Pirateries – Frédéric Maupomé & Stéphane Sénégas

Titre: Pirateries
Texte: Frédéric Maupomé
Illustrations: Stéphane Sénégas
Éditeur: Kaléidoscope
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture30 juin. Cher journal, décidément ! Tout le monde est contre moi. Papa et maman trouvent que je ne sors pas assez, alors il veulent me forcer à partir en colonie de vacances. Ils comprennent vraiment rien ! Je suis très bien, moi, tout seul avec mes livres ! Il paraît que je vais faire du bateau. Je suis sûr que ça va être nul. Mais Nicolas, on ne t’a pas dit qu’il ne fallait jamais être sûr de rien ?!

Avec un tel titre, pas besoin de vous faire un dessin quant au thème du mois. J’emmène les enfants barouder à travers le monde en bateau, c’est un peu ce qui arrive au héros de cette histoire.

Nico est un enfant renfermé qui passe tout son temps le nez dans ses bouquins. Ses parents décident de l’envoyer en colonie de vacances, à son grand désespoir. Il part donc sur le navire de l’animateur à l’étrange nom de capitaine Barbe Noire, en compagnie de Lulu et Vincent. Tous les trois vont apprendre la dure vie de moussaillon !

Le texte est présenté de manière originale : sous forme de journal intime. Nico nous raconte chaque étape de son périple : que ce soit le vocabulaire appris digne d’un pirate jusqu’à la cachette d’un trésor.
Les illustrations sont assez simples, pas un seul détail de trop, ce qui permet au lecteur de se concentrer sur l’essentiel et de ne pas rater les moments importants et amusants. Et il y en a pas mal.

L’histoire est un peu longue pour les enfants de moins de trois ans, mais moi, j’y ai pris beaucoup de plaisir. J’ai ri quand c’était drôle. La couverture annonce la couleur et nous invite à un petit voyage fort dépaysant parmi les pirates. J’avais très envie de découvrir ce que l’auteur allait nous réserver.
Par contre, il est trop court pour que je puisse m’attacher aux personnages. Il manquait quelque chose de ce côté-ci, mais j’ignore quoi.
J’ai adoré cette lecture et j’avais envie de partager cela avec vous.

Entre deux feux, tome 2 : L’équilibre – Tiffany Schneuwly

Titre: L’équilibre
Saga: Entre deux feux, tome 2
Auteur: Tiffany Schneuwly
Éditeur: Anyway Editions
Nombre de pages: 228
Quatrième de couvertureLa brume…
Elle s’élève doucement, presque tendrement. Elle vient sans qu’on ne s’en aperçoive et s’incruste dans notre vie. Mais lorsque l’on se rend compte de sa présence, il est déjà trop tard… Alors qu’Eurielle est de retour chez elle et pense pouvoir profiter d’un peu de répit, une étrange brume s’abat sur le Royaume des Anges, brisant ainsi l’équilibre qui régnait et la poussant à fuir.
Aura-t-elle assez de force et de courage pour affronter les atrocités qui se dévoileront à elle? Sans compter cette terrible épreuve qui la fragilisera et lui révélera des sentiments jusqu’alors insoupçonnés…

Je dois bien avouer que cette lecture a été laborieuse, principalement de par mon fait : cela fait bien trop longtemps, bientôt 3 ans, que j’ai lu le premier tome d’Entre deux feux donc quand j’ai commencé le deux, je ne me souvenais quasiment pas du précédent. Je comptais sur un probable résumé en début de roman, malheureusement, il n’y en a pas. Bien sûr, dans le premier chapitre, l’héroïne, Eurielle, évoque quelques événements importants qui se sont passés dans le premier, mais trop peu et c’était bien trop vague pour que je puisse m’en rappeler.

Malgré la disparition de Guerric, ses soldats sont toujours actifs, et a priori, dirigé par un nouveau chef. Afin de protéger le Royaume des Anges, nos héros, guidés par l’Oracle, ont pour mission de retrouver deux anges… Mais dès le début, rien ne se passe comme prévu avec l’enlèvement de l’un d’eux.

