureEmma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et soeurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman », qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !

Un septième tome que j’ai trouvé plutôt moyen. Je ne sais pas trop ce qui m’a déplu, je me suis demandée si cela venait de moi : peut-être était-ce le mauvais moment pour le lire ?
Je ne crois pas. Ça fait des jours que je me retiens de continuer cette saga manga, le sixième s’était terminé sur un tel cliffhanger que je mourrais d’envie de découvrir la suite, jugez par vous-même :
Le groupe de Grace Field est arrivé aux coordonnées indiquées par le stylo. Ils pénètrent dans un abri souterrain et sont accueilli par un homme. Est-ce William Minerva ? Si oui, que va-t-il se passer pour eux ? Va-t-il les aider ? Bref, tout était fait pour donner envie au lecteur de poursuivre et c’est ce que j’ai fait.

Attention, petit spoiler !
Dès les premières pages, on découvre que ce n’est pas William Minerva. On en apprend un peu sur lui, mais les informations sont distillées au compte-goutte, ce qui m’a un peu saoulée. On sait aussi rapidement qu’il est un peu fou. Il se montre menaçant, mais il en sait plus que nos héros sur le monde extérieur, ils décident donc de ne pas s’en débarrasser.
Je n’aime pas ce nouveau personnage, j’ai eu envie tout du long de lui coller une balle dans la tête et je n’ arrête pas de me dire que c’est ce qu’auraient dû faire Emma et Ray.

L’auteur utilise un peu les mêmes ficelles scénaristiques que dans les précédents, résultat : c’est fatigant à la longue et je me suis ennuyée.
Bien entendu la fin se termine à nouveau par un cliffhanger de malade. Et heureusement, j’ai la suite… Il me faut juste du temps pour lire le prochain.
En conclusion, un septième tome qui s’est laissé lire sans plus, un peu moins bon que les précédents.

The Promised Neverland, tome 06 – Kaiu Shirai & Posuka Demisu

Titre : The Promised Neverland, tome 06
Auteurs : Kaiu Shirai & Posuka Demisu
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 200
Quatrième de couvertureDésormais pris en chasse par les démons, Emma et le reste des fuyards tombent nez à nez avec un autre être humain, qui leur promet de les aider…

Quand on a quitté nos héros lors du tome précédent, on les a trouvés en assez mauvaise posture : Ray a joué l’appât pour éloigner un démon sauvage du groupe, mais s’est retrouvé face à leurs poursuivants. Quant à Emma, restée avec les autres enfants, elle s’est évanouie. C’est à ce moment qu’est apparu une mystérieuse femme.
Ray va-t-il s’en sortir ? Vu le nombre des chasseurs, il y a de quoi douter. Qui est la jeune fille qui apparaît soudainement ? Est-elle amie ou ennemie ?

Le dénouement de cette intrigue est assez rapide, ce qui est une très bonne chose, ainsi, ça ne casse pas le rythme instauré.
Le stress continue… J’ai passé toute ma lecture à me poser des questions sur Sonju et Mujika : quel est leur camp ? Quel est leur but ? Et surtout où est le piège ? S’il y a bien une chose que m’a apprise cette saga, c’est que dans le monde de the Promised Neverland rien n’est tout blanc ni tout noir (c’est tellement bon de lire une histoire tout en subtilité) le danger n’est jamais loin et surtout qu’il prend différentes facettes.

C’est un tome crucial pour l’avancée de l’histoire parce qu’on apprend enfin ce qui est arrivé au monde, davantage également sur les fermes d’élevage. Par contre, j’ai trouvé ces révélations presque décevantes, pourtant elles collent bien au scénario… Elles sont logiques… Peut-être un peu trop, je pense que je m’attendais à un truc énorme ! Finalement, peu importe… L’aventure des personnages est déjà énorme en soi, je m’en contente aisément.

Pour les dessins, même constat que précédemment… Le mangaka a vraiment un souci avec les tronches des humains, par contre, il déchire quand il s’agit des monstres… Je regrette presque que les démons ne soit pas omniprésents, mais qui sait, ça viendra peut-être.
J’ai adoré ce sixième tome et j’ai hâte de découvrir le prochain.

The Promised Neverland, tome 05 – Kaiu Shirai & Posuka Demisu

Titre : The Promised Neverland, tome 05
Auteurs : Kaiu Shirai & Posuka Demisu
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Alors que Grace Field House s’enflamme, Emma et les autres enfants courent vers la liberté. Avec maman refusant d’abandonner et une armée de démons à son appel, cette évasion ne sera pas facile. Qu’est-ce qu’Emma devra sacrifier pour y arriver… ?

Je profite de mes vacances pour rattraper mon retard dans cette saga. Je me suis procurée le tome 9 hier, ainsi que le roman la lettre de Norman, je ne vais donc pas m’arrêter avant de tous les avoir lu 😀

Attention, spoiler :
À la fin du tome précédent, Emma et Ray avaient mis le feu à Grace Field House afin de couvrir la fuite des occupants. On reprend donc à ce moment. Ils envisageaient de s’évader par le pont, à l’opposé de leur lopin de terre… Enfin ça, c’est ce qu’a voulu nous faire croire l’auteur. Les gamins de cet orphelinat sont tellement brillant, qu’ils ont prévu et travaillé à un plan B. Ils ont eu raison, parce qu’avant même qu’ils puissent arriver à un territoire adjacent, maman s’est débrouillée pour donner l’alerte.

Un cinquième tome passionnant où l’on en découvre un peu plus sur maman et son passé (pas une grosse surprise pour moi, je m’en doutais). Mais le gros point fort du récit est qu’on nous dévoile enfin l’extérieur et les nouvelles menaces qui planent sur les fuyards.
Tout le long de cette lecture, j’étais stressée, me demandant ce qui allait mal tourner, si l’environnement qui les entourait était hostile et en quoi ?

J’avais également oublié le mystère de William Minerva. Mais le manga est tellement bien fait que je n’ai eu aucun mal à me rappeler le principal de cette énigme. On n’en apprend pas beaucoup plus à son sujet, par contre, un certain nombre de détails relatifs à ses livres prennent un soudain éclairage.
À nouveau un gros coup de cœur pour cette lecture que j’ai dévorée. Cependant, j’appréhende et j’angoisse à la perspective d’ouvrir le prochain volume et de découvrir les dangers qui guettent nos amis.