Dans ce tome, Eurielle prend les choses en main puisque c’est sur Terre qu’a lieu leur recherche et qu’elle a une bonne connaissance de son histoire. Je n’avais déjà pas énormément accroché à l’héroïne dans le premier et si j’avais aimé, c’était surtout dû aux relations qu’entretenaient Nolann et Erwan. Dans ce second tome, les personnages secondaires sont très effacés et un bien trop passifs… je comprends tout à fait la démarche : cela permet à Eurielle de prendre son envol et de tendre davantage vers son rôle d’Élue. Mais en ce qui me concerne, ça a contribué à m’ennuyer.

Bref, j’ai moins aimé ce second tome qui m’a laissée assez indifférente.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Wingardium Leviosa (Sortilèges – 6ème année, semaine compte double du 29 avril au 5 mai 2019) – Un livre sur les anges – 120 points

Crevette – Élodie Shanta

Titre: Crevette
Auteur: Élodie Shanta
Éditeur: La Pastèque
Nombre de pages: 114
Quatrième de couverture: Crevette est une petite sorcière gentille et un peu pleurnicharde, qui rêve de rentrer à l’école de sorcellerie mais rate toujours le concours d’entrée. Alors, lorsque Gamelle (un chat savant) et Joseph (un petit démon collecteur d’âmes) lui proposent de venir habiter dans leur grand manoir et d’étudier avec eux en échange d’un peu de ménage, elle accepte aussitôt. Le trio va développer des liens forts et Crevette finira même par entrer à l’école, où elle rencontrera d’autres amis étonnants.

J’ai emprunté cette BD à la médiathèque le premier jour où il était dispo. Une amie me l’avait fortement conseillée et je dois bien avouer que si ça n’avait pas été le cas, je ne m’y serais probablement jamais essayé parce que la couverture me semblait bien trop jeunesse et d’un premier abord, le character design des personnages ne me plaisait pas. Quelle erreur de se baser sur les apparences ! Maintenant que je l’ai lue, je peux affirmer que les illustrations font autant le charme de cette BD que l’histoire.

Crevette est une jeune sorcière qui vit seule depuis le décès de sa mère. Dès le début, elle reçoit une lettre de l’école de sorciers : elle a de nouveau échoué à l’examen d’entrée. Joseph, l’espèce de démon rouge à corne sur la couverture, la trouve en larme et en apprenant la cause de son chagrin, il l’invite à venir s’installer au manoir où il vit avec Gamelle et Mistigriffe : tous trois lui donneront des cours en échange de tâches ménagères, domaine dans lequel excelle Crevette.

Le scénario est très simple et pourtant, j’ai tout de suite accroché. Peut-être est-ce cette simplicité et cette fraîcheur qui m’ont tant plu… J’ai eu beaucoup de mal à ralentir ma lecture pour prolonger davantage le plaisir de découvrir l’univers et les personnages.
D’ailleurs, en parlant des héros, je me suis attachée à chacun et j’ai adoré suivre leurs aventures mais également les tranches de vie qui les rapproche tout doucement.
Comme je l’ai dit plus haut, si j’ai eu du mal avec le dessin de la couverture, ça n’a plus été le cas une fois la première page passée. L’histoire m’a happée si vite que je n’y ai même plus pensé par la suite et j’ai pris autant de plaisir à découvrir les illustrations qu’à avancer dans le récit.

J’ai également apprécié le choix de l’auteure quant à la mise en page : les passages sont séparés par de grandes planches mettant en scène certains savoirs que ce soit les différentes runes, des dessins qu’ont fait les personnages, etc. Je ne vais pas tout vous spoiler, à vous de découvrir.

Je suis ravie d’avoir lu Crevette, c’était une très chouette lecture, un coup de cœur.

Yamada Kun & the 7 witches, tome 05 – Miki Yoshikawa

Titre: Yamada Kun & the 7 witches, tome 05
Auteur: Miki Yoshikawa
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 192
Quatrième de couverture: Yamada et ses amis s’activent pour prévenir l’incendie qui menace le lycée ! Qui est la dernière personne présente sur les lieux de cet incendie ? Comment changer l’avenir ?
Tout dépendra de la féminité de Yamada !

Le moins qu’on puisse dire, c’est que dans cette saga, ça ne traîne pas. Ça a peut-être pris du temps avant d’arriver à l’explication des 7 witches mais maintenant que c’est fait, on a droit à chaque volume à l’apparition d’une nouvelle sorcière.

À la fin du cinquième, on apprenait, grâce au pouvoir prémonitoire de Maria Sarushima qu’elle et Yamada allaient être accusés à tort de l’incendie de l’Ancien Bâtiment. Les membres du club de paranormal mènent alors l’enquête pour découvrir le vrai responsable de l’histoire. Et pour changer le futur, ils n’ont d’autres choix que de comprendre la manière dont fonctionne le pouvoir de vision.

L’auteur utilise les mêmes astuces narratives que dans les précédents. Ça aurait pu me lasser, mais ce n’est pas le cas, je passe toujours un très bon moment avec cette saga. Les conneries des personnages sont parfois lourdingues, ils foutent un sacré bazar, mais ça me fait malgré tout rire.
J’aime bien la relation que développent progressivement Shiraishi et Yamada : leur complicité est touchante et je me prends à sourire lors des passages calmes d’intimité. Ils ne sont pas très nombreux et perdus au milieu de l’exubérance du club de paranormal, mais c’est cette rareté qui les rend si précieux.

J’ai adoré ce cinquième tome et je lirai volontiers et sans hésitation la suite.

Flying witch, tome 5 – Chihiro Ishizuka

Titre: Flying witch, tome 5
Auteur: Chihiro Ishizuka
Éditeur: Nobi nobi !
Nombre de pages: 164
Quatrième de couverture: La saison des pluies commence tranquillement à Aomori, mais ne dissuade pas pour autant Makoto et sa famille d’explorer les environs. Au programme : ricochets, pêche miraculeuse et chasse aux créatures magiques ! La jeune sorcière franchit également une étape importante dans sa formation en se voyant confier sa toute première mission officielle ! Bien que celle-ci s’annonce plutôt simple, Makoto va avoir une petite surprise…

C’est toujours très difficile de faire un résumé des Flying Witch : comme pour les tomes précédents, l’auteure a choisi de nous faire partager des tranches de vie de ses héros, sans réelle intrigue pour lier le tout.

Makoto continue de s’améliorer tout doucement en magie, mais c’est vraiment très lent, et souvent trop lent. Dans ce tome, on retrouve tous les personnages rencontrés depuis le début de la saga : Akane, Inukai, Nao, etc. Bien entendu, pas tous dans le même chapitre, c’était très agréable de les côtoyer au fil des pages.
Pour l’instant, je crois que c’est mon tome préféré. Il est tout aussi calme que les autres, mais je l’ai trouvé plus frais et plus intéressants que ce soit les passages (je devrais dire LE passage, il n’y en a qu’un) de vie quotidienne, lorsque Akane les emmène pêcher à la rivière et que Nao leur apprend à faire des ricochets, ou les moments emprunts de magie – la première mission de Makoto en tant que sorcière, son premier sort inventé, la crise de hoquet de Kei… les scènes fantastiques fleurissent tout naturellement et avec beaucoup de douceur, c’est reposant ; dans ce contexte, je trouve presque le dynamisme et la violence de Chinatsu déplacée.

J’ai toujours aimé les dessins de cette saga, mais dans ce tome-ci, je les ai trouvés encore plus beaux, les visages des personnages plus expressifs sans forcément être pus détaillés… Bref, quelque chose s’est passée avec cette lecture et j’ai mieux accroché à ce cinquième tome que j‘ai adoré.J’espère pouvoir emprunter le sixième la semaine prochaine.